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Title Article air france
Author Anis DuTrente
Course Économie
Institution Université de Montpellier
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Documents sauvegardés Mardi 5 février 2019 à 14 h 17 1 document

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Mardi 5 février 2019 à 14 h 17

Sommaire Documents sauvegardés • 1 document 31 janvier 2019 Challenges

Ben Smith à pleins gaz chez Air France ... Le personnel se décrispe. Une heure avec Ben à la cantine » : si les salariés d'Air France-KLM ont d'abord pu croire à une blague, ils ont pu constater ces derniers ...

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Mardi 5 février 2019 à 14 h 17

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Jeudi 31 janvier 2019 Challenges • p. 18,19,20 • 2465 mots

Nom de la source Challenges Type de source Presse • Magazines et revues Périodicité Hebdomadaire

Ben Smith à pleins gaz chez Air France Pauline Damour

Couverture géographique Nationale Provenance Paris, Ile-de-France, France

p. 18

p. 20

A

Xavier Popy/ Rea

ccords sociaux en série, marques repositionnées ou stoppées En quatre mois, le pa-

tron canadien a impulsé un élan nouveau. Avec un discours cash : monter en gamme et gagner de l'argent. Le personnel se décrispe. Une heure avec Ben à la cantine » : si les salariés d'Air France-KLM ont d'abord pu croire à une

Audition à l'Assemblée nationale, le 22 janvier. Ben Smith, DG du groupe Air France-KLM depuis septembre, expose son ambition de faire monter en gamme le fleuron français.

croissance. En somme, ce que voulait faire Jean- Marc Janaillac, parti en mai dernier, sans y arriver.

blague, ils ont pu constater ces derniers jours qu'il était bien possible de rencon-

Or Ben Smith, 47 ans, a visiblement un

trer leur nouveau directeur général dans

avantage de taille par rapport à ses

ce cadre informel voulu par le Canadien pour casser les codes.

prédécesseurs : une connaissance encyclopédique des métiers de l'aérien dans lequel il gravite depuis près de vingt ans.

Et jusqu'à présent, ça marche. Arrêt de Joon, lancée il y a à peine plus d'un an, disparition à venir de la marque Hop !, validation d'un accord avec le SNPL, le puissant syndicat des pilotes Depuis qu'il a pris les rênes du groupe il y a quatre mois, l'ex-numéro 2 d'Air Canada ne chôme pas. Dans un courrier aux personnels, puis devant les sénateurs, le 16 janvier, et les députés, le 22, le nouveau patron a déjà exposé son ambition de faire monter en gamme Air France. « Il ne faut pas s'attendre à la présentation d'un grand plan du genre Transform 2015 ou Trust Together, comme ceux de ses prédécesseurs, prévient-on dans l'en© 2019 Challenges. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 5 février 2019 à BU-DE-NIMES à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190131·OH·145992906

tourage du nouveau patron. Benjamin procède par touche. Son objectif était d'abord de trouver un accord gagnantgagnant avec les salariés. » Ces derniers donnant des gages de flexibilité en échange d'un partage des fruits de la

« On a clairement un commandant de bord aux manettes et pas un énarque qui passe pour faire carrière », glisse ce pilote adhérent au SNPL. Comme rappelle l'entourage du directeur général, « le conseil d'administration lui avait confié deux missions lors de sa nomination » : apaiser le climat social alors qu'une intersyndicale menace de faire à nouveau grève au coeur de l'été ; et régler les problèmes de gouvernance liée à la démission de Jean- Marc Janaillac. Sans surprise, cette dernière question sera vite réglée avec les départs de Franck Terner de la tête d'Air France, remplacé le 12 décembre par Anne Rigail, et du responsable des ressources humaines du groupe, Gilles Gateau. Augmentation générale Epaulé par un fidèle venu d'Air Canada, l'Albanais Oltion Carkaxhija « un redoutable négociateur » selon ses interlocuteurs -, Ben Smith enchaîne les

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signatures d'accord : outre l'augmentation générale de 4 % en 2018 et 2019

boss n'hésite pas à mouiller la chemise : comme ce jeudi soir d'octobre, lorsque

Le nouvel accord, dont Challenges a obtenu un résumé, stipule par exemple

signée en octobre avec la majorité des syndicats, le duo décroche également,

les représentants de FO réunis à un séminaire à Compiègne le voient débar-

pour la branche long courrier la mise en place d'un appareil supplémentaire «

en janvier, un accord avec les personnels

quer en compagnie de son DRH : « C'est

chaque année ou le PIB français est

au sol (+ 1,8 % d'augmentation en moyenne), puis avec les hôtesses et les

plutôt rare de voir le patron et encore plus qu'il reste jusqu'à 4 heures du matin

supérieur à 1 % ». Le SNPL et la direction se sont surtout mis d'accord pour

stewards, un texte qui met fin à l'ex-

à écouter et à discuter des probléma-

remplacer comme clé de répartition le

ploitation de la jeune compagnie Joon en réintégrant dans le giron de Une op-

tiques des agents du sol », confie un représentant syndical sous le charme.

critère du nombre de sièges au kilomètre offerts (SKO) par le certificat de nav-

tion plus rapide pour l'extension de Roissy La perspective du nouveau Ter-

Malin, le nouveau patron va faire sauter certains points de crispations qui ali-

igabilité (CDN) qui mesure la capacité maximale en nombre de sièges de l'ap-

minal 4 ne fait pas sauter de joie Ben-

mentent la défiance envers le manage-

pareil. « C'est très malin, confie un an-

jamin Smith. Ce méga projet de 8 à 9 milliards d'euros soumis à la concerta-

ment de la compagnie. Comme de redonner aux salariés un accès plus large

cien cadre exécutif d'Air France. Car cela permet de mener une politique

tion publique à partir du 12 février doit

aux GP - ces fameux billets gratuits que

commerciale chez KLM et Air France,

permettre d'augmenter les capacités de Roissy de 35 à 40 millions de passagers

les directions précédentes ont tenus à limiter pour réduire les coûts. « Il a gag-

indépendamment du nombre de sièges offerts. » Notamment de faire gonfler,

au cours des vingt prochaines années. Soit l'équivalent d'Orly aujourd'hui !

né énormément de points par ce geste, confirme Christelle Austère, secrétaire

comme le souhaite le nouveau directeur général, la classe premium economy des

Pourtant,

d'Air

générale du SNPNC. Car c'est au coeur

longs courriers tricolores, gourmande en

France-KLM lui préférerait une « seconde option » : celle d'étendre le termi-

de l'attrait du job pour de nombreux salariés, prêts en échange à être plus

espace dans la cabine, sans susciter la grogne dans les cockpits. « Davantage

nal 2E vers l'est en bâtissant une nou-

flexibles sur l'organisation du travail. »

de flexibilité » Même si dans l'entourage

velle zone d'embarquement dans la continuité des satellites 3 et 4. Ces derniers

Certes, ces mesures ont un coût, mais moindre que les 335 millions d'euros

de Ben Smith on prévient qu'il « ne s'agit pas d'abandonner la clientèle loisir à

permettent d'accueillir 8 millions de passagers chacun par an. Cela lui of-

liés à la grève menée par l'intersyndicale entre février et mai dernier, fait-on val-

KLM et de réserver Air France aux passagers haute contribution », à l'image de

frirait une solution optimale pour sa

oir en interne. Et c'est visiblement le

British Airways dans le groupe IAG, le

stratégie de montée en gamme dès 2024, quand le Terminal 4 est programmé pour

genre de calcul que Benjamin Smith a également fait avec les pilotes en leur

choix de positionner le flagship sur le haut de gamme a « une vraie légitimité,

2028. « Cette hypothèse ne serait en-

accordant une hausse de salaire - de 4,3

reconnaît un ancien membre du comex.

visageable que si nous n'étions pas en mesure de réaliser le Terminal 4 », pré-

% au global à partir du 1er janvier 2019 - proche de celle qu'ils réclamaient. En

C'est dans l'ADN de la compagnie. » Mais c'est risqué, car ces passagers les

cise Edward Arkwright, directeur général délégué de Paris Aéroport. ? la

contrepartie, ils s'engagent à offrir plus de souplesse sur les plannings, sur les

plus rentables sont de plus en plus sensibles aux prix et la concurrence est rude.

maison mère son personnel de cabines.

jours de congé l'été, ou à réduire les

Notamment chez les transporteurs du

Enfin, le 24 janvier, Ben Smith décroche un accord validé par le SNPL, dont l'ap-

temps d'escales sur certains vols. Surtout, Benjamin Smith a voulu en

Golfe où les tarifs en business sont à des niveaux souvent bien inférieurs à

probation est en cours de consultation

finir avec un sujet qui empoi-nne les re-

ceux pratiqués par Air France. Enfin,

auprès de l'ensemble des pilotes d'Air France. Au sol comme dans les cockpits

lations avec la direction : le déséquilibre d'activité en faveur de la petite soeur

pointe un familier de la compagnie, « Ben Smith distribue les bonbons, pour

la méthode du Canadien est la même : écoute et pragmatisme avec un dis-

KLM, alors que les accords de 2004 lors du rachat de la compagnie néerlandaise

l'instant, mais il ne pourra se passer d'un volet sur les coûts ». Selon Yan Dero-

cours cash sur l'objectif de faire gagner

fixent des garanties de répartition de la

cles, analyste chez Oddo-BHF, « c'est

de l'argent à la compagnie. Le nouveau

croissance entre les deux transporteurs.

surtout sur l'intégralité du moyen-cour-

le

nouveau

DG

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rier où il va falloir trouver plus de flexibilité grâce à une réorganisation du

que leurs rémunérations lorsqu'ils volent chez Transavia soient quasiment les

Smith. Ce méga projet de 8 à 9 milliards d'euros soumis à la concertation

réseau de correspondances [à Roissy notamment] ». Mais aussi à la montée en

mêmes, plaident pour l'instauration d'un contrat unique au sein du groupe Air

publique à partir du 12 février doit permettre d'augmenter les capacités de

puissance de Transavia (voir encadrés).

France. Une proposition contre laquelle

Roissy de 35 à 40 millions de passagers

Reste la question du trafic régional assuré par la compagnie Hop ! « Les vols

se sont largement opposées les directions précédentes du fait de leurs con-

au cours des vingt prochaines années. Soit

domestiques sont un marché très impor-

séquences sur les coûts, mais qui ne

tant pour nous, a rappelé mi-janvier Benjamin Smith devant les parlemen-

serait plus un tabou pour Benjamin Smith. A condition de négocier des con-

l'équivalent d'Orly aujourd'hui ! Pourtant, le nouveau DG d'Air France-KLM

taires. Mais ces lignes doivent aussi être rentables. Des ajustements seront faits. »

treparties de flexibilité. Il faut faire vite. En Europe, les concurrents EasyJet,

lui préférerait une « seconde option » :

La disparition du pavillon Hop ! devrait

Ryanair ou même Vueling affichent tous

être annoncée d'ici peu, dans la suite logique de la volonté du Canadien de

des flottes de plus de 100 appareils. Même s'ils ont récemment vu leurs re-

rationaliser le portefeuille de marques

cettes passagers diminuer du fait de la

du groupe en « valorisant mieux » celle d'Air France, comme il l'a expliqué aux

guerre des tarifs, cela ne freine en rien leurs ardeurs. Inquiétant pour Air

députés, ajoutant qu'il souhaitait s'assurer « que le produit soit bien compris

France, les low cost visent de plus en plus le marché domestique français. Au

par nos clients ». Air France, KLM,

départ de Nantes où elle stationnera trois

Transavia, voilà le trio de Ben ! Pauline Damour uuu La low cost Transavia de-

A 320 au printemps, sa septième base en France, EasyJet rafle des parts de

mande l'autorisation d'accélérer son en-

marché. Là où avec sa structure de coût

vol C'est clairement la compagnie qui monte tout en gagnant de l'argent (voir

trop élevée et des avions de 110 sièges maximum la compagnie régionale Hop

graphique), mais à quelle vitesse ? « Rien n'a encore vraiment filtré sur les in-

! n'est plus de taille. La réouverture de la base de Ryanair à Marseille cet été

tentions de Ben Smith, mais il est clair

n'est pas non plus une bonne nouvelle

qu'Air France ne s'en sortira pas seulement avec une stratégie premium, pointe

pour Air France. « La France souffre d'un déficit de croissance par rapport à

l'autorisation d'accélérer son envol

Yan Derocles, analyste chez Oddo-

ses voisins, où le trafic croît de 20 %

C'est clairement la compagnie qui

BHF. Transavia est la mieux placée sur le segment loisir, moyen courrier, mais

annuellement, contre 10 % ici », observait en septembre David O'Brien, le re-

monte tout en gagnant de l'argent (voir graphique), mais à quelle vitesse ? «

cela va beaucoup dépendre des négociations avec les pilotes. » Rien ne peut

sponsable commercial de la compagnie irlandaise, en annonçant l'ouverture de

Rien n'a encore vraiment filtré sur les intentions de Ben Smith, mais il est clair

être fait sans qu'ils donnent leur feu vert

11 nouvelles lignes dont un vol quotidi-

qu'Air France ne s'en sortira pas seule-

à une modification du périmètre de la flotte de la low cost française. Celle-ci

en vers Bordeaux. ?

ment avec une stratégie premium, pointe Yan Derocles, analyste chez Oddo-BHF.

étant limitée à 40 Boeing 737 en 2020 alors qu'elle en compte déjà 38. Or, selon diverses sources, le nouveau directeur général voudrait la faire rapidement passer à 60, voire au-dessus des 100 appareils dans un avenir proche. Les pilotes d'Air France, qui ont obtenu

celle d'étendre le terminal 2E vers l'est en bâtissant une nouvelle zone d'embarquement dans la continuité des satellites 3 et 4. Ces derniers permettent d'accueillir 8 millions de passagers chacun par an. Cela lui offrirait une solution optimale pour sa stratégie de montée en gamme dès 2024, quand le Terminal 4 est programmé pour 2028. « Cette hypothèse ne serait envisageable que si nous n'étions pas en mesure de réaliser le Terminal 4 », précise Edward Arkwright, directeur général délégué de Paris Aéroport. • La low cost Transavia demande

Transavia est la mieux placée sur le segEncadré(s) : Une option plus rapide pour l'extension de Roissy La perspective du nouveau Terminal 4 ne fait pas sauter de joie Benjamin

ment loisir, moyen courrier, mais cela va beaucoup dépendre des négociations avec les pilotes. » Rien ne peut être fait sans qu'ils donnent leur feu vert à une modification du périmètre de la flotte de la low cost

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française. Celle-ci étant limitée à 40 Boeing 737 en 2020 alors qu'elle en

O'Brien, le responsable commercial de la compagnie irlandaise, en annonçant

compte déjà 38. Or, selon diverses sources, le nouveau directeur général

l'ouverture de 11 nouvelles lignes dont un vol quotidien vers Bordeaux. •

voudrait la faire rapidement passer à 60, voire au-dessus des 100 appareils dans un avenir proche.

Illustration(s) :

Les pilotes d'Air France, qui ont obtenu que leurs rémunérations lorsqu'ils volent

2017. Un accord trouvé en janvier a mis

chez Transavia soient quasiment les mêmes, plaident pour l'instauration d'un contrat unique au sein du groupe Air France. Une proposition contre laquelle se sont largement opposées les directions précédentes du fait de leurs conséquences sur les coûts, mais qui ne serait plus un tabou pour Benjamin

Lancement de Joon, le 30 novembre fin à son exploitation. Le personnel de cabines est réintégré dans le giron de la maison mère. Romuald Meigneux/ Sipa « Une heure avec Ben à la cantine ». Le jeune DG canadien casse les codes en proposant aux salariés de le rencontrer dans un cadre informel.

Smith. A condition de négocier des contreparties de flexibilité. Il faut faire vite. En Europe, les

Gilles Rolle/ Rea A Orly. Face à la concurrence, la flotte

concurrents EasyJet, Ryanair ou même Vueling affichent tous des flottes de plus

de Transavia est limitée à 40 avions. Son élargissement passe par un feu vert des

de 100 appareils. Même s'ils ont récem-

pilotes.

ment vu leurs recettes passagers diminuer du fait de la guerre des tarifs, cela ne freine en rien leurs ardeurs. Inquiétant pour Air France, les low cost visent de plus en plus le marché domestique français. Au départ de Nantes où elle stationnera trois A 320 au printemps, sa septième base en France, EasyJet rafle des parts de marché. Là où avec sa structure de coût trop élevée et des avions de 110 sièges maximum la compagnie régionale Hop ! n'est plus de taille. La réouverture de la base de Ryanair à Marseille cet été n'est pas non plus une bonne nouvelle pour Air France. « La France souffre d'un déficit de croissance par rapport à ses voisins, où le trafic croît de 20 % annuellement, contre 10 % ici », observait en septembre David

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