Dynamique territoriale en France PDF

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Résumé du Cours les dynamiques territoriales en France du Semestre 2 dans la licence Géographie, Aménagement, Environnement de Rennes 2. Cours de madame Louisa Plouchart-Even....

Description

DYNAMIQUES TERRITORIALES EN FRANCE Rappel géographie aménagement du territoire : •

A°) Les régions: 1955: décret sur les Régions administratives:découpage territorial de la France en 22 Régions métropolitaines

- création de "Circonscriptions d'Action Régionale" (CAR), pour promouvoir "l'expansion économique et sociale" prévus dans les "Programmes d'Action Régionale" (PAR). 22 régions françaises d'un poids démographique +/- suffisant face à l'énorme masse parisienne. 1981 /1983: Lois de décentralisation du pouvoir de l'Etat au profit des pouvoirs locaux: Communes, Départements et Régions. Collectivité Territoriale ou Collectivité Locale= Communes, Départements, Régions = responsable d'un budget, d'un patrimoine et d'agents locaux. Instances Collégiales élues: conseils municipaux, généraux ou départementaux, régionaux. compétences Communes

Départements

Régions

urbanisme (POS, Permis l'aide sociale et les collèges formation professionnelle et les lycées +Plan Régional de développement de construire, etc...) et économique,sanitaire, social, culturel, scientifique et d'aménagement du écoles territoirepour une durée correspondant à celle du plan quinquennal (5 à 7 ans en réalité). +création des contrats de plan Etat-régions (CPER) Depuis 1981: 4 générations de contrats de plan Etat-régions avec des évolutions : -Une modification des priorités affichées (infrastructures de transport et de communication, recherche, enseignement supérieur, ...) -Une progression des montants contractualisés sous l'effet d'un effort proportionnellement plus important des régions (La Délégation à l'aménagement et au développement durable du territoire considère qu’il faut conserver le volet territorial (pays, agglomérations)) durée des contrats +longs (de 4 ou 5 ans à 7 ans) les Régions disposent d'un budget propre de 2 sources: - dotations de l'Etat (1/3 du budget environ); elles comportent la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) la DGE (Dotation Globale d'Equipement) et la DGD (Dotation Globale de Décentralisation). - Ses ressources propres (2/3 du budget) proviennent de la fiscalité locale: taxe d'habitation, taxe foncière, taxe professionnelle, mais aussi, taxes sur le permis de conduire, certificats d'immatriculation... budgets régionaux= modestes avec des disparités régionales marquées 1983/84:,X du personnel des Régions: Fonction Publique Territoriale

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Loi 2016: 22 à 13 régions: Des régions non modifiées: ex Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Île-de-France, Pays-de-laLoire ..

Des régions fusionnées : Alsace+ Champagne-Ardenne + Lorraine= Grand-Est ... moins de chefs-lieux des nouvelles régions ( conseil régional) ex Bordeaux.. les Régions administratives, bonne représentation de la réalité, permettent: - comprendre l'organisation spatiale française à une échelle intermédiaire entre celle de l'Etat (vision macro) et de la commune (vision micro). - D'obtenir des sources statistiques fiables pr comparer - L'échelle régionale est pertinente un échelon géographique à taille humaine ( pr la politique, économie, société..) - la Région administrative est un niveau d'intervention efficace, pour aménager le territoire français. A-t-on résorbé les écarts régionaux ? (1947: Paris et le désert français" JF Gravier commissaire au plan) - Les anciennes disparités se sont fortement atténuées. L’écart zones riches / pauvres s’est réduit. - L’opposition Paris-Province est moins forte par rapport à la première moitié du 20e siècle. XXIè : la répartition des hommes et des activités est plus équilibrés. Mais, cette politique de décentralisation industrielle a ses limites : - La surpuissance Parisienne s’est maintenue: pouvoirs politiques économiques , culturels ont continué d’être massivement sur Paris.

- Entre les régions, de nouvelles disparités : aires dynamiques: centre (Paris) , " périphéries dynamiques" front atlantique, front oriental , front méridional,(climat, littoral, montagnes, espaces naturels…) "diagonale des faibles densités" ex "zones blanches de la couverture numérique ( couverture mobile de communication. 1/10 français n’a toujours pas accès d’un haut débit. Le très haut débit du territoire national paq sur sur toutes les régions d’ici 2022. = fracture numérique

- A l’intérieure des région, inégalités encore plus préoccupantes. Écart entre grandes métropoles / petites villes La métropole et le désert régional comme "Paris et le désert français" ex Toulouse /le reste de la région midi Pyrénéenne = métropolisation régionale. écart régions littorales saturées/ intérieur du pays qui se vide ( ex Côte Azur/ Provence intérieure) problèmes: risque écologique+ foncier trop coûteux dans les régions de montagnes, des vallées entières sont vidées, éloignées des grands axes de communication, non agricoles, non touristiques (ex vallée d'Ossau..) opposition rural/urbain. « rural profond »,( milieux répulsifs) ex Mont d'Arrée Ex des déserts médicaux, / rural périurbain (= grands bénéficiaires des centres urbains en développement, étoffées d’habitants et d’équipement.) ex Bruz depuis années 1990: en France un processus de dualisation de la société et dualisation des espaces, des politiques encourageantes: en 2017, plus d’installations de médecins que de départ en zones rurales.(médecins arrivants étrangers.) + bonne dynamique des maisons de santé connaissent + tété-médecine

B°) 1945/ 00: accélération de l’urbanisation = croissance urbaine et exode rural= déséquilibres entre les territoires

Causes démographiques : baby boom, immigration des anciennes colonies française: 30 GLORIEUSES causes politiques: reconstruction après la IIGM et politique d' aménagement du territoire : habitat social en ville+ équipement industriels.. + infrastructures de transports Causes économiques, culturelles: 1954/ 75: exode rural : les communes rurales (enclavées) perdent 1,5 millions d’habitants → modernisation des techniques agricoles attrait des modes de vies urbains villes: source d’emplois possibilités de formations de haut niveaux. politique de désenclavement: aménagments d' infrastructures des transports ( ex voies rapides en Bretagne) (mais menace pour l’environnement. )

1975/ ...Périurbanisation: construction d’infrastructures et de quartiers périphériques sur la campagne donc une destructions des espaces naturels et agricoles Apparition des Aires urbaines (concept élaboré par l'INSEE) = pôle urbain (ensemble continu et sans enclave formé par une unité urbaine ou pôle urbain offrant plus de 10 000 emplois) + couronnes périurbaines : communes dont 40 % de la population active résidente ayant un emploi travaille dans le pôle urbain) ex Paris Lyon et Marseille, 361 pôles urbains (Nantes, Rennes, Toulouse...)

+ conurbations (nébuleuses urbaines) communes multipolarisées des grandes aires urbaines. Ex Lille/ Roubaix, Turcoing Nord Pas de Calais

L'espace des grandes aires urbaines= 46% du territoire, 83 % de la population, 85 % de l'emploi. concentration croissante de l'emploi dans les grands pôles. Population des communes périurbaines = 1/7 Français ( classes moyennes et populaires) 1999: Loi LOADTT ou Voynet : introduit le développement durable comme composante entière de l’aménagement du territoire à la suite du sommet de Rio en 1992 décentralisation et et prise de compte des spécificités territoriales locales, mise en place d’instances consultatives pour démocratiser la décision.( concertation obligatoire) l’espace géographique est abordé dans sa complexité

les agendas 21 locaux : de bons exemples qui mêlent diagnostique territorial et actions après concertation (acteurs principaux : régions, départements, communes = collectivité locales, associations, citoyens..) 2000: Loi SRU: aide aux faibles revenus: toutes les communes de plus de 3 500 habitants doivent avoir au moins 20 % de logements sociaux. On sanctionne financièrement les communes qui ne veulent pas s’aligner sur ses chiffres. En 2010, 700 communes en France sont hors la loi.

1 – L’organisation spatiale de la France et les dynamiques territoriales majeures Introduction générale

La France : un petit territoire (551 000 km²) => 0,4% de la superficie mondiale des continents. s’est créée sur le temps long et a un fort héritage historique et culturel, une puissance mondiale de part son prestige culturel, économique, militaire … et non géographique. occupe une situation de carrefour  relations avec l'Europe du Nord ( par la mer du Nord, Manche, vallée du Rhin, de la Moselle) , avec l'Europe du Sud (Mer Méditerranée ), avec l'Amérique par l'Océan atlantique une position d’ouverture : 5000km de côtes : de nombreux ports (St Malo, Dunkerque, Le Havre, … ) Grande histoire maritime. se caractérise par la diversité de ses paysages, de ses milieux. une très grande variété de « régions naturelles » ou régions géographique avec unité territoriale identifiée ( climat et géomorphologie identiques) . Ces régions naturelles ont été le support territorial aux provinces originelles de l’ancien régime. Les régions administratives actuelles ont des limites des frontières purement conventionnelles. Pour comprendre les dynamiques territoriales, il faut donc comprendre les différents héritages. En effet, l’histoire d’un peuple est indissociable des territoires qu’il occupe, les relations entre l’homme et le milieu sont évidentes. En effet, en France, dès le Néolithique, des groupes humains menant une vie communautaire ont aménagé leur milieu. Vidal de La Blache XIXè: « l’homme a été le fidèle disciple du sol ». Le milieu permet donc de comprendre les mœurs, les activités, voir même selon certains les caractères.

La structure morphologique de la France montre 3 systèmes : Zone des massifs anciens (Ardennes, Vosges, Massif central, ….), chaînes de plissements récents (Alpes, …), entre les deux, des zones d’affaissements (Bassin Parisien). En France les contrastes sont très forts (terre/mer ; plaine/montagne ; sol riche/sol ingrats ; terre humide/ terre sèche ; …). Les communautés humaines ont formé au fil des siècles des pays très nombreux.

La France est un pays ouvert , façonné par les échanges, influencé fondamentalement par l'étranger. La Méditerranée est la mer ayant joué le plus grand rôle en matière d’influence ( contact la France avec l'Afrique, l'Orient) La France bénéficie également d'une forte influence continentale, elle appartient au plus long bloc continental du globe ou supercontinent « Eurasie », qui mesure 140 degrés de longitude sur 360° et est un mélange de civilisations.

Les principales voies de migration de l’Europe centrale vers la France sont : - le Danube, qui amène en Bourgogne ; - la plaine germanique, qui amène en Flandre ; - les littoraux de la mer du Nord.

. FRANCE = VARIETE DANS LE CLIMAT, LE MILIEU ET LE PEUPLEMENT. En France, sur une petite surface, il y a une grande diversité de paysages.Les causes sont souvent multiples : -une variation de climats tempérés . - une mise en valeur agricole ancienne et fructueuse « abondance des biens de la Terre ». - un axe mer du Nord/ mer Méditerranée (Arras, Paris, Lyon , Marseille) avec de grandes régions économiques Lyon = point modal entre la France septentrionale et le midi. (Changement de région climatique et pluviométrique) Il est plus intelligent de proposer un plan thématique afin de considérer la France dans sa construction historique, administrative, géologique, naturelle, …

1°)Les composantes naturelles et historiques: a°) L’occupation du territoire s’est faite longuement par étapes successives. 11ème et 12ème siècles: tournant en matière d'organisation de l'espace national • grands défrichements (en Normandie, en Flandre, dans le Bassin-Parisien, en Picardie...): augmentation spectaculaire des surfaces mises en culture, et la multiplication des terroirs, restés stables (ex vignobles) •

amélioration des connexions fluviales. Routes peu fiables: circulation et échanges par voies d'eau.

sites des villes: confluent. aménagements fluviaux: ports subsistent ( ex ports)

Ces étapes ont révélé des sols nouveaux et variés : les terroirs (terroir de limons, de coteaux, d’élevage, …). Depuis le Moyen Age, les paysans ont créé une grande variété de paysages agraires chacun avec une spécialisation agricole de plus en plus poussée (bétail, fruits, céréales.) La révolution agricole du XVIII è + la révolution industrielle et des transports du XIXè ont joué un rôle décisif dans la spécialisation des terroirs agricoles. => création de bassins de production. Les villes se sont développées, sont devenues des marchés locaux , des pôles de distribution.

b°) La France des forêts La France des forêts (14 000 000 hectares), environ 25% du territoire. En légère augmentation. L’atout de la forêt française est qu’elle n’est pas mono spécifique : 64 % de feuillus (chênes, ..) et 36 % de résineux (pins..) La ressource forestière française est très mal répartie sur le territoire : l’Est, les montagnes + les Landes (cas particulier). Le grand quart Nord/Ouest correspond à des zones ayant un taux de boisement inférieur à la moyenne nationale (exception : la Sologne avec l’Indre-et-Loire, …) La Manche est le département le moins boisé de France avec 3,6% pour 60% pour les Landes (le + boisé). La politique publique a privilégié les zones les + boisées, contribuant donc au déséquilibre. La Bretagne a une forêt peu présente mais qui joue un rôle non négligeable, à l’inverse des forêts méditerranéennes qui sont très mal exploitées. La France apparaît comme un pays où la forêt est largement sous-exploitée. Sur le plan économique, la diversité forestière est un handicap, mais la forêt a un intérêt écologique (stockage de carbone, réserve d'oxygène..) et touristique (randonnées..) En France, la forêt privée est largement prépondérante, les exploitations forestières sont très petites, émiettées. => Les 2/3 des propriétés forestières font moins de 1 hectare, et la moyenne est de 0,3 hectare. Seulement 1% des propriétaires possèdent des forêts de + de 25 hectares. Une typologie : Les forêts bien exploitées : résineux, moyenne montagne (Vosges et Jura), bonne qualité de bois. Grandes forêts domaniales, chasse et futaie de chênes (à Orléans en Loiret, …) Les Landes de Gascogne foret de pins (1/5 de la récolte de bois ) Les forêts moins dynamiques: Sud et Maquis en Méditerranée, forêts du Nord La forêt française n’apparaît pas aussi productive qu’elle pourrait l’être, mais est un atout pour le développement durable. Elle constitue un support d’activité de loisirs (chasse, pêche, tourisme, …). La forêt possède une valeur économique qui conduit a considérer ses biens naturels comme des biens à préserver avec donc une législation pour protéger contre les risques et les conflits d’usage. c°) constitution géologique de la France Donne une idée de l’ossature du pays. La géologie traduit un long passé. Elle donne une idée des types de cultures choisis, des lieux d’implantation humains ou industriels. Ce socle géologique illustre un tout homogène, harmonieux et montre une belle symétrie hexagonale. 3 massifs primaires (Paléozoique 500 Ma) : Massif central, Massif armoricain, Vosges  des débris antiques qui représentent des piliers solides sur lesquels reposent la

construction de la France (sous-sol stable, aucune forme d’élasticité). 2 cuvettes identiques : La cuvette de Paris et celle de l’Aquitaine.  bassins sédimentaires et donc fertiles et donc propices à l’agriculture. 2 chaînes plissées récentes : les Alpes et les Pyrénées, zones mouvantes et instables de l’écorce terrestre. d°) La France littorale 3 façades littorales, 4 mers Mers du Nord, Manche , Atlantique, Méditerranée  France métropolitaine marine La France littorale est peuplée depuis très longtemps (date de – 2000 avant JC) a un poids démographique comme économique. = 894 communes, 8 régions, 10% de la population Française sur 4% du territoire  Une moyenne de 257hab/km² (moyenne française = 113hab/km²). Cette moyenne est doublée en été. Plus forte urbanisation que la moyenne française, avec des taux variables d’une zone à l’autre : Pyrénées Atlantiques 94%, Alpes Maritimes 92%, Manche 24%, Somme 11%. Nos côtes accueillent 36 des 150 plus grandes agglomérations françaises dont 4 des 10 premières. Les 7 plus grandes agglomérations littorales concentrent 40% de la population totale côtière. (Nantes, Bordeaux, Marseille, Nice, Toulon, ..) un héritage : au 19e siècle, les grandes villes sont des ports (sauf Paris et Lyon). Aujourd’hui, l’expansion littorale se poursuit à travers une conurbation= « capitales littorales » On note la faiblesse de l’angle aquitano-languedocien comparé au reste (cet espace a souffert de la centralisation parisienne et des objectifs européens).  Pas un tout homogène, au contraire, une grande diversité morphologique, diversité des expositions, des propriétés d’eau de mer, des climats (ou microclimats), diversité des arrière-pays, …. MAIS : fragilité du milieu littoral. DOSSIER : LES AIRES COTIERES, MILIEUX FRAGILES L’équilibre cotier: fragile, instable,: variation du trait de côte De + l'homme a perturbé le système côtier: extraction de matériaux, infrastructures touristiques et d’urbanisation → artificialisation des milieux. + montée en puissance des pollutions (Industrielles, domestique, agricoles, ..) 1960 : Les périmètres sensibles. 1963 : loi relatives à la délimitation d’un domaine public maritime de 20 à 50m. 1964 : le traitement des pollutions agricoles 1967 : les parcs naturels régionaux avec SDAU et POS + établissement de réserve naturelles. 1971 : zones d’environnements protégées. Première génération des ZNIEFF 1975 : création du conservatoire du littoral 1976 : DRON, institution d’une taxe départementale des espaces naturels 1979 : loi qui interdit les constructions sur une bande littorale de 100m. 1981 : charte européenne du littorale + création d’un ministère de la mer 1983 : établissement d’un schéma de mise en valeur de la mer, SMVM 1986 : vote de la loi littoral: sévère et appliquée, multiplie les zones sauvegardées. Elle lie les enjeux nationaux de protection d’espaces convoités, fragiles, et les nouvelles compétences de collectivités territoriales en matière d’urbanisme, dans une optique de développement durable Plusieurs collectivités : communes littorales de pleins-droits, communes littorales des étangs, des plans d’eau intérieur d’une superficie supérieur à 1000 hectares, + les communes potentiellement littorales (riveraines des estuaires et des deltas). Plusieurs objectifs : - effort de recherche et d’innovation - protection des équilibres écologiques, biologiques - érosion et préservation des paysages et patrimoine - préservation des activités économiques liées à l’activité de l’eau - maintien du développement sur les zones littorales des activités agricoles ou sylvicoles. → règles d’urbanismes strictes pour repousser les constructions à l’intérieur des terres au max. Elle consacre le principe de l’usage libre et gratuit des plages. Les documents de gestions et d’aménagement des littoraux sont apparus adaptés en terre-mer. SCOT (11 en Bretagne) et plans locaux d’urbanisme, 1125 communes qui disposent de ses documents d’urbanismes.

DOSSIER : LE TOURISME, FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, MAIS AGGRAVANT… Le tourisme est un phénomène récent. 1900’ : 0,3 % des français partent à la mer. (Côte basque, Côtes d’Azur, 1 élite bourgeoise) 1936: 1ers congés payés. 1950’ : Quelques rares portions du littoral équipées : stations balnéaires. 30 GLORIEUSES: période d’amélioration du niveau de vie développement de l’automobile envie d’échapper au cadre de vie urbain, allongement de la durée du temps libre généralisation de la consommation de loisirs et de services. ( 5 millions de touristes en Languedoc-Roussillon. → Explosion touristique !) 2014: 85 millions de touristes, 1ère destination mondiale en matière de tourisme international. Surtout 5 régionsIle de France, Paca, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Aquitaine. 26 départements littoraux: 7000 hôtels, 7000 campings… retombées globales du tourisme : 9 % du PIB. 2 millions d'emplois. 235 000 entreprises → Choc touristique! Problèmes: En Août, le lo...