Candi 01 philo resume PDF

Title Candi 01 philo resume
Author raul cayarfa
Course Histoire de la philosophie ancienne
Institution Université Libre de Bruxelles
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Université libre de Bruxelles – http://www.romanes.be – année académique 2004

LES GRANDS COURANTS DE LA PHILOSOPHIE DE L’ANTIQUITÉ JUSQU'À NOS JOURS 1.Principes. L’école de Milet, posa comme fondement de toutes choses la physis (entité divine et intellectuelle à partir de laquelle s’épanouissent toutes choses), l’entité de fond varie: Pour Thalès = EAU pour Anaximandre = APEIRON, Anaximène = AIR. C’est ce fondement qui produit toutes choses en se dérobant. Ces choses sont multiples, ce sont des EONTA. c’est à dire qu’elles sont éphémères (choses qui sont dans le présent selon des temps de vie variables). Les Milésiens englobent l’univers par entités fondamentales qui s’étendent à l’infini (selon Anaximandre) C’est ce qui les distingue d’Héraclite de l’école d’Ephèse, qui propose le FEU comme fondamental, mais qui conçoit l’univers comme fini et qui précise la physis en l’identifiant au logos : le devenir s’accomplit selon des rapports et une proportion (ex. de la flamme d’une bougie) et est rassemblé par le feu. Face au monisme du fondement des premiers philosophes d’Ionne, s’oppose un courant venu de Samos, le Pythagorisme. Les pythagoriciens reviennent à la pensée traditionnelle en la fondant par les mathématiques. Ils opèrent une séparation entre d’une part le monde visible, les choses et les astres et, d’autre part, le monde invisible : Ames, démons, dieux, nombres. Cette pensée s’appuie sur un dualisme (terme le plus important : monde supralunaire/sublunaire, âmes éternelles/corps mortel, nombres/chose, lumière/obscurité,..., limité/illimité) Les pythagoriciens considèrent l’univers comme éternel (non crée) Parménide, école d’Enée nie la dissymétrie pythagoricienne au profit d’un dualisme physique de deux entités contraires et à égalité qui sont le feu et la terre. Il propose une physique du mélange et de la séparation grâce à la pensée. Dans «l’application » de la pensée, il arrive à une forme de savoir (à une doxa positive) où l’on appréhende le chose non plus comme des choses qui sont dans le présent (EONTA) qu’il considère comme des ME-EONTA (des non-étant : ap-éonta, choses absentes), mais comme des choses qui sont portées dans le présent et dans la présence (PAR-EONTA). Cela permet à Parménide de concevoir l’univers selon une forme de régularité imposée par la pensée mais qui trouve néanmoins son fondement dans le mouvement régit par l’une des sphères du ciel appelée Divinité (DAIMON) Empédocle est le premier à donner une structure de 4 éléments : Terre Eau – Feu --Air s’inscrivant dans la physique du mélange de la pensée parménidienne opposée à la physique de la physis mais qu’il explique par le schème de l’amour : tout se passe entre deux transferts, l’amour qui est l’unification des 4 éléments et la haine qui en est la séparation. La divinité est appelée Sphairos. Leucippe et Démocrite divisent davantage la matière et introduisent les atomes associes par le hasard et la nécessité de complémentarité. La formation d’une structure nécessite donc une combinaison (forme, position, disposition). La formation même de l’univers s’inscrit dans cette démarche (si l’univers est sphérique, c’est que sa périphérie est formée de sphéroïdes). Anaxagore fait un pas de plus en divisant les particules à l’infini (chrémata), la combinaison est donc impossible et Anaxagore introduit 2 principes : - tout est dans tout (chaque particule possède en elle toutes les particules mais il y a prédominance de certaines particules). - les chrémata noétiques (particules différentes) permettent la différenciation. 1

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L’origine est immobile, c’est le chaos et le hasard qui ont entraîné une spatialisation cyclique, la formation de l’univers s’est faite par mouvements circulaires mais il y a une infinité d’univers possibles (c’est le hasard qui a fait que nous sommes ce que nous sommes) Son élève, Diogène d’Appolonie approfondi sa thèse en revenant à un monisme inspiré par Anaximène où l’air est conçu désormais comme possédant une «pensée active » organisatrice des choses éphémères (éonta). L’air actif qui n’est autre que l’intellect organise donc des éonta (éphémères) grâce aux onta (étants : élément qui est, chose identique à elle-même), choses éphémères mais fondées sur la régularité «qui se répètent » (L’air actif produit les choses de la meilleure façon possible y compris l’univers, c’est la thèse de la providence divine. La pensée de PIaton s’inscrit dans un dualisme caractérisé par : La séparation entre le sensible et l’intelligible selon qu’il aboutisse au soleil (sensible) ou qu’il soit supérieur au soleil (intelligible) bien qu’ils soient apparentés en ce sens que le bien éclaire l’intelligible et soit la condition de la pensée de la même façon que le soleil, au niveau du sensible est la condition de la vue (lumière). Cette séparation sens/intelligence distingue les choses et les images des Essences (idées), objet mathématique, âmes ainsi que des dieux et des démons. C’est la question abordée dans «la République ». Platon exprime l’importance de la mesure, synthèse de l’infini et du fini (reconstitution de la réalité à partir de la décomposition de l’infini et du regroupement entre ses particules finies) sur le fait que c’est Dieu qui est la mesure de toutes choses (et sur l’homme). La physis est assimilée à l’âme, celle-ci est automatique, elle permet le mouvement du corps(=prison, immobilité), ainsi que l’intelligibilité. Platon dans «le sophiste » énumère 5 genres suprêmes à partir desquels on peut tout qualifier : l’être, le repos, le mouvement, le même, l’autre. Mais le platonisme pose plusieurs questions sans y répondre. La première question de la théorie de Platon est celle de la participation du sensible à l’intelligible. 1°Aristote introduit l’hyléomorphisme : spécificité de forme et de matière 2° Les stoïciens proposent le panthéïsme : Dieu (raison ou logos) constitue la structure rationnelle des choses (individuelles) on organisant une matière possible et indéterminée. 3° Le moyen-platonisme dépasse le panthéisme stoïcien par l’intégration de la transcendance des idées conçues comme des archétypes. Il y a plusieurs tendances au sein du moyen-platonisme, y compris celle de : 4° Philon d’Alexandrie : synthèse de l’Indouisme et de l’hellénisme, et celle de Saint-Paul: christianisme. 5° Le néoplatonisme accentue la transcendance par la hiérarchie et la présence de l’un. Une autre question posée est celle de la participation des idées entre elles : 1°Platon en amorce la réponse lui-même dans le «sophiste » où il critique Parménide : il y a possibilité d’existence du non-être relatif (en sens de l’autre image, erreurs, simulacre, négation,...) Mais le problème vient du fait qu’une idée est toujours identique à elle-même (essence) puisqu’elle est l’arrière des choses mythiques et le modèle dont les choses sont les copies. Donc la mise on rapport des choses est une attribution. C’est par cette providence qu’il aboutit à 5 genres suprêmes l’Etre, le 2

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Mouvement, le Repos, le Même et l’Autre, dans lesquels tout est contenu. 2°Pour Aristote, l’Etre a plusieurs sens (comme l’UN) il y a une distinction entre les sujets Etance : être sujet ultime de toute catégorie (prédication) et les prédicats : être comme qualité, quantité, relation, action, passion, position, Dieu, temps,… Par principe, les catégories sont les 10 genres supprimés de l’être et les Etances sont les Dieux (principe du mouvement), les astres, les hommes, les animaux, les plantes et les éléments (réel hiérarchisé). L’homme illettré devient un homme lettré. La notion de matière est le sujet qui se soumet à une forme Aristote aboutit à 3 principes : la matière, la forme (spécificité) et la privation. Par extension, corps + homme = unité indissociable. La forme est la spécificité qui est conforme à la raison d’être de la chose (logos). Cela implique les 4 causes : matérielle, formelle, finale et efficiente. En cela, Aristote fait une critique de Parménide : Il y a devenir à partir de l’être, mais de l’être comme matière (relatif et non absolu) et à partir du non-être mais comme absence de forme (privation). Le rassemblement des 2 traditions (helléniste et Indouiste) effectuée par Philon d’Alexandrie marque un moment décisif de la philosophie. Le logos est à la fois la parole de l’homme et la parole de Dieu. L’Archétype est défini comme maison et parole du monde. Saint-Paul lui définit le christianisme : ici, l’archétype n’est autre que le christ (Logos) s’incarnant et montant sur la croix pour le rachat du péché originel (christ = dieu ou homme). Dans le moyen platonisme, comme dans le néoplatonisme, les archétypes constituent une résolution de la question de la participation en ce sens que, au contraire des idées de Platon, qui impliquent un rapport de ressemblance quasi strict même le modèle et la copie, ceux-ci manifestant une différence essentielle qui fait en sorte que l’archétype est surtout une cause productrice de choses (c’est un plan qui est la réalité). Platon, du côté païen, insiste sur le fait qu’il y a dissymétrie absolue entre l’archétype et la copie. - Première hypothèse : Le UN devient le bien, c’est cette unité qui fait apparaître la réalité de la chose. Toute réalité est un mouvement permanent (monde intelligible compris selon son caractère actif donc, l’intelligence et non l’intelligible, c’est ce qui peut être compris). - Deuxième hypothèse : le monde sensible présente une moins grande intelligibilité. - Troisième hypothèse : l’âme. Mais, tout retourne à l’UN (voir système hiérarchisé de Platon : sens intelligible - bien = UN). Le réel ainsi compris est éternel et c’est ce qui fait sa stabilité, c’est qu’il émane de l’UN (conversion). L’UN est absolument transcendant (partout et nulle part, il est donc différent du panthéisme stoïcien). Origine, du côté chrétien, bien que proche de Platon (caractère païen) il défend l’intelligibilité dans la raison de Dieu, Anges = intelligence pure, (monde intelligible) Cosmos (monde sensible) >Le centre est l’Homme... incarnation du christ permet le retour à Dieu par la Rédemption. Le schéma qu’il instaure sera repris dans toute la philosophie du moyen-âge avec des modalités différentes. Ici aussi, importance de la hiérarchie du UN (dieu) transcendant. Aristote crée une science du sensible (Platon acceptant la possibilité des sciences de l’intelligible refusait une sciences du sensible car le sensible relève de la Doxa). 3

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Critique de Parménide. Au point de vue historique, Aristote répond grâce à son analyse du devenir, à L’embarras de Parménide : il montre qu’il y a possibilité d’une crise à partir de l’être, mais de l’être relatif (la matière), et une possibilité d’une venue à l’être à partir du nonêtre, mais du non-être relatif (la privation). Cela l’autorise à réhabiliter partiellement la Physis des Ioniens, en précisant que les processus de la matière produisent des formes Etudier les 4 causes rendant la spécificité. Il faut d’abord une cause matérielle : une matière (ex. : le bois); ensuite une cause formelle la forme, la structure (ex. : la table) et une cause finale, la finalité de la chose, son but, l’usage auquel elle est destinée (ex. : manger, dessiner) ; et surtout une cause efficiente (=cause motrice), mouvement, moteur (ex : les gestes de l’artisan). C’est par cette dernière cause, la plus importante qu’Aristote explique le mouvement et qu’aboutit sa thèse qu’il faut un premier Mouvement Immobile (Dieu) pour mouvoir l’univers.

2. L’Univers. Les philosophes sont assez partagés sur la question de l’univers. 2 Positions extrêmes : 1) L’éternité : le monde a existé et existera de tout temps. c’est la thèse des pythagoriciens de Parménide d’Aristote de certains moyens-platonistes : Panaitios de Rhode Antiochus d’Ascaion Sénèque ainsi que des néoplatonistes : Plotin Porphyre Jamblique Proclus Damascius Les pythagoriciens conçoivent l’univers comme éternel (dualisme âme éternelle/ corps mortel) Les principes du réel étant constitués par 4

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l’opposition du limité et de l’illimité. Chez Parménide, l’univers est conçu en fonction d’une forme de régularité imposée par la pensée (continuité) grâce au mouvement régit par l’une des sphères du ciel appelée divinité (Daîmon). Concevant l’univers comme éternel, Aristote réaménage l’univers pythagoricien selon une hiérarchie d’étant entre les 4 éléments et Dieu : étants inanimés, plantes / âme végétative, animaux (en plus une âme sensitive), homme (en plus une âme intellectuelle). Les étants du monde sublunaire se complexifient grâce à la coprésence des homéomères (parties de même qualité ex : chair, sang, os…) et des anhoméomères (structures fonctionnelles ex : organes). Explication du mouvement : La cause motrice efficiente implique la présence d’un Prémisse Mouvant Immobile (Dieu) pour mouvoir l’univers mais non le créer. Une dissidence s’annonce au sein du stoïcisme avec Panaitios soutenant la thèse d’un univers éternel et rejoignant par là une autre dissidence (dans l’Académie) : celle d’Antiochus d’Ascolon, qui revient aux idées de Platon (ressemblance quasi stricte entre le modèle et la copie) mais en les comprenant comme des «maisons » ou « archétypes ». Une métaphysique stoïcienne profondément Platonicienne (branche Hellénique du néoplatonisme). Platon envisage le réel comme éternel dont la mobilité est assurée par un double mouvement d’émanation de l’UN (procession) et de retour à l’UN (conversion). La transcendance de l’UN est absolue mais avant toutes choses, hors de tout manifeste l’unité de toutes choses : partant. 2)Le hasard Peu de philosophes vont défendre cette thèse admettant l’absence de conditions préalables à la formation du monde : celui-ci émerge au départ d’un chaos. Le hasard n’est donc pas absolu car tout ne peut venir du néant: Anaxagore Démocrite Epicure Des positions intermédiaires. Pour Anaxagore, c’est l’air (particule «intellect ») qui crée les choses de la meilleure façon possible et donc articule l’univers Démocrite (atomiste) fait intervenir le hasard et la nécessité de complémentarité des atomes. D’une origine immobile, l’univers s’est formé à partir des tourbillons, météores (péripolaxos). Il possède une périphérie de sphéroïdes (atomes sphériques plus légers on rapport avec la pensée). Epicure reprendra et réaménagera la physique de Démocrite, gardant la thèse du hasard. 3) L’éternité du fondement associée au hasard Théorie où la naissance de l’univers vient du fondement (par un concours de circonstances ?) et où tout retourne à ce fondement. Elle sera évidemment défendue par : L’école de Milet Thalès Anaximandre 5

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Anaximène Héraclite (école d’Ephése) Empédocle Les milésiens englobent l’univers par l’entité fondamentale qui s’étend à l’infini (eau, apeiron ou air). Cette entité est éternelle, tout l’univers vient du fondement par un concours de circonstances et tout y retourne. Héraclite (école d’Ephèse) se démarque de Thalès, Anaximandre et Anaximène car il conçoit l’univers comme fini. Empédocle s’inscrit dans cette pensée mais avec une physique du mélange à partir des 4 éléments et du schème transcendantal de l’amour. 4) La création La CREATION est la thèse prédominante. Elle fait intervenir la providence divine : une matière (Dieu) a déjà en lui toute la structure Tout le plan du monde. ce gui permet sa création Diogène d’Appolonie Socrate Stoïciens: Zénon, Chrysipe, Cléanthe Moyens-platoniçiens: Philon d’Alexandrie, Plutarque, Saint-Paul Néoplatonisme /Christianisme : Origène. . . St-Augustin, VI°s : Pseudo-Denys, IX°S.: Jean Scott Erigène NB. :La rupture sur la question de l’univers apparaissant entre les penseurs au sein du moyen-platonisme et du néoplatonisme vient du fait que les archétypes aboutissent à 2 situations possibles : Le statut de Platon est difficile à déterminer (schème de l’artisan) =>créationiste par le mythe. On peut aussi le placer du côté des éternistes (par sa théorie de l’éternité de l’âme). Diogéne d’AppoIonie fonde sa physique finalisée (en téléologique) sur la providence divine du bien, le divin accomplit toutes choses de la meilleure façon possible (l’air est vu comme une pensée active «organisatrice »). Socrate parle d’un artisan créateur Les stoïciens (Zénon, Chrysippe, Chanthe) introduisent plusieurs niveaux d’unité (cohésion, physis, psyché et logika) qui aboutissent à des «raisons séminales » qui trouvent leur unité dans l’unité suprême, fondue dans la raison immanente de l’univers (Dieu). C’est par ce panthéisme qu’ils concilient la réalité individuelle avec la science. L’univers, fondé sur la Providence divine, se développe à partir d’une origine selon la loi de la «tension » et par le double mouvement du pneuma (extension et intention) - conflagration universelle. Philon d’Alexandrie (moyen-platoniste) fait une synthèse entre le judaïsme et l’hellénisme. Le logos devient Dieu lui-même (inaccessible). Il faut donc voir la création de l’univers par la parole. Pour St-Paul, le logos est le Christ. Le Christ est l’image de Dieu donc Dieu fait la création et crée l’univers. Plutarque, religion hellénique? Le christianisme défend la Création du monde par le verbe (2è personne de la 6

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Trinité) ainsi que l’absence transcendante du bien. Origine: le verbe est subordonné au Père. Création posée selon le principe de la coéternité. Platon La position de Platon sur l’éternité du monde est assez difficile à déterminer car : D’une part, Platon axe toute sa philosophie sur l’éternité de l’âme, ce qui inclut l’éternité du monde. D’autre part, le mythe de l’artisan ne doit pas être envisagé comme une réelle création mais plutôt une représentation (« constructio » du monde éternel assimilable à la construction du triangle forme éternelle, et, comme Platon l’indique dans le Phédon, il faut se détacher d’une lecture littérale du mythe au profit d’une attraction plus précise sur l’intuition qui le régit.

3. L’Âme (immortalité – mortalité - éternité) Les pythagoriciens sont les premiers dans le cadre de leur dualisme (dont l’un des termes est toujours plus important) a présenter une opposition entre l’âme éternelle et le corps mortel. Cette distinction va traverser selon des modes différents, plusieurs philosophies... Le pythagorisme postule la transmigration des âmes, le corps est caractérisé par la généalogie humaine et l’hétique (connaissance de soi), à sa mort, l’âme change de corps (homme en animal) on arrive à la libération. Platon va reprendre la distinction pythagoricienne ainsi que la théorie de la Réminiscence. Dans le « Minon » il pose la préexistence de l’âme dans le «Gorgia» son immortalité et dans le «Phédon» à la fois sa préexistence et son immortalité. Il établit une différence entre sensation (réalité sensible - visible) et pensée ( réalité intelligible - invisible) et défend le principe (argumentatif) de la réminiscence, le savoir n’est que la découverte de ce qui est en soi (on possède le savoir au fond de nousmêmes). Mais la préexistence ne suffit pas à fonder l’immortalité et il donne ses arguments: - Le monde en devenir est un monde où l’on passe de l’être au non-être l’âme est principe de vie : à la mort, elle ne peut disparaître (lien entre âme et vie). - Le mythe eschatologique fait référence à une destinée en fonction de la vie (après la mort) qui rétablirait une justice vraie. - Dans le «Phédon», il insiste sur l’automotricité de l’âme (non du corps) bien que sa nature reste inconnue... Le mythe de « l’attelage ailé » est une triportion de l’âme entre la sagesse, le courage(cœur) et la tempérance. Le but de l’homme étant la connaissance de soi et l’amour de la sagesse (représenté par la philosophie.). En Résumé: Âme autonome qui préexiste et survit au corps (100 ans dans le corps et 1000 ans hors du corps). L’homme possède en lui le monde intelligible mais l’oublie à sa mort pour le redonner à s...


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