CDM-FG-Introduction - Notes de cours 1 PDF

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Construction des materiaux...

Description

Connaissance des matériaux

Introduction

David LAPLUME

Séquence 1 Contexte Professionnel 1.1 Triangle de la construction Maitre d'ouvrage (Mo) Commanditaire du projet Celui qui passe la commande Particulier Entreprise Pouvoir Public

Contrat d’Architecture Ou contrat d’hono ire « auteur du projet le

Contrat d’Entreprise

conseiller du MO

Auteur (Architecte) Concepteur du projet

Interdit par Entreprise a déontologie du métier Constructeur du projet

part

e est

conseillé du MO

Exécutant

1.2 Etapes du projet d’architecture Un projet d’architecture se divise en plusieurs étapes :  Programme  Esquisse  Avant-Projet  Projet  Permis d’urbanisme  Dossier d’exécution  Appel d’offre (en marche public ou prive : permet de choisir l’entreprise)  Contrôles sur chantier  Réception des travaux

1.3 Dossier d’exécution Un dossier d’exécution reprenant plusieurs informations :

 Les plans d’exécutions (à différencier des plans d’urbanisme / d’adjudication, ou les plans « as built » plus précis pour un projet complexe). C’est la partie graphique : la seule partie que l’entrepreneur va regarder. 3 types de plans : (type de marché et la taille) - plans d’adjudication (procédure de marché public ( appel d’offre , soumission, adjudication) - plans d’exécution - as built  Un métré qui décrit les différents postes (avec unités de mesures) des dépenses en matériaux et main d’œuvre). o Métré récapitulatif o Métré descriptif o Unités de mesures ( m², m³, m, pce, FFT(installation de chantier et replis) Quantité : - Forfaitaires (QF) : elles sont fixes et ne risquent pas de changer - Provisoires (QP) : estimées au départ puis mesure contradictoire (ex : de la terre meuble qui devient d’a terre rocheuse en creusant)  Un bordereau des prix unitaires (principalement utilise dans les marches à bons de commandes) qui est un document listant les prix unitaires relatifs à chaque produits ou élément d’ouvrages afin de compléter le métré sur un plan financier. o Comprend une indexation des prix unitaires avec un coefficient permettant d’anticipe l’augmentation des couts (pour des projets à long termes) o Réaliser sur bases de statistiques (revu tous les 4 ans) o Aide pour l’estimatif des budget (offre de budget par les entreprises) o Augmentation des prix forfaitaires : indice des prix à la consommation augmente, indexation des prix unitaires, coefficient augmente, indice abex Engagement de l’entreprise -> fin des travaux : entre 1 et 1.5 an  Un Cahier des charges Performance que doit atteindre le bâtiment. Tout ce qui est dans le métré descriptif est dans le cahier des charges.

(General ou spécial : spécifique au projet) qui comprend : o Les clauses administratives (durée, délais…) o Les closes techniques (matériaux, prix…)  Qui comprennes le Code de mesurage (qui réfère la manière de mesurer chaque poste du métré :). Une quantité de mesure est :  Forfaitaire (QF) : FFT, non quantitatif ; Pu, pièces par nombre, et autres unités de mesure.  Provisoire (QP) : Présumer à l’avance mais non définitive (peuvent être nul, car juste par sécurité) L’architecte rédige un cahier des charge spécial en s’inspirant et se référant à l’un des différents types de cahier des charges générale afin de le spécifie au projet. C’est le MO qui choisit l’entreprise ave le conseil de l’architecte. S’il veut le moins cher -> mettre par écrit ses réserves. Contrat se faire aider par un avocat spécialisé. Marché public : - Lois très lourdes, connaissance de la loi, aspect politique. - Suivi administratif très contraignant. - Closes techniques pas designer un produit en particulier (pas de marques), si produit particulier, il faut le distinguer des autres produits (les sociétés ont des textes tout fait pour les architectes) Le cahier général des charges n’est pas la seule référence.

Séquence 2 Références et Normes 2.1 Définition des normes

Les normes sont des règles fixant les conditions de la réalisation d’une opération, de l’exécution d’un objet ou d’un produit. Elles sont un gage de qualités à respecter ainsi qu’une force juridique. Document-> caractéristiques d’un produit Méthodes qui doivent être respectées - Normes de produits - Nomes de calculs - Normes de procédés Les normes sont présentes partout Référence à une norme -> n° dans le cahier des charges Certaines normes peuvent évoluer en quelques années comme d’autres preuves évoluer en quelques dizaines d’années. être 

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Elles sont aussi édifiées par des organismes nationaux pour conformes aux directives de leur pays : Monde : ISO (normes assez vagues pour convenir a tout le monde) Normes orientées qualités : ça garanti juste que l’on fait toujours la même chose Europe : EN par le CEN (Comité Européen de Normalisation) o Afin d’unifier le normes nationale o Elles sont transposées dans chacun des états membres via une annexe nationale : le document d’application national (DAN) -> NBN qui garde son code EN (norme belge issue d’une norme européenne) o Même système que dans le cahier des charges : chaque pays a la possibilité de de le transformé (normes nationales) Belgique : NBN par l’IBN (Institut Belge de Normalisation) France : NF par AFNOR (association Français des Normalisation) Allemagne : DIN par DIN (Deutsche Institut fur Normung) Royaume-Uni : BS (British standards) par BSI (Bristish Standarts Institut) Etats-Unis : Normes par secteurs par ANSI (American National Standars Institute) ou ASTM (American Society for Testing ans Materials)

Des annexes Nationales (DAN) permettent de transposer les normes européennes à chaque pays. Ainsi pour exemple la DAN Belge reprend la norme EN+NBN. Les Normes étrangers peuvent servir de références (notamment les normes DIN qui sont en avance sur le passif). Standard passif : Autriche et Allemagne  Nouveaux produits : détail plus que ce qu’on a l’habitude de faire (spécifique : ex : châssis) Avance technologique qui va pouvoir trouver à norme.

2.2 Agréments, Certifications et Labels a.Agréments Techniques Les agréments techniques sont délivrés par un organisme indépendant faisant autorité en la matière qui vise à certifier la qualité d’un produit et sa méthode de mise en œuvre. Ainsi le producteur envoie son produit a cet organisme qui le test (de manière indépendante) et si réussite, lui donne l’agrément (certification de qualité).  UBATC (Union Belge pour les Agrément Techniques dans la Construction) qui délivre des ATG (agréments techniquestechnische goedkeuring) a validité limitée.  ATE (Agrément Technique Européen) permet de valoriser les produits à l’échelle européenne (et donc d’augmenter son prix).

b.Certifications et bureaux de contrôles Les certifications sont des processus par lequel un producteur fait appel à un organisme indépendant (souvent national) pour certifier son produit selon une ou plusieurs normes. La certification fait toujours référence à une norme et un agrément pas forcément. Avantage : rigueur

Inconvénient : il faut que les producteurs aient les moyens financiers pour suivre  Ex : BENOR : Certification par Probe ton pour le béton et dérives  Bureau de Contrôle : bureau indépendant qui vérifie les travails des autres intervenants, ils vérifient la qualité du travail. Permet au maitre d’ouvrage d’avoir une couverture étendue. Meilleure garantie de conformité. o Belgique : SECO o France : VERITAS  CSTC (Centre Scientifique et Technique de la Construction) : Financer par l’Etat Belge et les entreprises, il intervient en cas de litige entre le Maitre d’Ouvrage et l’entrepreneur. Cotisation obligatoire. Il possède des laboratoires pour faire des tests. Référencer par : o NIT (Note d’information technique) o STS (Spécification Techniques) Si litiges -> procès on va voir si on les respectent. Problèmes : elles ne sont pas toujours bien faites -> écrites par des gens qui n’ont jamais vu de chantier.  CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) : CSCT Français référencer par : o DTU (Documents Techniques Unifies)  CRIC (centre de recherche de l’industrie cimentière) référencer par des prescription techniques (PTV)

c. Labels et Marquage CE Les labels (étiquettes) sont des indications de qualités donner par un institut qui pratique ses propres conditions. Ils ne sont pas reconnus par l’état. Fait référence à des clauses spécifique à l’organisme. Le marquage CE n’es pas représentatif, il est attribué par le producteur lui-même pour certifier son produit.

2.3 Caractéristiques des matériaux -Densité : rapport entre 2 masses volumiques ( le matériau et l’eau) -Longévité -Résistance mécanique -Recyclabilité -Energie grise -Emission de GES -Rigidité -Dilatation -Porosité / Compacité -Température de changements d’état -Conductivité thermique -Propriétés hygrométriques -Gélivité -Perméabilité (et autres résistances aux fluides) -Corrosion (et autre résistance aux agents chimiques) -putrescibilité (et autres résistances aux agents organiques et biologiques) -Inflammabilité (et autres résistances aux feu et émanations toxiques) -sensibilité aux agents biologiques (champignons)...