Chapitre 1, Qu est ce qu un média PDF

Title Chapitre 1, Qu est ce qu un média
Course Histoire des médias, Initiation à la culture numérique
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
Pages 12
File Size 204 KB
File Type PDF
Total Downloads 69
Total Views 203

Summary

Chapitre 1, Qu est ce qu un média
...


Description

Introduction à l’étude des médias M. Legavre

jblegavreAorange.fr Jours fériés : Lundi 17 avril Lundi 1er mai Lundi 8 mai Prof absent : Lundis 6 et 13 février Rattrapages : [à voir] Examen : Une dizaine de questions de cours. 2 à 3 types de questions, liées à des connaissances factuelles (chiffres, dates, noms). Des définitions. Besoin de précision. Prendre les exemples du cours. I. Chapitre introductif II. Panorama des médias III. Histoire des médias IV. Littérature Le 30/01/2017

I. Chapitre introductif, qu’est-ce qu’un média ? Structure de cours de Remy Rieffel « que sont les médias ? » 5 sections : -

Définitions Diversité des médias Les identités discursives variées des médias La hiérarchie des médias Les professionnels des médias

Section 1, définitions  Média Terme récent en France, le terme « les médias » est francisé en 1973. Il a été introduit en France dans les années 50 sous la forme « mass media ». Le terme est large.

-

Définition du petit Larousse : « Tout support de diffusion de l’information (radio, télévision, presse imprimée, livre, ordinateur, vidéo, satellites) constituant à la fois un moyen d’expression et un intermédiaire transmettant un message à l’attention d’un groupe. »

-

Définition du petit Robert : « Ensemble des supports de diffusion massive de l’information (presse, radio, tv, cinéma, pub etc…). »

-

Définition du professeur Francis Balle dans le « Que sais-je ? médias » : « un média est d’abord un moyen (outil, technique, intermédiaire) permettant aux Hommes de s’exprimer et de communiquer à autrui leurs expressions quel que soit l’objet ou la forme de cette expression. Mais un média se défini aussi par son usage, lequel désigne un rôle ou une fonction ayant fini par s’imposer ainsi que la meilleure façon de remplir ce rôle ou cette fonction. »

-

Définition du sociologue Dominique wolton : « L’existence d’un média renvoie toujours à l’existence d’une communauté, à une vision des rapports entre l’échelle individuelle et collective et à une certaine représentation des publics. »

-

Définition de Remy Rieffel : « Un média, c’est de la technique, de l’organisation et des usages. Les médias sont un ensemble de techniques, de productions et de transmissions de messages à l’aide d’un support (canal) vers un terminal ainsi que le produit de cette technique (journaux, livres, émissions). Les médias sont une organisation économique, sociale, symbolique qui traite ces messages et donne lieu à des usages variés. Les médias incarnent une certaine conception de la société et de la démocratie.

+ Manque fonctions des médias Plus les fonctions sont expliquées par les sociologues plus elles deviennent plurielles. Il n’y a pas « un média » mais « des médias »

Section 2, la diversité des médias, une offre ++ segmentée Remy Rieffel utilise le terme de « morcellement ».

-

La presse magazine L’audiovisuel Internet

 La presse magazine Il s’agit d’une famille de la presse écrite. La numérisation de la société et de l’information rend compliqué cette expression. La presse écrite comprend :

-

La presse quotidienne nationale (PQN) / régionale (PQR) La presse magazine (périodique), qui se catégorise en presse magazine grand public et professionnelle.

Presse magazine grand public : « magazines à pôles d’intérêts », très populaire, ciblée. Vendue en kiosque (mais disparition des kiosques, ex : Lille, et des vendeurs à la criée). On estime qu’en France, plus de 4000 titres sont proposés. Presse magazine professionnelle : vise des groupes professionnels. (Ex : pompiers, buralistes). Presse critiquée, réalisée (liée) par des journalistes peu légitimes dans la hiérarchie des journalistes : les annonceurs [?] (qui achètent de l’espace publicitaire). Ne se vend pas en kiosque, offerte ou à prix bas à ses lecteurs (Ex : quotidien des médecins). Presse peu indépendante, peu de possibilité de critique. « Dans la presse professionnelle, les lecteurs sont les sources ( informateurs), sont les annonceurs »

+ Des millions d’€ sont attribués aux médias français par l’Etat [Question interro : « comment diviser les familles de la presse écrite ?] Ce découpage est remis en cause car la presse magazine est ++ spécialisée, Le sociologue canadien Bertrand Labasse a proposé une nouvelle typologie qui distinguerait les titres moins en fonction de leur périodicité qu’en fonction de leur degré de généralisation ou de spécialisation. On remarque la perte d’influence des médias généralistes au détriment des médias spécialisés, chez les newsmagazines et chez les sous familles de la presse magazine. Ex : Les titres généralistes de la presse féminine restent importants ( Marie-Claire, Elle), mais la diffusion globale de la PF a perdu des lecteurs au détriment de féminins thématiques (mode, santé, âge…). Selon B. Labasse, il faut adopter une lecture en fonction du degré de généralisation max et de spécialisation max. La « politique (stratégie) de niche ». Le 20/02/2017

 L’audiovisuel La Radio La radio, jusqu’aux années 80, était d’abord produite par des stations généralistes. Jusque-là il n’existait que 2 stations thématiques (spécialisées) (France culture, France musique). [Il faut attendre 1984 pour voir la 1ere chaine de TV privée (Canal +)]. Il n’y avait pas de radio musicale / pour les jeunes… Il y avait certes des radios populaires (RTL), des radios écoutés + par les cadres / jeunes (Europe), mais elles étaient généralistes. Le mode d’écoute s’est transformé, les radios spécialisées drainent l’audience au détriment des radios généralistes, mais ces dernières continuent à faire de l’audience. Ex : Il y a 3 ans, NRJ a dépassé RTL, mais ce fut de courte durée, la radio généraliste reste en tête. La spécialisation a entrainé un morcellement de l’audience : il y a beaucoup de radios qui drainent peu d’audience. Les émissions se doivent de « coller » à une audience. La Télévision La télévision généraliste a aussi beaucoup baissé, mais des chaînes comme TF1 drainent encore une audience considérable. Avant les années 70, il n’y a que 2 chaînes, avant le milieu des 80’ il n’y a que 3 chaînes. La 1ere chaine privée arrive en 84 (canal +). Les pratiques d’écoute se sont transformées (ex : Zapping entre les chaînes, lecture différée). Il y a une autonomie + grande des consommateurs.

 Internet Il rime avec une individualisation croissante des pratiques, il contribue à renforcer la sociabilité privée, facilité le repli sur des groupes de discussion, d’affinité commune.

La logique générale a changé, « changement de modèle », nous serions passés d’une logique de l’offre à une logique de la demande. La logique de l’offre : on offre au public des programmes, le public y adhère. Les offreurs sont guidés

par des convictions personnelles qu’ils souhaitent partager, ne sont pas guidés par des logiques marketing. On s’intéresse à ce que l’on souhaite offrir au public (// ce que le public souhaite). La logique de la demande : On s’appuie sur les désirs supposés du public. On crée des programmes supposés plaire à des publics. Ce changement de modèle (logique d’offre > logique de demande) a pu être interprété comme un processus de démocratisation par les + optimistes. Mais la plupart des interprétations le considère comme un processus de segmentation en fonction de critères économiques / sociaux. La question de la vitesse / type d’espace (public / privé) pré pondère sur la question de la démocratisation. Avec Internet, la question de la survie des médias généralistes se pose. Les analyses des pratiques parlent « d’hyperchoix », mais la plupart des usagers restreignent leur choix, se fixent sur quelques sites bien que l’offre soit considérable. « Nous papillonnons », disent les analystes. Pas tant que ça, répondent les sociologues.

 Bilan Certes le déclin des médias généralistes est irréversible, oui les pratiques sont hétérogènes, mais ce déclin n’est pas exclusif du maintien d’une offre généraliste = les médias généralistes perdurent malgré une perte d’audience. Ex : radio Europe 1 a de grandes difficultés, mais existe toujours !

Section 3, les identités discursives variées Le terme « identités discursives variées » fait partie du vocabulaire sociologique. Chaque média gère une identité qui lui est propre, avec laquelle il s’adresse au public, qui lui permet d’être reconnu par le public. [Eliseo] Veron a inventé un concept pour penser cette relation : un contrat de communication (ou d’information) = un média, lorsqu’il s’adresse à son public, doit respecter un certain nombre de règles / procédures et ne peut changer ces règles comme bon lui semble. Le changement ne doit s’opérer que par petites touches tout en respectant ce contrat. Ex : Orson Welles, en 1938 à la radio américaine, annonce l’invasion des martiens avec sérieux sur une radio sérieuse, étant persuadé que le public va en rire. Mais le public y croit, un vent de panique tombe sur l’Amérique = le contrat de communication n’avait pas été respecté, lien entre l’offre et la demande bouleversé. Chaque média a son identité, elle est spécifique et commune : un média doit être « un média » mais doit proposer quelque chose de spécifique. Cette identité spécifique se construit selon des principes, que les [sémiologues] ont réduit au nombre de 3 :

-

Une entreprise médiatique doit convaincre son public que ses infos sont fiables, Elle le fait selon une scénarisation particulière… …En produisant des signes de complicité avec son public

Tous les médias ne scénarisent pas de la même manière. Les possesseurs des médias n’ont pas les mêmes relations avec le public. Mais les principes s’appliquent quand même. L’identité discursive est synonyme d’une certaine promesse pour le public. Définition de Remy Riffle : « L’identité discursive est une espèce de capitale symbolique de chaque média, sa marque distinctive par rapport aux autres médias offerts sur le marché, elle offre une image

de soi, une sorte de carte d’identité, elle impose un style d’écriture. Elle se constitue dans le temps, numéro après numéro, émission après émission, et dans l’espace ; mise en page, mise en scène, habillage, tonalité, a peu près identique à chaque fois. C’est donc une réalité matérielle et un entité imaginaire. » Dans « l’écriture de l’actualité », en 2002, de Jean Pierre Esquenazi : « L’identité discursive désigne la figure publique du média, elle incarne son dessein fondamental, se construit par sédimentations successives, est une réalité symbolique ». Pour lui, un média ne se confond pas avec l’image discursive. Il souligne que l’ID « est une réponse publique aux nécessités posées par la concurrence, les tensions existant dans l’espace médiatique. Elle est l’expression d’un ensemble de conventions, de normes ». = La composition d’une ID consiste pour un média à se distinguer de ses concurrents mais aussi à se conformer aux logiques générales des médias. Selon Esquenazi, (quoi rejoint Remy Riffle) l’identité discursive se construit dans 3 espaces :

-

L’espace indexique (recherche / quête de l’info) L’espace référentiel (mise en scène du morceau de réalité retenu) L’espace déictique (type de relation avec le public)

Ces 3 espaces construisent une ID distincte pour chaque média. Mais il y a des règles générales à respecter, des évolutions générales. On constate effectivement un relâchement de l’expression des médias à leur public. Selon Remy Riffle, depuis une trentaine d’année dans la presse écrite, une nouvelle rhétorique de l’adresse a fait évoluer les traits généraux de l’ID : les médias s’adressent directement au public visé. Ex : « L’impôt : ce qui vous attend ». Les titres sont + accrocheurs qu’auparavant. La manchette (1 seul titre qui accroche, supérieur hiérarchique, photo qui accroche le regard) est assez nouvelle. En radio, l’ID est sensée être immédiatement perceptible par l’auditeur. Ex : Dans les radios « de jeunes », les animateurs sont + jeunes, parlent vite et de manière relâchée = Le « grain de la voix » est différent pour chaque radio, de même que la syntaxe, la qualité du son. La télévision suit le même schéma. Des différences sont perçues mais une logique générale existe. On parle du passage de la « paléo-télévision » (tv d’hier, ambition pédagogique [// divertissement]) à la « néo-télévision » (contact avec le public, info & divertissement en un programme). Les ID se forment sur la durée, mais solidement.

Section 4, Une hiérarchie implicite des médias Des clivages existent, ils sont économiques, professionnels, sociaux… Ils se traduisent par des principes de hiérarchisation, on en distingue 3 :

-

Le poids des titres non identique Le poids des rubriques non identique Le type d’information non identique

 Le poids des titres Certains titres jouissent d’une forte crédibilité, ayant une forte reconnaissance sociale. D’autres sont moins légitimes, moins reconnus. Ex : dans les quotidiens nationaux, le Figaro est plus important que « la croix » ou qu’« aujourd’hui en France ».

Les médias les + prestigieux sont leaders des autres, imposent des thèmes, sont repris par les autres. Ils sont plus reconnus et disposent de + de privilèges. Les médias dominants donnent le ton. Ex : en presse périodique, l’obs a + d’influence que l’express, que Marianne. En TV, les informations de TF1 et France 2 sont considérés comme + légitimes que M6 ou F3. Cette hiérarchie est implicite.

 Le poids des rubriques A l’intérieur de chaque rédaction de presse, le poids respectif des services / rubriques n’est pas identique. On parle de « structure gigogne », chaque média a une hiérarchie singulière mais il y a des logiques générales. Ex : Logique de la perte d’influence des services politiques dans les rédactions, qui étaient plus reconnus avant : la manchette (titre principal), était un titre lié à l’actualité politique. Le service politique reste important, mais la rubrique société (activité internationale non politique / culturelle / économique) tend à prépondérer. La politique est moins valorisée dans l’apprentissage des journalistes. Les journalistes politiques des 20 dernières années ont été remis en cause dans les rédactions lorsque Jean-Marie Lepen est arrivé au 2nd tour de l’élection présidentielle de 2002, puis, 3 ans plus tard, lorsqu’un traité européen a été soumis à un référendum et que les français ont majoritairement voté non, contrairement aux projections des journalistes politiques = traumatisme. En 95, J Chirac est devenu P de la R, ce que personne n’avait prévu ( Edouard Balladur prévu). Les sondages fonctionnent encore car les analystes politiques ont très peu de réducteurs de certitude (pas de remise en cause).

 Le type d’informations non identique Aujourd’hui, les journalistes respectent souvent une charte interne, ont une visée normative (principes), un modèle managérial, ils cherchent rentabilité et efficacité . Leurs produits sont marquetés, visent à attirer la pub… Le sociologue des médias Jean-Gustave Padioleau invente le concept d’institution de presse, forgé dans sa thèse de 1985, afin de différencier les médias tournés vers le marché et ceux tournés vers les médias. Cela vise à rendre compte du journalisme de prestige, de qualité. Le point de départ n’est pas nouveau, Padioleau s’appuie sur une vieille citation de 1922, de W. Lippmann : « La presse n’est pas une affaire commerciale banale, d’une part ses produits sont en général vendus au-dessous des prix de reviens mais surtout la société plaque sur elle des standards de bonne conduite qui n’ont pas d’équivalent dans les autres secteurs industriels. A bien les regarder, tout se passe comme si un journal devait-être assimilé à une église ou à une école ». J-G Padioleau tente de cerner la nature singulière de l’entreprise de presse de qualité. Philippe cenznick distingue les institutions (toute conduite instituée dans la société) des organisations. Certaines organisations sont plus que des organisations, elles sont de véritables institutions. L’institution de Presse se réclame d’obligations, de valeurs… « L’institution brigue l’honneur de faire le lien », Padioleau. Les médias de prestige travaillent dans un espace d’appréciation plus vaste que celui des organisations ordinaires. Le contrôle social pénètre l’institution avec + de force qu’il ne le fait dans les autres org°. Les médias assurent des rôles, « débordent l’univers économique utilitaire, s’insèrent dans un système culturel, politique, social + large », Padioleau. Le média est régi par une autre rationalité que la rationalité économique, utilitaire, technicoéconomique, bien que cette dernière n’en soit pas absente.

Ex : pour faciliter l’achat du Figaro / monde le week-end, les médias l’accompagne d’un supplément (livre, film). La rationalité la + importante est la rationalité normative, d’abord présente dans les univers nonmarchand. Il s’agit de valeurs. Padioleau en dit « patchwork de rationalité ». Certains médias sont d’abord des institutions quand d’autres sont d’abord des organisations. Les médias de qualité sont d’abord guidés par la rationalité normative.

Section 5, l’hétérogénéité des milieux professionnels Remy Riffle, dans son introduction, s’appuie sur le monde de la TV. Il constate que la TV est loin d’être « une grande famille ». Elle fait appel à de multiples métiers, compétences, acteurs différents. Ces acteurs ont souvent des intérêts divergents. On dit « La » TV, mais les métiers de la TV sont peu unifiés. Une sociologue, Dominique Mehl, dans son œuvre « la fenêtre et le miroir », 1992, pour rendre compte de cette hétérogénéité, distingue 2 groupes dans la famille de la TV :

-

Les partisans d’une TV messagère (délivre des connaissances, sollicite des curiosités, transmet des messages). Les partisans d’une TV relationnelle (joue sur les émotions, cherche à tisser une relations conviviale).

Les animateurs sont devenus puissants, négocient leur contrat, ont des maisons de production… Les réalisateurs ont perdu au fil des décennies. Les scénaristes constituent un groupe flou, avec des clivages générationnels, au statut précaire. Les techniciens (caméramans, monteurs) doivent s’adapter aux évolutions technologiques. Les journalistes de TV (15% des journalistes). Les pros de la TV ne portent pas les mêmes intérêts. I. La profession de journaliste Il existe une petite élite, reconnue, bien rémunérée, influente. Puis il y a la masse des journalistes rédacteurs, reporteurs, aux conditions routinières. Des journalistes marginaux précaires, très nombreux. On ne parle plus « Du » journalisme, mais « Des » journalismes.

 La carte de Presse En 2016, les journalistes disposant de la carte de presse étaient un plus de 35 000 (35 238) De nombreux journalistes n’en disposent pas mais travaillent quand même, leur nombre est inconnu mais estimé à 15 000 « invisibles » = 50 000 journalistes en tout. La carte de Presse n’est pas un objet sans lequel un journaliste ne peut travailler. Elle est surtout un symbole, un « talisman » qui unifie le groupe. C’est une carte octroyée par une commission paritaire (représentants journalistes / représentants des employeurs). Les journalistes déposent un dossier attestant de leur activité et se voient ou non accordés cette carte, renouvelable tous les ans. Ils doivent répondre à un certain nombre de critères :

-

Ne pas être fonctionnaire (CDP instituée en 1936 après une loi de 35) Exercer leur activité la majeure partie de leur temps = activité principale La majorité de leur revenu doit être issue de l’activité journalistique Les journalistes doivent disposer d’une convention collective protectrice incluant la clause de conscience.

Le 27/02/2017

La clause de conscience permet pour un journaliste de disposer d’indemnités de départ en cas de changement d’actionnaire (1 mois de salaire / 1 année d’ancienneté), de changement éditorial (1 mois / 1 année). La situation ...


Similar Free PDFs