Chapitre 1 - Représentation de la famille PDF

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Les différentes représentations de la famille (nucléaires, homo-parentale...)...

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Sociologie de la famille.

Chapitre 1 : la représentation courante de la famille. Introduction : - Remettre en perspective historiques les différentes manières de représenter la famille. " - Afin d’avoir un point de vu sociologique (indépendamment du sens commun) sur la représentation commune de la famille. " I - Photos de famille. La photographie à était inventé en 1888." La famille est représenté en photo depuis la fin du 19ème siècle. Il y a toujours eu un lien étroit entre famille et photographie. Grace à l’invention du premier appareil photo par Kodak, elle devient accessible à tous. C’est donc avec logique que la vie de famille, les moments spécifiques comme le baptème, le mariage, des moments de célébrations en famille soit représenté en photo. " Exemple : «!La vie de famille!» de Doisneau : recueil photographique sur les sentiments, le désir de bonheur, l'exultation de former une famille unie. Autres oeuvres de Doisneau : «!Le mariage!» (1956), «!La soupe!» (1947), «!La paix du soir!»( 1955). Pour un sociologue ces évènements correspondent à des rites institutionnels familiaux afin : "

- de donner une consistance à la famille, " - de souligner sa fonction d’intégration, " - De souligner le sentiment d’appartenance à la famille. "

Les photos de la famille sont centrées principalement sur une famille nucléaire : parents + enfants. La photographie devient fonction de la célébration sociale mise en scène grâce à cet art. " Point auteur : Erwin Goffman «!La mise en scène de la vie quotidienne!» 1956. L’auteur nous présente la vie quotidienne comme un théâtre ou les interactions en entre individus sont comparé à une performance d’acteur. Chaque personne joue son rôle au sein de la société grâce à différents procédés de mise en scène sociale. = Problématique : D’ou vient cette représentation de la famille ? II - Représentation de la famille par la peinture : A - «!La sainte famille!», Michel Ange, peinture sur bois (1503-1504); «!La madonne!», Raphael (1512) On représente la famille nucléaire, comme la sainte famille, centré autour de Marie et son enfant. L’enfant est représenté par Jésus souvent asexué pour représenter l’ame : point de vu religieux. " B - «!Le déjeuner!», Francois Boucher (1739). Dans ce tableau, on peut voir : " - Une famille dans la sphère privé = Différenciation entre vie privé et publique. - Représentation d’une famille dans un boudoir, lieu de détente réservée aux femmes. Ici ils prennent un gouter = Séparation des pièces de la maison par fonction spécifique. - 2 enfants représentatifs de leurs personnes : depuis le 17éme siècle on ne représente plus un enfant spécifique (Jésus) mais par eux mêmes = Apparition du sentiment de l’enfance. 1752 : Emile ou de l’éducation, traité les étapes de l’éducation des enfants. " C - «!Le foyer de la danse à Opéra!» (1872). Première apparition des enfants peints seuls à la fin du 19éme siècle. = Ces différentes manières de représentation de la famille représente l’évolution de cette représentation au fil de l’histoire. III - La thèse de Philippe Aries : «!L!‘enfant et la vie familiale sous l’ancien régime!» (1960) - Thèse 1 : La place de l'enfant et la fonction de la famille dans la société traditionnelle, à savoir celle remontant au Moyen Âge. Selon Aries, l’enfance se réduit à la période de dépendance des parents. Sa socialisation n’est pas faite par sa famille (pas de fonction affective) mais par d’autres acteurs socialisateurs (amis, voisins, serviteurs…). Cela s’explique par le fait que les enfants ne sont pas scolarisés et travail tôt, de plus le taux de mortalité infantile est élevée."

- Thèse 2 : la place de l'enfant et la fonction de la famille dans la société industrielle. "

Selon Aries, au 17éme siècle l’école remplace l’apprentissage de l’enfant. L’enfant se sépare donc de la famille. La famille se centre sur l’enfant et détient un rôle affectif. C’est ce que Aries appel «!la révolution affective!», c’est l’apparition de l’adolescence. Les conséquences à cette révolution est la réduction du nombre d’enfant, visible des le 18éme avec la seconde phase de la transition démographique." Ces 2 thèses ont étaient contestés par de nombreux historiens. "

Sociologie de la famille.

IV - La représentation du divorce dans le cinéma : A - La famille et le cinéma : Le cinéma représente les évolutions de la famille contemporaine et de sa fonction de socialisation. La représentation la famille au cinéma suit l’évolution temporelle de la famille, des codes familiaux comme le partage des taches, familles recomposées, homosexuelles (début des 80’s.)" Exemple: - «!3 hommes et un couffins!» : famille recomposé avec un enfant «!trouvé!». - «!Tanguy!» : les enfants qui restent jusqu’à tard au sein du foyer familial. - «!La vie est un long fleuve tranquille!» : représenter des familles dans la norme. - «!Neuilly sa mère!» : représenter des familles dans la norme. B - Les films sur le divorce : Article de C.Lamoureux & N.Rafin «La séparation sous tous ses plans? Sociologie des grammaires cinématographiques des films de divorce» (2015). Résumé : L’article propose d’observer comment la production cinématographique française récente met en fiction les ruptures d’union, et leurs conséquences sur les structures familiales. Placées sur le registre de la « comédie sentimentale » , scénographie et dramaturgie du divorce inventent ainsi un support de diffusion d’une nouvelle norme centrée sur deux piliers thématiques : l’autorégulation conjugale et la coparentalité. De plus en plus de film, surtout traitant des familles de classes moyennes. Dans ce films le divorce est toujours pacifié ou le recours à la justice est rare. De plus une image flatteuse est souvent donné au père. " Distinguons aussi que les relations familiales varient en fonction de la taille de la fratrie. " Nous pouvons donc dire que la représentation cinématographique masque les conflits dans les divorces de familles populaires. Les famille ne sont pas identiques et sont issus de milieux sociaux différents, on parle alors de classe sociale. " Souvent, c’est dans les familles de classes moyennes ou le recourt à la justice est moindre, c’est ce genre de divorce qui est le plus retranscrit à l’image. Les auteurs montrent que le cinéma concilie 2 choses différentes : La conjugalité et la parentalité. = Notre vision de la famille corresponds à une version de la classe moyenne de ce qu’est la famille : l’objectif est de cassé cette représentation. Ouverture : Certains films penchent à traiter le sujet du divorce autrement, surtout dans la cinématographie étrangère. Ou la le divorce est un fait sociologique grave, ou les femmes n’ont pas leurs mots à dire et ou l’homme est roi. Le divorce est donc recentré sur l’aspect conjugale et non plus parentale. De plus l’aspect juridique prends une place considérable dans ces longs métrages. Comme par exemple grâce au film «!Le procès de Viviane Amsalem!» (2014) retraçant le parcours d’une femme vivant en Israel avec son conjoint. Elle demande le divorce, sauf que dans son pays la législation est claire : sans le consentement du mari qui est favorable au divorce, celui ci ne peut pas être accepté. Ce film retrace le parcours de cette femme tentant de convaincre les juges de la légitimité de sa demande....