Citations theatre - Notes de cours 2 PDF

Title Citations theatre - Notes de cours 2
Course Dissertation
Institution Université de Limoges
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Citations sur le théâtre...


Description

Citations autour du théâtre Victor Hugo, Préface à Lucrèce Borgia, 1933 : Le drame « a une mission nationale, une mission sociale, une mission humaine » « Le poète aussi a charge d’âmes. Il ne faut pas que la multitude sorte du théâtre sans emporter avec elle quelque moralité austère et profonde. Aussi espère-t-il, Dieu aidant, ne développer jamais sur la scène (du moins tant que dureront les temps sérieux où nous sommes) que des choses pleines de leçons et de conseils ». (le poète) « tâchera de jeter sur ce que ces nudités-là auraient de trop odieux le voile d’une idée consolante et grave ». « Faites circuler dans tout une pensée morale et compatissante, et il n’y a plus rien de difforme ni de repoussant ».

Eugène Ionesco, Notes et Contre-notes, 1962 « Le théâtre peut paraître un genre littéraire inférieur, un genre mineur. Il fait toujours un peu gros. C’est un art à effets, sans doute. » « Le théâtre n’est pas le langage des idées » « Faire un théâtre de violence : violemment comique, violemment dramatique. » « Le théâtre est dans l’exagération même des sentiments, exagération qui disloque la plate réalité quotidienne. Dislocation aussi, désarticulation du langage ». « Sans une virginité nouvelle de l’esprit, sans une nouvelle prise de conscience, purifiée, de la réalité existentielle, il n’y a pas de théâtre, il n’y a pas d’art non plus ; il faut réaliser une sorte de dislocation du réel, qui doit précéder sa réintégration ».

Pierre-Aimé Touchard, Dionysos, Apologie pour le théâtre, 1968 : « Mais le théâtre n’est en soi ni un bien ni un mal. Il est le reflet, le miroir, l’expression sensible d’un fait psychologique aussi peu discutable, aussi irréductiblement hostile à se voir affecté d’un signe de moralité que le sont l’instinct de la conservation ou les lois de l’association des idées ». « Or il est évident que nous sommes tous, sur quelque plan, gênés, « censurés » dans notre liberté d’agir. Et c’est précisément là où nous ne nous sentons point libre d’agir que la représentation de l’acte rêvé (par le roman, la danse, le cinéma ou le théâtre) nous apporte la nécessaire compensation ». « La « purgation » totale, vivifiante et saine, ne peut être obtenue que par le spectacle « vécu » d’une action accomplie par des hommes vivants, en chair et en os »

« Ce besoin de retrouver sa liberté, même provisoirement, durera autant que durera l’homme, et c’est pourquoi le théâtre est éternel ».

Bertolt Brecht, Petit organon pour le théâtre, 1963 « Depuis toujours, l’affaire du théâtre, comme d’ailleurs de tous les autres arts, est de divertir les gens » « aux constructeurs de la société il (le théâtre) expose les expériences vécues par la société, celles du passé comme celles du présent, et cela de manière à faire une jouissance des sensations, aperçus et impulsions que le plus passionnés les plus sages et actifs d’entre nous tirent des événements du jour et du siècle ».

Bertolt Brecht, Ecrits sur le théâtre, 1963 « Mais on avait beau dire, dans le théâtre épique les considérations morales n’apparaissaient qu’au second plan. Son propos, c’était moins la morale que l’étude »

Anne Ubersfeld, Lire le théâtre, 1977 « La caractéristique de la communication théâtrale, c’est que le récepteur considère le message comme non-réel ou plus exactement comme non-vrai. (…) ce qui figure dans le lieu scénique c’est un réel concret, des objets et des personnes dont l’existence concrète n’est jamais mise en doute. (…) Tout ce qui se passe sur la scène (si peu déterminé et clôturé que soit le lieu scénique) est frappé d’irréalité ». « le théâtre a le statut du rêve : une construction imaginaire dont le spectateur sait qu’lle est radicalement séparée de la sphère de l’existence quotidienne. » « Ainsi, se justifie la présence, toujours actuelle au théâtre, de la mimésis, c’est-à-dire de l’imitation des êtres et de leurs actions »

Anne Ubersfeld, Le Théâtre, 1980 « Le spectacle n’appartient pas au praticien, il appartient au spectateur : c’est lui, le lecteur des signes et, à la limite, leur constructeur ». « L’école du spectateur est la maîtrise des signes, et s’ils agissent sur lui inconsciemment, il peut aussi les interroger, leur demander raison, s’en faire le maître. (…) Mais qu’elles (les formes) ne portent pas sens toutes seules et par elles-mêmes : elles sont prises dans un texte (texte-écriture, texte-représentation) qui leur donne leur signifiance » « C’est le spectateur qui est en définitive le maître du sens : mais le sens ne lui est jamais donné, il est toujours à construire, toujours en avant de lui, en projet »

Daniel Mesguich, L’Eternel Ephémère, 1991

« le théâtre, art de la répétition, essentiellement ne peut pas ne pas être signes, et tout signe est toujours déjà sous-tendu de mémoire, sous peine d’être absolument illisible, de ne plus rien signifier ». Les « analphabètes du théâtre » sont « ceux qui se veulent sans mémoire » (qui ne comparent pas les différentes pièces qu’ils ont vues)...


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