Citations poésie - Notes de cours 1 PDF

Title Citations poésie - Notes de cours 1
Course Dissertation
Institution Université de Limoges
Pages 9
File Size 120.5 KB
File Type PDF
Total Downloads 13
Total Views 156

Summary

Citations sur la poésie...


Description

Envoyé par Delphine M.

Citations sur la poésie. P. Sellier, Histoire de la littérature française : “ On ne définit pas impunément le poète comme un amuseur ou un simple fabricant ” (à propos du manque de lyrisme aux siècles classiques), André Gendre, L'Esthétique de Ronsard, SEDES, 1997, p. 8. : La poésie “ célèbre le monde, célébrant le monde, elle se dit elle-même dans une série de figures de l'acte créateur qui sont autant de commentaires esthétiques ”. Sylvain Menant, La Chute d'Icare. La crise de la poésie française (1700-1750), Genève, Droz, 1981 : “ Bien plus que musique, message inspiré ou condensation de la pensée, la poésie est cérémonie ”, Aimé Césaire (1913) écrit : “ Ma bouche sera la bouche de ceux qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. ” Nathalie Sarraute, Tel Quel (1962) : “ Pour moi, la poésie dans une oeuvre, c'est ce qui fait apparaître l'invisible. Plus fort sera l'élan qui permettra de percer les apparences – et parmi ces apparences je compte ce qu'il est convenu d'appeler "poétique" – plus grande sera dans l'oeuvre la part de la poésie. ”,. Pierre Seghers écrivait le 26 juillet 1941 : “ Les poètes ne peuvent pas demeurer insensibles aux bouleversements de l'heure. Il ne suffit pas d'être orfèvre, Il ne suffit plus d'être poète-courtisan. ” Nicolas Boileau (1636-1711), L’art poétique (1674) : “ Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement Et les mots pour le dire arrivent aisément ” “ La rime est une esclave et ne doit qu’obéir ” “ Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème ” “ Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable ” (à propos de la tragédie) “ Jamais de la nature il ne faut s’écarter ” (à propos de la comédie) André Chénier (1762-1794), Bucoliques : “ L’art ne fait que des vers ; le cœur seul est poète ” “ Changeons en notre miel leurs plus antiques fleurs ; Pour peindre notre idée, empruntons leurs couleurs, Allumons nos flambeaux à leurs feux poétiques ; […] Sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques ” Alphonse de Lamartine (1790-1869), Méditations poétiques (1820) : L’Isolement :

“ Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. ” L’Homme : “ Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’Homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. ” Le Lac : “ Ô temps, suspends ton vol ! et vous heures propices, Suspendez votre cours ! ” A propos des Méditations poétiques : “ Ce n'était pas un art, c'était le soulagement de mon cœur. ” Victor Hugo (1802-1885), Les Contemplations (1856) : “ Ah ! insensé qui crois que je ne suis pas toi ! ” “ Guerre à la rhétorique et paix à la syntaxe ! ” “ Qui délivre le mot délivre la pensée. ” “ J’ai jeté le vers noble aux chiens noirs de la prose… ” “ Car le mot, qu’on le sache, est un être vivant. ” “ Les mots sont les passants mystérieux de l’âme. ” “ Car le mot c’est le Verbe, et le Verbe c’est Dieu. ” Odes et poésies diverses,( 1822) : Hugo définit la poésie comme “ tout ce qu'il y a d'intime dans tout ”. Théophile Gautier (1811-1872), Emaux et Camées (1852-1872), L’art : “ Oui, l’œuvre sort plus belle D’une forme au travail Rebelle, Vers, marbre, onyx, émail. […] Tout passe. – L’art robuste Seul a l’éternité ; Le buste Survit à la cité. ” Poésies posthumes : Dans l’antre social, clairvoyance de lynx, Majesté d’hiérophante et mystère de sphynx Doivent garder, vêtir et voiler le poète. ” Charles Baudelaire (1821-1867), Les Fleurs du Mal (1861) : Au lecteur : “ C’est l’ennui – l’œil chargé d’un pleur involontaire,

Il rêve d’échafauds en fumant son houka. Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat, – Hypocrite lecteur, – mon semblable –, mon frère ! ” Le Voyage : “ Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel qu’importe ? Au fond de l’Inconnu pour trouver du NOUVEAU ! ” Projet d’épilogue : “ Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. ” Lettre à A. Fraisse, février 1860 : “ Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense. Tout va bien au sonnet : la bouffonnerie, la galanterie, la passion, la rêverie, la méditation philosophique. ” Notes nouvelles sur Edgar Poe (1857): “ La poésie ne peut pas, sous peine de mort ou de défaillance, s'assimiler à la science ou à la morale ; elle n'a pas la Vérité pour objet, elle n'a qu'elle-même. ” “ Ainsi le principe de la poésie est, strictement et simplement, l’aspiration humaine vers une beauté supérieure. ” Paul Verlaine (1844-1896), Poèmes saturniens (1866) : Mélancholia, “ Résignation ” : “ Et je hais toujours la femme jolie, La rime assonante et l’ami prudent. ” Jadis et naguère (1884) : Art poétique : “ De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’Impair Plus vague et plus soluble dans l’air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. […] Car nous voulons la Nuance encor, Pas la couleur, rien que la nuance ! Oh ! La nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor ! […] Prends l’éloquence et tords-lui son cou ! Tu feras bien, en train d’énergie, De rendre un peu la Rime assagie.

Si l’on n’y veille, elle ira jusqu’à où ? Ô qui dira les torts de la Rime ? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d’un sou Qui sonne creux et faux sous la lime ? De la musique encore et toujours ! Que ton vers soit la chose envolée Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée Vers d’autres cieux à d’autres amours. ” Stéphane Mallarmé (1842-1898), Poésies complètes (1887) : Hommage : “ Ainsi le chœur des romances A la lèvre vole-t-il Exclus-en si tu commences Le réel parce que vil Le sens trop précis rature Ta vague littérature. ” Igitur : “ Le Néant parti, reste le château de la pureté. ” Un coup de dés : “ Un coup de dés jamais n’abolira le hasard. ” Lettre du 27 juin 1884 à Léo d'Orfer : “ La poésie est l'expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l'existence : elle doue ainsi d'authenticité notre séjour et constitue la seule tâche spirituelle ” Arthur Rimbaud (1854-1891), Lettre à Paul Demeny (15 mai 1871) : “ Je est un autre. ” “ Je dis qu’il faut être voyant, se faire voyant. Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. ” “ Donc le poète est vraiment voleur de feu. ” Jules Laforgue (1860-1887), Les Complaintes (1885) : Complainte d’un autre dimanche : “ C’était un très-au vent d’octobre paysage, Que découpe, aujourd’hui dimanche, la fenêtre… ” Complainte sur certains ennuis : “ Un couchant de Cosmogonies !

Ah ! que la Vie est quotidienne… Et, du plus vrai qu’on se souvienne, Comme on fut piètre et sans génie ”. L’Imitation de Notre-Dame la Lune (1886) : “ L’art est tout, du droit divin de l’Inconscience ; Après lui le déluge ! et son moindre regard Est le cercle infini dont la circonférence Est partout, et le centre immoral nulle part. ” Saint-Pol Roux (1861-1940), La Dame à la Faux (1890-96) : L’astrologue : “ Imiter c’est mourir à soi-même Soyez votre royaume et soyez votre roi ! ” Paul Valéry (1871-1945), Charmes (1922) : La Pythie : “ Honneur des hommes, saint LANGAGE ” Le Cimetière marin : “ Auprès d’un cœur, aux sources du poème, Entre le vide et l’événement pur… ” Le philosophe et la “ Jeune Parque ” : “ Un silence est la source étrange des poèmes. ” Rhumbs : “ Le poème – cette hésitation prolongée entre le son et le sens ” “ La poésie est l'ambition d'un langage qui soit chargé de plus de sens, et mêlé de plus de musique, que le langage ordinaire n'en porte et n'en peut porter. ” Paul Claudel (1868-1955), LaVille (1893) : “ Par le moyen de ce chant sans musique et de cette parole sans voix, nous sommes accordés à la mélodie de ce monde. Tu n’expliques rien, ô poète, mais toutes choses pour toi nous deviennent explicable. ” Cinq grandes Odes (1910) : “ Ô grammairien dans mes vers ! Ne cherche point le chemin, cherche le centre ! mesure, comprends l’espace compris entre ces feux solitaires ! ” “ Où que je tourne la tête J’envisage l’immense octave de la Création ! Le monde s’ouvre et, si large qu’en soit l’empan, mon regard le traverse D’un bout à l’autre. ”

Victor Ségalen (1878-1919), Stèles (1912) : Stèles face au midi, les trois hymnes primitifs : “ Les lacs, dans leurs paumes rondes noient le visage du ciel. ” Stèle du Milieu, perdre le midi quotidien : “ Tout confondre, de l’orient d’amour à l’occident héroïque, du midi face au Prince au nord trop amical – pour atteindre l’autre, le cinquième, centre et milieu Qui est moi. ” Guillaume Apollinaire (1880-1918), Alcools (1913) : Zone : “ A la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine. ” Calligrammes (1918) : “ Du rouge au vert tout le jaune se meurt Quand chantent les aras dans les forêts natales ” conférence intitulée L'esprit nouveau et les poètes : “ C'est par la surprise, par la place importante qu'il fait à la surprise que l'esprit nouveau se distingue de tous les mouvements artistiques et littéraires qui l'ont précédé. ” (édition posthume en 1946) Valéry Larbaud (1881-1957), Les Poésies de A. O. Barnabooth (1923) : L’Innommable : “ … je vois, Ici, au milieu de vous, comme une apparition divine, Au-devant de laquelle je m’élance pour en être frôlé, Honnie, méconnue, exilée, Dix fois mystérieuse, La Beauté Invisible. ” Jules Supervielle (1884-1960), Les Amis inconnus (1934) : Un poète : “ Je ne suis pas toujours seul au fond de moi-même ” Pierre-Jean Jouve(1887-1976), Matière céleste (1937) : Poème : “ Compte seulement le poids des larmes Non pour elles mais pour le vide qu’elles font

Et roulant sur la noire paroi de vertige De ce monde aboli : tu t’approches de l’Un. ” Saint-John Perse (1887-1975), Vents (1946): “Et le poète aussi est avec nous, sur la chaussée des homes de son temps… Son occupation parmi nous : de mise en clair des messages. – Et la réponse en lui donnée par illumination du cœur. Non point l’écrit mais la chose même. ” Amers (1957) : “ Au cœur de l’homme, solitude. Etrange l’homme sans rivage, près de la femme, riveraine. ” Déclaration de Saint-John Perse à l'occasion du banquet donné en son honneur lors de l'attribution du prix Nobel (10 décembre 1960) : “ L'inertie seule est menaçante. Poète est celui-là qui rompt pour nous l'accoutumance. ” Pierre Reverdy (1889-1960), Le gant de crin (1927) : “ Le poète est un four à brûler le réel ” Nord-Sud : “ Une image n’est pas forte parce qu’elle est brutale ou fantastique – mais parce que l’association des idées et lointaine et juste. ” Paul Eluard (1895-1952), L’Amour la Poésie (1929) : “ La terre est bleue comme une orange Jamais une erreur les mots ne manquent pas. ” Tout dire (1951) : “ Le tout est de tout dire et je manque de mots Et je manque de temps et je manque d’audace Je rêve et je dévide au hasard mes images J’ai mal vécu et mal appris à parler clair… ” Avenir de la poésie (1937) : “ Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré ” Les sentiers et les routes de la poésie (1952) : “ La poésie est dans la vie. ” Louis Aragon (1897-1982), ?: “ J'appelle poésie un conflit de la bouche et du vent, la confusion du dire et du taire, une consternation du temps, la déroute absolue. ” Francis Ponge (1899-1988), Méthode : “ Selon moi, la fonction de la poésie, c’est de nourrir l’esprit de l’homme en l’abouchant au cosmos. ”

Jean Tardieu (1903-1995), Accents (1939) : Incarnation : …Un être grave douloureux qui vient du fond des âges un être lourd et malheureux remonte jusqu’à mon visage emprunte ma voix pour parler ” Les portes de l’Inanimé : “ Ecoute à ton tour silence du monde inanimé C’est ta propre voix qui te parle à voix basse. ” Raymond Queneau (1903-1976), Les Ziaux (1943) : L’Explication des métaphores : “ Si je parle du temps, c’est qu’il n’est pas encore, Si je parle d’un lieu, c’est qu’il a disparu, Si je parle d’un homme, il sera bientôt mort, Si je parle du temps, c’est qu’il n’est déjà plus… Mais ni dieu ni démon l’homme s’est égaré ” René Char (1907-1988), Le Marteau sans maître (1934) : Commune présence : “ Tu es pressé d’écrire, Comme si tu étais en retard sur la vie. S’il en est ainsi fais cortège à tes sources. Hâte-toi. Hâte-toi de transmettre Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance. Si tu veux rire, Offre ta soumission, Jamais tes armes ” Fureur et Mystère (1948) : A la santé du serpent : “ Poésie, la vie future à l’intérieure de l’homme requalifié ” Eugène Guillevic (1907-1999), Les Rocs : “ Mais le pire est toujours d’être en dehors de soi quand la folie n’est plus lucide. ” Yves Bonnefoy (1923), Du mouvement et de l’immobilité de Douve(1953) :

Une voix : “ J’ai porté ma parole en vous comme une flamme, Ténèbres plus ardues qu’aux flammes sont les vents. […] Oui, c’est bientôt périr de n’être que parole. ” Douve parle : “ Que le verbe s’éteigne Sur cette face de l’être où nous sommes exposés, Sur cette aridité que traverse Le seul vent de finitude ” Entretiens sur la poésie (1981) : “ Ecrire poétiquement […] c’est parler […] la langue de l’autre ” “ Il faut se décrocher de son moi, abandonner au double obscur du poète tout ce qu’on a dans notre imaginaire. ” “ Si on laisse les mots faire ce qu’ils veulent, la langue se replie sur elle. ” “ Les images poétiques permettent de créer un nouveau monde sans tare. ” “ Le neuf vient de l’inconscient qui perçoit mieux les signes et les symboles. Il faut interroger cette autre parole qui ne naît que dans l’écriture. ”...


Similar Free PDFs