Cm5 querelle investiture PDF

Title Cm5 querelle investiture
Course Histoire médiévale
Institution Université de Brest
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cours sur la querelle des investitures ...


Description

Querelle des investitures (1075-1122) Grégoire VII n'a fait que se servir des outils que Léon IX avait employer. Réunir des cinodes, développer son administration épiscopale à Rome, envoyer des légats… Germanie et l'Italie, atour c'est plus ou moins des espaces périphériques. Introduction : Querelle des investitures : dénomination courante dès l'époque de la querelle, dénomination choisie par les contemporains pour qualifier une période particulière. Une série de controverses intellectuelles et surtout de conflit politique lié à ses controverses qui ont opposés durant le dernier quart du 11è et au début du 12e siècle : papauté d'un côté auto déclaré sacerdotium et royauté regnum de l'autre côté plus spécifiquement germanique mais aussi imperium. Controverses intellectuelles doublés de conflit politique entre papauté et royauté/empire germanique. A propos des limites de leur sphère d'influence respective au sein de l’Église. Cette querelle, ce moment relativement bref sur la chronologie occidental, s'insère dans un profond mouvement de réformes amorcés au 10e siècle que l'on appelle « réforme grégorienne » laquelle réforme avait pour but général de libérer l’Église de l'emprise, quel quelle soit, qu'avait sur elle les laïques. Promouvoir et imposer le principe de la libertas ecclesia. Il s'agissait en définitive, pour les réformateurs, d'imposer un nouvel ordre du monde reposant sur la primauté des clercs en général et de celui qui se disait être le tout premier d'entre eux en particulier, à savoir, le pape. Les réformateurs considéraient que l'investiture des évêques et certains abbés par le rois de Germanie, étaient incompatibles avec le principe de libre élection canonique (liberté des élections épiscopales) et aussi incompatibles avec la pratique de simonie. La question des investiture ne fut certes pas le seul point litigieux mais c'est sur elle que se focalisa la querelle. Sous l'influence de stricte vue de certains clercs et moines Silva Candida, mort en 1161. Investit d'une fonction religieuse par un laïque qu'il y ait eu payement ou non comme également simoniaque. Vu les imbrications entre le pouvoir royal et l'église dans le royaume de Germanie et dans le royaume des Lombards (en Italie du Nord) accepter les exigences de renonciation aux nominations et investitures notamment des évêques, de renonciation aux services que c'est évêques et les biens sur laquelle ils avaient la haute main, autant de choses exigées par les réformateurs auraient représenter pour les rois de Germanie/Empereur un véritable suicide politique. De façon similaire, les épiscopat de l'Empire n'était certainement pas près à renoncer à ses privilèges et gâterie. Explique l'ampleur et la durée de la querelle. La querelle entre dans sa phase aiguë en 1075, lorsque éclate un conflit entre le Pape (Grégoire VII) et le roi de Germanie (Henry IV) au sujet de l'élection, du choix/de la désignation, de l'archevêque de Milan. Tant les exigences fondamentales et les justifications juridiques ou canonique et théologique des réformateurs → bouleversement profond du monde et donne naissance à une importante littérature polémique. Yves de Chartres dès 1097 : solution trouvé par cet évêque du royaume de France. Une voie de compromis possible avait été élaboré dans l'entourage du chef de l'opposition au roi de Germanie (Rodophe de Rheinfelden) solution qui distinguait entre charge ecclésiastique et bien de l’Église d'un côté → les spiritualia (choses spirituelles) et d'autre part temporalia (choses temporelles, alias regalia) qui sont les possessions matérielles et immatérielles des ecclésiastiques qui ont été donné par le roi ou l'empereur. Devaient être séparés. Exigences maximalistes des deux parties : explique la longueur du conflit. Même l'acte qui mettait fin à ce conflit, à savoir le concordat de Worms, signé entre les deux protagonistes, ne fut pas approuvé par tout le monde, notamment par les réformateur les plus maximalistes.

I. Prise de vue : les différentes phases du conflit. On distingue quatre phase : 1 - une phase pré/anté grégorienne avant le 11e siècle. 2 - phase des Papes Allemands : série de pontifes, tous nommé par le roi de Germanie (Henri III). Politique qui avait pour but de mettre fin aux querelles pour le contrôle de la papauté. Correspond notamment au pontificat de Léon IX → 1140 à 1150. 3 – le tournant grégorien et le début de la phase grégorienne. La réforme arrivée à Rome lors de l'élection par Henri III de Germanie de Léon IX. Les idées de la réforme sont arrivé à la tête de Rome et les Pape. La réforme s'accélère sous les pontificat d'Alexandre II et Nicolas II. Nicolas II est notamment l'auteur d'un décret sur l'élection pontifical qui stipulait que l'évêque de Rome serait désormais élut par les cardinaux évêques. Réservait donc l'élection pontifical aux cardinaux. Ce décret de Nicolas II confiait l'élection du Pape à ce seul collège de cardinaux et la retirait donc de la main de l'Empereur. La rupture du royaume de Germanie intervient sous le pontificat de Grégoire VII, il avait rejoint Léon IX lors de sa nomination par Henri III. Il fait élire « à sa place » Alexandre II. Une fois Pape Grégoire poursuit l'action de se prédécesseurs et convoque la simonie et le nicolaïsme ainsi que les investitures laïques mais aussi continue ce que faisait Léon IX : envoi des légats, ces légats avaient les pleins pouvoir de celui qui les avait envoyer et mandaté (pas le cas de ses prédécesseurs), légat permanents. Avant la mission des légats était limité dans le temps. Exemple : légat français envoyer dans le Sud du Royaume de France dans les péninsules ibériques, Hugues de Die qui a sillonné les régions durant 20 ans, épuration quasi totale de tout le haut clergé de cette région, Hugues les accusait de simonie et faisait prononcer leur dépositions lors de conciles. Grégoire VII affirme, notamment dans le texte les dictatus papae (les choses dictée par le Pape), un radicalisme théocratique fondé sur le primat du siège de Rome, du quel primat Grégoire VII → prétention générale de l’Église et de son chef, l'évêque de Rome en particulier, à exercer un pouvoir absolut et même universel. Revendiquer la liberté totale de l’Église. A cet égard ce n'était plus seulement pour Grégoire la simonie et le nicolaïsme des clercs qu'il fallait éradiquer de la société et de l’Église c'était aussi les investitures des prélats des princes laïques. Conflit qui se focalise sur les investitures des prélats des laïques dans les royaumes de Germanie et d'Italie par un laïque : le roi/empereur, ce conflit se transforme en conflit entre pouvoir ecclésial et impérial. Provoque un schisme au sein de l’Église d'Empire. 4 – La continuation post-Grégorienne sous les successeurs de Grégoire VII, à savoir Victor III (1086-87) et Urbain II (1088-99) (il continue a agir comme Grégoire VII, appelle la croisade), Pascal II (1099-1118), Gélase II (118-1119), Calixte (1119-1121). 1122 : querelle prend fin. Phase caractérisée par le fait que tout les Papes concernés (notamment les plus important Urbain II et Caxlite) ont tous essayer d'imposer les idées de Grégoire VII mais aussi à l'inverse, tous, plus ou moins selon les personnalité, on su aussi se montrer soucieux de pragmatisme et de compromis, chose que Grégoire VII n'était pas près à envisager. Essayer à trouver un terrain d'entente avec l'adversaire laïque, en occurrence Henri V. Et c'est précisément cette solution qui visait à distinguer deux investitures différentes (spirituel pour l’Église et investitures matérielles pour le Roi) qui ont été coulés dans un concordat qu'on appelle le concordat de Worms, marque la fin de la querelle. Le chemin, de la mort de Grégoire VII un protagoniste intransigeant face à un adversaire également intransigeant, a été long. Les principes généraux de la réforme de l’Église Idée majeure de cette réforme de l’Église qui ont finit par être récupéré par l’évêque de Rome elles sont nées dans les milieux monastiques réformées. Cluny par exemple. Deuxième point de la grande réforme grégorienne : la moralisation du clergé . A savoir la lutte contre la simonie et le nicolaïsme. De façon à ce clergé soit véritablement

exemplaire pour pouvoir moraliser le peuple des fidèles. Intention ultime des réformateurs qu'il faut voir l'importance fondamentale de la réforme, elle a finit par atteindre son but. Troisième problèmes : les investitures . Cela désigne le fait que les prélats, les grands dignitaires ecclésiastiques, à savoir les abbés des très grands monastères et surtout les évêques et eux sans exception pour ce qui est pour la Germanie et le royaume d'Italie, qu'ils sont habituellement investit, c-a-d installés dans leur fonction depuis le 10 e siècle par les seigneurs laïques, notamment le roi. Non seulement, à l'échelle de tout l'occident ce sont les seigneurs laïques nomment élisent choisissent les évêques (également hiérarchie ecclésiastique inférieur comme les curé qui sont nommé par comte par exemple), investir : les installe dans leurs charges. Ce comprend dans la logique des pouvoir : ces grands dignitaires ecclésiastiques étaient en quelque sorte des administrateurs au service du roi/prince/empereur, en partie des fonctionnaires du royaume aberration car ils étaient aussi des pasteurs chargé de mener les fidèles vers leur Salut en les enseignants dans la foi chrétienne mais aussi en contrôlant le clergé et ça n'a rien a voir avec des taches politiques et administratives. Confusion des genres entre les choses spirituelles et matérielles, réformateurs ont commencé à la juger très détestables. Confusion annoncée par les réformateurs qui dénonçaient également la conséquences : elle rendait les laïques maîtres des clergés . Non seulement ils étaient maître du clergé et des Églises, mais encore ils contaminaient le clergé, ils imprégnaient le clergé par leur mœurs jugé aussi détestables. L'investiture laïque est la source de tout les maux. 1059 : concile de Latran, Nicolas II fait adopter le décret sur l'élection pontificale. Autre décision prise : l'investiture laïque fut déclarée par définition automatiquement simoniaque et donc interdite pour la toute première fois. A compté de cette date là, la question des investitures devient l'obsession unique des réformateurs pontificaux. II) Le déroulement a) Empire et Église à la fin du règne d'Henri III Henri III a conservé l'habitude de nommé et faire investir les prélats de ses royaumes. Ses royaume : le royaume de Germanie, le royaume d'Italie et ajout d'un autre royaume : celui de Bourgogne. Dans cet espace, qui territorialement constitue l'Empire, c'est toujours le roi qui continue à nommer comme l'avait fait ses prédécesseurs. Il introduit une nouveauté : il ne se contente plus, comme ses prédécesseurs, de remettre à l'évêque qui vient d'accepter son investiture la crosse. Par la crosse mais aussi, nouveauté apporté par Henri III pour enfoncer le clou de la symbolique hautement efficace, il leur donne aussi leur anneaux. Symbolise l'alliance le mariage entre l'évêque et l'archevêque et son église, très concrètement son diocèse, la communauté des fidèles dont il a la charge. Henri III nomme ses évêques les investit par la crosse et l'anneau. Il ne faut jamais oublier qu'Henri III est aussi celui qui a nommé des Papes, venu de son royaume, qui étaient tous plus ou moins pour des idées réformatrice s. En d'autres termes : Henri III responsables du débarquement des idées réformatrices à Rome. Tout ces évêques qui nomment ou font investir sont des prélats à ses idées et irréprochables. Abondant total des pratiques simoniaque, en d'autre terme, le roi de Germanie ne vend plus les charges ecclésiastiques. C'est à dire qu'il soutient à sa façon les idées des réformateurs. La collaboration entre d'un côté le roi de Germanie/d'Italie/l'Empereur/Bourgogne et le haut clergé réformé et la papauté qu'il a installé. Sur son lit de mort en 1056, il fait régent de son royaume le dernier Pape qu'il a élut Victor II (son fils étant encore mineur). b) Empire et Église durant la minorité d'Henri IV, jusqu'à mai 1065. Victor II décède, la régence passe à l’Impératrice mère, la veuve d'Henri III. L'une des

première décision d'Agnès de Poitou a été la ré attribution de l'ensemble des duchés méridionaux du royaume de Germanie à des titulaires nouveaux qui ne sont pas originaires de duchés natals. Rodolphe de Rheinfelden, famille qui vient du royaume de Bourgogne, elle donne le duché de Bavière à un noble Saxon. Otton de Northeim, elle réaffecte à la mort de son titulaire le duché de Carinthie à un Souave Berthold de Zähringen. Les ducs germaniques → aiment révolter contre leur souverain, dès l'avènement de la dynastie saxonne. Alliance entre la papauté réformatrice et de l'autre les ennemis de l'empereur dans ses propre états. Ces révoltes à répétions n'ont pas facilité l'imposition de son autorité au roi de Germanie, bien au contraire. Sera adoubé durant sa majorité. Il a un certain nombre de comptes à réglé, il se débarrasse de tout ceux qui l'on contrarié pendant qu'il attendait qu'il deviennent empereur. Dépose le duc de Bavière Otton de Northeim. En Italie, dès le début de son règne, Henri IV commence à se mettre à dos une partie de la noblesse et se met dans une situation délicate dans le royaume d'Italie, plus précisément à Milan, soit l'archevêché le plus significatif de tout le royaume d'Italie. Favorise et en nommant complètement de façon normal un archevêque de la petite noblesse contre un candidat d'une grande partie du clergé local, et ce candidat bénéficiait du soutient du Pape Alexandre II, en d'autre termes, le candidat du jeune roi de Germanie Alexandre II s'en foutait. 1071 : un premier clash 1074 : décès d'Alexandre II, Grégoire VII le succède. Aussi la date à laquelle Henri en Germanie met fin à la révolte d'Otton de Northeim. Henri commet une nouvelle erreur d'inattention à savoir que pour en finir avec l'affaire milanaise, il nomme un nouveau candidat sur le siège de Milan, il nomme aussi deux autres évêques italiens, ceux de Spolette et de Fermaux : une caractéristique bien particulière pour ces deux diocèses : ils se trouvent dans l’État du Pape. À Milan il continue à se montrer obstiné et par dessus il nomme dans les état contrôlé par le Pape deux évêques, très grosse maladresse. Grégoire a très peu apprécié. 8 décembre 1075 : Grégoire adresse une lettre à Henri, il lui ordonne d'annuler toutes ses mesures, de se séparer des conseiller que son prédécesseurs avaient excommuniés et plus généralement d'avoir l'obligeance d'obéir au Prince des apôtre Pierre donc le Pape lui-même. Jamais vu encore qu'un patriarche de Rome lui adresse de telle revendication. Réponse du roi de taille, prend la forme sous une alliance avec l'épiscopat en janvier 1076 à Worms sous la forme d'une synode diet. Ce synode signe une déclaration : le roi et les évêques déclarent dans ce papier ne plus vouloir obéir au Pape car son élection n'est pas canonique. On lui reproche aussi sa moralité douteuse. Toutes les exigences sont rejetées et demande au Pape d'abandonner son poste. Le mois suivant, en février, Henri fait la même chose pour le royaume d'Italie en réunion un grand nombre de prélat pour demander qu'ils demandent la même chose que les prélats allemands on demandés plus tôt. Le Pape a excommunié immédiatement le roi de Germanie, délit les rois de Germanie du serment de fidélité qu'ils ont prononcé (les incites à la révolte), menace les prélats tant de Germanie que d'Italie qui ont soutenu Henri → excommunié et déposition s'ils ne reviennent pas sur leur déclaration. Jamais vu ça de mémoire d'homme. Les ducs méridionaux ont profité de cette excommunions pour une nouvelle fois se révolter. Acculé chez lui, sur le point en définitive de tout perdre : sa couronne. Autre épisode fameux : 1077 la Pénitence de … demande que l’excommunions soit levée. En janvier 1077 : il arrive là au Château de Camusa (nord de la Sabine) durant trois jours il fait pénitence dans les formes requises, cependant que la comtesse Mathilde intercède auprès du Pape pour qu'il reçoivent Henri le pénitent. Grégoire consent à recevoir Henri et a l'absoudre de son excommunions. Sur le coup, un épisode qui s'explique par la situation politique difficile dans lequel il se situe dans son propre royaume. Pour la toute première fois un roi de Germanie a accepté en faisant pénitence le jugement du patriarche de Rome. Pour la première fois : remise en

cause d'un principe politique, à savoir Cesaro Papisme royal et impérial. Mais sur le coup, Henri avait aussi forcé la main de Grégoire, en faisant pénitence le Pape n'avait pas d'autre choix que de lui accorder l'absolution. Les nobles articulent leur opposition en élisant un contre roi, Rodolphe de Reinfelden. Guerre civile. Nomme également un anti-pape Clément III qui va poser la couronne impériale du Rodophe. ??...


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