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SOCIALE CM7 NORMALISATION ET COMFORMISME

Muzafer Sherif (1906-1988) et Solomon Asch (1907-1996) On s’attend à ce que les autres respectent les normes qui balisent la vie sociale . Les normes rendent les comportements prévisibles (anticipation, facilite vie sociale) Ainsi vos comportements sont prévisibles et vous pouvez prévoir ceux des autres. Les normes structurent le champ social, elles permettent d’avoir une vision stable du monde, monde que l’on peut prévoir. Si pas monde prévisible = bcp trop couteux cognitivement ! bcp plus simple d’avoir raisonnements stéréotypés. Muzafer Sherif (1965) : « norme est une échelle de ref ou d’éval qui définit une marge de comportements, attitudes et opinions, permis et répréhensibles. »  Normes = sont le mode d’emploi de la réalité sociale. Newcomb, norme = « acceptation partagée d’une règle qui est en prescription en ce qui concerne la façon de percevoir, penser, sentir et agir ».  Si tout le monde n’y a pas accès PAS norme, partage inter et intra groupe. Norme prescription = « voila comment il faut fonctionner »

La normalisation (Sherif 35) Qu’est ce qui se passerait si on se trouve dans des situations ambiguës (= pas de norme) ? Hypo : 1) Si l’individu cherchera à établir un pnt de ref subjectif interne (norme inter = individuelle) 2) Ce que va devenir cette norme interne qd individu va ê confronté à d’autres personnes dans la même situation ambiguë. 3) Si une norme collective se dégage, elle va refléter la spécificité du grp ou sera le reflet des caractéristiques objectives de l’environnement ? Par ailleurs, est-ce qu’elle sera plus forte que la norme individuelle. DONC nécessité pr Sherif de créer une situation expérimentale ambiguë. Situation ambigüe : tts les rep possibles doivent apparaitre avec une fréquence égale  l’une d’entre elles ou qqle unes s’imposent à la perception des sujets. Possibilité de voir apparaître de multiples interprétations.  Si pas d’ambiguïté, situation = structurée et interprétation dépendent de la situation. Effet auto-cinétique : pnt lumineux immobile présenté à certaine distance  impression qu’il bouge. -

Exp Sherif : Sujets  observent effet autocinétique

Condition 1 : sujet = isolé puis en grp. Quand et à quelle distance lumière se déplace.  Situation ambigüe (pas norme collective /pas bonnes ou mauvaises rep/ pas de majorité/ envir physique ambigüe)  DONC qd sujets isolés : on voit que gd variabilité des estimations pr chacun des sujets = ils se comporte comme des statisticiens et arrivent à une norme interne.  Pareil pr tous les sujets.  Qd groupe : même type de rep, ils vont ensebles revenir à une norme MAIS + groupale. Page 1 sur 3

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Condition 2 : sujet d’abord évalue en groupe puis de façon isolée. Renversement des phases de l’exp précédente.  Sujets restent dans la norme créée collectivement mais quand ils sont seul = c’est la norme collective qui prime.  Interprétations : sujets ont tendance générale à organiser leur exp autour d’une ref admise par leur grp d’appartenance. Les rep d’autrui sont des sources d’info concernant les objets à évaluer. Interprétations d’Allport :  Les sujets craindraient d’ê en désaccord avec les jugements des autres  Pr lui la normalisation procède des concessions réciproques pr éviter le conflit.

De la normalisation au conformisme : de la normalisation à la pression sociale.

Conformisme : enjeux sociaux forts. Situations bcp plus courantes. C’est la pression sociale d’individus sur d’autres individus. Process sociale dynamique : changement opinions, perception ou comportement d’une cible d’influence  affichés par une source d’influence.

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Paradigme de Asch (1956) :

Un sujet seul (cible) face à plusieurs individus (source) de même statut que lui. Source :

 

A : Pdv clairement opposé à celui de la cible B : Pdv objectivement incorrect

Situation non ambigüe et répondent après avoir entendu la quasi-totalité du grp, donc de manière publique. La consigne demande simplement une réponse perso = pas de pression explicite. Il faut deviner taille des barres (voir TD7). Source 2 premières séries donne les bonnes réponses  le sujet naïf qui donne réponse en dernier = sentiment de confiance. Ensuite source donne les mauvaises réponses  ont voit que sujet doute.  En condition de contrôle, taux d’influence de 32% Variante de l’expérience : introduction d’un compère qui ne donne qui des réponses correctes (en position 4 juste avant le sujet naïf, reçoit appui d’un autre sujet)  Taux de conformisme tombe à 5,5%  Il a donc diminué la pression sociale !

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SOCIALE CM7 Autre variante ATTENTION MEME EXPERIENCE MAIS CALCUL A CHAQUE ETAPE : le compère donne une rep correcte à la première moitié des essais (= même rép que sujet naïf).  Taux conformisme reste à 5,5%  Ainsi tant que les sujets ont un support social, il se conforment très peu. Le compère donne ensuite une réponse erronée (conformiste) à la 2èmemoitié des essais  Taux de conformisme raugmenter à 29%  Car compère donne rep erronée.

Explications du conformisme

Deutsh et Gerard (1955) : distinguent influence informationnelle / normative Influence informationnelle : les autres ont des connaissances qui nous manquent. Influence normative : recherche permanente d’approbation sociale.

Processus conduisant au conformisme Kelman (1958, 1961) 3 processus : 1. Le suivisme (ou complaisance) : acceptation publique d’un comportement sans adhésion privée 2. L’identification : individu veut ressembler aux membres du grp qu’il trouve attractif (PS : pas aussi simple que ça, identification joue bcp dans conformisme) 3. L’intériorisation : les valeurs du grp rejoignent celles de l’individu (PS : nuance intériorisation joue aussi dans conformisme) PS : Ces processus viennent quand même chevaucher la notion de conformisme !

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