Cours 4 de Diane St-Laurent PDF

Title Cours 4 de Diane St-Laurent
Course Développement de l'enfant
Institution Université du Québec à Trois-Rivières
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Summary

Diane St-Laurent...


Description

Rappel développement ● L’enfant voit à l’intérieur du ventre déjà. ● Un enfant qui naît va regarder plus les objets de couleur, les formes complexe, aime plus les courbes que les lignes droites. ● Après 6-7 mois dans le ventre, il entend, moins fort que les adultes, mais entend ce qui vient de l’extérieur. ● Préfère la voix de sa mère quand il naît que celles des autres. ● La graisse commence à diminuer quand le bébé commence à ramper et bouger. ● Le bébé a des os du crâne pas soudé (fontanelle), mais se lie après. C’est pour ca que lors de la naissance c’est plus ‘’facile’’, le crâne est plus mou. ● L’ossification des poignets/chevilles se solidifient à l’âge de 2-3 ans, les jambes c’est à l’adolescence ● Céphalocaudale: tête au pied. Ex: la tête se tient tout seul avant qu’il marche ● Proximocaudale: Centre vers les extrémités. Ex: contrôle tête avant de prendre des choses, les organes internes se développent avant les bras/jambes Théorie du développement de Jean Piaget ● ● ● ● ●



S'intéresse au développement cognitif chez l’enfant Psychologue Suisse Début de ses travaux en 1930 mais disponible seulement en 1950 Étudie et obtient sa formation en biologie, ce qui va teinter ses travaux S’inspire de Darwin ○ Croit que les espèces qui se développe à partir de l’environnement survive, ceux que non vont disparaître. Leurs caractéristiques se sont adapté à leur environnement. L’être humain a des structures mentales et physiques dut à son adaptation à son environnement. L’organisme a une tendance biologique innée qui nous amène à s’adapter à l’environnement. C’est ce qui se passe avec l’enfant et son développement de ses structures mentales, il s’adapte à son environnement.

Théorie Piaget: perspective constructiviste ● L’enfant construit sa pensée (ses habiletés mentales) à travers l’interaction avec son environnement physique et sociale. ○ Comment l’enfant développe-t il ses structures mentales? en étant actif, en agissant sur les objets, sur le monde, en explorant l’environnement ○ Piaget voit l’enfant comme étant curieux, il explore son environnement et ce qui lui donne des occasions d’apprendre, comprendre, se développer… ● L’enfant expérimente comme un scientifique, il développe ses connaissance ● Schème= structure mentale ou concept, que l’enfant crée et utilise pour représenter, interpréter, comprendre le monde. Les schèmes vont changer, être modifié, adapté avec l’âge pour être plus efficace. ● L’adaptation de ses schème se fait grâce à:

1. L’assimilation: tendance biologique innée de l’organisme à comprendre le monde par le biais des schèmes existants. ■ Ex: Un bébé a le réflexe de préhension: il cherche à prendre des objets. Son schème de préhension: sa structure mentale c’est: tout est à prendre (cheveux, hochet, tout). ■ Ex: Un enfant de 10 mois a déjà vu des chats, mais seulement des chats noirs. Il en voit un pour la première fois tacheté. Avec son schème de chat, il reconnaît que c’est un chat, il généralise son schème pour comprendre que c’est un chat. ■ Ex: Tu reconnais Jessica même si elle a changé ses cheveux en rouge, tu assimiles que c’est elle. ○ 2. L’accommodation: Tendance biologique innée de l’organisme à créer de nouveaux schèmes ou à modifier des schèmes existants quand ces derniers sont inadéquats pour comprendre la réalité. On raffine nos schème, on fait des sous-catégorie. Par exemple, les animaux à 4 pattes = chiens, chats, vaches. ■ Ex: Schème de préhension, à 2 mois très rigide, mais vers 10-12 mois il va l’accommoder, il ouvrira pas sa main de la même façon par exemple pour prendre un objet. ■ Ex: l’enfant a un schème de cheval, il va au zoo et voit un chameau, il pense que c’est un cheval, quand sa mère lui dit que c’est un chameau, il changer l’image et le met dans le schème du chameau. ○ 3. Équilibre: Tendance biologique innée de l’organisme à chercher un état d’équilibre avec le monde extérieur. Quand nos schèmes sont efficace = état d’équilibre = assimile. Quand nos schèmes sont pas efficace, on est dans un état de déséquilibre = on accommode. Voit l’être humain comme toujours en train de chercher l’équilibre. Alternance entre l’assimilation et l'accommodation grâce au processus d’équilibre. ■ Correspond aussi à une restructuration périodique de l’ensemble des schèmes Il pense qu’il y a 3 grandes périodes de réorganisation des schèmes, dans les 4 stades de développement cognitif ○ 1. Stade sensorimoteur (0 à 2 ans): Schème sensorimoteur ■ Première équilibration ○ 2. Stade pré-opérateur (2 à 6 ans): Schème symbolique pré-opérateur ■ Deuxième équilibration ○ 3. Stade opérateur concret (6 à 12 ans): Schème symbolique opératoire concret (illogique) ■ Troisième équilibration ○ 4. Stade opératoire formel (12 à ...): Schème symbolique opératoire formel (abstrait) 1. Stade sensorimoteur (intelligence d’action): froid/chaud, lisse/rugueux, rond/droit ○ La pensée n’est pas basée sur des symboles ni sur des représentations de la réalité ○





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La pensée est basée sur les actions et leurs conséquences Divisé en 6 sous-stades ■ 1.1. Exercices des réflexes (o à 1 mois): ● L’enfant naît avec un répertoire d’habileté sensorielles et motrices. 4 habiletés: réflexe succion, préhension, vision, audition. Ils les a appelé les actions réflexes = 1er schème réflexe de l’enfant ■ 1.2. Réactions circulaires primaires (actions répétées centré sur le corps de l’enfant) (1 à 4 mois): 3 différents entre s.s.stade 1 et 2. ● 1.2.1. Accommodation des schèmes réflexes, s’adapte. Ex: adapte sa bouche selon l’objet qu’il y met. ● 1.2.2. Contrôle volontaire sur l’action. Continue de sucer son pouce, trouve ça intéressant ● 1.2.3. Répétition des actions. Désir de reproduire des actions, trouve ça intéressant. Actions, pas des réflexes, c’est l’extension du réflexe. ● Vers la fin du s.s.stade 2 (4 mois), coordination des schèmes primaires: ○ Schèmes de vision et d’audition: Cherche à trouver visuellement qu’est qui cause le bruit ○ Schème de vision et de préhension: Il comprend qu’il peut prendre ce qu’il voit. ○ Schème de préhension et de succion: Quand il a quelque chose dans la main, il va le porter à sa bouche. ■ 1.3. Réactions circulaires secondaires (actions répétées centré sur l’extérieur de son corps, conséquences de son action) (4 à 8 mois) ● Le nourrisson est plus sensible à son environnement, il fait des actions pour produire un effet à l’extérieur de son corps. ● Ces premiers liens entre les actions de son corps et leurs effets externes semblent être des associations stimulus-réponses très simple. ● Ex: Il gazouille et maman sourit, il le refait et maman sourit encore. ■ 1.4. Coordination des schèmes secondaires pour atteindre un but (apparition des comportements intentionnels) (8 à 12 mois): ● Il coordonne une séquence d’actions pour atteindre un but: Le bébé a un but précis en tête et planifie le moyen pour l’atteindre. ● Ex: Il déplace un jouet (moyen) pour pouvoir en attraper un autre (but) ● 9-10 mois: Permanence de l’objet… l’objet, même s’il ne le voit plus, continue d’exister. ■ 1.5. Réactions circulaires tertiaires (Fait toujours la même action mais ajoute des variations, comme le jouet où c’est une boite avec des trous de différentes formes) (12 à 18 mois)







Le bébé ne répète plus exactement l’action initiale, il y introduit des variations pour tester leur effet. ● Ex: Laisse tomber un objet à plusieurs hauteur pour voir s’il fera un bruit différent. 1.6. Représentation symbolique (capacité à former et de manipuler des symboles (mots ou images), l’enfant utilise des représentations mentales pour trouver (imaginer) une solution sans recourir à l’action avant) (18 à 24 mois) ● Cette nouvelle habileté permet au nourrisson de résoudre des problèmes simplement en y pensant, sans procéder par essais et erreurs. ● Ex: Il y a une avion dessu une tablette dans sa chambre et veut jouer avec, il va chercher un banc dans la cuisine et l’amène dans sa chambre pour monter dessu et réussi. ● Début de l’imitation différée: Reproduction d’un geste en l’absence du modèle. Nécessite la capacité de se représenter mentalement un événement déjà observé et de le reproduire plus tard. ● Émergence du jeu symbolique: L’enfant fait semblant de nourrir sa poupée. Représentation symbolique, une boîte de carton = voiture Concept d’objet et permanence de l’objet: ● Permanence de l’objet: Le fait que les objets ont une existence propre, qu’ils existent en dehors de nous même s’ils sont hors de vue ou hors de portée. ● Durant les 2 premiers stades (jusqu’à 4 mois), le bébé suit un objet ou une personne jusqu’à ce qu’ils quittent son champ de vision, puis il s’en désintéresse totalement. ● Au 3ème stade, il commence à anticiper le mouvement des objets. S’il en fait tomber un de sa chaise haut, il se penche pour voir où celui-ci a atterri. Si on cache une partie de l’objet, il semble comprendre que l’objet en entier est là, si on le cache complètement, il s’en désintéresse. ● Au 4ème stade, le bébé continue de chercher à attraper l’objet convoité ou retire le tissu qui le recouvre. À 12 mois, la plupart semblent comprendre que les objets continuent d’exister même s’ils ne sont plus dans leur champ visuel, mais c’est limité. ○ Ex: On recouvre un objet avec un tissu rouge plusieurs fois, le bébé le retrouve chaque fois. On le recouvre d’un tissu bleu juste à côté de l’autre tissu, l’enfant cherche encore l’objet sous l’autre tissu. Il associe l’objet à l’endroit mais ne semble pas comprendre la permanence de l’objet. ● Au 5ème stade, l’enfant est capable de suivre l’objet dans ses déplacements. Il distingue l’objet de ses propres gestes pour le retrouver. Il a partiellement acquis la permanence de l’objet. Il ne



comprend pas encore les déplacements invisibles, il ne sait pas chercher ailleurs qu’à l’endroit où il a vu disparaître l’objet. ● Au 6ème stade, il acquis complètement la permanence de l’objet et comprend que tout objet, même disparu, a une existence autonome, s’il n’est pas à un endroit, il est forcément ailleurs. 2. La période préopératoire (schèmes symboliques préopératoires (illogiques)) ○ Fonction symbolique: la propriété qu’a une chose (objet, comportement, signe) d’en représenter une autre: le dessin d’une chaise représente une vraie chaise, l’enfant qui fait semblant de nourrir une poupée représente un parent qui nourrit son enfant, etc. Lorsqu’ils ont compris la fonction symbolique, les enfants sont entrés dans la période préopératoire de Piaget. ○ Augmentation de l’activité symbolique, permet que la pensée soit séparée de l’action. L’enfant peut penser à des choses imaginaires ou absentes. Peut penser à quelqu’un qui est en dehors de son environnement immédiat. L’enfant peut penser à des événements qui ont eu lieu (raconte sa journée). L’enfant peut maintenant faire des comparaisons, jugements en fonction de notions comme quantité, tailles, vitesse et poids. ○ Faire des liens de cause à effet entre des événements (c’est la fin de semaine donc je vais pas à la garderie) ○ Limites de la pensée préopératoire: Pensée rigide, limitée à un seul aspect de la situation, très influencée par les apparences et difficulté à faire la distinction entre la réalité et la fiction ○ 4 caractéristiques de la pensée préopératoire ■ Égocentrisme: Incapacité à se mettre à la place (perspective) de l’autre ● Comme la maquette des 3 montagnes, n’arrive pas à concevoir que si la personne est pas placé à la même place que moi, elle ne voit pas la même chose que moi. ● Si je te vois pas tu me vois pas ■ Centration: Enfant se centre sur une seul aspect d’une situation, ce qui l’amène souvent à poser des jugements erronés. ● Ex.: Tâche de conservation du liquide. On a 2 vase pareil avec la même quantité de jus, en prend 1 et le verse dans un long verre. On lui demande lequel il prendrait, et il va décider sur 1 élément, le long verre parce qu’il est vraiment long, même si c’est la même quantité car il vient tout juste de le verser dedans. ■ Non-réversibilité: Incapacité de faire l’opération inverse, de revenir à l’état initial. Pas capable de remettre le jus du verre long au verre du départ dans sa tête. Il oublie que c'est la même quantité. ■ Raisonnement transductif: Faire des liens de cause à effet entre des événements rapprochés dans le temps ou l’espace (passer d’un cas particulier à un autre cas particulier) ● Ex: Moi je mange tous mes légumes donc je suis plus grand que toi. Si je met mes souliers de super héros, je cours plus vite.



3. Le stade opératoire concret (schèmes symboliques opératoires concrets): ○ + logique, flexible et systématique (organisé) ○ Meilleur capacité à distinguer fiction et réalité ○ L’enfant est maintenant capable d’appliquer des opérations mentales logiques à des problèmes concrets. ○ Opérations qui consistent à manipuler mentalement les objets. ○ L’enfant se montre très habile à résoudre des problèmes d’ordre matériel liés à un monde qu’il connaît, qu’il peut voir ou manipuler concrètement. ○ Chaque opération concrète est une sorte de règle interne qui porte sur les objets et leurs relations. ○ 5 types de problème concret que l’enfant opératoire concret peut résoudre: ■ 1. La conservation ● Conservation = comprendre que certaines propriétés physique d’un objet restent inchangées même si l’apparence de l’objet change ● Arguments permettent à l’enfant d’expliquer qu’il y a conservation: ○ La réversibilité: «Si je le remet à sa forme initiale, ce sera le même objet.» (conservation de la substance) ○ L’addition ou la soustraction: «Tu n’en as pas enlevé ou ajouté, alors c’est pareil.» (conservation de la substance) ○ Argument de compensation (ou de décentration):: «c’est plus long (étroit), donc ca monte plus haut.» (conservation du liquide) ■ Compensation: 1 dimension compense pour l’autre dimension ■ 2. La classification (inclusion des classes) ● L’opération qui permet de trier et de départager les renseignements importants et les renseignements superflus. ● Ex: Carré+cercle rouge et carré+cercle bleu ● St. Préopératoire (5 ans): classe selon 1 seule dimension (rouge avec rouge ou cercle avec cercle) ● Début st. opérat. concret (6-7 ans): Classifie selon les 2 dimensions mais en 2 étape. ○ 8-9 ans: classe selon les 2 dimensions à la fois ● Classification hiérarchique (8-9 ans) ○ Il saisit le principe de l’inclusion des classes, une opération concrète qui permet de comprendre la relation entre les classes d’objets dans laquelle une classe subordonnée est comprise dans une classe générique. ● Ex: 3 marguerites et 6 roses. On lui demande est-ce qu’il y a plus de roses que de fleurs ○ À 5 ans: il y a plus de roses que de fleurs



○ À 6-7 ans: Non il n’y ■ 3. La sériation ● Ordonner des objets selon un critère quantitatif. Ex: du plus petit au plus grand, plus pâle au plus foncé. S’agit donc de placer divers éléments selon un ordre croissant ou décroissant. ● Préopératoire (4 ans): À 3-4 bâtons, ils sont capable de les classer du plus petit au plus grand, mais il y va par essaie erreur.. À 7 bâtons, il n’y arrive pas complètement. ● Opératoire concret (8 ans): Procède de façon systématique. Prend le plus petit et le met en premier, après un peu plus grand... ■ 4. Inférence transitive (transitivité): ● La transitivité désigne la propriété d'une relation sur un ensemble ● Tâche réussie vers 9-10 ans ● Si Annik est la mère de Janie et qu’Alex est le frère de Janie, qui est la mère d’Alex ● Si on connaît la relation entre A et B, et la relation entre B et C, alors on peut inférer la relation entre A et C ■ 5. Meilleur compréhension des notions de distance, vitesse, temps ● 2 voitures, 1 chemin est plus long que l’autre mais les 2 arrive en même temps, est-ce qu’elles vont à la même vitesse? ● Enfant préopératoire: échec. Pour lui, si elle parte en même temps et arrive en même temps, elles vont à la même vitesse ● Enfant 8-10 ans: Comprend qu’il y a d’autre dimension et réussit 4. La période des opérations formelles ○ Période importante du développement cognitif durant laquelle l’enfant devient capable de manipuler et d’organiser les idées autant que les objets. ○ Schèmes symboliques opératoire formels (logique abstraite) ○ La souris est plus grande que l’éléphant, l’éléphant est plus grand que le chien, le chien est-il plus grand ou petit que la souris. Au st. opératoire concret, il ne réussi pas de faire la déduction car il est trop bloqué par la réalité. C’est au st. opération formelle qu’il peut faire abstraction de la réalité. ○ À ce stade, le jeune est maintenant capable d’effectuer des opérations mentales logiques sur des pensées, des concepts, des idées ○ Le possible l’emporte sur la réalité ○ Capacité de penser à des notions abstraites (se projette dans le futur) ○ Capable d’imaginer un monde meilleur ○ Davantage capable de penser à long terme ○ Émergence de la pensée hypothético-déductive (très systématique): ■ Poser des hypothèses et les tester de façon systématique pour tirer (déduire) des conclusions ■ Pas présente au st. opératoire concret arrive au formel ■ Plus haut niveaux de pensées de l’humain c’est la pensée hypothético ○ Les 5 caractéristiques des opérations formelles:











1. Passage du concret à l’abstrait ● La pensée n’est plus limitée à des objets tangibles ou à des événements réels; elle peut dorénavant porter sur des situations abstraites. ● Ex: À quoi ressemblerait un monde où les humains n’auraient pas de mémoire? 2. Passage du réel au possible ● L’adolescent est capable d’envisager les différentes possibilités d’une situation en se détachant d’une perspective unique. Cette caractéristique comprend aussi l’envol de l’imagination. ● Ex: Un petit avion s’écrase lors d’une excursion de pêche. Quelles sont les causes possibles de cet accident? 3. Prévision des conséquences à long terme ● Il peut envisager les diverses possibilités qui s’offrent à lui et prévoir les conséquences à long terme de ses actions ou de ses choix. ● Ex: Un étudiant se demande s’il ira ou non à l’étranger pour terminer ses études. Quels sont les avantages/inconvénients d’y aller et de ne pas y aller. 4. Logique déductive ● Devant un problème, il peut poser des hypothèses et les vérifier systématiquement. ● Ex: Si tous les humains sont égaux, alors vous et moi le sommes. ● Appelé raisonnement hypothético-déductif, consiste à tirer des conclusions hypothétiques et de raisonner du général au particulier. 5. Résolution systématique des problèmes ● Devant un problème, il est capable de chercher la réponse systématiquement et méthodiquement.

Stade formel vs les autres ● Les 3 premiers stades sont universels, tous les enfants passent par ces stades partout dans le monde peu importe la culture où il évolue. ● Le stade formel: La capacité de la pensée formel est présente chez tout le monde, mais ça ne serait pas tout le monde qui aurait à l’utiliser au quotidien. Selon des études, plus les gens sont scolarisés, plus ils vont démontré une grande capacité de pensée formelle et hypothético-déductive. Si on a pas un travail intellectuel, on a pas nécessairement le besoin d’utiliser la pensée hypothé. Des gens bien scolarisé, lorsqu’on leur montre un problème en dehors de leur champs d’expertise, ils ne sont pas porté à utiliser la pensée hypothético. Contributions de la théorie de Piaget: 1. Il a fournit des descriptions fines, détaillés et très juste de la pensée de l’enfant

2. Contributions au plan méthodologique très importante pour évaluation des capacités cognitives de l’enfant à différents âges a. Élaborer différentes tâches et problèmes à résoudre ■ Il a pensé à inventer la tâche de la conservation du liquide, et attacher un objet à une corde pour voir qu’est qui se passe chez l’enfant b. Il s’est intéressé à différentes activités/actions de vie quotidienne pour comprendre le développement cognitif de l’enfant ■ Croit que les actions du quotidien est l’indicateur de ce que l’enfant comprend du monde ■ Le fait que l’enfant répète la même action était vu comme un signe pour Piaget d’un élément du dév. cognitif de l’enfant c. Utilisation d’entrevues (méthode clinique) ■ Il posait des questions à l’enfant pour essayer de comprendre ce qu’était l...


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