Cours - Philosophie Morale - PDF PDF

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Course Introduction à la philosophie
Institution Université de Liège
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Cours jusqu’au début du virus...


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2019-2020

De Smet Anais

Introduction à l’éthique et à la philosophie Introduction A. Les partis-pris Les professeurs d’université n’ont pas de contrainte quand ils créent leur cours, ils font comme ils veulent. Donc forcément, un cours à certains partis-pris. Ça veut dire aussi que certains cours ont des lacunes et des non-dits. Ce cours a plusieurs partis-pris.

1. Premier Le prof va nous introduire à la philosophie en nous présentant certains auteurs. C’est donc un cours dans lequel nous allons nous aventurer dans les pensées des philosophes, c’est un cours d’histoire de la philosophie. Dans l’idée commune, la philosophie c’est discuter, réfléchir, sur des thèmes comme le beau par exemple. Pourtant, ici, on a besoin d’expliquer la pensée des anciens philosophes. Il y a deux raisons qui expliquent pourquoi on doit faire ça.

- La première raison est pour tout simplement comprendre ce qu’est la philosophie. Si on ne sait pas ce que c’est, on ne saurait pas s’y frotter.

- La deuxième raison concerne plus ce que c’est la philosophie. La philosophie nait en rompant avec les discussions et les échanges d’avis. La philosophie est contre le fait de donner son opinion. C’est contrintuitif parce que la philosophie c’est quand même une pensée autonome.

2. Deuxième Non seulement le cours passe par la pensée des autres philosophes, mais on va aussi travailler de manière historique et chronologique. Donc on va positionner la pensée des philosophes dans leur contexte et dans leur temps. Quand on les replace dans leur temps, on a plus facile de poser son problème et le comprendre. Le philosophe pense car des opinions dans son époque l’affectent. Tout concept renvoie à un philosophe. Comprendre un philosophe, c’est chercher derrière un concept le problème que tort le philosophe. Pour exemplifier avec Socrate et la maïeutique, le problème auquel il tente de répondre avec sa démarche est le fait que la cité dans laquelle il vit est une cité où tout le monde passe son temps à donner son avis dans la perspective de savoir ce qu’il faut faire. Socrate dit «!je sais que je ne sais pas!», son interlocuteur est obsédé par le fait d’avoir un savoir et de se faire maître des autres. Socrate a deux maximes!:

- Connais-toi toi-même - Aies le souci de toi-même Platon a aussi donner naissance à des concepts. Il donne sa définition de l’idée!: c’est une chose qui ne serait que ce qu’elle est et pas autre chose, c’est la chose en tant que telle. Par exemple, la chaise en tant que telle, ce qui fait que la chaise est une chaise et pas autre chose.

3. Troisième L’éthique et la philosophie morale est un domaine de la philosophie parmi d’autres, mais c’est aussi plus que ça. Ça touche au cœur de la philosophie elle-même. On n’entendra pas le cours d’éthique et de philosophie

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morale comme les règles, les valeurs à adopter. On en parlera, mais ce n’est pas ça l’objet du cours. La philosophie ce n’est donc pas nous dire comment vivre mais ça réfléchit quand même à ce sujet. Le mot «!éthique! » vient du mot grec «!éthos! », qui signifie le genre de vie, la façon d’exister, la manière d’habiter. C’est comment on se comporte envers nous-mêmes et les autres, comment on habite la vie. Dans le cours, on va voir comment la vie peut être vécue selon les philosophes.

B. Socrate Socrate n’a rien écrit, on ne le connait que par ce que ses disciples, Xénophon et Platon, ont écrit sur lui. Platon écrit des textes qui ont la forme de dialogues didactiques. Le personnage récurrent par lequel Platon développe ses idées, c’est Socrate. Donc en gros, Platon utilise Socrate pour faire parvenir ses pensées. Ces textes sont destinés à circuler à l’extérieur du cercle des philosophes. Socrate est accusé de corrompre la jeunesse. Socrate, il parle beaucoup, surtout pour contredire les gens. Il ne crée pas de discussion, il intervient dans les discussions déjà lancées. Socrate ne discute pas, il pose des questions à ceux qui prétendent avoir une opinion sur un sujet. Il fait sortir les idées et les opinions de son interlocuteur. De question en question, il montre que l’opinion que ces gens ont émise est infondée et qu’elle repose sur des raisonnements boiteux. Cette démarche s’appelle la Maïeutique. «!Maïeu! » est un mot grec qui veut dire «! accoucher! », Socrate aimait rappeler que sa mère était sage-femme. Il fait donc accoucher les autres de leurs opinions. Socrate fait sortir les opinions des âmes que les interlocuteurs soutiennent. Il montre que les idées que nous exprimons spontanément ne sont pas nôtres. Les opinions qui sont dans les âmes viennent d’ailleurs, ce sont des idées reçus de la tradition, de la culture, de l’espace familial. L’opinion est le contraire de la pensée autonome. La pensée autonome est l’expression d’une idée reçue. Il faut différencier deux termes!:

- La pensée socratique!: C’est la mise à mal des idées reçues. - La discussion socratique!: C’est la critique des opinions.

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Première partie Chapitre 1 : La philosophie à la renaissance ! A. L’invention de la renaissance On a le sentiment que la Renaissance a vraiment existé, on parle directement d’une réalité. Il faut rappeler que la Renaissance est d’abord une catégorie, c’est une manière de découper dans l’histoire. Cette manière de découper est discutable et critiquable, elle a été inventée et elle a une histoire. Cette histoire a commencé au 19ème siècle, c’est donc récent. C’est à partir de ce moment qu’on parle de la Renaissance historique, c’est Jules Michelet qui en est l’auteur.

1. Jules Michelet Il est l’auteur d’une vaste histoire de France, c’est à partir de ce moment-là qu’il parle de Renaissance. Toute catégorie est une manière historiquement déterminée de voir la réalité historique qui est aussi toujours en même temps une manière de rater des éléments de la réalité. C’est voir la réalité à travers un certain prisme qui nous fait voir des choses et ne pas voir d’autres. C’est le cas en particulier de la catégorie «!Renaissance!». La catégorie Renaissance est la première à avoir une majuscule, car il en fait vraiment quelque chose de distinct. Michelet agit en deux temps pour créer sa Renaissance. Il rassemble d’abord une série de changements qui ont lieu dans des secteurs très différents de l’activité humaine! (l’art, la religion, l’anthropologie, …) comme si ces différentes mutations relevaient d’une même tendance, d’un même esprit. Ensuite, il va considérer que cette période, dotée d’une certaine homogénéité, voit émerger une culture ou une civilisation nouvelle, spécifique, c’est-à-dire qu’on peut identifier par certains traits distinctifs. Chez Michelet, le trait distinctif majeur de la Renaissance est que c’est la période où l’Homme se découvre luimême. Se découvrir soi-même, ça veut dire découvrir ses propres capacités! : ses capacités de savoir, sur le monde, sur soi, sur la nature. Au fond, l’idée de Michelet de manière générale, c’est que, lors de l’Antiquité grecque et romaine, les hommes auraient commencé une aventure de connaissance d’eux-mêmes et du monde (mythe de la naissance de l’autonomie). À partir de Michelet, on dira que l’homme est à soi-même de sa connaissance.

2. Rinascità Avant Michelet, au 15ème et 16ème siècle, on utilisait parfois le mot renaissance, mais on ne parlait pas d’une période. On utilisait ce terme dans le domaine des arts (architecture surtout) et dans le domaine des lettres. Il se traduisait par une certaine volonté de faire retour vers l’ancien, vers les Grecs et l’Antiquité. Ils n’employaient donc le terme que pour certains secteurs, mais surtout, quand on l’emploie on ne voyait pas une nouveauté mais au contraire l’effort pour revenir vers le passé. Ce n’est pas donc dire «! il y a du nouveau!» mais pour dire «! retournons aux origines! ». L’utilisation du mot «!renaissance! » ne doit pas nous tromper, on devrait plutôt parler de réforme ou de rénovation. Dans la religion, dans les savoirs, dans les lettres, on retrouve un art d’or perdu. On cherche à refonder le rapport à Dieu qu’on aurait perdu, pour refonder les savoirs, etc. On veut refonder et restaurer l’autorité des anciens. À l’époque de la «!Renaissance!», le rapport entre l’ancien et le nouveau n’est pas la même que le nôtre. Pour nous, l’ancien est quelque chose de péjoratif alors que le nouveau est valorisé. Pour les hommes de la «! Renaissance!», le nouveau est le changement qui entraîne des dégâts, il est mauvais, alors que l’ancien est synonyme d’autorité. C’est donc bien plus tard, au 19ème siècle avec Michelet, que la Renaissance prend un autre sens.

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De Smet Anais 3. Critiques de la Renaissance

• Première critique Premièrement, on revisite l’image négative du Moyen-Âge. En réalité, les historiens ont montré qu’on pouvait parle de Renaissance dès le 12ème siècle. Au 12ème et 13ème siècle, l’Europe connait des changements qui vont bouleverser l’idéologie du temps. Mutations économiques : Il y a des mutations sur le plan économique avec un retour de la croissance, du développement de l’agriculture et du commerce, et l’apparition des marchands. Mutations juridiques : Il y a aussi des mutations sur le plan juridique! avec la redécouverte du droit romain. Jusque-là on avait deux systèmes juridiques! : le droit coutumier, droit oral, et le droit canon, inspiré de la religion et de la bible, très exigeant. On retourne alors au droit romain, qui est un droit écrit et codifié. C’est un droit qui remet en place la propriété des biens et des personnes, c’est un droit qui convient mieux à cette époque. Mutations religieuses : Il y a aussi des changements sur le plan religieux. Cette mutation commence en fait dès le 11ème siècle avec la réforme grégorienne. C’est une réforme des mœurs du clergé et d’un renforcement du contrôle de l’église. On a une centralisation du pouvoir et une constitution d’une administration de l’état. On voit apparaître de nouveaux ordres religieux qui redéveloppent une activité qui rompt avec la fonction des anciens ordres. Il ne s’agit plus de se retirer du monde mais de s’installer dans les villes et de réactiver le travail des premiers apôtres qui de diffuser la loi à travers le monde. Mutations intellectuelles : Il y a une nouvelle institution qui est un nouveau lieu de production et de transmission du savoir et de la culture. Cette nouvelle institution, qui apparaît aux 12ème et 13ème siècle, est l’université. Les universités naissent du besoin de juristes, des gens qui redécouvrent le Droit Romain, qui peuvent le lire, le penser et l’actualiser dans le siècle. Elles se détachent de la tutelle du clergé et refusent que le savoir soit entièrement dévoués à la religion. Les premières universités apparaissent à Bologne, Paris, Oxford, et puis elles s’installeront un peu partout en Europe. À l’université, on enseigne deux arts!:

- L’art du trivium!: Ce sont les arts du langage (rhétorique, dialectique, grammaire) - L’art du quadrivium! : Ce sont les arts des nombres (astronomie, musique, arithmétique, géométrie)

Ces arts sont considérés comme préparatoires à des disciplines supérieures! : le droit, la médecine et la théologie. On se consacre donc désormais à des disciplines qui sont indépendantes des écritures et de la religion. Elles ouvrent et permettent de renouveler la médecine, le droit et la théologie. Au 6ème siècle, en 529, l’empereur Justinien ferment les écoles philosophiques, donc les différents lieux où on trouvait les différents courants philosophiques. De ce fait, il interdit la philosophie. Il impose le christianisme comme religion de la société. On assiste donc à la translatio studorium! : c’est un déplacement des savoirs antiques hors de l’espace européen occidental vers l’Est et se répand vers le monde byzantin.

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C’est lors de la conquête musulmane que les savoirs antiques se répandront de nouveau en Espagne, et c’est seulement au 13ème siècle, avec les échanges commerciaux et la reconquête de l’Espagne par la chrétienté, qui vont permettre de recouvrir les textes et les savoirs de l’Antiquité. C’est à ce moment que la vie terrestre reprend de la valeur, Augustin n’est plus d’actualité, on va donc rechercher les savoirs et la valeur de l’Antiquité. La nouvelle renaissance est Thomas D’Aquin. • Deuxième critique Deuxièmement, on va complexifier l’idée selon laquelle, à la Renaissance, au 15ème et 16ème siècle, les hommes se prendraient eux-mêmes comme référence ultime et mettraient de côté la nature et Dieu. On dire très largement deux choses à ce sujet. Première chose : Il y a effectivement quelque chose qui se passe, tout n’était pas déjà joué. Il n’est pas juste de dire que, à la Renaissance, on se débarrasserait des deux grandes références éthiques! : la nature et le cosmos. Il n’est pas juste de dire que l’homme serait la seule et unique source de référence éthique. En réalité, la nouvelle conception dit que la nature est Dieu. En gros, la conception du monde qui prévaut est une conception de la nature crée par Dieu, marquée par la perfection divine. C’est une conception de la nature comme création animée par la puissance de la créatrice divine. Certes, l’humanité y occupe une place singulière, voire centrale, mais en tant que l’humanité est dotée elle-même de puissance créatrice qui sont le prolongement de la création divine. Au 15ème et 16ème siècle, on a donc idée d’un homme qui est inscrit dans le prolongement du créateur, Dieu. On a l’idée d’un homme qui est à l’image de la création, une création vivante et donc elle-même créatrice. C’est le fameux thème du microcosme et du macrocosme. L’homme est le microcosme, une vision en plus petit, qui redouble le macrocosme, le grand cosmos, la création de Dieu. Deuxième chose : Il faut arrêter de voir cette période comme une période d’essor glorieux à l’origine d’une modernité positive. En réalité, c’est une période de crise et de tension. Il y a des tensions et des violences sociales et politiques. La fin du siècle est marquée par un ensemble de soulèvement populaire. Il s’y joue les prémices de ce qui deviendra bien plus tard le capitalisme. Il y a aussi des tensions et des violences coloniales. C’est la période de la conquête du Nouveau Monde. La modernité commence donc pas un génocide. La Renaissance est aussi une période de guerre des religions qui continuera, au fond, jusqu’au 18ème. L’époque de la Renaissance est en fait une époque où l’Europe est en guerre civile. Donc on voit que sous ce deuxième aspect, il faut arrêter de voir le moindre départ d’une glorieuse modernité et qu’il faut prendre toute la mesure de ce qui se joue à cette période-là en termes de tensions et de violences. Finalement, c’est moins agréable à l’œil et à l’oreille que ce qu’on veut bien nous faire croire.

B. L’humanisme et pic de la mirandole Le courant des humanistes, c’est d’abord un courant d’intellectuels. Les humanistes développent d’abord un nouvel idéal de formation intellectuelle et un nouvel idéal éthique. On appelait humanistes d’abord les gens qui pratiquaient un certain type d’enseignement.

1. Les humanistes Les humanistes enseignent les études d’humanité, les studia humanitaits. Ce sont les arts du trivium élargi, en gros. Elles reprennent 5 disciplines! : la rhétorique, la grammaire, la littérature/histoire de l’Antiquité, la poésie et la philosophie morale. Pourquoi celles-là! ? Les humanistes considèrent que ces disciplines permettent à l’Homme d’en apprendre sur lui-même!:

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- La rhétorique et la grammaire permettent à l’Homme d’apprendre et améliorer ses capacités d’expression.

- La littérature et l’histoire de l’Antiquité et la philosophie morale permettent à l’Homme d’en apprendre sur ses actions, sa façon de vivre, …

- La poésie permet à l’Homme d’en apprendre sur le rapport de l’Homme à la nature, comment il peut vivre en harmonie avec elle.

2. La scolastique Les différentes disciplines enseignées par les humanistes donnent naissance à la scolastique. C’est un certain mode de s’approprier les savoirs!: - La lectio!: C’est le commentaire de texte. - La questio! : C’est le soulèvement des questions théologiques, ça apporte des arguments, pro et contra, pour et contre, d’une thèse. - La dusputatio!: C’est la dispute de la question partagée entre les maîtres et les élèves. Les scolastiques considèrent les savoirs comme un outil pour résoudre des questions juridiques ou théologiques. Pour les scolastiques, l’apprentissage des arts libéraux (trivium et quadrivium) se fait dans une perspective instrumentale, répondre à des questions juridiques et théologiques précises. Les savoirs de l’Antiquité correspondent à des outils pour les scolastiques. On se sert d’Aristote car il permet, par son argumentation, d’utiliser des instruments qui serviront à régler des questions théologiques et juridiques précises. Les humanistes en font un tout autre usage. Les humanistes font retour aux savoirs de l’Antiquité pour régler des questions extérieures mais aussi pour eux-mêmes. Le mouvement humaniste cherche à revenir aux originaux, aux pensées originales des auteurs. Ils cherchent à les comprendre à l’intérieur de leurs propres pensées. Philologie : discipline reine des humaniste car il s’agit de revenir à la pensée originelle des auteurs, qui se charge d’établir les textes dans leur forme véritable. Les humanistes apprennent le grec pour lire Platon et Aristote pour avoir un contact direct avec l’auteur dans le texte originel. Pour les humanistes, les savoirs sont porteurs de vie humaine, les savoir nous permettent de connaitre nos capacités et de nous améliorer

3. Erasme Érasme dit que les études d’humanité rendent les hommes plus dignes. Pour les humanistes, l’Homme n’est pas tellement la nouvelle référence, le nouvel idéal ou la nouvelle valeur mais l’Homme occupe une place centrale dans l’ordre de la création dans la mesure où c’est par sa capacité que la nature, créée par Dieu, s’accomplit.

- Car c’est par l’Homme que la nature se contemple elle-même, que la beauté du monde advient à la conscience.

- Parce que l’Homme, au fond, de par ses capacités propres, se situent dans le prolongement du Créateur. L’Homme est vu comme le prolongement de la nature créatrice et de Dieu. La dignité est la manière dont l’Homme se réalise véritablement comme humain. L’Homme conquiert sa dignité par ces études d’humanité. Ils font retour aux savoirs de l’antiquité mais d’une manière originale.

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Renvoie a la responsabilité humaine devant dieux et sa. Création, pour les humanistes c’est assumer le rôle et la place que dieux nous a assigner dans la création.

4. Pic de la Mirandole C’est un jeune homme qui vient d’une famille aristocratique Italienne. Il fera des études de droits avant de changer pour se tourner dans les différentes université, il va se former a toute les disciplines qui peut suivre. Il veut aller au bout de chaque discipline, de chaque école de pensée, il refuse de choisir entre les différentes écoles de pensées, pour lui il y a du vrai partout. Il va être fasciné par la cabale, c’est-à-dire une discipline mystique du judaïsée, quand Dieux a donner les tables de la création a Moise, il a aussi donner mais oralement, une autre lois sur le secret du monde. Il a donc une autre parole de dieux qu’on ne retrouve pas dans les écrits sains. Il publie quelques textes :

• De genre dicendi philosophorum(1485) Lettre qu’il adresse à un humaniste qui enseigne à Bologne et qui a écrit un texte pour railler le style de la philosophie scolastique en disant qu’il est grossier, rugueux... Pic réagit dans cette lettre publique, il défend le style scolastique. Pic essaye d’associer le contenu et la forme, la recherche de la vérité avec un certain style. S’il faut faire primer l’un, c’est la recherche de la vérité. • Conclusiones philosophicae ,cabalasticae et ...


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