La morale - Notes de cours 8 PDF

Title La morale - Notes de cours 8
Course Philosophie générale
Institution Université Paul-Valéry-Montpellier
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Summary

La morale ...


Description

Le

devoir

moral

Le devoir morale est-il une entrave à liberté ? Souvent nous percevons ma morale comme un discours de reproche, de mise en garde. D’où l’on dit on fait la morale a quelqu’un. La morale qualifie un certain nombre de conduite, en fonction de critères qui ne sont pas universels mais qui varient selon les cultures. La moral serait alors perçue comme une contrainte qui nous empêcherait de faire ce qui nous plait, ainsi elle serait un des ennemis de la liberté. D’un autre côté, l’homme seul est doté d’une Cs morale. Seul il s’interroge sur les limites qu’il doit donner à sa conscience. C’est à dire il s’interroge sur la manière dont il souhaite vivre avec ses semblables, donc la morale serait peut être amie de la liberté ? Avec la morale je me positionne.

I) Qu’est-ce que la morale ? Du latin « mos », « mores » = les mœurs  Ensemble de règles de conduite, de valeur, qui s’accompagne d’une représentation de ce qui est bien ou mal. La morale est très proche de l’éthique ( éthos ). Cette dernière fixe aussi un certain nombre de conduite mais dans un cadre plus professionnel, voire un champ d’application concret. Dans chaque domaine professionnel il y a un code déontologique. ( ontos = être , devoir être ) code qui n’est pas écrit mais c’est un devoir être. Par rapport aux champs d’application concrets avec les projets des biotechnologies (technologies qui touchent au vivant) se pose des problèmes de bioéthiques. On s’interroge sur ce que l’on va devoir ou ne pas devoir mettre en application. -

Intention d’intention éthique

morale

pas

 L’origine du bien et du mal est incertaine, et différente en fonction des culture. Il existe une très grande diversité de règles morales évoluant avec le temps et avec les mœurs. Les règles morales semblent relatives elles ne sont jamais fixées une fois pour toute comme elles sont variables et variées certains contestent la valeur de la morale et disent à chacun sa morale. Il est vrai que la morale n’est pas universelle et qu’elle est relative, elle repose sur des coutumes et des mœurs. Il est vrai (marx) que les valeurs morales ont pu servir d’instrument de domination. Mais faut-il pour autant rejeter la morale sous prétexte qu’elle n’est pas universelle et parfois immorale, « cracra ».Si on abandonne la morale, on livre l’homme à lui-même c’est-à-dire à ses plus bas instincts, règne ou chacun ferait ce qui lui plairait. D’où l’abandonner ce serait vivre dans le pire des mondes possibles. Même si la morale n’est pas universelle, et que tout le monde ne la respecte pas elle sert en principal à freiner, réguler les comportements humains.  Ces règles morales nous permettent de juger nos propres actions mais aussi celles des autres. Lorsqu’un homme accomplit son devoir moral il décide volontairement de suivre un comportement qui est au préalable prédéfini. Un devoir est une obligation qui incombe à un sujet libre, seul l’homme à des devoirs, vis-à-vis de moi. Il existe plusieurs catégories de devoirs. (juridique) - scolaires, professionnels, sociaux, religieux, civiques.

Un devoir est donc une obligation, alors a-t-on le choix d’obeir ou non ? oui ! D’où lorsqu’un individu a des devoirs ? oui on respecte sa liberté du choix. Lorsque l’homme subit une contrainte alors il n’a pas le choix ⇨

Le règlement de l’école me contraint à subir une punition. Quand l’homme est contraint on use de la force pour limiter notre liberté. (Tu viendras laver les chiottes)

Dans le domaine politique un état a toujours un droit de coercition l’état a le droit de contraindre un individu a obéir à la loi, il l’exerce en faisant recours à la justice. Un devoir moral n’est pas la même chose qu’une obligation juridique. Cette dernière nécéssite un passage à l’acte de la police ou de la justice.

L’état a pour intermédiaire de la justice a pour devoir la défense de la société d’où le droit délimite le permis, de l’interdit, il a aussi une utilité sociale. LE droit est la pour dissuader le passage de l’intention à l’acte. C’est la raison pour laquelle toutes les lois juridiques s’accompagnent de sanctions. Dans la société ce n’est jamais l’intention qui est jugée mais les faits. La victime aux yeux de la justice représente toute la société et ce sont les faits dont elle a été victime qui déclenche l’alerte, et non les intentions immorales de celui qui les a perpétrés. Ces intentions morales seront réglées par sa propre conscience. Tant qu’il n’y a pas de passage à l’acte, la justice n’intervient pas. Le paradoxe c’est qu’un acte injuste qui n’aurait aucune conséquence sur autrui, l’état et la justice ne s’en soucierait pas. Dans le suicide. Ce qui importe pour le droit c’est la matérialité, que les faits soient visibles. Le rôle de l’état est de protéger toute la société celui qui outrepasse les lois. Une peine de prison a donc une valeur exemplaire, (supplices en place publique) elle montre à l’assassin en pensée ce qu’a subit l’assassin en acte. Autrement dit la sanction a un effet dissuasif. Si un état avait la prétention de détruire le penchant à l’injustice de l’homme, nos mauvaises intentions , ce serait un état totalitaire. Tous se retrouveraient en prison Un devoir moral est aussi affaire de choix personnel, mais la morale s’intéresse avant tout à l’intention, ce qui a motivé l’acte. D’où al moralité d’un acte est invisible. D’où dans le domaine de la morale il n’y a aucune différence entre une injustice pensée et une injustice commise. Il suffit qu’une mauvaise pensée me traverse l’esprit pour que je sois moralement condamnable. La morale est donc beaucoup sévère que ne l’est la justice des hommes, et la sanction morale est imposée par l’homme, « j’ai mauvaise Cs » . ⇨

(œil

qui

poursuit

caïn

jusqu’à sa tombe)

II) être moral est-ce suivre notre nature ? Texte Kant

Selon Kant, par nature l’homme est amoral c’est-à-dire totalement étranger au bien et au mal, innocent. Par nature l’homme échappe donc a toute forme de responsabilités. L’homme ne devient moral que lorsque la raison s’éveille en nous c’est-à-dire (« je ») et qu’il prend Cs de la nature du B et du M. L’homme est d’un nature ambivalent c’est-à-dire que tous les H sont animés par deux penchants contradictoires(insociable sociabilité) nos instincts qui nous poussent à faire ce qui nous plait sans règles, ni limites, ni mesures, et notre raison qui nous ramène sans cesse vers le droit chemin. Notre raison nous pousse donc au B. Le pb c’est que tout dans la civilisation nous pousse à avoir le souci d’autrui. La civilisation impose à l’homme le respect d’un certain nombre de conduite. De façon en ce que en société chacun puisse s’épanouir sans le faire au détriment de l’autre (le respect). La civilisation va a l’necontre de notre nature animal, d’où pour etre moral l’homme doit se faire violence a son animalité en permanence. D’où c’est en permanence devoir contrarier notre nature. Que pourrait-on rétorquer à kant ?

Mais n’est il pas dans notre nature que d’être doué de raison et de volonté. (Texte culture – l’homme doit tout irer de lui même)

III) Être moral est ce suivre nos sentiments ? Selon Rousseau, la pitié est un sentiment universel, naturel. Preuve disait R , même si les H ont quitté l’état de nature pour fonder les sociétés il reste dans le cœur de chacun, cette sensibilité naturelle à la souffrance d’autrui. La culture éloigne l’homme de ce sentiment moral naturel, en faisant naitre en nous l’envie, la jalousie, l’envie de domination…On pourrait penser que ce sont nos

sentiments qui fondent la morale. Il est vrai que dans nos cœurs respectifs se trouve l’amour, la pitié, l’amitié, la sympathie… Qui sont des sentiments tout à fait louables. Mais les sentiments sont pluriels, et sont subjectifs, propres à chacun. Si la morale était fondée sur ces sentiments, serait arbitraire fruit des préférences personnelles , elle serait partiale (subjectif) et partielle mon cœur n’est pas élastique. La moral juge nos sentiments

IV) Être moral est-ce vouloir suivre notre raison ? Kant examine un devoir moral particulier qu’est le devoir de bienfaisance. Certains d’entre nous semblent faire le bien autour d’elle d’une manière totalement naturelle. C’est-à-dire sans avoir le souci de se mettre en valeur. C’est-à-dire ces personnes semblent vivre en harmonie avec elle-même. Mon coeur me porte vers les autres. Elles suivent leu sensibilités naturelle. Elles prennent du plaisir à faire du plaisir. Leurs actions sont-elles morales ? Oui puisqu’elles font le bien. Leurs actions sont morales. Cette eprsonne est tout à fait morale et mérite d’être concouragée. En revanche salon Knat cette action ne mérite pas le respect. Car elle est fait conformément au devoir mais non par devoir moral. « conformément au devoir moral »= l’action est morale mais les intentionssont impures car la personne agit en suivant sa sensibilité.Autrement dit elle ne fait pas l’effort sur elle-même ➔ elle ne fait pas violence à sa nature. Elle est donc hétéronome. Par exemple, un médecin qui cherche à soigner ses patients , agit conformément aux valeurs morales . Intentions pures ? Non car il est interessé, mieux il soigne plus il aura de patients. D’où il faut encourager cette action mais on ne lui doit pas pour autant le respect. Son acte n’est donc pas totalement gratuit. Celui qui agit par devoir c’est celui qui non seumlement accomplit une action morale mais dont les intentions sont pures. Il agit d’une manière désintéressée. C’ets la raison pour laquelle seul il mérite le respect. C’est le fait de s’incliner devant celui incarnant la vertu, il agit pas pour lui mais par pur amour du genre humain. Un critère qui permet de savoir si une action est faite par devoir c’est son universalité. L’action doit être valable pour tout le monde et dépourvu de préférence affective. Il affichait une profonde méfiance pour tout ce qui en en

nous, relève de notre sensibilité, car les sentiments sont « versatiles ». Or disait il le devoir moral, doit être inconditionné. Une règle morale ne doit jamais admettre des exceptions. (tableau romain) exemple, si je me dis : « je ne mens pas a mes parents car je ne veux pas être punie. » Est-ce que j’ai agis conformément ou devoir moral ? ➔ conditionné au fait de ne pas vouloir être puni = conformément ➔ ne mérite donc pas le respect. Lorsqu’un homme décide, chsoiit d’obéir à un devoir moral, il doit agir sans condition sans aucun état d’ame particulier, il doit avoir pour seul ambition le respect de la personne humaine. Kant est tout a fait Cs qu’il n’existe aucun homme qui agisse par devoir moral. Il faudrait être un saint pour agir de cette manière-là. D’ailleurs en terme de critique ce n’est parce qu’une action est intéresse qu’elle est nécessairement immorale. Il est juste de sauver des vies quelques soient nos intentions. Kant offre une conception idéale de la morale. Il ne se soucie pas du cintenu de nos action, de ce que l’on doit concrètement faire par rapport aux situations, ce qui ‘linteresse est la forme de nos actions, nos intentions soient pures.

Charles PEGUY = auteur francais du XX ème Disait de la morale Kantienne « Kant a les mains pures, mais il n’a pas de mains ». Une conception (les mains) mais elle ne permet pas d’agir concrètement dans la vie alors on dit que c’est une éthique de conviction. Mensonges moraux = pieux mensonge = mensonge pas moral pour protéger quelqu’un

5) La morale nous rend elle nécessairement humain ? Nietzsche La morale est elle d’origine morale ?

N n’interroge sur la moralité de la morale (moraline) d’apres la tradition ^philosophique la morale est ce qui sépare radicalement le monde animal du monde humain et c’est ce qui permet de rendre l’homme plus humain, plus vertueux tel est le propos de Kant. L’homme selon Kant est donc le seul animal qui fait violence à sa nature en posant des limites à ses propres conduites. En faisant usage de notre raison l’homme s’impose de respecter la personne, la personne qui ne doit pas être traitée ni cm un instrument ni cm une marchandise. La morale doit donc être universelle et objective, qu’elle ne doit pas reposer sur des sentiments, et ne doit admettre aucune exception. ➔ Les licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils , Tableau de JacquesLouis David

Morale= barrière infracnhissable H/A

Texte NIETZSCH

Selon NIETZSCH qui dénonce cette conception idéale de la morale, la morale est en réalité subjective et c’est le fruit de nos préférences (araignées) et de notre instinct de conservation, d’où elle ne nous arrache pas à notre nature. Une action intentionnellement nuisible n’est pas nécessairement considérée comme d’immorale si sur un plan individuel du plaisir (écrase des mouches) et si sur un plan collectif bouscule l’ordre sociale, socialement du déplaisir du criminel. Nous nous illusionnons de N en pensant nous affranchir de nos instincts par la morale ou en pensant nous élève en tant qu’humain par la morale. Car on peut avoir l’intention de nuire sans que ce soit jugé mal a partir du moment ou c’est utile à notre conservation. Or la conservation est un instinct, d’où la morale ne fait pas violence à notre nature au contraire elle veille a la conservation de notre nature.

6) être moral n’est-ce pas devoir prendre nos responsabilités ? Sartre répond ici aux critiques des chrétiens concernant la gratuité de l’action. Selon les chrétiens tel que le décrit sartre est un être athée c’est-à-dire dépourvu de tout sens mal, d’où c’est un H qui va faire ce qui lui plait sans règles ni mesure il accomplirait des actes gratuits, immotivés. Agir ainsi ce serait agir par caprice. Pour sartre on ne peut pas parler de la gratuité d’un acte pas plus qu’on ne peut parler de la gratuité d’une action humaine.

Texte morale créatrice

Si picasso a peint telle œuvre c’est parce qu’il l’a lui-même choisit. Dans sa vie elle correspond à une période de sa vie qui est définie. Penser qu’il aurait pu la peindre autrement ca serait illusoire car elle s’incorporait a sa vie. L’artiste crée ses œuvres et chaque individu doit créer sa propre morale les VM sont toujours à invetner. Sartre illustre son propos avec l’exemple d’un étudiant face à un dilemme moral soit rester auprès de sa maman soit s’engager auprès des FFL. Dans les deux cas son engagement sera moral. C’est à lui et lui seul de fixer son ordre de priorité et de fixer son ordre de priorités. Quelque soit son choix il ne sera jamais gratuit. Puisque dans les 2 cas il y a toujours le respect d’autrui. Les chrétiens ont tord de reprocher à Sartre de dresser le portrait d’un être qui ne fait que ce qui lui plait. Concernant l’étudiant , il le fait au nom de l’humanité. La morale Kantienne est abstraite et n’admettais aucune exception, formelle, catégorique. Kant considérait que la morale devrait être universelle et objective ce qui vaut pour moi doit valoir pour les autres. A l’époque de Kant , un francais Benjamin constant dès le XVIII, célèbre querelle au sujet de la morale. Kant est étranger aux

conséquences que peuvent avoir nos actions morales. D’où je ne mentirai jamais quelles qu’en soit les conséquences. C conséquentialiste part du principe qu’il faut toujours estimer les conséquences possibles de nos action morales. Concernant la vérité il disait que tout le monde a droit a la vérité mais que certaines ne sont prêts à l’entendre. D’où humainement parlant il faut se fixer des priorités.

Kant ne nous dit jamais concrètement ce que l’on doit faire. Or nous sommes des êtres en situation. Et ces situations nous contraignent à nous positionner d’où c’est à chacun d’entre nous de trouver une solution concrète aux situatiosn qui se présentent. D’où le sens de nos acte n’est jamais fixé, déterminé, c’est toujours la liberté de choisir qui détermine la valeur de nos action. Moral conséquentialisme et pas convaincue.

Texte 7 Sartre donne ici le premier sens de l’humanisme qui n’est pas le sien. On entend tout tentative qui chercherait à définir l’homme. Sartre prend part à querelle de l’humanisme. La WW2 et le nazisme semble avoir démontré que la foi en l’homme qu’avait développé les lumières est totalement infondée, écroulée. C’est ce qu’on appelle la faillite des idéaux des lumières. La raison si chère aux philosophes des lumières semble avoir été au service de la déraison, la folie humaine, une froide logique. Face à cet effondrement des lumières, certains prétendent qu’il faut renoncer à définir l’homme. D’autres, prétendent qu’il faut revoir la conception que l’on se fait de l’homme. Les chrétiens estiment que depuis le mouvement des lumières, les hommes se sont petit à petit émancipé de la religion. Les marxistes pensent que Le seul moyen de sauver l’humanité pour eux est la révolution prolétarienne en pensant collectif. Sartre dans son

roman la nausée, s’était opposé tant à l’humanisme chrétien que marxisme ....


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