Philosophie de l\'éducation Cours Première Année PDF

Title Philosophie de l\'éducation Cours Première Année
Course Philosophie de l'éducation
Institution Université Catholique de l'Ouest
Pages 8
File Size 180.5 KB
File Type PDF
Total Downloads 83
Total Views 134

Summary

Cours de philosophie, première année de licence sciences de l'éducation....


Description

Philosophie de l'éducation L’évaluation vise à structurer les premiers repères de philosophie de l’éducation à partir des éléments de cours et de la culture de l’étudiant. Chaque étudiant peut se constituer un fonds documentaire à partir des éléments de cours, du recueil personnel d’articles, ou autres support (cinéma, documentaire) sur la thématique de l’éducation. Le cours vise l’apport de connaissances et de repères méthodologiques sur la formulation d’une question philosophique, sur la conduite de débat à visée démocratique et philosophique. Ces éléments pourront être repris pour répondre à une question philosophique (formulée par l’étudiant, validée par l’enseignement) qui sera documentée lors de l’évaluation (dossier pour la session 1) et devoir sur table à partir d’une question issue de l’écriture du dossier en session 2. Date du dépôt du dossier : vendredi 10 novembre 2017

Le mythe de la caverne : Platon --> cours sur le savoir Possible violence de la vérité si on sort les hommes de la caverne, de l'ignorance. Vérité = violence ? La violence est subjective. Platon questionne la connaissance, est-elle nécessaire ? Le savoir est subjectif. Ce débat entre foi et raison est nécessaire. En philosophie, il y a deux figures, la figure du saint et la figure du sage ? Le sage : vérité à construire, à élaborer par la raison, figure du philosophe. Il s'appuie sur la raison. Argument fondé par la raison, par le savoir. Le saint : vérité révélée, donnée d'avance, argument venant de la croyance, de la foi. Si j'éduque, pour quelle finalité ? Si les femmes sont des Hommes, pourquoi faudrait-il les exclure de l'éducation ? La religion donne une vérité donnée à l'avance. Les philosophes cherchent à construire une vérité car il n'y a pas une vérité unique. Question de l'existence : pourquoi sommes-nous ici ? La science n'a pas réponse à tout. Qui sommes-nous ? Ou allons-nous ? Ces questions suivent un régime métaphysique, au-delà de la science. Chacun va essayer de construire ses vérités au regard de certaines métaphysiques. La République Platon : premier traité de politique. Le mythe de la caverne est extrait de la République. Comment Platon pense la métaphysique ? Le livre débute par une tentative de définition de la justice, Platon à travers la bouche de Socrate pense que si l'on a une juste définition de la justice alors les gouvernants pourront conduire la cité vers une vie harmonieuse, le bonheur. Il s'agit pour Platon, de définir philosophiquement ce qu'est une cité juste. La manière d'ont-ils philosophe est par le dialogue, la dialectique. Il s'agit bien de définir les règles et les conventions de la cité à travers la définition de la justice. Il s'agit donc de connaitre parfaitement par la voie de la philosophie. Pour Platon, il y a un deux registres : on connait le monde par les sens ou la connaissance" du monde par l'intellect, la pensée, par l'âme, religion. Il y a un monde intelligible qui est celui des idées, un monde parfait, il y a un ciel pour Platon et dans ce ciel il y a les idées immuables qui peuvent être atteinte que par in intellect, par un travail de recherches et des connaissances. C'est un registre métaphysique, des idées parfaites dans ce monde divin et seul les philosophes peuvent y prétendre mais seul les philosophes peuvent y prétendre car il arrive à la

vérité par la raison. Cette perfection est aussi une perfection morale, ce sont des gens vertueux. Ils vont opposer au principe du désir le principe rationnel. Les philosophe sont seuls à accéder à la connaissance pure de la philosophie. Platon établit un programme d'éducation. Ce qui veut dire que l'on va éduquer les enfants, et les meilleurs d'entre eux par la voie de la philosophie et les meilleurs maitres, éducateurs seront les philosophes. Mais en regardant ce système, celui-ci est injuste. Au nom de cette idéal, les enfants seront enlevés de leur famille et élevés par les philosophes. Notre société est une société de droit. Nous sommes tous égaux en droits. Ils sont éduqués avec un système scolaire ouvert à tous. L'institution de l'école permet à chacun grâce aux diplomes, s'inscrit dans une justice fondée. En éducation sens a religion, de la politique est fondamental. En France, on peut avoir plusieurs raisons d'éducation : école laïque et obligatoire. Les mathématiques sont une science. Eduquer c'est entrer en culture. "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien". Toutes ses vérités il faut les explorer. Le savoir est propre à l'Homme. Dans le texte Avant de Spouville, l'auteur défend l'idée d'une spiritualité sans Dieu, il est du côté de la raison. Certains pensent nécessairement qu'il y a une puissance divine (Dieu) est valable/valide pour ceux qui y croit mais l'auteur n'y croit pas. Pour lui, il n'y a pas de cause nécessaire (Dieu ici). Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien dans le monde ? Le mystère fait partie de la religion mais également du savoir, tous les êtres sont mystérieux. Le mystère fait partit du monde, donc le savoir est une quête de compréhension, une quête intellectuelle et spirituelle. Donc le sens du monde est à construire, dans un registre religieux ou dans un autre registre. On a tous la responsabilité de construire ce monde tout en sachant que l'on doit laisser la liberté à chacun (élèves...) de construire leur vision du monde. Il faut leur laisser cette responsabilité tout en respectant la nôtre. Le monde de l'adulte précède le monde de l'enfant. Tout enfant qui nait arrive dans un monde déjà là, déjà construit. Il faut faire autorité en éducation. Dans le texte L'Autorité de Groby, l'auteur indique que l'autorité vient de Dieu, il prend part à l'autorité suprême. Il existe donc un domaine métaphysique, avec une sorte d'autorité métaphysique.

I. L'EDUCATION EN VERITE 1. Conditions de l'éducation "A chacun sa vérité", cette phrase fait le lien entre une conception laïque et religieuse du monde. La vérité peut être violente parce qu'il est des fois confortables de rester dans certaines conceptions, certains savoirs. Parfois, par le voie de la science ou autre voie, nous sommes obligés de bouleverser la compréhension. Dès qu'un élément d'explication nouveau apparait, il faut tout reconstruire. Car dans ce monde, nous aimons bien avoir des connaissances propres, la résistance au changement est importante pour les Hommes. De plus, il ne peut pas avoir une seule vérité, une seule vision du monde. S'il y avait qu'une seule vérité, il n'y aurait pas de mystère, il n'y aurait pas de quête de connaissance du monde, il n'y aurait pas de raison d'apprendre, donc aucune raison de vivre. La vérité a un rapport consensuel avec le réel, la réalité, avec les discipline. Il y a des choses vraies en mathématiques, en biologie, en chacune des disciplines car celle-ci instaure un rapport à la vérité. Même dans le domaine de l'art (Qu'est-ce qui est beau ?) Son antonyme, le mensonge a une valeur morale. Notre société à comme dénominateur commun, le mensonge, il n'y a pas de rapport de confiance. Le mensonge est l'ennemi du bien, du vrai, du juste.

En éducation il s'agit d'établir des relations vraies, aimantes et respectueuses. Il y a donc nécessité d'éduquer en vérité et dans la vérité. C'est une posture, une condition morale. La vérité devient donc une valeur. La phrase "à chacun sa vérité" appelle également au relativisme. Toutes les vérités se valent, la mienne comme la tienne. On est dans ce qu'on appelle le relativisme. On risque d'être dans le chaos, l'isolement mais également la confusion ce qui fait que personne ne sait où il en est. L'universalité est également un dénominateur commun dans le rapport à la vérité. Peut-on définir l'éducation en vérité ? Cette question résiste énormément. Eduquer c'est contraindre, jusqu'où peut-on contraindre ? Sachant qu'il faut préserver la liberté de celui qui va être éduquer. En quoi la vérité qui est la vôtre trouve-t-elle ses limites par rapport à la vérité de celui que l'on éduque. La tentation du dressage, relation avec le monde animal mais les frontières sont poreuses. Eduquer vient du latin educare (=élever des animaux, plantes, enfants). L'éducation signifie aussi faire sortir de", comme si l'éducation état un arrachement du monde naturel, échapper au déterminisme qui est le nôtre, échapper au déterminisme animal. L'animal qui lui est entièrement fini quand il naît, déterminé par la nature. L'Homme lui a un développement très long, il doit donc apprendre constamment. Par l'éducation in échappe au déterminisme de la nature. L'Homme va devenir alors ce qu'il doit pouvoir être. Il a la puissance, le pouvoir de ce qu'il va devenir. Synonyme d'éduquer, d'éducation : enseigner, instruire, élever, transmettre, aider, apprendre. Reboul retient 3 synonymes : 





Elever : 1er niveau, on fait rentrer les enfants en culture, découverte de mode de vie, de d'alimentation, de langage. On élève un sujet pensant. On élève de manière quasiment naturelle, pas de manuel, on élève par traditions, par habitudes, par sentiments. L'éducation est fondamentalement naturelle. Enseigner : pour tout enseignement, il y a une attention. Il y a un enseignant intentionnel, et il y a une dimension politique de l'enseignement car l'éducation nationale est une institution politique. Enseigner s'inscrit toujours dans une dimension politique, institutionnelle. Former : C'est mettre en forme sans formater. Former c'est apprendre à être. "Connais-toi toi-même", l'éducation permet d'apprendre à être.

" La bonne correction fait la bonne éducation". Correction : rectification, amélioration, corriger ≠ punition, sanction. La faute est du côté de la morale, du bien et du mal. L'erreur, l'Homme est humain, il a le droit.

" Qui aime bien, châtie bien" --> droit, devoir, interdit. Est-ce que j'ai le droit ou le devoir de le châtier ?

Cours de TD : Etude de films Questionnement sur le film Les Héritiers -

Quels sont les effets de la multiculturalité au sein d’un groupe ?  fait Quel comportement adopter face à cette violence ?  fait

-

Comment expliquer ce rejet de l’école ?  fait En quoi la différence religieuse inclut-elle sur la cohésion de groupe ? En quoi la confiance apportée par le professeur valorise-t-elle les élèves ? Comment le professeur a-t-elle réussi à inculquer le fait de se faire respecter ?  fait De quelle manière un jeune peut-il évoluer de manière équilibrée au sein d’une atmosphère hétérogène ? Comment faire évoluer les mentalités des élèves dans notre société multiculturelle ?  fait Peut-on évoluer tout en se dévalorisant ?  fait Comment la confiance en soi est-elle source de progrès ?  fait L’échec scolaire est-il une finalité ?  fait Comment un projet collectif peut-il développer la solidarité ?  fait L’éducation est-elle une sagesse ou une force ?

Comment = moyens

Questionnement sur le film La Vague -

Faut-il nécessairement vivre un phénomène pour mieux le comprendre ? L’expérience peutelle amener à la compréhension ? L’éthique a-t-elle des limites ? Y a-t-il une bonne manière d’éduquer ? Comment une dictature au début critiquée s’intègre-t-elle chez l’individu ? Eduquer est-ce formater ? Y a-t-il du mal dans l’éducation ? Y a-t-il de l’individualité dans la collectivité ? Imposer l’autocratie apporte-t-elle automatiquement la vérité ? De quelle manière le professeur arrive-t-il à imposer sa pédagogie ? Au nom de quelles finalités ? L’esprit d’équipe est-il toujours le meilleur ? Restreindre la liberté individuelle de l’élève est ce justifiable pour une fin éducative ? L’autorité est-elle toujours une nécessité dans l’éducation ?

Objectif général : définir l’éducation et interroger philosophiquement le fait éducatif. Objectifs de connaissances : -

Question de fait, question philosophique Dispositif du débat démocratique Finalités et modalités en éducation Philosophie de l’éducation Ethique, morale, déontologie

Qu’est-ce qu’un éducateur juste ?  qui est l’éducateur ? et en quoi est-il juste ? les 3 figures

Cours suivant : les conditions de l’éducation. « Apprendre n’est pas ou pas seulement faire ce qui intéresse mais s’intéresser à ce qui au départ ne vous concerne pas » Olivier REBOUL

D’où vient la question de l’éducation ? Question difficile par sa banalité, elle nous désempare et n’offre pas de résistance. Toute chance de réflexion ou de réfutation est perdue d’avance. Quels savoirs est légitime ? Qui légitime le savoir ? la politique ? les scientifiques ? Est-ce nécessaire d’enseigner les arts, les maths… ? Pourquoi étudier la philosophie qu’à partir de la terminale ? A partir de quoi éduque-t-on ? Si on apprend à lire à partir de ratus ou à partir de la bible ce n’est pas pareil. A partir de quand éduque-t-on ? A partir de quand l’humanité, d’un point de vue historique, se soucie-t-elle de l’éducation ? Quelles sont les premières traces d’éducation ? A partir de quand parlet-on de civilisation ? A partir de quand éduque -t-on un enfant ? dès sa naissance ? avant, c’est possible ? Jusqu’à quand ? on s’éduque jusqu’au dernier jour. Comment une société a pu instaurer des rituels ? La religion : baptême, communion, … A partir de qui éduque-t-on ? 3 figures : la sage, le saint, le héros ? Ca ne détermine pas l’éducation, mais ça l’oriente et la définit. Dans l’antiquité, c’était le héros courageux qui prenait des risques pour tous, notamment dans la civilisation spart, on se base sur l’éducation guerrière avec comme modèle du guerrier, du héros. Comment éduque-t-on ? Que fait-on pour éduquer ? dans quels ordres ? avec quels principes, quelles règles d’éducation ? quelles sont les pratiques éducatives : Mme Montessori ou éducation nationale ? les méthodes sont-elles bonnes ? Qu’est-ce que bien éduquer ? Au nom de quoi éduque-t-on ? pour quoi ? raison et utilité de l’école.

Qui suis-je ? éthique professionnelle ? Ai-je raison ?

L’éducation est influencée par la société. Et fondée par le contexte culturelle, géographique, historique. L’école de la République est fondée sur la paix, prépare les élèves à la paix. Extraits : Dilemme bonté/justice ? choisir d’être bon signifie ne pas être forcément juste, et inversement. Discontinuité entre culture familiale et culture scolaire. Espace différents, jeux de règles, de principes différents entre espace scolaire et espace familial. De nombreux dilemme se présentent dans l’éducation : le premier étant le temps. Il faut jouer entre la temporalité (long terme) et la durée (court terme). Le professeur trouve nécessaire de travailler l’obéissance dans la temporalité. En revanche, le professeur prive à l’enfant sa prise de loisirs (récrée). Le deuxième dilemme est du côté de l’espace. En éducation on a des espaces fermés (école, classe, famille), clos en soi, mais également des espaces ouverts. Les espaces clos, fermés ont chacun leur propre culture. La culture de la famille et celle de l’école sont différentes, il y a des discontinuités. Les parents ne sont pas des enseignants. Le monde de l’éducation est ouvert, il faut ouvrir les espaces, les espaces culturels familiaux. L’enfant arrivant à l’école, il doit passer un seuil culturel. D’où l’intérêts des échanges, de l’étranger. Il faut aller à la rencontre de l’autre pour apprendre.

TD2 : Etude de textes Naître : André Comte-Sponville, La vie humaine », Herman philosophie, 2007 Questionnement philosophique : -

L’éducation permet-elle une égalité des chances ? A quelles conditions l’éducation est-elle libératrice ? Notre avenir est-il prédestiné ? L’éducation nous rend elle maître de notre destin ?

Le meilleur des mondes : Aldoux HUXLEY Questionnement philosophique : -

Le conditionnement en éducation, est-il moral ? Le conditionnement de l’enfant engendre-t-il le déterminisme social ?

Propos sur l’éducation, ALAIN, 1932 Questionnement philosophique : -

Les sentiments doivent-il avoir leur place dans l’éducation ? Peut-on concilier amour et éducation ? L’éducateur peut-il prendre la place des parents ?

Défendons les études du genre, le Monde : Questionnement philosophique : -

La raison doit-elle prévaloir sur le savoir ? Eduquer ne serait-ce pas trouver un équilibre entre croire et savoir ? A partir de quand le savoir devient-il une croyance ?

L’école nuit à l’éducation (Ivan ILLICH, une société sans école, 1971) VERRAX Fanny in philosophie magasine : Questionnement philosophique : -

L’école est-elle un frein à l’éducation des enfants ? Les inégalités sociales viennent-elles nécessairement de la diversité des milieux sociaux ?

Cours sur Rousseau : Rousseau : précurseur Auteur de « l’Emile » et « le contrat social ». Rousseau est un précurseur. Il fonde la société de droit. La révolution française n’a pas encore eu lieu pourtant il indique que tous les citoyens sont égaux en droit, c’est révolutionnaire et extrêmement réversible. Rousseau promet le bonheur sur terre, ici-bas et non pas dans l’au-delà (au paradis). Il est aussi un utopiste (à travers l’Emile), on se détache d’une dimension, très concrète. En écrivant ses ouvrages, Rousseau se met en danger. Il préfère donc la mettre en forme d’utopie, qui remet en question le monde et son ordonnancement. Une dimension métaphysique : au-delà de tout ce qui est physique, concret. C’est-à-dire les question (qui nous sommes ? d’où venons-nous ?) Il faut comprendre la dimension métaphysique de Rousseau. Il pense qu’il y a une loi morale originelle, pure. Des lois qui régissent une loi parfaite, originelle. On retrouve cette loi originelle dans le monde de la nature. L’Homme qui est issu de la Nature, lui est naturellement bon car il est issu de ce monde parfait. L’Homme nait bon mais c’est la société qui le pervertit, qui le rend mauvais. C’est à côté des Hommes, qu’il apprend le mal. Rousseau est prudent dans son époque, il dit que cette loi est inscrite dans les lois de Dieu. Rousseau dit que l’Homme est pris entre le principe de désir et le principe de raison. De ce fait, l’Homme ne peut accéder à la liberté que par la loi (société de droit). Donc, il faut que l’Homme s’impose, à luimême, une loi morale pour devenir et rester libre. Cette loi morale doit être en harmonie avec la loi originelle. Pour être libre il faut s’imposer une loi, même si cela paraît contradictoire. C’est la contrainte qui amène à la liberté. Rousseau propose le bonheur ici-bas (sur Terre). Rousseau peut donc développer son programme d’éducation. Il peut donc nommer les fins (les buts) de l’éducation. Afin que tous Hommes puissent être libre et assumer et jouir de sa liberté. Il s’agit de former, un Homme nouveau, et comment il régénère une liberté.

Rousseau pédagogue : Nombreux sont les éducateurs qui se réclament de Rousseau. Comment Rousseau peut-il être toujours si actuel et contemporain alors que ses travaux sont plus anciens. Rousseau donne tout d’abord un statut à l’enfance. A cette époque-là, l’enfant n’a pas d’existe pour l’humain, il n’a pas d’existence en soit. Notamment car la mortalité infantile est forte. L’enfant n’est pas un petit Homme mais un Homme en devenir. Il va falloir inventer des méthodes spécifiques à l’enfance. Rousseau demande de laisser l’enfant libre. L’enfant ne choisissait pas son avenir, il était proche du domaine familial. Pour Rousseau, il faut laisser s’exprimer la nature de chaque enfant, il faut maintenir le côté parfait, originel de la Nature (on retrouve ça en mai 58). Chaque enfant a le droit d’explorer ses limites, il se teste lui-même. L’enfant est sensible, il va vers l’intelligible. Pour Rousseau, il s’agit de vivre des expériences pour réfléchir et pour accéder à la raison. Pour lui, il faut mettre les questions à la portée de l’enfant. Donc l’enfant doit faire l’apprentissage de sa liberté. L’éducation ne doit pas avoir de visée fonctionnelle, en dehors de l’apprentissage de la liberté. « Vivre est le métier que je veux lui apprendre » résume la pensée de Rousseau. Une éducation laxiste. Il est interdit d’interdire.

« Il doit vouloir ce que vous voulez qu’il fasse ».

Cours sur les valeurs : Ill faut définir les valeurs. La ...


Similar Free PDFs