Synthèse du cours de philosophie et science religieuse VT PDF

Title Synthèse du cours de philosophie et science religieuse VT
Author Anissa Grd
Course Sciences Religieuses
Institution Université de Namur
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Sciences humaines Cours de « questions de philosophie » Contributions et apports des questions de philosophie Chapitre 1 : L’enseignement des sciences humaines dans le cursus de médecine vétérinaire. Université de Namur. Enseignement en faculté des sciences. La médecine vétérinaire fait partie de la faculté des sciences de l’université de Namur, se qui signifie que la dimension scientifique fondamentale est très importante dans notre cursus. C’est ainsi que la physique est une discipline nécessaire à la compréhension (par exemple) du cours de philosophie (comment fonctionne un animal). Enseignement en sciences humaines dans le cursus vétérinaire. A côté de la formation scientifique, technique et clinique, les sciences humaines viennent éclairer de façon complémentaire la pratique médicale vétérinaire. Ainsi que par exemple les finalités de la médecine vétérinaire, la pratique de l’expérimentation animale, l’euthanasie d’un animal de compagnie, la lutte contre des épizooties ou des épidémies majeures, la sécurité de la chaîne alimentaire ou les principales crises de santé publique (bœuf aux hormones, vaches folles, grippe aviaire ou récemment la contamination des œufs par un antiparasitaire : le fipronil) sont toutes des questions scientifiques et cliniques essentielles mais dans lesquelles les enjeux sociaux, sociaux-économiques, éthiques, épistémologiques, etc,… sont également importants. Vous, votre université et vos profs. Que ferez-vous dans 10, 15, 20, 30 ans ? Objectifs du cours Suivre les cours doit vous permettre de répondre à 3 questions. 1. Établir l’horizon de votre culture générale scientifique vétérinaire sociétale, … 2. Stimuler la réflexion critique concernant les chapitres vus au cours et les questions d’actualité (ex. : crise des œufs). 3. Assimilation d’un certains nombre de concepts.

La structure du cours sera revue. Chapitre 2 : principes éthiques concernant les relations entre l’homme et l’animal. Le bien-être animal et l’éthique de l’expérimentation animale. Relation humain-animal (RHA). Objectif : L’expérimentation animale est-elle toujours indispensable en 2017 ? Partie 1 : Biopolitique Un exemple célèbre a fait l’objet de nombreuses prises de position et d’études : la production d’anticorps monoclonaux (très purs) des rongeurs par la méthode oolite de l’ascite. La production par un être vivant s’appelle la bio production (lait / souris qui produit du vaccin / cochon à qui on prélève un rein que l’on vient mettre dans le singe). L’exemple discuté ici est hautement symbolique. Il a fait l’objet de nombreuses discussions et a été traité dans les lieux de pouvoir européen les plus élevés. Il concerne la production d’anticorps monoclonaux des rongeurs rats ou souris. C’est dans l’abdomen de la souris que se multiplient des cellules particulières appelées les hybridomes qui résultent de la fusion des deux sortes de cellules différentes. Les unes produisent des anticorps et les autres se reproduisent à l’infini (lignée immortalisée). On récolte dans l’abdomen du rongeur et plus précisément dans le liquide de l’ascite ses anticorps qui, après purification, s’avèrent extrêmement utiles comme outils pour la recherche ou pour les médicaments qui luttent contre le cancer. Les résultats sont tellement remarquables qu’ils sont publiés dans la revue Nature en 1975. En 1984, les deux chercheurs Georges Köhler et César Milstein qui ont mis au point la méthode d’hybridomes, se voient attribuer un Prix Nobel de Médecine et de Physiologie (PNMP). Ensuite la recherche évolue sans les années 1990 et 2000 et il devient possible de faire proliférer les hybridomes In Vivo (dans un système de culture de cellules en dehors d’un organisme). On fait des recherches In vivo, In Vitro et In Silico. Les leaders mondiaux de la Silicon Valley sont

G (Google) A (Apple) F (Facebook) A (Amazon)

L’interdiction de produire des anticorps monoclonaux chez les animaux bien que la méthode ait été mise au point par des chercheurs brillantissimes est hautement symbolique et ne constitue nullement un désaveu des découvertes des autres lauréats du Prix Nobel de Médecine et de Physiologie (PNMP). Ainsi, si on fait le bilan de tous les Prix Nobels du 20e siècle à nos jours et si l’on reprend années après années : - Les lauréats du Prix Nobel, - Leur contribution scientifique majeure, - L’animal (le modèle animal) sur le quel ils ont réalisé leurs expériences et leurs travaux, On arrive à la conclusion que le modèle animal a une valeur universelle qui est incontournable, et qu’il est utilisé actuellement dans des travaux scientifiques de très haut niveau. Même si ces modèles animaux sont perfectibles comme tous les modèles, ils souffrent de certaines limitations. Pourquoi a-t-on interdit en Belgique en 2004 la méthode des ascites pour cloner les anticorps monoclonaux chez les rongeurs ? Comment expliquer la mesure d’interdiction prise par les législateurs en 2004 ? Aujourd’hui, on exige de plus en plus de la communauté scientifique, à savoir : a) Développer une recherche scientifique de la meilleure qualité possible ; b) Intégrer les retombées économiques de la recherche en tendant vers la probabilité de résultats médicaux la plus élevée possible ; c) Intégrer le questionnement citoyen et la dimension éthique de la recherche symbolisée par la souffrance des animaux. On évalue donc une pratique professionnelle comme l’exercice de la médecine vétérinaire ou le développement d’une recherche scientifique sous l’angle indisciplinaire intégrant à la fois l’activité en tant que tel (à la recherche du paragraphe au dessus) - À la recherche scientifique (a) - La dimension économique (b) - Les enjeux éthiques (c) Ces 3 aspects sont intégrés dans le diagramme ou modèle étique de Bateson.

Partie 2 : La législation et la règlementation en matière d’expérimentation animale I.

La directive européenne

Les décisions se prennent aujourd’hui à Bruxelles ou à Strasbourg sous la forme de directive européenne dans un premier temps et qui sont transposés dans le droit national dans un deuxième temps. La directive 2010/63/UE Directive du Parlement européen et du conseil du 22 septembre 2010. Relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques. II.

Différence entre l’union européenne et le Conseil de l’Europe.

Population Pays Capitale Valeurs « étiques »

Union Européenne 500.106 habitants

Council of Europe 750.106 27

Bruxelles

47 Strasbourg 3«D»

3D : Démocratie parlementaire Dignité de l’être humain Droit de l’homme

Brésil Russie Inde Chine South of Africa (Brics) Villes du monde : Londres, Paris, Ile de France ? Quelles sont les dimensions éthiques reprises dans la règlementation animale ? 1. La règlementation repose sur une nouvelle philosophie biopolitique révolutionnaire qui protège l’animal de laboratoire.

2. La règlementation étant le chant de la protection à de nouvelles espèces animales. 3. La règlementation défini scrupuleusement la condition d’hébergement des animaux de laboratoire. 4. La règlementation ne parle plus de douleur ni de souffrance animale mais bien du degré de gravité de la procédure expérimentale de l’animal. 5. La règlementation s’intéresse au sort des animaux aux termes des procédures expérimentales. 6. La règlementation impose aux chercheurs de rédiger un résumé non technique de l’expérimentation (procédure expérimentale) qui a eu lieu chez les animaux.

1. On pouvait concevoir une classification reprenant trois niveaux pour catégoriser l’animal qui sera bien plus qu’une chose (caractéristique par sa valeur marchande ou économique), mais moins qu’un être humain caractérisé par sa dignité.

2. La protection des animaux aux invertébrés en protégeant certains céphalopodes (poulpe, octopus,…) alors que jusqu’à présent, la règlementation ne visait que la protection des vertébrés. La règlementation va jusqu’à protéger des formes de vie animale non totalement développées. Comme, par exemple, un mammifère aux troisième tiers de la gestation, ou comme une forme larvaire autonome pour les poissons. Les cinq familles : Mammifères oiseaux Poissons Reptiles Batraciens

Poils Plumes Ecailles Nu Peau

3. Condition d’hébergement des animaux La directive défini strictement les dimensions des cages dans lesquelles l’on place les animaux de laboratoires. On pratique l’enrichissement du

milieu de vie de l’animal dans sa cage en y plaçant divers objets (jouets, …). 4. Classification des procédures en fonction de leur gravité pour l’animal La directive ne parle plus de douleur ou de souffrance imposée par l’animal mais de degré infligé lors d’une procédure expérimentale. On établi une échelle avec 4 niveaux.

Sévère Modérée Légère Sans réanimation

5. La directive s’intéresse au sort des animaux en fin de procédure expérimentale et ils auront le sort suivant : a. Ils ont peu souffert et seront éventuellement réutilisés dans une procédure expérimentale b. Ils ont beaucoup souffert et le chercheur mettra en œuvre l’euthanasie (c’est-à-dire fin de vie de l’animal) c. L’animal pourra être adopté ou placé dans une famille (exemple : chat domestique sur lequel ont a testé un bronchodilatateur) ou dans un élevage (exemple : cochon ayant été utilisé…………)

6. Information du public sous forme de résumé des projets utilisant des animaux La directive impose aux chercheurs de rédiger un résumé non-technique, c’est-à-dire compréhensible pour tous et qui soit accessible et rendu public. Dans le respect des confidentialités des données de l’anonymat des chercheurs et de la propriété intellectuelle, le chercheur devant répondre aux principales informations suivantes : l’objectif du projet.

Règle des 3 « R » : - Remplacement de l’expérimentation animale - Réduction du nombre d’animaux utilisés - Raffinement des procédures expérimentales.

Résumé : La directive protège l’animal de laboratoire dans un esprit d’une nouvelle philosophie biopolitique copernicienne / révolutionnaire en lui accordant un statut juridique particulier et des valeurs totalement nouvelles. a. Dans ce texte, l’animal est considéré comme un être sensible. b. Le texte souligne avec force l’importance du bien-être animal. c. Le texte considère la valeur intrinsèque de l’animal du simple fait qu’il est vivant. (En parlant du point b)) Dans les textes fondateurs de l’UE qui est le TFUE, dans titre 2 article 13, le texte considère le bien-être animal comme un principe fondamental de l’UE.

Article 13 « Lorsqu'ils formulent et mettent en œuvre la politique de l'Union dans les domaines de l'agriculture, de la pêche, des transports, du marché intérieur, de la recherche et développement technologique et de l'espace, l'Union et les États membres tiennent pleinement compte des exigences du bien-être des animaux en tant qu'êtres sensibles, tout en respectant les dispositions législatives ou administratives et les usages des États membres en matière notamment de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux. »

Les 8 principes fondamentaux de l’UE → Egalité homme-femme → Protection sociale → Lutte contre la discrimination

→ Protection des consommateurs → Bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles → Protection des données à caractère personnel → Développement durable → Protection de la santé humaine (En parlant du point a)) L’animal est considéré comme être sensible → statut particulier considéré sensible parce qu’il peut ressentir le plaisir, la douleur er la souffrance. Plaisir : état physique Bonheur : état psychique Souffrance : état psychique Douleur : état physique

Humain (dignité) Animal (être sensible)

Chose (valeur marchande ou économique)

Partie 3 : Le bien-être animal Le 4 octobre 1967, Spoutnik fut lancé dans l’espace par les soviétiques. Le premier être à démarrer la conquête spatiale fut Laïka. Sans les animaux, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Laïka est la preuve qu’ils nous font avancer dans les découvertes. 1. Tout animal doit bénéficier d’un logement, d’une alimentation et de soins qui compte tenu de son espèce, de son degré de développement, d’adaptation et de domestication - sont appropriés à ses besoins physiologiques et éthologiques, conformément à l’expérience acquise et aux connaissances scientifiques.

Deux éléments très importants font la promotion du concept du bien-être animal.

1. Les rites religieux Exemple : Abattage rituel musulman ou casher. 2. Les traditions culturelles

Exemple : En Espagne et dans le sud de la France, la Corrida est de tradition. Elle fût élaborée car elle prouve que l’homme est courageux, lorsqu’il affronte le taureau qui est un animal d’une carrure impressionnante et d’une force qui ne peut nous épargner, que nous ne pouvons donc pas ignorer. (Contexte historique à considérer) 3. Les patrimoines régionaux Exemple : Les animaux en petite cage au zoo ne sont pas un problème si la structure du zoo est un grand patrimoine.

Pas d’étourdissement, saignement immédiat. 2. Analyse critique de la définition Autant l’union européenne accorde de l’importance au concept du bien-être animal, autant elle considère sa valeur relative dans un certain nombre de situations comme par exemple : 1. Le respect des rites religieux des minorités religieuses, c’est le cas de l’abattage rituel. 2. Le respect des traditions culturelles (ex. la Corrida). 3. Le respect du patrimoine régional historique cultuel architectural

Simplifions la problématique de l’abattage rituel. Cette question concerne un conflit de valeurs entre les deux valeurs suivantes : le respect de la loi, de la directive européenne et du bien-être animal qui consiste à tuer l’animal en deux étapes. L’étourdissement suivit de la saignée et d’une deuxième valeur : le respect des traditions et des rites des minorités religieuses dans le domaine de l’abattage, processus se déroulant en une seule étape : la saignée, et refusant l’étape préliminaire de l’étourdissement. Le conflit de valeur porte sur la question suivante : Ces deux valeurs sont-elles similaires, inférieures ou supérieures l’une par rapport à l’autre ?

Dans le monde anglo-saxon, on définit le bien-être animal en se focalisant sur 5 « libertés » à accorder à l’animal pour qu’il jouisse de son bien-être. C’est la définition basée sur les 5 L (5F en anglais pour 5 FREEDOMS). 1. Première liberté : L’animal ne peut pas mourir de faim et de soif. 2. Deuxième liberté : L’animal ne peut pas souffrir d’inconfort physique. 3. Troisième liberté : L’animal doit être indemne de douleur, blessure, maladie. 4. Quatrième liberté : L’animal doit pouvoir exprimer des comportements normaux. 5. Cinquième liberté : L’animal doit être protégé de la peur et de la détresse

Proposer une discussion critique de la définition du bien-être animal basé sur la théorie des 5 libertés. OMS = Organisme mondiale de la santé WHO = World office organisation OIE = Organisation mondiale internationale des épizooties (maladies animales) Les trois maladies les plus importantes pour l’OMS sont la tuberculose, la malaria et le sida.

Ce qui conditionne en tout premier lieu ce qu’on est autorisé à pratiquer ou non en termes d’expérimentation dépend du statut et en particulier du statut juridique de l’animal en général et de l’animal en laboratoire. Il y a actuellement une révolution copernicienne. Concernant le statut de l’animal Depuis la civilisation romaine jusqu’au 20e siècle, on faisait la distinction en droit entre, d’une part les choses qui sont caractérisées par leur valeur marchande/ économique et l’être humain qui est caractérisé par sa dignité ou sa valeur propre. Or, depuis environ une trentaine d’années, une troisième catégorie a émergé, c’est l’animal qui est caractérisé par son nouveau statut juridique « d’être sensible », c’està-dire qu’il a une valeur supérieure à la chose mais inférieure à celle de l’être humain.

Partie 4 : Ethique de l’expérimentation animale 1. Quel est le parallélisme que l’ont peut établir entre le sort des générations futures et le sort des animaux ? Les générations futures (GF), par définition, n’existent pas encore et ne sont pas encore membres de la biosphère. Elles ont néanmoins des droits (or, fondamentalement, pour bénéficier d’un droit, il faut exister). Les GF ont le droit de vivre sur une planète qui s’inscrit dans a philosophie du développement durable. Pas trop pollué, pas trop de conséquences négatives du réchauffement climatique. Les animaux, quant à eux, n’ont pas de situation et de statuts juridiques similaires à ceux de l’être humain. Ils ont cependant le droit fondamental d’être respectés en qualité d’êtres vivants, considérés comme des êtres sensibles. L’homme et le chercheur en particulier ont donc des devoirs vis-à-vis des animaux, et notamment celui de les traiter humainement, et selon des principes éthiques dans les expérimentations animales.

2. Evolution de la conception du monde.

De l’anthropocentrisme… vers… le biocentrisme Anthropocentrisme : Considérer que l’être humain (homme) est au centre du monde, et de la façon de penser le monde et de la place respective de l’homme et de l’animal dans la biosphère. Anthropomorphisme : C’est le fait d’attribuer des caractéristiques humaines à des espèces non-humaines comme des animaux. Exemple : Donner le langage aux animaux dans les BD et les films cartoons, ou bien attribuer des sentiments humains aux animaux. La valeur intrinsèque de l’animal -> voir plus loin la partie dédicacée

Quels sont les principes éthiques spécifiques qui permettent de discuter une expérimentation animale

- La faisabilité - La légalité - La laicité - La moralité 3 principes utilisés pour autoriser ou refuser une expérimentation chez les vertébrés ⎪ Le principe de la proximité ou de l’éloignement phylogénétique entre l’espèce animale soumise à l’expérimentation et l’être humain ⎪ Principe de proportionnalité Principe des 3 R : Ce principe proposé depuis 1959 pas les scientifiques britanniques Russel et Burch symbolisé par des substantifs ou des commençant pas la lettre R. Lorsqu’un scientifique veut faire une expérimentation il se posera les questions suivantes : - Puis-je remplacer l’animal par une méthode dite alternative à l’expérimentation animale ? Exemple : une culture de cellules. - Puis-je réduire le nombre d’animaux d’expérience mis en œuvre dans un protocole ? Exemple : par un test biostatistique plus performant. - Puis-je raffiner l’expérimentation chez l’animal ? Le raffinement c’est la prise en compte du bien-être animal tout au long de son cycle de vie c’est-àdire avant (hébergement), pendant (analgésie et anesthésie), et après (récupération) l’expérimentation animale. Analgésie : Suppression de la douleur ou de la transmission de la douleur vers le système nerveux central chez l’animal. Anesthésie : Suppression de la conscience ou de l’état de conscience chez l’animal. 2e principe : Principe de proximité ou d’éloignement phylogénétique et permet de classifier et de positionner l’espèce animale soumise à expérimentation par rapport à l’être humain dans « l’arbre de l’évolution ». 3e principe : Principe de la proportionnalité entre les résultats attendus et les moyens mis en œuvre. Raffinement (3R) tout au long de la vie de l’animal. Qu’est-ce que la conscience chez l’animal ? Le principe de la proximité et de l’éloignement phylogénétique par rapport à l’être humain.

Le choix de l’espèce animale va intégrer deux variables à priori antagonistes • Le respect d’une complexité suffisante par rapport à l’être humain • L’absence d’une souffrance, douleur, inconfort ou stress trop important. Un contredit entre ces deux tendances nous amènera à choisir un modèle marin (de la souris), qu’est à la fois un organisme considéré comme suffisamment complexe, tout en n’ayant pas un système nerveux trop développé capable de ressentir la douleur et la souffrance. Pour l’étude de certaines maladies ou de certains processus biologiques, des espèces animales plus complexes restent ...


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