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prises de notes sur la notion du bonheur ...

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I/ Épicure, le philosophe Épicure est un philosophe grec dont on ignore la date et le lieu de naissance. A vrai dire, on sait peu de chose sur sa vie. Plusieurs théories ont vu le jour : il serait né en 341 avant JC à Athènes ou à Samos qui est une île tout près de la Turquie. Son père Néoclès est un clérouque, c'est-à-dire un colon mais aussi maître d'école. Sa mère pratiquait des rites propitiatoires chez les pauvres. On sait qu’il a laissé des traces à Athènes puisque lorsqu’il eu 18 ans il y accompli son service militaire. Il a ensuite découvert deux doctrines le scepticisme de Pyrrhon et l’atomisme de Démocrite en suivant l’enseignement de Nausiphane à Samos. Il part ensuite fonder sa propre école à Mytilène qu’il quitte rapidement pour s’installer à Lampsaque. C‘est l’occasion pour lui de rencontrer ses premiers disciples, dont Hermarque, son futur successeur. En 306, il s’en va pour Athènes suivi par certains de ses élèves, et achète un terrain où il y fonde l’École du Jardin, où il délivrera son enseignement jusqu’à la fin de sa vie. Le Jardin est l'école philosophique ouverte aux hommes ainsi qu'aux femmes, créée par Épicure en 310 av JC. Épicure y enseignait les moyens de parvenir à la paix de l'âme (l'ataraxie) et écrivait de nombreux ouvrages. On recense près de trois cents écrits, de toute sorte (livres, lettres…), mais il ne nous en reste qu’une infime part (trois lettres et quelques maximes). L’épicurisme est la doctrine d’Épicure qui a été créé à l’école du Jardin. C’est un courant de la philosophie occidentale ayant pour objectif principal l'atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls plaisirs « naturels et nécessaires ». C’est ce que l’on peut lire sur « La Lettre à Ménécée ».

II/ Le bonheur selon Épicure : les 4 remèdes À travers son œuvre intitulé « La Lettre à Ménécée », Épicure partage ses 4 remèdes pour être heureux. Ces quatre remèdes sont les suivants : « Les dieux ne sont pas à craindre, La mort n’est pas à craindre, On peut atteindre le bonheur et, On peut supprimer la douleur » Les dieux ne sont pas à craindre : Nous sommes conscients de l’existence des Dieux, qui sont pour Épicure des êtres immortelle et bienheureux. Selon le philosophe, les Dieux sont des êtres parfaits qui ne se soucient gèrent des affaires humaines et qui n’exercent aucune influence dans la vie des humains. Ils n’éprouveraient ni soucis ni passions et n’en causeraient à autrui. Épicure tente de nous libérer de cette crainte des Dieux. Selon ces Dieux serait de nature bien différente à celle des hommes puisqu’ils sont abstrait et incorruptible et ne peuvent donc avoir aucune influence sur ce qui est maternel. C’est la raison pour laquelle ils ne sont pas à craindre. Cependant, un individu peut être influencé sur des suppositions faites sur la société, ce qui le conduit à remettre en question ses propres croyances. Ce message d’Épicure permet de montrer la perfection des Dieux, afin d’effacer la crainte de ceux-ci chez l’Homme étant donné qu’ils ne peuvent pas être cruel et qu’ils n’ont aucune raison de causer du tort. La mort n’est pas à craindre : Selon Épicure, on ne devrait pas craindre la mort puisque c’est un moment « d’absence de sensation ». La mort entre dans le cycle de la vie et est considéré comme un phénomène naturel. Il ne faudrait pas s’inquiéter de la mort puisque quand l’homme vit, la mort n’est pas là mais quand elle est là, l’homme n’est plus là. Autrement dit la mort n'est rien pour ceux qui sont en vie, puisqu'elle n'a pas d'existence pour eux, et elle n'est rien pour les morts, puisqu'ils n'existent plus. On ne vivrait pas réellement sa propre mort. Les gens fuient la mort comme si c’était la pire douleur mais d’autres l’a désir en espérant de mettre fin à leurs souffrances. Ainsi, il faudrait vivre pleinement sa vie sans essayer de fuir une mort inévitable et sans regretter de ne pas être éternel. « Le bonheur est le commencement et la fin de la vie heureuse ».

On peut atteindre le bonheur D’après le philosophe, chacun devrait réfléchir/penser pour être heureux car la philosophie est une partie intégrante du bonheur. Pour avoir une vie heureuse il faut penser sur ce qui nous procure du plaisir. Il expose que certains désirs sont naturels et d’autres nécessaires pour le bonheur, il faut pouvoir différencier ces deux désirs pour les choisir. À travers ce choix, Épicure pense qu’il peut contribuer à la santé du corps et la sérénité de l’âme. Ces deux éléments sont la constitution essentielle du bonheur. De plus, il ajoute qu’il faut savoir accepter une faible douleur pour pouvoir obtenir un plaisir plus grand/fort, il savoir faire la distinction entre les avantages et les désavantages. En effet, pour lui la recherche du plaisir est un signe de souffrance de ne pas l’avoir. Le bonheur est trouvé lorsque les plaisirs sont comblés alors c’est le commencement et la fin de la vie heureuse. Il faut donc établir une hiérarchie des désirs pour parvenir à une sérénité, et certaine une sagesse. Enfin, « le plus grand bien » pour l’auteur est la prudence, c’est un terme associer à la sagesse pratique un art de vivre permettant d’atteindre une sérénité et un bonheur durable. Épicure nous dit bien que sans cette sagesse, il est impossible d’être heureux On peut supprimer la douleur D’après Épicure l’homme agit en permanence dans le but d’écarter la douleur et l’angoisse de sa vie car c’est un sentiment qui va à l’antipode du bonheur. Il existe deux types de douleurs : physique puis psychique qui est selon Épicure plus dure a supporté que la douleur physique. En tant qu’individus on peut supprimé la douleur de par nos choix. Mais pour cela il faut savoir résister à ces désirs dits « vide » ou « superficiel ». Cela signifie que le plaisir ne s’apparent pas uniquement à ce qui est matériel mais à ce qui nous permet d’éviter la douleur physique ainsi qu’un trouble état d’âme. Savoir résister à ces désir vide c’est une des solutions proposé par Épicure pour éviter les douleurs dû au manque. Cependant la douleur n’est pas toujours à rejeter car il faut savoir jauger entre quantité et la qualité de plaisir et de douleur apporter. Par exemple manger des sucreries sous le coup du désir alors que les répercutions comme un prise poids seront plus important ou bien le luxe (acheter un nouvelle iPhone on est heureux sur le coup mais quelque temps après on se rend compte qu’on a dépensé énormément d’argent des du matière qui ne nous est pas vraiment cher)...