Cours Psycho PDF

Title Cours Psycho
Course Psycho-sociologie et psychologie cognitive
Institution Université Jean-Moulin-Lyon-III
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psycho-sociologie et psychologie cognitive...


Description

PSYCHOLOGIE PORTFOLIO (3 parties) I. -

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Description du métier Théorie psychologique Application de la théorie au métier Histoire On s’intéresse à la nature humaine depuis l’apparition de l’homme Hippocrate Ve av JC : prédominance des fluides dans le corps  Sang -> sanguin : actif, enjoué  Phlegme -> phlegmatique : apathique, léthargique  Mélancolique  Colérique 1860 : description de la méthode expérimentale, seul moyen de découvrir le lien de cause à effet 1879 : 1er labo de psycho -> associaniste : processus élémentaire de la conscience

Histoire psycho : - Méthode expérimentale  lignée darwinienne  révolution behavioriste  lignée psychiatrique  révolution psychanalytique  révolution cognitive II. -

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Introduction 4 objectifs de la psycho :  Décrire, observer l’humain  Expliquer  Prédire (les actes des terroristes, des symptômes d’une maladie)  (les) Contrôler Pivot de l’évolution de l’homme : bipédie (marcher sur 2 pieds) -> investir de nouvelles ressources, développer la préhension des mains, agrandir le crâne Lobe frontal = cortex frontal : concentre des fonctions psychologiques, qui font des fonctions exécutives (un ensemble assez hétérogène de processus cognitifs de haut niveau. Elles permettent de faire varier le traitement et le comportement de l'information à chaque instant en fonction des objectifs actuels d'une manière adaptative, plutôt que de rester rigide et inflexible)  Effet stroop : interférence -> inhibition  Shifting  Mise à jour Cortex préfrontal : fonctions d’ordre supérieur et où siège la conscience C’est quoi la conscience ?  Etat mental normal, d’éveil, perception de l’intérieur et de l’extérieur  Jusqu’au 20è siècle : Dualisme corps et esprit  N’est pas forcément immatérielle. Le cerveau, le corps entier en sont le substrat

3 conclusions :

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Avant d’arriver à la conscience, procéder à des calculs Y a des traitements inconscients qui aboutissent pas à la conscience :  Priming visuel : préparation, échauffement, qui influence le temps de réaction pour les images suivantes -> perception subliminale (celle qui ne dépasse pas le seuil de conscience)  Histoire de « split brain » = cerveau divisé  Hémisphère gauche : le langage et la compréhension  Hémisphère droit : vue, perception de vue, reconnaissance d’objets  main gauche  Les patients (hémisphère droit lésé) sont incapables de décrire verbalement des informations apparaissant dans le champ visuel gauche (projetées dans l'hémisphère droit en raison du croisement des voies optiques). En réalité, dans ce type de situation, seul le cortex se trouve divisé. Il faut du temps pour qu’un stimulus devienne conscient Libre arbitre : devant des choix, responsable des choix -> décisions qui émanent du moi le plus intime ≠ Réflexes, instincts : actes automatiques, incontrôlés Expérience du Libet : début, activation des activités cérébrales puis, la prise de décision (libre arbitre, conscience) et enfin, l’action -> libre arbitre n’existe pas ≠ L’équipe de Haynes a découvert que leur activité cérébrale semblait anticiper cette décision avec sept secondes d’avance. Autrement dit, c’était comme si, bien avant que les sujets soient conscients de faire un choix, leur cerveau avait déjà pris une décision.

III. MÉMOIRE - Révolution behavioriste -> révolution psychanalytique -> révolution cognitive (prise de décision, émotion, mémoire) - Révolution behavioriste : but de la psycho : prédire et contrôler le comportement  Réponse donnée donne le stimulus, qui donnera la réponse - Révolution cognitive : modèle d’une mémoire compartimentée : encoder -> stocker -> récupérer l’infos -

Mémoire sensorielle  Iconique  Visuelle  Échoïque  auditoire

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Mémoire à court terme : expérience « chiffres magique » (Georges Miller) 15-20s : 7±2 (les simples)  Tâches très simplistes (pas addition, inverse qui réservent à la mémoire de travail)  Plutôt en termes de « chunks » (des suites de chiffres ou de lettres qui ont du sens)

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Mémoire CT vs LT  Effet de primauté : les premiers mots  Effet de récence : les derniers mots sont plus mémorisés  Mais après 30s, les mots s’échappent et effet de récence se perd. Pour que les mots ne s’échappent pas, faut les encoder et les poser dans le LT  LT : capacité indéfinie et infinie : plus de sillon, plus le cortex est grand, plus on mémorise  Plus la mémoire est riche, plus on en mémorise  Jeu d’échec : Les enfants experts dont CT est moins important peuvent restituer les positions mieux que les adultes novices

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Mémoire sémantique : connaissances générales sur le monde environnant ≠ mémoire épisodique : des événements spécifiés (hier, demain, etc.) Plus on est âgé, sémantique >> mais épisodique perte

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Info doit se greffer au réseau de connaissances avant de recevoir les nouvelles (revoir les cours précédents, les idées précédentes, etc.) 2. Mémoire source Tendance naturelle de la mémoire En profiter pour un rappel indicé : si on veut se rappeler de qqc, essaie de rappeler son contexte, sa date, ses éléments associés Tulving : plus les conditions de test ressembleront aux conditions d’apprentissage, on a plus de chance de se rappeler 3. Associations visuelles : Méthode des « loci » -> palace des mémoires Associer des « à retenir » (événements, leçons, etc.) à ce qu’on voit, dans la rue habituelle, dans les objets de notre chambre

Conditionnement : habituer qqn à un signe qui associe à un événement -> quand on notice ce signe, on se rappelle de cet événement  Réponse conditionnelle - Condition de cette loi : Pavlov  Contiguïté temporelle : condition sépare de réponse  Répétition  Extinction  Généralisation - Conditionnement de la peur Watson : d’abord on a peur pas de la souris (stimulus neutre SN) mais peur de la barre de fer (stimulus incond. SI) -> conditionnement -> souris : stimulus cond. SC qui produit la peur (réponse cond. RC)  Déconditionnement -> psychothérapie (sur les peurs) - Application marketing : parrainage, association célébrité-marque (égérie) (des célèbres qui font des pubs pour les marques, les célèbres créent leur marque)

Apprentissage : -

Acquisition de l’expérience Résultat : changement relativement constant du comportement comportemental Indépendant de l’âge -> l’âge s’impose pas, commencer dès que possible  Apprentissage = Conditionnement classique

ou

du

potentiel

Conditionnement opérant : boite de Skinner -

3 conditions : stimulus discriminatif (levier -> appuyer), la réponse (appui), l’agent renforçateur (nourriture) Renforcement positif amène plus de résultats, de changement comportemental que d’autres -> ajout d’un stimulus appétant Renforcement ou punition / positif ou négatif  Ajout ou retrait d’un stimulus appétitif ou aversif

Programme de renforcement : - Renforcement continu (une réponse – une récompense) - Renforcement intermittent  Renforcement à proportion de réponses : ratio fixe RF  l’agent fait une pause après une récompense ≠ ratio variable RV : pas de pause.  Renforcement à composante temporelle : intervalle fixe : quelques réponses données après chaque renforcement/ variable : réponses données à taux constant Conséquences : - Enseignement programmé - Marketing : points de fidélité IV. -

OUBLI Fonctionnement normal Car manque de temps Stratégies mnésique (pas de récompense, pas très intéressant) Contexte social, pathologique

Raisons : -

On oublie super vite les choses jugées pas importantes (pas révisées)  Saturation des infos peu importantes  Réviser, les rendre intéressants

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Pour booster mémoire : répétition d’une manière  Uniforme  Expansive qui marche le plus, car le mémoire sature très vite dans les premiers temps  Contractive

Mémoire de travail : -

Mémoire de CT, quelle utilité ?  TD Mémoire à revoir Multi-tâche avec l’existence des risques Les capacités dépendent des contextes sociaux, influencées par des stéréotypes

V.

RATIONALITÉ HUMAINE

Mouvement Gestaltiste : ensemble, forme, unité  psychologie de la forme -

Influence sur la perception et sur l’intelligence Gestalt et apprentissage : apprentissage par intuition, compréhension soudaine (Eurêka ! Archimède) 5 phases : préparation  incubation, réflexion  intuition (insight)  mémorisation  vérification Exemple : 9 points de Meier  fixité fonctionnelle

Comment aborder la -

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rationalité humaine ?

Toute pensée : représentation mentale (images, analogie)  traité par les procédures mentales (raisonnement) 1. Syllogisme – logique formelle : Raisonnement déductif rigoureux, manipulation des symboles et des règles bien définies Précision meilleure dans « modus ponens » avec les affirmations que dans « modus tollens » avec les négations  La logique formelle ne suffit pas pour expliquer le raisonnement humain 2. Règles si… alors… GPS : general problem solver  modélisation du processus de la résolution du problème par un humain  Pas très efficace Difficulté du raisonnement humain : devant un choix optimal, on hésite car temporairement on s’éloigne du résultat (l’histoire des cannibales et les missionnaires)  Imperfection du raisonnement humain, due aux plusieurs éléments (stress, expérience, concurrents, buts, environnement incertain) D’après Herbert Simon, décideur suit le modèle IMC (intelligence  modélisation  choix) tout en respectant les critères de contingence. Pour une entreprise, c’est la taille de l’entreprise, le style de direction, etc.

Comportement humain n’est pas nécessairement rationnel -

Homo economicus : maximiser la satisfaction en utilisant au mieux ses ressources Herbert Simon : rationalité limitée qui empêche l’humain de prendre le choix optimal

Certaines régularités dans les comportements de prise de décision -

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Aversion envers la perte : les gains et pertes subjectifs différents de ceux objectifs 3 conclusions :  On est plus sensible à la perte qu’au gain  On préfère le gain sur au gain risqué  Exception : préférence au choix risqué En fait, valeur subjective d’une même somme peut se différer quand cette somme est à gagner ou à perdre : au gain, elle est considérée comme moins importante qu’à la perte.

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Pourtant, dans la zone risquée, on peut observer que pour les grandes pertes, on ne va pas tenter notre chance de parier. Par contre, on le fait en cas de petites pertes. Les assurances en profitent pour vendre des offres d’assurance de vol, d’obsèques qui n’ont pas d’importance mais peuvent ne pas apparaitre. Pour manipuler les consommateurs aussi, on va proposer d’abord des pertes ou des offres apparemment moins avantageux puis proposer des offres afin de les attirer Explication : c’est l’amygdale cérébral qui agit plus vite, qui donne des émotions négatives. On ne s’échappe pas à cette sensation de perte.

Face à des décisions complexes, l’humain arriverait à des choix presque pertinents ? -

Bounded rationality : « Satisficing » : à la fois satisfaisant et suffisant UTT unconscious thought theory : plus le problème est complexe, plus on se base à la pensée inconsciente (pas trop de réflexion)  Pensée consciente est sous-estimée sous l’angle de cette théorie  Pensée inconsciente permet de traiter un ensemble plus large d’éléments

VI. INTELLIGENCE - 2 systèmes de la pensée humaine :  Intuitif et spontané, sans effort  S1  Couteux, conscient, motivation : surveiller et contrôler le système intuitif -> le modifier, l’inhiber  S2  L’intelligence humaine vient quand le système 2 surmonte et contrôle le 1 - En fait, on est intelligent  on est plus patient - Intelligence rationnelle (test sur les paris) est en lien avec le test CRT : plus on laisse la place au système 2, plus on est rationnel devant les choix risqués -

Charles Spearman : la performance intellectuelle dépend du facteur g  facteur général d’intelligence qui sous-tend presque toutes les performances et du facteur s (spécifique) Cattel : intelligence cristallisée  savoir acquis et intelligence fluide  rapidité de traitement d’infos

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Influence sociale et historique : milieu urbanisé où l’intelligence analytique développe vs rural où l’intelligence pratique développe

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Définition : intelligence = capacité d’adaptation pas juger l’un ou l’autre par son intelligence

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QI verbal et QI performance : ne sont pas nécessairement identiques

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Intelligence émotionnelle (le QE) : management, compréhension, facilitation de la pensée, perception

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Intelligences multiples : music, body, people, word, logic, nature, self, picture

à l’environnement

 on ne peut

VII.

EMOTIONS

Auparavant : -

Les émotions étaient considérées comme nocives Point de vue psycho Nietzche : 2 conceptions : apollonienne et dionysienne  Les uns : un mal à éviter ; les autres : qqc de riche, débordant mais doit être traité avec recul

20e siècle : -

Théorie périphérique James-Lange : nous sommes tristes parce que nous pleurons Neurones miroirs : des neurones qui présentent une activité lorsqu’un individu exécute, voit un autre l’exécute ou imagine l’activité. Différence H-F : c’est en partie à cause de l’existence de la testostérone que les H sont moins capables de percevoir les émotions que les F Rôle de l’émotion sur la mémorisation Théorie centrale de Canon-Bard : nous pleurons parce que nous sommes tristes

Maintenant : -

Théorie neuro-culturelle par Ekman : les émotions de bases qui sont influencées par les neurones et les émotions culturelles Codage du visage : 43 muscles différents du visage  10000 combinaisons possibles dont 3000 portent de sens Les émotions primaires 6 : joie, tristesse, colère, dégout, surprise, peur Les émotions secondaires 7 : embarras, culpabilité, honte, jalousie, envie, empathie, fierté Influence culturelle : différence des castes ; plus on est confronté à la migration, plus on exprime ses émotions et mieux on comprend les autres.

Définition : -

Programme d’action, afin d’éviter le danger ou de saisir une opportunité Le sentiment ne vient qu’après

Damasio : erreur de Descartes -

Parmi les raccourcis heuristiques, les marqueurs somatiques comme les sensations physiques associées, par apprentissage, aux conséquences prévisiblement senties Relation entre la prise de décision et les émotions :  Jugement moral : question qu’on se pose par rapport à des normes sociales, des question éthiques

Théorie du management de la terreur : -

Conscience de sa propre mortalité : différence des humains et des animaux Le déni de la mort : moteur principal de l’activité humaine Saillance de mortalité (expérience de séance de mortalité  décrire votre mort) : quand on est confronté à la mortalité, on essaie de dénigrer la sensation  2 phases : effort de suppression émotionnelle, puis modification des attitudes

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 Paradoxe : supprimer les émotions de la conscience  supprimer les ressources  plus de chance d’être sujet du raisonnement non-rationnel Micro-émotions : le réflexe automatique qui dure quelques secondes  ineffaçable

Que faire avec les émotions ? -

Exprimer correctement : CNV (4 étapes OSBD) Réguler sans chercher à supprimer Anticiper : 5 étapes du deuil : déni  colère  négociation  dépression  acceptation

VIII.

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STRESS

Un ensemble de processus qu’un organisme met en action en réponse à des évènements susceptibles de perturber son équilibre Système nerveux autonome influencé par le centre du stress  2 voies : sympathique et parasympathique Sympathique : accélérer et améliorer le fonctionnement de l’individu

Métabolique : transformation chimique et physique dans des organes

IX.

PERSONNALITÉ

A partir de quel âge on peut parler de la personnalité ? -

Conscience de soi physique : à partir de 18 mois  épreuve du miroir Théorie de de l’esprit : la conscience de la conscience des autres  3 – 7 ans Jugement moral, la culpabilité : capacité de juger ce qui est coupable : à partir de 5 ans Gestion des émotions : malgré des comportements ordaliques  déterminés par les expériences  Personnalité quasiment formée à partir de 18 ans. Avant : multiples changements importants

Les déterminants biologiques : -

Hippocrate : 4 fluides 3 types physiques : corrélation entre la physiologie et la personnalité Ou encore la phrénologie : relation entre la forme du cerveau et la personnalité  3 types de personnalité : dopamine, sérotonine, noradrénaline

Adaptation de la personnalité, intentionnelles ou contextuelles : -

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1. Soi : entité stable, moteur des comportements Schémas sélectifs : référence de départ, à partir de laquelle on va interpréter les nouvelles Sois possibles : structures cognitivo-affectives  imaginer du potentiel individuel présent et/ou futur  régulateur du comportement 2. Soi : concept fluide Concept de soi de travail = adaptation à la situation

Personnalité humaine : bonne ou mauvaise -

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Schizophrénie : division de l’individu et la réalité  Anhédonisme : appauvrissement du plaisir à vivre  Jamais une double personnalité Désordre bipolaire : manique vs dépressif Trouble de personnalité : des perturbations graves dans la structure du caractère ou dans les tendances comportementales de l’individu

Détecter -

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Théorie implicite = impression : croyances quotidiennes des personnes sur la personnalité (des autres) Effet du halo : première impression bonne ou mauvaise va influencer fortement tout jugement postérieur, sachant que tout jugement postérieur doive être cohérent avec la première impression. Jeu de klecksographie : projection de la personnalité dans des structures non signifiants . Exemple : des dessins abstraits, une tache d’encre noir Test d’aperception thématique : Test d’association verbale :

X. Psychologie sociale - Comportement individuel influencé par la foule - Comment l’interaction sociale influence-t-elle le comportement de l’individu et inversement ?

Attitude : évaluation négative ou positive pour un objet, une chose -

3 types d’infos : cognitives, affectives, comportementales Faible lien entre l’attitude et le comportement : on peut sous-estimer une chose mais la fait quand même

Mais un changement d’attitudes peut faire changer le comportement -

Persuasion : 2 voies : Voie centrale, de traitement de l’information  individu doit être motivé et capable de traiter l’info  Voie périphérique, partie visible, source, aspects périphériques  individu incapable cognitivement Auto persuasion :  Dissonance cognitive : lorsque décisions, action, comportements ≠ croyances, valeurs, attitudes  Auto-perception : Par exemple, si nous nous surprenons à aider autrui nous pouvons nous demander pourquoi nous avons produit ce comportement (auto-observation) et en déduire que cela s’est produit vraisemblablement parce que nous sommes quelqu’un d’habituellement altruiste, généreux. 

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Perception sociale = processus par lequel l’humain arrive à comprendre et à catégoriser la nature et les comportements des autres - Format : heuristiques, stéréotypes, schéma cognitif - Erreur fondamentale d’attribution EFA : surestimer l’influence dispositionnelle et sous-estimer celle contextuelle - Auto complaisance : blâmer le contexte  s’approp...


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