Crime et Châtiment Fiodor Dostoïevski sommaire PDF

Title Crime et Châtiment Fiodor Dostoïevski sommaire
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Résumé Première partie Au début juillet, Raskolnikov, ancien étudiant désargenté à Saint-Pétersbourg, sort furtivement de chez lui et pour emprunter de l'argent auprès de la vieille usurière Alena Ivanovna : il met en gage la montre en argent de son père. La transaction n'est pas très intéressante. Son affaire faite, il se promène et se décide à entrer dans un cabaret. Il y fait la connaissance de Semion Zakharitch Marmeladov, alcoolique invétéré : l'ex-fonctionnaire a déserté son travail après avoir peiné à en retrouver, et bu toute sa paie ; il a également accepté la prostitution de sa fille Sonia, à qui il est allé réclamer le jour même de quoi poursuivre sa beuverie. Long récit de Marmeladov avec notamment la tirade du Jugement Dernier, où il s'accuse : peinture de la misère et de la lâcheté de la condition humaine. Raskolnikov reconduit Marmeladov dans son taudis, où celui-ci est « reçu » par Katerina Ivanovna, son épouse phtisique désespérée et très en colère. Raskolnikiov est congédié brutalement Le lendemain, Raskolnikov reçoit une lettre de sa mère, qui lui annonce un prochain envoi d'argent, ainsi que le mariage à venir de Dounia, la sœur de Rodia, avec Piotr Petrovitch Loujine. Raslolnikov est d'emblée hostile au fiancé, qu'il ne connaît pourtant pas encore. Il sort et rumine sa rage en errant dans Pétersbourg au hasard ; il s'emporte contre un inconnu louche - que Raskolnikov semble confondre avec Svidrigaïlov - qui suit une jeune fille ivre dans la rue et le menace. Première évocation de Razoumikhine, qui habite non loin. Un rêve hante Raskolnikov depuis plusieurs mois : tuer la vieille usurière. Il s'assoupit dans un parc, sous un taillis, et fait un cauchemar : jeune enfant, il voit une petite jument être fouettée à mort par son propriétaire ivre et ses compagnons de beuverie, puis se faire achever d'un coup de hache. Il l'interprète comme une annonce du meurtre de la vieille prêteuse. Les coïncidences se multiplient : dans un estaminet, Raskolnikov surprend la conversation de deux « clients » de l'usurière qui s'interrogent sur un éventuel meurtre ; Raskolnikov, superstitieux, y voit un signe du destin. Il se laisse désormais conduire par une main plus forte que lui qui guide ses pas au crime (tout est déjà prémédité jusqu'aux moindres détails). Le lendemain, il dort toute la journée, puis à l'heure du crime, une « agitation extraordinaire, fébrile et comme incohérente s'empar(e) soudain de lui. Dissimulant une hache sous son manteau, il va sonner chez la vieille. Il tue la vieille Alena Ivanovna, seule chez elle, puis commence à fouiller dans ses affaires pour la voler. Mais la demi-sœur de la vieille, la simplette Élisabeth Ivanovna, rentre à ce moment par la porte restée ouverte. Pris au dépourvu, Raskolnikov la tue d'un coup de hache. Il panique et ferme la porte ; puis Koch et Pestriakov (des clients de l'usurière) arrivent : suspicieux (la porte n'est fermée que parle loquet, ils vont chercher le concierge, ce qui permet à Raskolnikov de s'échapper sans être vu. Il rentre ensuite chez lui, remet discrètement la hache à sa place et s'allonge dans son lit, sans pour autant arriver à s'endormir. Deuxième partie Le lendemain du crime, alors qu'il n'a pas encore fait disparaître toutes les preuves, Raskolnikov reçoit une convocation du commissariat. Il décide de s'y rendre sur-le-champ malgré son anxiété et sa fièvre croissante. Une fois sur les lieux, il fait la rencontre du commissaire Nikodim Fomitch ainsi que de son lieutenant Ilia Petrovitch, qui lui explique le motif de sa convocation : sa logeuse a porté

plainte pour non-remboursement de dettes. Tandis que Raskolnikov effectue la déposition, pris d'un délire fiévreux il décide de tout avouer au commissaire ; c'est alors qu'il réalise que ce dernier est en train d'en discuter avec son lieutenant, il décide donc de s'en aller mais s'évanouit. Il reprend rapidement connaissance, mais craint d'avoir éveillé les soupçons, il rentre alors chez lui rapidement afin d'éliminer les preuves de l'assassinat. Il décide donc de se débarrasser des pièces qu'il a volées chez les sœurs Ivanovna et songe à les jeter dans le fleuve, mais se ravisant en cours de route, il préfère les enterrer dans un lieu discret, sous une pierre. Après avoir erré quelque temps, il arrive (par hasard ou non ?) près de la maison de son ami Razoumikhine. Il monte chez son ami sans trop savoir pourquoi et le trouve en train de traduire des livres allemands pour gagner de l'argent. Razoumikhine lui offre de l'argent pour l'aider, mais Raskolnikov refuse et s'en va, il est de plus en plus malade. Il rentre donc chez lui et entend sa logeuse se faire battre dans la cage d'escalier par Ilia Petrovitch. Nastassia, la servante lui apporte de la soupe, il l'interroge sur ce qui vient de se passer, elle répond qu'il n'y a eu aucun bruit dans l'escalier. Raskolnikov a eu une hallucination, il perd connaissance. Raskolnikov se réveille après un certain temps de maladie, il découvre à son chevet Razoumikhine, Nastassia et un commis lui apportant une somme d'argent de la part de sa mère. Razoumikhine lui raconte comment il l'a retrouvé et comment il a arrangé l'affaire avec sa logeuse. Il lui apprend aussi que pendant son délire il a parlé des pièces à convictions qu'il a cachées, et ce en présence des policiers (sans pour autant que les témoins de cette scène ne sachent à quoi il a fait allusion). Raskolnikov pris de panique veut s'enfuir mais se rendort. A son réveil, six heures plus tard, il retrouve Razoumikhine, qui lui a acheté une nouvelle garde-robe avec une partie de l'argent reçu de sa mère. Entre alors Zossimov, qui vient examiner l'état de Raskolnikov puis commence à discuter avec son ami Razoumikhine du meurtre des sœurs Ivanovna. On apprend que la police a arrêté un peintre, ami de Razoumikhine qui travaillait dans l'appartement du dessous. La discussion entre Razoumikhine et Zossimov est interrompue par l'arrivée de M. Loujine qui se présente. L'accueil est froid surtout de la part de Raskolnikov qui en vient à s'énerver contre Loujine et le somme de partir. Ce dernier s'exécute. Raskolnikov s'énerve ensuite contre Razoumikhine et Zossimov et les congédie. Raskolnikov sort de son appartement résolu à abréger le mal-être qui le ronge depuis le crime. Il erre dans les rues de Saint-Pétersbourg, puis se pose dans un café et rencontre le secrétaire du commissariat Zamiotov. S'ensuit une discussion sur le crime et le meurtre. Le comportement et les propos de Raskolnikov sont des plus étranges. Il quitte le bar avec l'intention d'aller se suicider, mais rencontre Razoumikhine, avec qui il se dispute et refuse son invitation à une soirée chez ce dernier. Il arrive sur un pont et voit une femme se jeter puis être repêchée ce qui le dissuade d'en faire autant. Il décide d'aller se rendre au commissariat et passe devant l'immeuble des sœurs Ivanovna, il monte et découvre l'appartement en travaux. Il quitte les lieux et poursuit son chemin, comme pris de délire. Le héros aperçoit en sortant de l'immeuble, un homme ivre écrasé par un cheval : Semion Zakharovitch Marmeladov. Il le transporte avec l'aide de passants jusque chez lui. Marmeladov meurt un peu plus tard, laissant sa famille seule. Raskolnikov offre son aide et de l'argent à sa femme Katerina Ivanovna. Il quitte l'appartement en promettant de revenir. Une des filles le rattrape pour lui demander son nom et son adresse. En sortant il décide de se rendre à l'invitation de son ami Razoumikhine qui le raccompagne chez lui. Les deux amis aperçoivent de la lumière dans le cagibi de Raskolnikov. Celui-ci, redoutant que ce soit la police, invite son ami à le suivre, mais il découvre sa sœur et sa mère qui l'attendaient dans son appartement et s'évanouit à nouveau.

Troisième partie Raskolnikov congédie avec froideur sa mère et sa sœur et s'endort pendant que Razoumikhine passablement ivre et amoureux d'Avdotia Romanovna les raccompagne dans leur appartement provisoire. Il leur promet de retourner voir Raskolnikov, seul une première fois juste après les avoir laissées et une seconde fois un peu plus tard avec son ami médecin Zossimov. Après avoir tenu parole, il va dormir avec Zossimov dans l'immeuble de Raskolnikov afin de surveiller l'état de celui-ci. Le lendemain Razoumikhine se rend chez Advotia et Pulchérie afin de prendre de leur nouvelles. S'ensuit une longue discussion sur l'état physique et mental de Raskolnikov ainsi que sa vie ces trois dernières années. Elles font lire à Razoumikhine la lettre qu'Advotia a reçue ce matin même de la part de Loujine qui expliquait ce qui s'était passé lors de la rencontre entre ce dernier et Raskolnikov ainsi que ce qu'avait fait le jeune homme la veille. Ils se rendent ensuite tous les trois chez le jeune homme. Ils arrivent à l’appartement et voient Zossimov au chevet de Raskolnikov qui semble aller bien mieux. Il commence par s'excuser auprès de sa mère et sa sœur pour son comportement de la veille et s'explique sur ce qu'il a fait la veille dans la soirée, notamment chez les Marmeladov. Il lit ensuite la lettre de Loujine et maintient son opposition au mariage entre Loujine et sa sœur ; de plus, il critique violemment ce dernier. Sofia Semionovna Marmeladova vient lui faire part de son invitation à l'enterrement de Semion Marmeladov (enterrement possible grâce au don de Raskolnikov) et à son invitation chez Katerina pour un repas funéraire. Le jeune homme congédie ensuite sa mère et sa sœur, qu'il retrouvera le soir à 18 heures avec Loujine et dit à Sonia qu'il passera la voir l'après-midi. Puis, il se rend avec Razoumikhine chez Porphiri Petrovitch, connaissance de son ami et juge d'instruction de l'affaire des sœurs Ivanovna. Raskolnikov veut récupérer les objets qu'il avait laissés chez l'usurière ainsi que savoir ce que sait Petrovitch sur lui. Raskolnikov et Razoumikhine arrivent chez Porphiri Petrovitch; Zamiotov, le secrétaire du commissariat est aussi présent. L'accueil de Petrovitch est assez étrange, il semble avoir des doutes sur Raskolnikov. Commence alors un jeu de questions-réponses entre Petrovitch et le jeune homme ; le juge d'instruction tente de le piéger en le questionnant sur ses actions (c'est-à-dire celles de Raskolnikov) des derniers jours ainsi que sur sa vision du meurtre. On apprend que Raskolnikov a écrit un article sur le crime, quelques mois plus tôt, dans lequel il distingue deux types d'hommes : les « gens « ordinaires » qui n'ont pas le droit de tuer et les gens « extraordinaires » qui, eux, peuvent tuer au nom d'un principe supérieur (c'est précisément dans ce chapitre que le narrateur évoque des personnalités comme Napoléon, Isaac Newton, Johannes Kepler et même le prophète de l'islam Mahomet). Cette vision semble intéresser profondément le juge d'instruction. Raskolnikov et Razoumikhine s'en vont. Raskolnikov se sent de plus en plus fiévreux et rentre chez lui (en effet, alors que les deux jeunes gens se dirigeaient vers la demeure provisoire de Dounia et Pulchérie, Raskolnikov fut saisi d'effroi à l'idée que Porphyre nourrit des soupçons contre lui et qu'il s’apprête alors à perquisitionner chez lui; il décide alors à brûle-pourpoint de rentrer chez lui pour bien se rassurer qu'il ne reste aucune pièce à conviction quelque part ) tandis que Razoumikhine s'en va tout seul chez la mère et la sœur de son ami. Une fois chez lui, Le jeune homme s'endort et rêve de l'appartement des sœurs Ivanovna. A son réveil, un homme le regarde: c'est Arkadi Ivanovitch Svidrigaïlov, l'ancien employeur de sa sœur, qui tient à lui parler. Quatrième partie

Loujine et André Lebeziatnikov sont invités au repas de funérailles organisé chez Catherine Ivanovna. Les deux hommes refusent d'y aller. Loujine demande à André d'aller chercher Sonia pour une certaine affaire. Quand elle arrive, Loujine lui offre un billet de 10 roubles comme son obole, car il souhaite venir en aide à la veuve, sa belle-mère. Ceux qu'on attendait comme principaux convives, pour le repas funéraire, ne sont pas là. Par contre, on voit arriver le Polonais (un des locataires d'Amalia Ivanovna), deux compatriotes de celui-ci, un employé de chancellerie, un vieillard et un manutentionnaire. À table, les deux femmes, la veuve et sa logeuse, s'envoient des piques, qui dégénèrent. Les deux femmes en viennent à s'insulter et à se menacer. La veuve manque de fouler aux pieds le bonnet d'Amalia quand soudain Loujine surgit. Cinquième partie Loujine et André Lebeziatnikov sont invités au repas de funérailles, organisé chez Catherine Ivanovna. Les deux hommes refusent d'y aller. Loujine demande à André d'aller chercher Sonia pour une certaine affaire. Quand elle arrive, Loujine lui offre un billet de 10 roubles comme sa propre obole car il souhaitait venir en aide à la veuve, sa belle-mère. Ceux qu'on attendait comme principaux convives, pour le repas funéraire, ne sont pas là. Par contre, on voit arriver le Polonais (un des locataires d'Amalia Ivanovna), deux compatriotes de celui-ci, un employé de chancellerie, un vieillard et un manutentionnaire. À table, les deux femmes (c'est-à-dire la veuve et sa logeuse) se mettent d'abord à se dire mutuellement de légères plaisanteries puis elles prennent au sérieux leur piquant dialogue et en arrivent à s'insulter et à se menacer. La veuve a failli fouler aux pieds un bonnet dont Amalia était coiffée quand soudain quelqu'un ouvre la porte et s’arrête au seuil : Loujine. À ce moment, Catherine Ivanovna accourt vers Loujine pour chercher défense auprès de lui. Celui-ci, furieux et venu pour une autre affaire, remarque à la veuve qu'il ne peut pas se mêler à ses éternelles disputes avec l'autre. Aussitôt, il accuse Sonia de lui avoir volé un billet de 100 roubles quand elle était chez lui (sur son invitation). Toute la société (c'est-à-dire les invités à table) se trouble et on commence à proférer des sottises et menaces. Catherine, éperdue, somme Loujine de fouiller Sonia. Il refuse et veut appeler la police. Après quoi, la veuve se met à fouiller elle-même les poches de sa belle-fille. Soudain, un billet de banque, plié en 8, tombe par terre. La figure de Loujine s'illumine et Amalia suggère qu'on devrait envoyer Sonia au bagne. André était aussi venu par hasard quelques minutes après l'arrivée de Loujine. À la vue de cette scène André dit : « Quelle bassesse ! ». Il explique, devant l'auditoire, comment Loujine avait introduit doucement ce billet dans l'une des poches de Sonia (sans que celle-ci s'en aperçoive) au moment où elle prenait congé. Nouveau désordre et un vacarme plus puissant. Loujine prend la fuite. Sonia rentre chez elle un moment plus tard. Raskolnikov, quant à lui, s'en va non à son taudis mais plutôt chez Sonia. Raskolnikov, arrivé chez elle, se sentait très faible et semblait redouter quelque chose. Lorsque les deux jeunes gens parlèrent un peu, soudain, Sonia remarque qu'il ne se sentait pas à l'aise. Après de vagues paroles, Raskolnikov avoue à Sonia (comme il le lui avait promis) que c'est lui l'assassin d'Élisabeth. Sonia perd contenance et croit un moment qu'il est tout bonnement devenu fou. Mais au bout d'un instant, elle se rend compte qu'il disait vrai. Raskolnikov lui explique qu'il a tué pour sauver sa mère et sa sœur qui plongeaient dans l'indigence. Après quoi, il affirme à Sonia qu'il ne s'agit pas de cela : il lui dit qu'il avait tué pour lui, rien que pour lui-même (pour se sentir un Napoléon). Sonia fond sur-le-champ en larmes et promet à Rodia qu'elle le suivrait au bagne, en Sibérie, si on le découvrait. Sur ces entrefaites, André Lebeziatnikov fait irruption.

Lebeziatnikov vient retrouver Sonia chez elle. Celle-ci était en compagnie de Raskolnikov. André leur dit que la veuve, Catherine Ivanovna, a perdu sa raison en sortant mendier dans la rue et en déguisant ses mioches en saltimbanques. Après quoi, tous se mettent en chemin vers la malheureuse. Une fois auprès d'elle, personne ne peut la faire rentrer chez elle. En effet, elle prétendait jouer de l'orgue de Barbarie. Essoufflée, hors d'elle, courant furieusement derrière ses enfants, elle tombe par terre. Aussitôt le sang jaillit de sa bouche. On emmène la phtisique chez Sonia et, un moment plus tard, elle meurt. Le chapitre finit par un dialogue entretenu par Rodia et Svidrigailov dans lequel ce dernier évoque certaines expressions qu'a dites Rodia lorsqu'il parlait à Sonia avant l'arrivée de Lebeziatnikov. Sixième partie Raskolnikov rentre chez lui, où le retrouve Razoumikhine. Une fois chez lui, ce dernier lui annonce que sa mère, Pulchérie Alexandrovna, est tombée gravement malade, car elle n'accepte pas l'idée d'aller mendier les caresses de son fils. Rasoumikhine lui met aussi au courant que Dounia a reçu dernièrement une lettre. De son côté, Rodia dit à son ami que Dounia est venue avant-hier le voir. Une minute plus tard, Razoumikhine prend congé de chez son ami. Celui-ci, après un instant de réflexion, se décide d'aller en finir une fois pour toutes avec le juge d'instruction Porphyre. À peine dans l'escalier, Rodia le rencontre. Celui-ci vient le voir pour une affaire. Porphyre dit qu'il ne resterait que le temps d'une cigarette. Porphyre fait tout d'abord des allusions en s'adressant à Raskolnikov et ce en lui disant que Nicolas (Mikolka) est venu avouer avoir tué la vieille usurière. Après quoi le juge d'instruction rit méchamment et déclare à brûle-pourpoint à Rodia que c'est lui l'assassin. Raskolnikov s'étonne mais se plonge tout de suite dans une profonde angoisse, voire épouvante. Porphyre gagne la porte au moment même. Raskolnikov se décide d'aller voir Svidrigaïlov. Celui-ci l'intrigue beaucoup ces derniers temps, surtout après certaines allusion... Les deux hommes se rencontrent par hasard dans un cabaret, où ils parlent longtemps sur différents sujets. Les deux hommes sont toujours ensemble et à ce moment-là ils se mettent à parler de Dounia. Svidrigaïlov lui relate comment vivait sa sœur, en tant que gouvernante, lorsque Marfa était encore en vie. Rodia paraît se fâcher à plusieurs reprises mais ne recourt point à la violence. Svidrigaïlov lui dit également qu'il a à peine pris une fiancée n'ayant presque que 16 ans. Raskolnikov et Svidrigaïlov se rendent chez Sonia. Elle n'est pas chez elle. Peu de temps après, Svidrigaïlov va à la rencontre de Dounia. Une fois avec elle, il l'amène chez lui. Svidrigaïlov parle à la fille de son frère et lui déclare tout à coup qu'il est prêt à lui obéir totalement ainsi à voyager avec elle, n'importe où. Brusquement, Svidrigaïlov tente d'abuser de la jeune fille. Celle-ci proteste et le menace d'un revolver. Elle le vise à la tête et tire, mais la balle ne fait qu'effleurer ses cheveux. Après quoi, elle tire de nouveau, mais finit par jeter l'arme enrayée. Svidrigaïlov approche d'elle et essaie de lui parler davantage. Elle lui signifie de s'éloigner. Celui-ci, furieux et aigri, y consent et presse Dounia de gagner la porte. Svidrigaïlov sort de chez lui et s'en va à un cabaret. Ensuite il se dirige vers un hôtel pour y passer la nuit. Soudain, après son arrivée, tandis qu'il était endormi, il fait un rêve où il voit une jeune fille saisie d'épouvante. Il essaie de la calmer en l'emportant à son lit. Soudain, il se réveille. Il quitte l’hôtel, va errer auprès de la Néva, aperçoit un beffroi, s'en approche, rencontre un soldat debout aux alentours, lui adresse quelques mots et se suicide en se tirant une balle à la tempe droite avec le pistolet de Dounia.

Rodia sort de chez lui pour se rendre chez sa famille, où il ne trouve que sa mère. Il lui dit qu'il devrait bientôt voyager trop loin pour gagner sa vie et lui promet de retourner dans neuf mois. Celle-ci, en larmes, lui donne ses bénédictions et lui fait ses adieux. Puis il rentre chez lui et s'étonne en trouvant Dounia en train de l'attendre. Rodia dit à sa sœur que le temps presse et qu'il doit aller se livrer. Les deux personnes gagent la porte. Dounia s'en va chez elle, lui chez Sonia. Une fois chez elle, il lui parle un peu, mais lui dit soudain qu'il est grand temps d'aller se dénoncer. C'est ce qu'il fait : il se dirige vers le commissariat. Sonia s’apprête à l'accompagner, mais il le lui défend. Dans la rue, il se livre à une longue méditation et se demande à qui il ferait mieux de se dénoncer. Aussitôt, il se résout à tout raconter à monsieur Poudre. Mais au commissariat,...


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