Œdipe résumé complet pour dissertation PDF

Title Œdipe résumé complet pour dissertation
Course Littératures Plurielles
Institution Université de Toulon
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Summary

Oedipe Roi - Résumé complet pour dissertation ...


Description

Œdipe Leçon 1 : Présentation et origine Les tragédies ont un caractère religieux assez nette (destin, chœur, oracle). Les comédies : elle était souvent avec des chœurs, avec des satyres (mi-homme mi- bête) : il y avait des prophétisons phalliques (on promène un gros phallus sexe en érection : c’est un rite fécondant). o L’espace : Dans un espace très particulier : voir fiche « le théâtre grec antique » Le parados : l’entrée : ou entre les acteurs. La scène : tente ou baraque : bâtiment de scène ou les acteurs entraient pour changer de masques et de costumes : il symbolise l’intérieur du palais dans Œdipe : lieu du crime … Il y avait 3 acteurs par scène (ex : Créon Œdipe Jocaste …), les choreutes : membres du chœur, le coryphée : chef du chœur qui peut dialoguer avec les acteurs. Toute la population pouvait regarder la scène. Les femmes assistaient au spectacle mais elles étaient à part. o Les thèmes : Les grands mythes permettent de : Revivre la scène : le mythe d’Œdipe est très connu : le fait d’aller le voir et le revoir permet de revivre les scènes : Effet cathartique. La structure d’une pièce : Le théâtre grec est versifié Le prologue : expose le thème de la pièce Le parodos : le chant d’entrée du chœur (long développement lyrique …) Les épisodes : parties dialogues entre acteurs. Les stasimons : parties chantées : avec des strophes et antistrophes (strophe qui répond à une strophe) : parties lyriques et poétiques. • L’exodos : la sortie du chœur

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o Le chœur : Au départ, le chœur est une partie importante dans la tragédie. C’est le noyau pur : partie dansé et chanté. Les membres du chœur : pouvaient être une quinzaine, guidés par un coryphée. Il y a 6 interventions : Page 15 : parados => Page 33 : 1er stasimon => Page 57 : 2eme stasimon => Page 83 : 3eme stasimon => Page 85 : exodos : accompagné d’Œdipe L’hyporchème : page 73/74 : danse expressive et joyeuse par le chœur. Le coryphée : le chef du chœur qui dialogue avec les acteurs. Il s’adresse à eux directement.

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Ce sont des chanteurs et des acteurs. Leur poésie est typiquement lyrique, le vocabulaire est lyrique : C’est versifié, rythmé. Ils dansent dans l’orchestra accompagné d’une flute … ils ont des habits dignes. Le chœur représente : • Un seul personnage, une seule voie. • La communauté civile. • La DOXA commune. • Il s’interroge. • Il occupe une place médiane entre les spectateurs et les acteurs. Citation numéro 10 (voir fiche « Aristote et la tragédie »). Le chœur représente la mémoire de la cité. • Il va critiquer les excès d’Œdipe. • Le chœur est très attaché à Œdipe : ils sont attristés face à la nouvelle posture d’Œdipe qui est tyrannique : ils portent un amour pour Œdipe. • Ils accompagnent Œdipe dans sa quête et va pleurer devant le terrible destin d’Œdipe • Il a donc un rôle dramaturgique, moral et tragique. • Il aide à maintenir la tension de la terreur et de la pitié. Leçon 2 : La mise en scène du destin o Un destin singulier selon les modalités propres au théâtre Souvent le destin est mis en valeur dès le titre de l’œuvre : Ex : Œdipe Roi = c’est la destinée d’un homme. Destin mythique. Il est habile car il a résolu les énigmes du sphinx, il va devenir aveugle. Donc il ne sera pas agile de voir la fin de sa destinée. Pièce rétrospective, mais qui anticipe aussi (avec des analepses et prolepses) on pressent le futur, on est au présent on fait des renvois dans le passé. Dans Shakespeare Macbeth : personnage historique. C’est le symbole d’une destinée. Il est partagé entre ambition et remords. Il pressent son destin, il sait qu’il a commis une faute terrible qui est l’assassinat. Il ne regarde pas vers son passé, mais Macbeth est tourné vers le pressentiment du futur. Dans Ibsen, les revenants : dans une famille, on essaye d’évacuer le passé, mais il revient. Destinée familiale qui nous est raconté. On va de révélation en révélation (comme dans Œdipe Roi de Sophocle). o Les oracles sont liés à la dimension divine : la volonté des Dieux. • La Sybille dans Sophocle arrive en transe et se met à prophétiser. L’oracle initiale du mythe d’Œdipe : « tu tueras ton père et épousera ta mère ». Il y a plusieurs oracles. Les oracles sont très présents dans la scène de Sophocle. Il y a des présages, des signes avec des répliques qui

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ont un double sens avec différentes significations qui réfèrent à la fin du mythe d’Œdipe qui finit par se crever les yeux. • Dans « Macbeth » de Shakespeare : rôle important des sorcières : qui relève de la providence. Les sorcières sont appelées « Les sœurs fatales » = elles annoncent un fatum : un destin tragique voulu par Dieu. Elles ont des prophéties terribles. • Dans « les Revenants » de Ibsen : la mère (Mme Alvin) voit son fils fumer la pipe de son mari : elle a un choque car elle revoit la figure de son mari. C’est ainsi qu’il va s’identifier à son père en fumant. En évacuant l’image de son mari, il va y avoir un retour, ce qui est oraculaire. Leçon 3 : La critique littéraire d’Aristote o La tragédie : Point de vue de Platon : A savoir que Platon excluait la tragédie. Il reprochait au théâtre externe un art d’imitation : c’est une fausse réalité, une illusion, une apparence : il se méfiait de tous ce qui était factice et apparent : qui nuisait au peuple. Point de vue d’Aristote : Aristote lui pensait que ça apportait des bienfaits au spectateur. « La tragédie est l’imitation d’une action noble… » citation 1 (voir fiche) : c’est une mimésis qui va influencer le théâtre tragique. Il explique que la dimension du théâtre est de faire jouer le drame sur scène. Il faut qu’elle ait un caractère noble et grandiose. Elle va provoquer des passions, ou Aristote y voit un remède contrairement à Platon : la passion qui s’oppose à la raison (crainte, subissions, émotion forte) : la passion doit être représenter, pour s’en imprégner : afin de se purger de ses passions = effet de catharsis. o La crainte : Aristote donne la définition : citation 4 : la crainte est dans l’imagination d’une catastrophe prochaine. Le spectateur craint. Il va se purger et va lui permettre une maitrise de soi. Les personnages ont peur (les messagers, Œdipe, mais aussi le spectateur qui s’identifie dans le cadre) o La pitié : Aristote évoque l’idée que : celui qui regarde se sent proche de celui qui subit. Du jour au lendemain, il peut lui aussi subir le même sort. La pitié nous prépare à la mort. Citation 5 : On s’identifie à la peur du héros. On souffre avec la personne. Ces émotions que le spectateur ressent, cela suscite la catharsis (purification) : ça purifie les passions. = citation 1 : pour lui la catharsis a un effet salutaire. Une tragédie peut aider à une sorte de purification comme c’est bon de pleurer au cinéma, ou de rire = cela aide à l’apprentissage de la vie humaine.

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o Les codes aristotéliciens : • L’action tragique est concentrée dans un nœud. • Les événement dans la tragédie vont tourner dans un changement de fortune, de destinée, de sort. • Les bouleversements atteignent des hommes souvent importants. Passage d’un statut honorable à un déclin du héros : cas d’Œdipe • Il y a un dénouement : avec l’aide de retournement de situation. Aristote méprise ce qui pourrait être un pur spectacle. Pour lui il doit y avoir une fonction. Citation 6 : « ce n’est pas le spectacle qui est important, c’est l’agencement des dialogues tragiques qui fait qu’il est plus ou moins réussi ». Leçon 3 : Le théâtre de Sophocle L’hybris : c’est la démesure. o Les stichomythies : • Répliques courte contre répliques courte : densité dramatique du dialogue qui devient asymétrique et contré : cela augmente la tension dramatique. o Les péripéties : Œdipe découvre qu’il n’est pas le vrai enfant de ses parents … Il va à la recherche de ses parents biologiques. L’individu est présenté seul face à son destin. Héro seul. Volonté hors norme : surhomme qui est souvent victime de l’ironie tragique = Le personnage ignore qu’il est le coupable qu’il est en train de chercher alors que c’est lui. Alors il tombe dans la déréliction (l’abandon) : il passe de la démesure à l’humilité, cassé par son personnage qui est tragique. Il devient plus lucide qu’il ne l’était. Œdipe Roi : le roi est un tyran, orgueilleux, sûr de lui. C’est le passage de l’orgueil démesuré à la chute effroyable : Œdipe à Colonne : atténuation du coté fatale du mythe d’Œdipe. Œdipe a une confiance excessive dans son savoir (page 28 v392) = c’est Œdipe qui dit que c’est lui seul qui a été capable de résoudre l’énigme du sphinx : l’orgueil aboutit à la violence. Page 57, deuxième stasimon V873 et 875 : le chœur commande l’action et dit « la démesure fait germer la tyrannie » : la démesure est grave car elle aboutit à l’excès alors le destin va s’acharner contre lui. Œdipe a du mal à calmer ses pulsions. Il a tué son père : Laïos : par une querelle. Il est caractérisé par l’emportement. Il y a une dégradation dans la pièce par son caractère. o L’ambiguïté : • Il a un destin énigmatique. Il doit résoudre des énigmes pour sauver la cité • Il ne sait pas qui il est alors il répond aux énigmes • Ambiguïté morale : il est innocent car il a tué son père et couché avec sa mère sans le savoir.

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• Œdipe : nom ambiguë : en grec OED : c’est le savoir, (c’est celui qui sait apporter aux sphinx les bonnes raison) et DIPE : double, pieds enflés. Cette ambiguïté du nom est à l’image de certaines répliques par l’amphibologie : l’ambiguïté dans le langage, le sens des mots, de certaines phrases : il se maudit lui-même sans le savoir. Leçon 4 : Le mythe o

Le mythe d’Œdipe : il s’est fait connaitre des énigmes, l’énigme du Sphinx : quel est l’homme qui marche à 4 pattes le matin…= Cette énigme concerne l’homme, c’est un message humain.

Le mythe d’Œdipe dans les théories du psychanalyste Freud : Dans le développement psychique de l’enfant, il a une attirance très forte pour sa mère, désir incestueux de la mère, et éprouve de la jalousie pour son père > meurtre du père pour affirmer sa personnalité. D’après lui, si on ne ressent pas ce complexe œdipien, il ne se développera pas correctement. P.64, Troisième épisode : Jocaste essaye de rassurer Œdipe « Ne t’effraie pas à l’idée d’épouser ta mère, on a souvent vu, ici-bas, des gens partager, en rêve, le lit maternel » Le grand historien Mircea Eliade disait que le mythe raconte une histoire sacrée qui a lieu dans un temps primordial, c’est le temps fabuleux des commencements. Sophocle, qui est un auteur moderne par rapport aux mythes archaïques, va jouer là-dessus, il va faire qu’Œdipe est à la recherche de son histoire originelle et de ce qu’il s’est passé avant. Il y a des prêtres, des oracles = coté religieux. Le mot mythos en grec veut dire parole : une suite de parole, qui est vrai et en même temps fictive. Elle transmet une vérité, donnée par l’oracle dans le mythe d’Œdipe. Cette parole, c’est tu épouseras ta mère et tu tueras ton père. o Le récit mythique comporte 5 caractéristiques : • Le récit mythique est merveilleux et fantastique : irruption de quelque chose de sacré • Un mythe a une formation collective et orale : Sophocle n’est qu’un interprète parmi une centaine d’autres. • Le mythe se situe dans le temps sacré des origines • Lévi-Strauss dit que le mythe est « une forme grossière de spéculation philosophique » = c’est une réflexion sur l’homme > recherche d’une certaine sagesse. • Un mythe est marqué par la récurrence de motifs et d’étapes obligatoires qu’il doit subir. Le mythe d’Œdipe est la Légende des Labdacides : (p.17 > généalogie) Les labdacides est une famille maudite, c’est l’histoire d’une malédiction originelle. On estime que c’est Laïos qui aurait commis une faute : il aurait été puni pour avoir commis une faute peut être sexuel. Il aurait enlevé un adolescent. >Idée de la loi du talion : la faute du père rejaillit sur les enfants.

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Est-ce que ce serait la méchanceté gratuite des Dieux ? Œdipe est victime d’un destin dont il n’est pas le responsable direct. Le mythe d’Œdipe est exclu > rite d’exclusion. Œdipe est celui qui sait et qui a les pieds enflé. Le Pharmakos (grec) est un « être repoussé de la société », comme par exemple un nouveau-né difforme. La difformité est considérée comme une malédiction divine. L’oracle avait déjà annoncé à Laïos la prophétie, ils ont eu peur et ont rejeté Œdipe. Donc scène mythique que l’on retrouve dans cette pièce. Dans l’histoire du mythe il y a l’enfant trouvé, qu’on retrouve dans d’autres mythes, un berger l’a recueilli (il a désobéi car il devait l’abattre) et la confié à un pape. Le roi Polybe l’a adopté, et il l’a appelé « Don » > « Donné par la nature » => ASPECT MERVEILLEUX même si c’est un mythe cruel. Il apprend qu’il n’est en réalité pas le vrai fils de son père Polybe. Il y a aussi l’idée d’un héros providentiel, il va fuir pour échapper à cet oracle. Il arrive alors à Thèbes et devient roi car il a résolu l’énigme du Sphinx. Autre aspect mythique : on lui demande alors d’épouser la reine (qui est en fait sa mère). Œdipe va avoir 4 enfants qui sont eux aussi maudit : Étéocle et Polynice, Antigone et Ismène. => Étéocle et Polynice sont maudits, ce sont des frères ennemis qui vont de disputer le trône. => Antigone : elle va se suicider. Il y a aussi un Châtiment : aveuglement que Œdipe s’inflige à lui-même. On retrouve un processus en 3 étapes : L’enquête => La révélation de la vérité => Le châtiment = schéma mythique assez clair. La force symbolique du mythe : c’est le retournement de la fortune, du destin. P.98 Parole du Coryphée « voyez quel tourbillon d’horrible catastrophe l’a englouti ! » Il est le symbole d’une destinée catastrophique : il a connu la gloire et connait ensuite la chute. Symbole d’un destin maudit mais aussi de la grandeur : il assume son destin, il accepte de se reconnaître à la fin tel qu’il est. Dans l’oracle de Delphes, il y a une influence sur Socrate : « connais-toi toi-même » Mythe qui illustre la connaissance de soi => il se reconnait tel qu’il est. P.92 « Je suis un misérable, fils de misérable » = il s’assume en tant que tel. Dans la suite que Sophocle donnera à Œdipe, il va reconnaitre qu’Œdipe n’est pas vraiment coupable et qu’il est plutôt une victime. Il apparait beaucoup plus innocent dans Œdipe à Colonne « mes actes, j’en suis la victime plus que le responsable » => question de la responsabilité. Chez Ibsen, contemporain de Zola, il y a une réflexion là-dessus : nos actions sont-elles libres ? La démesure (Hybris) : il est excessif, arrogant à l’égard des dieux et de ses sujets. La thèse de Freud n’a pas convaincu tout le monde. Vernant disait qu’il n’y a pas de complexe œdipien chez Œdipe lui-même. Il n’a jamais voulu épouser sa mère de son plein gré, il fait tout pour fuir cela.

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Lévi-Strauss dit que le mythe d’Œdipe est surtout une réflexion sur la parenté/parentalité. Il y a une « surestimation des liens de la parenté de même pour Antigone et son frère » = elle se sacrifie pour son frère. Et inversement, « il y a une sous-estimation du lien de parenté, c’est le cas pour Œdipe qui tue son père, et Étéocle qui tue Polynice son frère ». Leçon 5 : Analyse des scènes : Scène 1 page 22-32 : Tirésias possède le savoir alors que Œdipe a le pouvoir. Il pense que c’est un complot contre lui en apprenant la vérité. Il n’admet pas une vérité parricide et incestueuse qui est insoutenable. Œdipe est présenté comme le clairvoyant, celui qui sait alors il pense que l’autre vérité est le complot de la part de Créon avec l’aide de Tirésias afin de le faire partir. Cet épisode va être clé : la souillure est Œdipe. Tirésias affirme qu’il est aveugle car il ne voit pas la vérité : proleptique car il deviendra aveugle. • Dans ce texte il y a une confrontation, une joute oratoire qui dans le théâtre grec avait un nom bien précis : l’agôn = la lutte. • Dialogue violent agonistique : l’aveugle vient car il a été convoqué. Il va essayer d’élucider le mystère du coupable or Tirésias refuse de prononcer cette parole pour élucider cette énigme. o Un dilemme : Se taire ou parler : la vérité va effrayer Œdipe • Œdipe presse le prêtre de parler car Tirésias est présenté comme un devin qu’habite le Dieu. Il habite le Dieu « oh toi qui pénètre tous les secrets » : s’il parle c’est designer Œdipe comme le coupable, et s’il se tait : il va attirer la colère du roi. « Laisse-moi rentrer chez moi » : et le vers d’après : il y a une incompréhension des deux. • Les gestes suggérés : Œdipe se met à genou. Quand il se fâche : il le menace et on peut même suggérer qu’il le frappe. Il le brutalise et menace le devin dans les dialogues. • Bas de la page 25 : v 353 : « le sacrilège… » il a parlé : il y a une vraie progression dans ce dilemme. o Contradictions • Les personnages se contredisent. Le devin qui devait se taire finit par parler. Œdipe qui voulait à tout prix la réponse, ne veux pas l’avoir à présent. Il va remettre en cause les oracles du prêtre : il le met en cause dans son impuissance o Le jeu tragique de la vérité : La vérité de Tirésias • Annonce du destin terrible qui va surgir Pour boucler ces révélations : « cet homme qui est le coupable…son origine se révélera il est thébain : il annonce qu’Œdipe est né dans cette ville. o

La contre vérité d’Œdipe (il va penser au complot)

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• La théorie du complot : il se méprend. Thème de l’aveuglement d’Œdipe : il est aveuglé sur la vérité : paradoxe : il est nommé le claire-voyant mais ne voit pas la vérité et Tirésias, aveugle voit la vérité. • Comme il n’accepte pas la parole du devin, il va le traiter de charlatan : il est un devin ambulant, charlatan rotor qui n’y voit que pour ses profits … il le traite d’aveugle. • Il rappelle que face au sphinx il a été capable de voir et de résoudre les énigmes : il oppose l’aveuglement de Tirésias a sa claire voyance. • Comme l’un et l’autre se met en cause mutuellement : il y a deux espaces qui se mettent en place

o Deux lieux de parole : L’espace du sacré • Page 29 : 2 longue tirade : celle d’Œdipe et Tirésias. Il oppose l’espace de pouvoir ou Œdipe règne son partage • Il va mépriser Œdipe donc il va rejoindre le monde humain : celui du profane o L’espace du profane (celui d’Œdipe) • Œdipe a donné l’ordre de faire venir le prêtre : il utilise tout ce qui est en son pouvoir pour élucider l’énigme : on est ici dans son enquête. • Mais lorsque la vérité s’oppose il va mettre en œuvre son pouvoir : il devient un vrai tyran : il passe d’un souverain calme a un tyran qui insulte, remet en cause la vérité des oracles (pour un grec, c’est de l’orgueil) • = brouillage : Tirésias ne respecte plus l’espace du sacré et celui du profane • Le chœur : ne sait plus quoi dire, ils sont désemparés : ils ne savent pas qui a raison : il est perdu « terrible trou…. Je ne sais que dire … mon œil n’a point où se poser » : à la fin de ce dilemme entre le prêtre et le roi est perdu. Il sait bien qu’il faut respecter les paroles religieuses mais il sait aussi que la ville a été sauvée par la claire voyance d’Œdipe. Qui croire ? Cette impasse tragique, le chœur qui représente les sages de la ville est ainsi perdu. Donc, Œdipe est impulsifs : il a du mal à maitriser ses passions. Au départ il est clair voyant, sage et on découvre la violence du personnage, la difficulté à maitriser ses passions : thème classique du tyran qui a le pouvoir de frapper, exiler, condamner à mort quelqu’un ce qui accroit sa violence. Dialogue entre Œdipe et Jocaste : page 48 à la fin o Les dialogues : • Tirésias : agonistique : vérité contre vérité, avec des stichomythies … • Créon : agonistique • Jocaste : elle apparait sur scène car Œdipe est en colère. Jocaste apparait dans la lignée de ces 3 dialogues o

La tension dramatique : Entre espoir et désespoir

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• Ironie tragique : plus Jocaste explique ce qui s’est passé, plus Œdipe a peur car les éléments de description se rapproche. • La scène est représentée sauf qu’il y a des micro récits de ce qui s’est passé avant en parallèle : récit intégré dans ce dialogue • Ce récit provoque le désarroi : Œdipe est bouleversé : cette vérité est incompréhensible : il comprend que c’est peut-être lui le coupable : ça devient crédible : • P50/51 : exclamation, interrogation qui va en...


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