Dissertation géopolitique énergie PDF

Title Dissertation géopolitique énergie
Author Thomas GILLET
Course Introduction à la Géopolitique
Institution EM Lyon Business School
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Summary

Énergie et géopolitique, une nouvelle donne dans le monde de demain ?...


Description

GILLET Thomas, ECS1

18/05/2020

Histoire-Géographie Sujet 1 : Énergie et géopolitique, une nouvelle donne dans le monde de demain ?

Au terme des Trente Glorieuses et de plusieurs décennies de course à la consommation, une partie du monde, de plus en plus conséquente, propose des alternatives économiques, environnementales et géopolitiques aux modes de vie des hommes. L’énergie est un parfait exemple pour illustrer ce phénomène. Utilisée depuis longtemps pour aider l’homme, cette énergie, qui est le caractère d’un système matériel capable de produire du travail, a été outrageusement consommée au XXe siècle. Que cela soit le pétrole, le gaz, l’énergie nucléaire, le charbon, les hommes les ont utilisés sans compter. Cependant, des obstacles se sont dressés sur cette course effrénée à la consommation énergétique : des tensions géopolitiques, de la rareté problématique et une pollution de l’environnement de plus en plus préoccupante. Aujourd’hui, beaucoup pensent que l’on vit un tournant dans le domaine de l’énergie. Sa rareté, accompagnée des tensions et de sa pollution sont plus que jamais, au cœur des débats. De plus, l’émergence de certaines régions du monde semblent pouvoir faire de l’ombre aux puissances historiques du XXe siècle. Ainsi, pourquoi et en quelle mesure la géopolitique mondiale va-t-elle certainement modifier les lieux et le formes de l’énergie dans les prochaines années ? Nous allons tout d’abord étudier les raisons de ce changement probable, avant d’en étudier sa forme en voyant quelles sont les régions qui en tireront profit notamment. Enfin, nous verrons les différents scénarii souvent mis en avant et en étudieront leur probabilité.

Malgré la réticence de beaucoup d’acteurs du monde énergétique, nos habitudes dans ce domaine doivent changer rapidement. La rareté de plus en plus prononcée de certaines ressources, comme le pétrole par exemple, pose un réel problème. En effet, les énergies fossiles ne sont pas renouvelables et donc sont épuisables. Leur quantité diminue donc à mesure que nous nous les accaparons et l’ASPO (Association for the Study of the Peak Oil and gas) indique que le pic pétrolier mondial a été atteint en 2010. Nous nous dirigeons donc tout droit vers un épuisement des ressources qui serait un problème majeur, notamment au vu de l’augmentation perpétuelle de la demande, due à l’augmentation de la population mondiale mais également à l’augmentation du niveau de vie d’une partie de la population, qui demande toujours plus d’énergie pour subvenir à ses besoins grandissants. Par exemple, de plus en plus de personnes ont une voiture personnelle, qui nécessite de l’essence et donc du pétrole pour fonctionner. Cette raréfaction des ressources est également due aux mentalités des dirigeants lors de périodes de fortes croissance économique au XXe siècle. Ceux-ci vivaient dans l’optique de ne jamais manquer d’énergie telles que le pétrole ou le charbon et donc ont extrait sans aucune limite, si ce n’est technique, les énergies fossiles présentes sous nos pieds. Ce mode d’accaparement des ressources énergétiques a entraîné une surconsommation de la

population et un gaspillage de cette ressource, dont le sentiment de manque est plus proche que jamais aujourd’hui. Beaucoup de pays souhaitent également un changement rapide pour effacer leur dépendance aux autres pays. En effet, aucun pays aujourd’hui ne vit en autarcie sur le plan énergétique. Cette dépendance dérange certains chefs d’État, comme Donald Trump par exemple, qui tente coûte que coûte de faire revenir son pays à un état d’isolationnisme. Cette mentalité existe dans chaque pays du monde, spécialement dans les partis conservateurs, dont le succès est grandissant aujourd’hui. Cela se voit notamment à l’élection de Boris Johnson au Royaume-Uni ou à la montée significative de partis comme l’AfD (Alternative für Deutschland) en Allemagne ou comme le rassemblement national en France. Ainsi, cette envie d’indépendance marque de plus en plus le paysage géopolitique mondial et se répercute sur le plan énergétique, par la volonté de changement rapide.

Cette volonté de changement est aussi due à une prise de conscience environnementale. En effet, l’extraction de nombreuses sources énergétiques pose des problèmes de pollution conséquents. De nombreuses organismes comme Greenpeace ou des personnalités comme Gretha Thunberg dénoncent ces techniques très polluantes. De plus, les extractions réalisées en mer (offshore) présentent des risques considérables de marées noires, pouvant exterminer certaines espèces aquatiques et contaminer les humains qui les mangent. Mais cette pollution ne se vérifie pas que lors de l’extraction de ces sources énergétiques. En effet, elle existe également lors de l’utilisation du pétrole, du gaz, ou du charbon notamment. En Russie, 10% du gaz est gaspillé à cause des fuites. Or, des fuites de gaz peuvent être dramatiques d’un point de vue écologique. Le pétrole, quant à lui, est souvent utilisé pour faire rouler des voitures, des camions ou des bateaux, qui polluent énormément en rejetant du gaz à effet de serre, largement combattu par les militants écologistes. Ainsi, en plus de l’extraction, la plupart des sources énergétiques polluent lors de leur utilisation. Enfin, l’énergie nucléaire pose un problème environnemental supplémentaire : la gestion des déchets, très polluants. Ils mettent des décennies voire des siècles à se désintégrer et leur pollution inquiète grandement les populations vivant proche des lieux de stockage de ces déchets. Des tensions naissent régulièrement, comme à Bure, dans la Meuse par exemple. La volonté d’y enterrer des déchets hautement radioactifs rend très hostile la population de cette commune et de nombreuses manifestations se tiennent depuis plusieurs années maintenant. La pollution est donc un problème majeur de l’énergie. Elle existe dans chaque phase : de l’extraction à la gestion des déchets, en passant par l’utilisation. Elle crée également des tensions géopolitiques car elle est régulièrement dénoncée par des mouvements écologistes à ampleur mondial et sert d’arme pour pointer du doigt les pratiques de nombreux gouvernements.

Les tensions géopolitiques autour de ces sources énergétiques ne résident pas uniquement dans l’aspect polluant de celles-ci. Elles sont également très fortes pour ce qui est de l’acquisition. En effet, de nombreuses guerres ont éclaté au Moyen-Orient et au Proche-Orient lors de la seconde moitié du XXe siècle et l’acquisition du pétrole, très présent dans cette région, en était souvent une cause majeure. Ce genre de tensions persiste aujourd’hui, à Ormuz notamment, point de passage stratégique de milliers de pétroliers chaque jour, où les puissances occidentales ont installé des bases militaires pour tenter de contrer une possible action imprévisible de l’Iran, ennemi des États-Unis. Les tensions pour l’acquisition des ressources énergétiques ne sont pas les seules. Il en existe également de nombreuses pour l’acquisition de terres nouvellement accessibles où des gisements sont découverts. De nos jours, c’est le cas de l’Arctique, dont l’atteinte est récemment devenue possible. La pose d’un drapeau russe au fond de l’océan et la volonté de Donald Trump d’acheter le Groenland pour augmenter sa zone économique exclusive dans cette région témoignent des tensions entre les grandes puissances pour s’approprier cette terre nouvelle et riche en hydrocarbures. La Chine est également aux aguets. Toutes ces tensions géopolitiques montrent que l’énergie en est un enjeu extrêmement important et fragile. Mais personne n’a réellement aujourd’hui la main mise sur l’énergie mondiale. Alors que les pays de l’OCDE et du Moyen-Orient dominaient ce domaine au XXe siècle, il semble que les cartes aient été redistribuées. Ainsi, un basculement du « pouvoir de l’énergie » semble plus que jamais probable.

Les pays dominants dans le monde de l’énergie, c’est-à-dire les pays de l’OCDE principalement semblent s’affaiblir. Malgré leur volonté d’indépendance, celle-ci ne se produit toujours pas et semble toujours plus dépendante des autres régions du monde, qui produisent plus et qui sont plus riches en réserve énergétiques. L’Union Européenne importe toujours plus de la moitié de son énergie et n’est toujours pas parvenue à mettre en place une politique commune énergétique claire. La dépendance européenne envers les pays du Moyen-Orient et d’Asie est toujours très marquée et présente des risques considérables pour sa population. Aux États-Unis, malgré la volonté du Président Trump de rétablir l’isolationnisme pour son pays, notamment avec son slogan de campagne en 2016 « Make America Great Again », le pays semble pouvoir subvenir à ses besoins sur le plan énergétique. Or, la vérité est plus contrastée que cela. En effet, il n’est toujours pas complètement indépendant et importe toujours des sources d’énergie. Cependant, sa dépendance est moins marquée que celle de l’Europe car les États-Unis ont des réserves d’énergie, notamment des gisements de pétrole. Mais ceux-ci ne suffisent pas à garantir à toute la population américaine un stock suffisant. Ainsi, les pays de l’OCDE, malgré leur volonté d’indépendance, reste relativement dépendants aux pays producteurs. Mais ce probable basculement de pouvoir n’est pas dû qu’à l’affaiblissement des pays qui dominaient avant. Il est également dû aux différents rapports de force concernant cette énergie. En effet, certaines régions profitent grandement de leur possession de ressources énergétiques. C’est par exemple le cas des pays du Golfe, qui conservent 80% des revenus

d’exportation et qui se sont littéralement bâtis sur l’argent de l’énergie. Tous ces pays sont riches et accueillent de nombreux touristes occidentaux. Le Qatar est par exemple, depuis peu le premier pays au classement du produit national brut par habitant. Ces pays semblent intouchables et sont une place très forte sur le plan énergétique. Cependant, d’autres pays ou d’autres régions possédant des ressources énergétiques n’ont pas la même réussite économique. Certains pays africains notamment, ou sudaméricains sont dominés et contrôlés par les pays du Nord, qui y implantent des firmes transnationales afin de récupérer l’argent de l’exportation. Ces pays sont non seulement pillés de leurs richesses mais ne gagnent presque pas d’argent dessus. Pour eux, la possession de ressources énergétiques est plus un frein à leur développement qu’un accélérateur. Il sert plutôt de justificatif pour les pays du Nord afin de s’y installer et d’y gagner de l’argent. En réalité, le monde est divisé en deux parties : ceux qui profitent de leurs ressources mais ils sont peu et ceux pour qui cela représente un fardeau. Et une région a réussi à passer d’une partie à l’autre et semble en bonne voie pour devenir la nouvelle place forte de l’énergie : l’Asie.

L’Asie semble en effet pouvoir devenir le nouveau centre de gravité de l’énergie mondiale. Leur ascension fulgurante dans le domaine économique et démographique semble jouer en leur faveur, de même que leur poids grandissant dans les relations géopolitiques. Leur ascension démographique leur assure une demande énergétique grandissante et leur ascension économique leur permet de répondre à ces besoins. La demande de la population asiatique devrait dépasser la demande des pays de l’OCDE d’ici 2050, ce qui démontre l’inversement de la tendance dans ce domaine. De plus, auparavant plus délaissée, l’Asie présente de nombreuses ressources énergétiques sous son sol. Mais ce n’est pas tout : l’Asie a également depuis longtemps une vision plus futuriste et ambitieuse de l’énergie. Des pays comme l'Inde ou la Chine ont compris depuis longtemps le pouvoir de la production électrique via le solaire et l'éolien. Ils devraient donc rapidement utiliser ce type d'énergies renouvelables et non polluantes pour subvenir aux besoins grandissants de leur population et leur avance sur ce sujet pourrait même leur permettre de subvenir aux besoins d'autres pays comme les pays de l'OCDE notamment. En effet l'ambition caractéristique de la Chine et des autres pays asiatiques implique le fait que ceux-ci vont rapidement vouloir subvenir aux besoins d'autres pays que leurs voisins. Leur vaste continent et leur population très nombreuse vont certainement leur permettre, comme ils l'ont fait dans le domaine de l'industrie, d'exporter leur production énergétique à travers le monde entier et de devenir le pôle majeur de l'énergie mondial. Ces pays asiatiques seront alors les chefs de file de la révolution énergétique à laquelle nous assisterons dans peu de temps et qui permettra d'utiliser beaucoup moins voire plus des énergies fossiles telles que le pétrole ou le charbon. Cependant, on peut tout de même nuancer ce propos : l’Asie ne monopolisera pas toute l’énergie mondiale. Les pays européens, les États-Unis ou la Russie ont également des ressources utiles et ne sont pas totalement lésés dans la course aux énergies renouvelables. Mais le fait que l’Asie devienne le pôle majeur de l’énergie mondial semble inévitable.

Si l’on cherche à comprendre et à envisager le futur sur le plan énergétique, on peut aisément penser, car c’est déjà le cas en quelque sorte, que la volonté de transition rapide vers des méthodes plus respectueuses de l’environnement et inépuisables est réelle et que beaucoup de pays mettent tout en œuvre pour le réaliser. Presque tous les politiques des pays de l’OCDE promettent à leur population une transition énergétique rapide vers des énergies renouvelables, qu’ils soient écologistes ou non. Les énergies renouvelables les plus régulièrement mises en place ou évoquées sont l’éolien et le solaire. Par exemple, l’Allemagne a pour objectif d’équiper tout le désert du Sahara de panneaux solaires d’ici 2050. Dans cette région extrêmement ensoleillée, leur rendement serait optimal et la production d’énergie qu’ils engendreraient serait colossale. C’est également le cas pour l’éolien. Dans des pays comme la France et l’Allemagne, des milliers d’éolienne sont installées dans les régions rurales chaque année afin de produire de l’électricité grâce une force inépuisable : le vent. Des champs d’éoliennes sont également conçus en mer ou dans les océans afin d’optimiser au maximum la production d’énergie. Cependant, l’optimisation de l’énergie ne se fait pas qu’à partir de la production. En d’autres termes, il ne suffit pas de produire plus pour régler le problème énergétique : il faut également consommer moins. Cet objectif de réduire sa consommation est mis en place dans de nombreux pays, qui passent régulièrement par des messages de sensibilisation à la population. Ces messages ont pour but de faire réaliser aux personnes que notre consommation est trop élevée que qu’elle pourrait nuire à toute l’économie du pays. Cependant, malgré une consommation d’énergie qui semble être plus raisonnable, l’apparition d’appareils électroniques toujours plus nombreux dans les foyers comme les téléphones portables, ou les ordinateurs par exemple, compliquent cette tâche car ceux-ci consomment beaucoup d’énergie. Dans tous les cas, cette sensibilisation montre également l’envie des différents États de parvenir à une transition rapide vers des énergies renouvelables et non polluantes.

Un scénario est souvent utilisé par les écologistes. Il est assez utopique et vise des objectifs d’abolition totale des énergies polluantes et non renouvelables d’ici 2050 ou 2100. Ce scénario permet de réaliser que cette mutation est possible et permet indirectement la tentative de mise en place d’une gouvernance de l’énergie mondiale. Elle permet l’espoir, qui réunit les chefs d’État ou les personnes influentes afin d’effectuer cette transition main dans la main. L’AIE (Agence Internationale de l’Énergie), créée en 1974, juste après le premier choc pétrolier de 1973, a pour objectif de coordonner les politiques énergétiques à l’échelle mondiale. D’autres organisations plus généralisées, comme l’ONU ou l’OMC participent également à cette coordination. Des objectifs sont également mis en place afin d’accélérer la transition. L’ONU en fixe par exemple régulièrement. Les sommets de l’environnement (COP) permettent également de mettre en place des objectifs environnementaux et écologiques qui ont pour but, eux aussi, d’accélérer cette transition nécessaire pour l’environnement.

Cependant, un scénario plus réaliste et terre-à-terre est souvent évoqué et rattrape l’utopie du précédent. Tout d’abord, il semble très compliqué de se passer des énergies non renouvelables. Le pétrole fait entièrement partie de notre vie et nous l’utilisons à de nombreuses fins. C’est également le cas du nucléaire, très utilisé en France et produisant une part non négligeable de l’électricité du pays. Le charbon, quant à lui, est très utilisé de l’autre côté du Rhin, où il semble également difficile de s’en passer. Tant utilisées, certaines énergies semblent mettre du temps à disparaître et leur disparition doit s’accompagner d’une transition lente par nature. De plus, certaines énergies renouvelables pensées pour succéder aux énergies polluantes et non renouvelables, ne semblent pas aussi efficaces que les énergies utilisées jusqu’alors. Les outils dépendant d'évènements climatiques, comme les éoliennes par exemple qui dépendent du vent ou les panneaux solaires qui dépendent de l'ensoleillement, portent toujours le risque de ne pas être efficaces s'il n'y a pas de vent ou pas de soleil. Or, le pétrole ou le charbon sont forcément efficaces à partir du moment où nous en trouvons. Ainsi, on peut se demander si la rareté croissante des ressources fossiles ne serait tout de même pas plus efficace que la possible rareté des conditions climatiques nécessaires au fonctionnement des éoliennes ou des panneaux solaires. Les éoliennes ont, par exemple, un fonctionnement très réglementé : elles ne peuvent pas fonctionner s'il y a trop de vent ou s’il n’y en a pas. Enfin, la fabrication d’objets moins polluants et ne nécessitant pas l’utilisation d’énergies non-renouvelables n’est pas toujours irréprochable. C'est par exemple le cas des voitures électriques qui font la promesse de ne pas polluer à l'utilisation et d'utiliser l'électricité pour fonctionner, qui est une énergie renouvelable au contraire du pétrole, utilisé pour fabriquer l'essence pour les voitures à moteur thermique. Cependant, l'extraction des métaux nécessaires à la fabrication des batteries de ces véhicules est extrêmement polluante et nécessite le travail acharné de personnes démunies qui travaillent dans des conditions délétères et qui parfois, meurent sur leur lieu de travail. Ainsi, la transition vers l’énergie renouvelable et non polluantes semble plus compliquée qu’il n’y paraît, d’autant que des interrogations sur ces nouvelles méthodes dites « non polluantes » sont à poser.

Ainsi, il est vrai qu'un changement rapide de nos utilisations de l’énergie nécessaire et celui-ci est en train de se dérouler. Cependant, il risque fortement de renverser le pouvoir mondial de l’énergie, qui semble passer aux mains asiatiques. La géopolitique, dépendante de l’énergie, semble avoir fait un pas de plus vers la domination de l’Asie sur le monde. L’Asie semble donc prendre le contrôle de l’énergie en produisant une énergie propre. Mais à y regarder de plus près, cette transition risque d’être longue et les énergies dites « propres » ne semblent pas tant l’être que cela. Si tel est le cas, la transition risque de ralentir encore plus face à l’appréhension des populations. Et si, à force de ralentir, cette transition n’aurait finalement pas lieu maintenant. En réalité, peut-être que nous ne sommes pas réellement prêt à ce chamboulement géopolitique et peut-être allons-nous rester dans le schéma que

l’on connaît tous jusqu’à l’épuisement des réserves d’énergies fossiles. Cette hypothèse qui mérite d’être discutée, semble tout de même peu probable car la transition est déjà entamée. Enfin, des épisodes de crise sanitaire telle que celui du Covid-19 que l’on vit actuellement semblent faire du mal au marché pétrolier, ce qui pourrait profiter aux énergies renouvelables....


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