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Title domaines de la linguistique
Course Théories linguistiques et communication
Institution Université Paul-Valéry-Montpellier
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Cours écrit de théories linguistiques E11SL5...


Description

Leçon 1 : Les domaines de la linguistique générale et appliquée Cette première leçon se divise en trois : ▪

1. Ce qu’est la linguistique



2. Débouchés professionnels



3. Domaines de la linguistique / composantes formelles de la langue.

En (1), j’expose ce qu’est la linguistique, en me servant d’assertions que je reprends au doyen de la linguistique générale dans l’Hexagone, Gilbert Lazard. En (2) j’expose quelques débouchés professionnels de la linguistique, et je réponds par là même à la question souvent posée par les étudiants « mais à quoi tout cela peut bien servir ? ». En (3) je présente la liste des principaux domaines empiriques ou domaines d’observation de la linguistique, dont certains feront l’objet des cours suivants. Mon intention est de présenter d’abord les grandes lignes de ce qu’on doit connaître sur ces domaines (phonologie, morphologie, syntaxe, etc.) avant que d’aborder les théories linguistiques elles-mêmes. Ces théories sont si peu familières au grand public, et la terminologie peut sembler si complexe et difficile d’accès qu’on ne saurait aborder les théories linguistiques sans procéder de la sorte, par l’examen préalable des observatoires empiriques que sont ces domaines. 1. Ce qu’est la linguistique La linguistique est la méthode et la pratique descriptive des langues (et du fonctionnement du langage). Elle se fonde, comme méthode, sur les postulats suivants : ▪

Les langues, envisagées comme expression du langage.



Les langues, analysées comme codes et systèmes.



Le langage, entendu comme distinct des langues particulières (français, allemand, russe, arabe, hindi, peul, maya, etc.), en tant que faculté à apprendre et utiliser ces codes et systèmes.

Les langues du monde, à travers leur diversité, attestent de l’unité fondamentale du fonctionnement du langage chez l’espèce humaine. C’est à travers les langues que l’ont explore et comprend le fonctionnement du langage. Le langage doit être entendu comme la faculté d’apprendre et de manier des langues particulières. Langage et langues ne sont donc pas la

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même chose (à la différence de l’usage anglais de language, qui ne distingue pas entre les deux notions). Les langues sont des codes constitués d’unités combinables (consonnes, voyelles, syllabes, mots, phrases, etc.) en fonction de contraintes et de règles combinatoires qui fonctionnent comme des systèmes. Par ailleurs, la linguistique est au cœur des Sciences du langage, qui constituent un champ interdisciplinaire (sociolinguistique, psycholinguistique, neurolinguistique, ethnolinguistique, etc.). La linguistique est en quelque sorte le cœur technique, le moteur des sciences du langage. Elle fournit les outils d’analyse (phonèmes, morphèmes, paradigmes, syntagmes, etc.) qu’utilisent les sous-disciplines constitutives des Sciences du Langage (désormais, SdL). Je reprendrai ici à l’article du regretté Gilbert Lazard les assertions suivantes 1, que je commenterai sous les flèches : ► « La linguistique des langues est distincte de la linguistique de la parole » La distinction Langue versus Parole est fondamentale. Il s’agit de niveaux de représentation et de réalisation des unités langagières : d’une part, la langue, constituée d’un lexique et d’une grammaire, d’autre part la parole, en tant qu’actualisation de la langue dans les pratiques langagières. Par cette assertion, Gilbert Lazard rappelle que c’est par exemple la phonologie qui étudie les catégories de sons d’une langue (ses consonnes, ses voyelles, ses structures syllabiques), en tant que linguistique de la langue, tandis que c’est la phonétique expérimentale qui étudie la parole (par exemple la variation que subissent les catégories de sons que sont les phonèmes, sous forme de variantes : ex. « cheval » dans la langue, avec une structure syllabique CVCVC versus « ch’val » avec chute de « e muet » dans la parole , « je te dis », en langue, mais « j’te dis » dans la parole. Quand on recueille des variétés orales auprès des locuteurs, à différents endroits du territoire d’une langue, on rencontre une foule de variation de parole, constitutives des réalisations de la langue2. ► « La linguistique, entendue comme science des langues, a pour objectif la découverte de constantes du langage, c’est-à-dire des relations interlangues invariantes (les « universaux linguistiques ») »

1 Gilbert Lazard, 2000. « Que cherchent les chercheurs ? », Bulletin de la Société de Linguistique de Paris, 155-1, pp. 445460. 2 Vous trouverez une foule de documents dialectaux du domaine d’Oïl (le français et ses dialectes) aussi bien que de l’occitan, du francoprovençal et des langues régionales, sur la page https://www.limsi.fr/fr/actualites/674-atlas-sonore-des-languesregionales-de-france à partir de la célèbre fable de « La bise et le soleil ».

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Cela veut dire qu’il n’y a pas de langue « extraterrestre » sur la planète : toutes les langues se ressemblent, malgré leurs différences superficielles. Aussi « exotiques » que peuvent vous sembler des langues comme le chinois, le japonais ou le malais, elles suivent un ensemble de contraintes de formation des sons (en phonologie), des mots (en morphologie) e des phrases (en syntaxes), propres à la forme de l’esprit humain. Lorsque j’ai demandé aux étudiants du cours, en amphi, de me donner des exemples d’universaux, la plupart se sont trompés, en me citant la langue des signes, ou le morse, ou les gestes qu’on peut faire en parlant pour convaincre son interlocuteur. Ils confondaient « universaux » et « codes ». Or, les universaux relèvent des unités formatives du système des langues, au cœur du fonctionnement du langage humain : par exemple, du point de vue phonologique, toutes les langues ont des consonnes et des voyelles, et toutes les langues se posent la question de savoir si elles autorisent la formation de syllabes de type CV (comme dans « pou », «fou ») ou CVC (comme dans « pour » ou « four ») ; toutes les langues ont recours, en syntaxe, à des « rôles sémantiques » (ou structures actancielles, structures d’actance, chères à Gilbert Lazard)3, comme l’agent (celui qui fait l’action exprimée par le verbe, ou « sujet »), le patient (celui qui subit l’action, ou complément d’Objet Direct) ou le bénéficiaire4 (celui pour qui on fait l’action, comme le complément d’Objet Indirect), etc. Les langues du monde ne diffèrent en réalité que par la forme sonore, mais plus on explore les profondeurs de la sémantique, par exemple, comme avec les rôles sémantiques que je viens de citer (à ceux-ci s’ajoutent l’instrument, la possession, ainsi que le très important rôle appelé expérient qui vaut pour celui qui ressent une sensation ou un sentiment, ce qui explique qu’on dise « ça me plaît » ou « ça me déçoit », avec une tournure pronominale ou « oblique » pour l’expérient, et un tour impersonnel en « ça » pour la cause de l’affect, parallèlement à des formes directes comme « j’aime » ou « je kiffe » ou « je suis déçu »). Certaines langues focalisent par exemple sur l’expérient, et organisent tout leur système de conjugaison autour de ce concept c’est le cas du géorgien et des langues kartvéliennes. D’autres sont moins « sensibles » à ce rôle sémantique. Mais aucune ne l’ignore. Les universaux linguistiques sont un peu comme un vaste « menu » déployé sur l’ensemble de la planète, où les convives (les langues) picorent ce qu’ils préfèrent, ou se gavent de certains plats plutôt que d’autres. Mais l’ensemble des plats est toujours, potentiellement, à disposition, comme l’atteste d’ailleurs le changement linguistique à

3 Cf. Lazard, Gilbert 1994. L’actance, Paris, PUF 4 Rien à voir avec le bénéficiaire d’un chèque, au sens propre, même si l’idée est bien la même. On parle aussi de « récipiendaire » pour ce rôle sémantique, ainsi que pour un autre rôle que je vais évoquer bientôt : l’expérient).

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travers l’évolution des langues - le latin activait certains universaux, que les langues romanes ont abandonné, comme par exemple le marquage des cas (nominatif pour l’agent, accusatif pour le patient, datif pour le bénéficiaire ou l’expérient). ► « Elle n’a pas d’autre matière que les produits de l’activité langagière, c’est-à-dire les énoncés, qui sont ses seuls observables ». Quoique vous disiez, à moins de ne vous exprimer qu’au moyen de borborygmes, vous produisez des énoncés. Que je dise « viens ! », « pars ! » ou « ah ! », ah bon ! », je profère des énoncés, qu’Emile Benveniste définissait comme « la mise en fonctionnement de la langue au moyen d’un acte individuel d’énonciation », c’est-à-dire un acte de parole (car dire, c’est faire, selon la célèbre formule de John Langshaw Austin, qui date de 1955, et qui n’a cessé d’être reprise par la suite)5. Mais les conséquences de cette assertion de Gilbert Lazard sont que tout est énoncé et énonciation dans la langue et dans les pratiques langagières. Y compris les dialogues des personnages mis en scène dans les méthodes de langue. ► « L’observation des énoncés est son seul critère de vérité » En proférant cette assertion, Gilbert Lazard fait allusion au fait que la linguistique est fondamentalement, du point de vue structuraliste qui est le sien, une science empirique, qui fonde ses méthodes et ses résultats sur l’analyse des faits de langue concrets, réels, en situation - à la différence d’écoles plus récentes, comme la Grammaire Générative et Transformationnelle, qui expérimente ce qu’un énoncé réel peut potentiellement « générer » comme variantes grammaticalement acceptables, par des tests logiques. Nous verrons dans le volet des théories linguistiques à proprement parler, une fois décrits les domaines de la linguistique, qu’il y a là un débat de fond : la linguistique comme méthode d’analyse fondée dur des faits de langue en situation, ou la linguistique comme un programme de génération d’énoncés potentiels. La première méthode a permis de décrire les langues du monde ; la seconde a permis de développer nombre d’algorithmes utilisés dans les technologies modernes (traduction automatique, intelligence artificielle, etc.). Ces deux points de vue sont complémentaires, et non pas antagoniques, même s’ils ressemblent, depuis les années 1950, à des « frères ennemis ». Toutes les théories linguistiques ultérieures se disputent la primauté d’un de ces deux points de vue. ► « Elle procède par la comparaison typologique des langues »

5 Cf. https://www.universalis.fr/encyclopedie/actes-de-langage/1-quand-dire-c-est-faire/.

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Qu’est-ce qu’un type ? C’est un paramètre, un critère, un modèle, qui s’avère être disponible au sein d’un universal (éh oui : au singulier, un universal, au pluriel, des universaux). Le paramètre peut être activé ou non activé dans le système d’une langue donnée. Le fait qu’une langue n’ait que les trois voyelles dites « cardinales » i, u, a relève d’un type, en phonologie - ce type réunit des langues aussi distinctes et éloignées phylogénétiquement et géographiquement que l’arabe, le totonac du Mexique et le quechua ou l’aymara des Andes (Pérou, Bolivie)6. La plupart des langues ont des inventaires vocaliques de type pentavocaliques (5 voyelles, comme en espagnol : i, e, a, o, u - ou, pour les « grands débutants », selon la graphie du français, « i, é, a, o, ou », mais heureusement, bientôt nous n’utiliserons plus que l’API ou Alphabet Phonétique International pour expliquer ce genre de choses -). Le fait que les langues concentrent le marquage des relations entre les arguments ou actants et le verbe, qui exprime l’état ou le procès (l’action), soit sur le verbe (marquage concentrique), soit sur les noms (ou dépendances du verbe) constitue un paramètre majeur, dans les langues du monde. Les langues sans inventaire casuel et/ou sans déclinaison, dont l’essentiel de la morphologie flexionnelle se condense sur la flexion verbale, comme nombre de langues amérindiennes, relèvent par conséquent du premier type, tandis que celles qui font un usage important du marquage casuel et des cas, sur les dépendances (notamment, les actants dans leurs expressions pronominales et nominales), comme les langues indo-européennes, ouraliennes et altaïques, ou australiennes, relèvent du second type. Certaines langues peuvent être considérées comme relevant du « double marquage », car elles associent un riche marquage casuel sur les dépendances à un non moins riche marquage flexionnel du verbe, comme c’est le cas d’un isolat tel que le basque, en Europe, ou de la famille kartvélienne, dans le Caucase méridional. D’autres langues privilégient un marquage minimal dans les deux domaines paradigmatiques – verbe et nom – comme le français, et la plupart des langues romanes, ou l’anglais, par déflexion (appauvrissement ou perte de la flexion) et sont considérées ici comme hors corrélation. Les langues dites « isolantes » (Asie du sud-est : sinitique, austro-asiatique, tai-kadai) se situent également hors corrélation. La carte de la figure 1 donne une vue d’ensemble sommaire sur la répartition géographique de ces deux types antagonistes, sur le plan distributionnel, dans les langues du monde, en indiquant la répartition du type concentrique à l’aide de points noirs. Les points blancs

6 Vous trouverez une base de données de typologie des langues du monde sur le site https://wals.info/, et une liste des types ou paramètres, sur le lien https://wals.info/feature.

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correspondent aux langues exocentriques (Eurasie, Afrique septentrionale et centrale), ou bien hors corrélation (Asie du sud-est).

Figure 1 : Distribution spatiale des langues concentriques, selon Nichols (1995 : 212)

On voit là typiquement un échantillon du travail du linguiste : à travers les faits de langue observables sur la planète, il parvient à tirer de grandes généralités sur le fonctionnement variable du langage entre langues, familles de langues et régions linguistiques7. ► « Cette comparaison opère sur des langues préalablement décrites dans leurs articulations spécifiques » Ces articulations spécifiques ne sont autres que les domaines empiriques de la linguistique, entendus comme ce qu’on appelle aussi les « composantes formelles » des langues : la phonologie, la morphologie, la syntaxe, la sémantique, etc. Nous venons de voir deux exemples, à ce titre : l’un en phonologie (systèmes de consonnes et de voyelles, structures syllabiques, voir notamment la leçon 2 ; l’autre en morphosyntaxe (concentrique versus exocentrique). ► « La description et la comparaison requièrent des méthodes différentes » Il ne s’agit de rien moins que de la grande dichotomie (ou division majeure) qui fonde la linguistique moderne depuis l’œuvre pionnière de Ferdinand de Saussure : l’opposition entre diachronie (histoire de la langue) d’une part, et synchronie (la langue décrite dans une tranche temporelle donnée, hic et nuc).

7 Cf. au sujet de ce parameter du marquage verbal versus nominal des relations d’actance : Nichols, Johanna 1986. “Headmarking and dependent-marking grammar”, Language 62:56-119 et Nichols, Johanna 1995. “The Spread of language Around the Pacific Rim”, Max Planck Institut, Evolutionary Anthropology , pp. 206-215.

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On l’aura deviné : Gilbert Lazard est un fidèle descendant intellectuel de Ferdinand de Saussure, et il représente l’un des courants majeurs de la linguistique du siècle passé : le structuralisme. Vous avez donc commencé sans le savoir à vous initier à une première théorie linguistique, tout en révisant les prémisses (ou principes de base) de cet art.

2. Débouchés professionnels Je ne vais pas y aller par quatre chemins, et je vais éviter les longues listes lassantes de débouchés, car le CM a démontré que ça lasse plus que ça n’attire. Les débouchés sont multiples, à condition de ne pas s’enfermer dans les langues et la linguistique. Il faut croiser avec d’autres formations : SdL et LEA (Langues Etrangères Appliqées) ou bien SdL et Didactique du FLE ou didactique des langues (personnellement, j’ai fait les trois : SdL, Didactique des Langues et LEA anglais-italien, dans ma jeunesse, et ça m’a très bien réussi, cf. dernière leçon de ce cours). Rien ne sert non plus d’être surqualifié, donc je déconseille de dépasser le Master 2 en SdL si vous ne comptez pas devenir enseignant-chercheur, qui est un sacerdoce, et en aucun cas une sinécure (c’est une litote…). Dans les faits, la linguistique a tant contribué au progrès technologique des 40 dernières années qu’on peut dire qu’elle est partout : dans votre correcteur orthographique sur Word ou tout autre logiciel de traitement de textes, dans la reconnaissance vocale, dans la communication homme-machine et le moindre gadget sortant comme application d’apprentissage de langues ou de traduction automatique, etc. Les GAFA, ou « géants du web » ont recruté et recrutent encore, voire de plus en plus, des linguistes dès la fin du M1 ou du M2. Mais là encore, mieux vaut croiser les études de SdL avec des études d’informatique, et ne pas marcher que sur une seule jambe. La linguistique et ses méthodes sert dans les domaines suivants : ► Enseignement Universités et centres universitaires d’apprentissage de langues. ► Français Langue Etrangère Alliance française, écoles de langues pour étrangers, association et organismes d’alphabétisation pour migrants, etc. ► Enseignement des langues étrangères (anglais, allemand, russe, espagnol, arabe, chinois, japonais, etc.) ► Industrie et secteurs de la recherche et développement

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► Industrie : reconnaissance et synthèse de parole, traduction automatique, intelligence artificielle, traitement des langues naturelles, apprentissage guidé par ordinateur, etc. ► Travail en laboratoire Neurolinguistes et psycholinguistes, pour développer des outils palliatifs et des méthodes de traitement des troubles du langage (aphasie, alexie, etc.) Programmation et algorithmique. ► Planification et aménagement linguistique Organismes régionaux et gouvernementaux (DGLFLF, instituts culturels régionaux, etc.) Milieu associatif en régions ► Edition et traduction Traduction technique et interprétariat ► Métiers de l’écriture et journalisme ► Edition de dictionnaires, édition éducative (Fernand Nathan, etc.) ► Consulting, cabinets de conseil et d’audit Ressources humaines Communication et organisation du travail Conflits au travail et résolution de « blocages institutionnels » « Spin doctor » en communication d’entreprise ou gouvernemental. ► Gouvernement et sécurité Services culturels des ambassades, diplomatie Expertise et analyse pour diverses agences gouvernementales ► Linguistique forensique ou expertise judiciaire ► authenticité de témoignages, d’aveux… ► ex. appels anonymes – accent ► « linguistique légale »… Faut-il en ajouter ? Oui, il faut ajouter qu’avec uniquement une spécialisation en SdL ces débouchés sont moins accessibles, car désormais, la polyvalence est requise partout. Cette recommandation est d’ailleurs valable pour toute autre spécialisation, et ne concerne pas que les SdL. Au cours de ma carrière je ne compte plus les fois où des étudiant.e.s sont venu.e.s hanter le labo de recherches où je travaillais pour nous annoncer triomphalement, à mes collègues et moi, avec une sincérité touchante, qu’ils ou elles avaient décroché un poste de

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« manager » en DRH (Direction des Ressources Humaines), ou dans les GAFA, et même dans la police pour l’expertise judiciaire, en ajoutant « et dire que tous mes amis me disaient que ça ne me servirait à rien ! ». Mais une fois de plus, ne misez pas sur un seul cheval, et croisez cette spécialisation avec d’autres formations professionnalisantes, car les SdL n’en restent pas moins un champ de connaissances techniques et théoriques, certes fondées sur une pratique, mais bien moins immédiatement professionnalisant que des études en techniques commerciales ou en comptabilité, etc. ▪

3. Domaines de la linguistique / composantes formelles de la langue.

Les composantes de la langue que nous étudierons dans les prochaines leçons seront donc, dans l’ordre : ▪

Phonétique et phonologie
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