CM Linguistique L3 LLCER PDF

Title CM Linguistique L3 LLCER
Course Syntaxe
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
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Cours de Linguistique de L3 LLCER Anglais par Mme Roger-Canon. Sujet: Introduction aux grandes théories linguistiques....


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53 L3 S1 LINGUISTIQUE INTRODUCTION AUX GRANDES THÉORIES LINGUISTIQUES PLAN DU COURS Introduction : de l’origine du langage et de celle des langues Différence langage /langue. L’origine onomatopéique du langage Le mythe de Babel et la diversité des langues La réflexion sur les origines est-elle un programme scientifique ? I. La conquête de l’écriture Quel lien entre écriture et réflexion linguistique ? ➢ La naissances des écritures : - Chronologie sommaire et situations géographiques - Diffusion de l’écriture - Les hiéroglyphes égyptiens - L’écriture cunéiforme : sumérien et akkadien - Les caractères chinois - Du syllabaire phénicien à l’alphabet grec ➢ Les différents systèmes d’écriture en fonction des types de signe employés : - pictogrammes et écritures pictographiques - idéogrammes - logogrammes - phonogrames - écritures syllabiques et écritures alphabétiques

Introduction : de l’origine du langage et de celle des langues Différence langage /langue. L’origine onomatopéique du langage Le mythe de Babel et la diversité des langues

«Je dirais que la linguistique a pour objet l’activité de langage appréhendée à travers la diversité des langues naturelles (et à travers la diversité des textes, oraux ou écrits). » Antoine Culioli Pour une linguistique de l’énonciation, Ophrys, 1990, p. 14. La réflexion sur les origines est-elle un programme scientifique ?

Décision de la Société de linguistique de Paris 1866 d’exclure les communications sur l’origine.

Lecture critique : Résumé : Aux origines des langues et du langage / Hombert, Jean-Marie, Fayard, 2006 Lorsqu'en 1866 les vénérables membres de la Société linguistique de Paris décidèrent d'exclure de leurs débats la problématique de l'origine du langage, nul n'aurait pu prévoir que cette question allait susciter tant de passions plus d'un siècle plus tard. Aujourd'hui, les linguistes mais aussi les anthropologues, les psychologues, les archéologues, les neurologues et les généticiens croisent leurs regards et parfois leurs fers, éclairant d'un jour nouveau cette interrogation ancienne. D'où vient le langage, cette faculté qui fait l'homme et nous distingue du règne animal ? Quels sont les mécanismes qui la sous-tendent et quelle est sa finalité ? Quel fut, parmi les premiers hommes, celui qui énonça le premier mot? Par quel miracle la parole vient-elle à nos enfants ? Au-delà de la problématique du langage, c'est celle des langues d'aujourd'hui qui est abordée. Comment en est-on arrivé aux 6 000 langues actuellement parlées à travers le monde ? Pourquoi près de la moitié d'entre elles sont-elles en voie d'extinction ? Quel processus complexe a donné naissance aux créoles, les langues naturelles dont l'émergence est la plus récente ? A la lumière des dernières découvertes et des derniers travaux, cet ouvrage tente à son tour de répondre à ces différentes préoccupations. A travers les tentatives de reconstruction d'un protolangage, la quête lancinante de notre langue mère ou celle, utopique, de la langue parfaite, il poursuit une exploration débutée avec la publication des Origines de l'humanité. Celle de l'homme, de son mystère, de son essence. I. La conquête de l’écriture Quel lien entre écriture et réflexion linguistique ? Voir Mounin (1967).

Comme l’oral vient toujours avant l’écrit, la langue vient tjrs avant l’écriture et la lecture. (ontogenèse : dév de l’individu/ phylogenèse < phulon : « race, espèce »: dév de l’espèce). Sylvain Auroux fait remarquer que « le savoir linguistique est tjrs largement postérieur à l’apparition de l’écriture » p. 26. Il s’agit d’un processus long. Mais il est indubitable que les traditions linguistiques apparaissent toujours après la constitution du système d’écriture » p. 36. « Il n’existe pas de tradition orale qui aurait conservé la trace d’un savoir linguistique : il n’y a pas, comme son nom l’indique de savoir “grammatical ” oral » p. 39. Et la difficulté vient de ce que les connaissances linguistiques n’étaient pas non plus parmi les choses qui furent notées en premier puisque l’écriture avait « des fonctions essentiellement administratives et comptables » p. 37. De là, la nécessité des mythes de

l’invention de l’écriture Thôt chez les Égyptiens par ex, en l’absence de notes sur ces évolutions. Auroux constate pourtant que « (…) il est évident, par ex, que l’adaptation de l’écriture consonantique phénicienne pour en faire un alphabet du grec suppose une analyse phonologique et une conscience de la structure de la langue grecque extrêmement fine » p. 39 . Mais selon Auroux, « Contrairement à ce que l’on pense ordinairement, il ne faut pas simplement savoir davantage sur le langage pour inventer l’écriture, il faut inventer l’écriture pour savoir davantage sur le langage. » p.43. AUROUX Sylvain, La révolution technologique de la grammatisation. Introduction à l’histoire des sciences du langage, Mardaga, 1994. "C'est la structure de la langue qui a conditionné chaque invention décisive dans le développement de l'écriture" Antoine Meillet (1866-1936) «!Les hommes qui ont inventé et perfectionné l’écriture ont été de grands linguistes et ce sont eux qui ont créé la linguistique.!» Antoine Meillet, Bulletin de la Société de Linguistique de Paris, 1912-1913. ➢ La naissances des écritures : L’aventure des écritures (1997), Naissances, Anne Zali et Annie Berthier (dir°), BNF L’aventure des écritures (2000), Matières et formes, Simone Breton-Gravereau et Danièle Thibault (dir°), BNF. L’aventure des écritures : http://classes.bnf.fr/dossiecr/ -

Chronologie sommaire et situations géographiques Diffusion de l’écriture : le croissant fertile

Les calculi

- Les hiéroglyphes égyptiens hieros = ‘sacré’ et glyphein = ‘graver’ medou neter : « paroles sacrées » Pas d’écriture pictographique pure : un système mixte Un pictogramme

-

L’écriture cunéiforme : sumérien et akkadien

Culture qui a duré 4 millénaires ; sumérien langue vivante du IVe au II e siècle ; puis a survécu comme langue sacrée des Akkadiens. Recherche constante de documents. Situation de bilinguisme : l’étude du sumérien par les scribes akkadiens implique une instruction donnée en sumérien. Cet enseignement de la lecture, de l’écriture, de la grammaire, de la littérature nécessitait des syllabaires et des lexiques. Syllabaire : ensemble de symboles utilisés pour représenter les sons d’une langue ; ces symboles représentent des syllabes ( et non des sons/phonèmes comme dans l’alphabet). On trouve aussi des recueils de signes qui fonctionnent comme des dictionnaires unilingues. Classement des signes en fonction du nombre de traits et de leur orientation (cf. caractères chinois). Furent élaborés également des glossaires bilingues sumérien-akkadien. Pas de stade pictographique pur. Écriture idéographique avec des dessins plus ou moins stylisés, dans un premier temps. Ex le plus ancien de l’écriture sumérienne : 3500-3000 av. JC càd plus ancienne que les hiéroglyphes.

Puis changement de support et d’instrument : roseau taillé en biseau sur tablettes d’argile tendre : écriture en forme de coins : cuneus = cunéiforme. En même temps, étape décisive : passage de la lecture de tableau à l’écriture linéaire d’une phrase. Mais pas de marques grammaticales ou syntaxiques.

Évolution du signe qui signifie « homme » :

Comme pour les hiéroglyphes, les problèmes d’homophonie et de polyphonie, conduisent à l’emploi de la notation phonétique pour réduire les ambiguïtés. Là encore ce sont les ambiguïtés liées à la lecture des caractères idéographiques qui conduisent à la notation phonétique. Quand on a seulement les idéogrammes, on ne peut pas lire le texte si on ne connaît pas la langue ou alors dans plusieurs langues différentes (Chinois) ; quand on n’a que la notation phonographique on peut lire sans comprendre. Ce passage s’effectue, comme en Égypte, en Chine, ou dans les civilisations précolombiennes, par le procédé du rébus. La séparation devient complète entre la représentation du sens et celle du son, ce qui est la condition fondamentale pour la prise de conscience des unités purement phoniques. Mixte d’idéogrammes et de signe-sons ou phonogrammes placés après l’idéogramme. Les mots sumériens sont généralement monosyllabiques, parfois disyllabiques. Le sumérien n’est pas une langue sémitique : elle note les voyelles (C )+ V (C). Ces écritures sont fondées sur une saisie empirique de la syllabe. Mais on ne peut tjrs pas parler de prise de conscience de l’existence des unités de seconde articulation. Un signe cunéiforme transcrivait un phonogramme d’une syllabe!: - soit syllabe fermée gal, kus, kur…! - soit ouverte!: ba, be, bi! - soit une syll vocalique!: a, e, i,o!. Et comme la plupart des mots sumériens étaient monosyllabiques, le système ressemble à un système syllabique. Pourtant jamais les phonogrammes qui pouvaient tout noter n’ont éliminé les idéogrammes. Jusqu’au premier siècle avant notre ère, la centaine de phonogrammes co-exista avec 500 ou 600 idéogrammes. Les Assyriens demeurent fidèles à leur antique écriture pour des raisons religieuses : respect des traditions. - Les caractères chinois Plus anciens documents conservés : entre - 1500 et -1000 Inscriptions oraculaires : carapace de tortue ; omoplate .

Écriture idéophonographique : un signe = un sens ou un son Mots monosyllabiques exclusivement : un mot /un caractère ➔ manque total d’économie. Dictionnaires savants jusqu’à 80 000 signes ; dans les écoles on enseigne 1000 caractères ; 2000 sont employés dans publications populaires. Écriture lisible dans différents dialectes de la Chine : un caractère = une représentation commune pour des production phoniques différentes. Cf. nos chiffres. Idéogrammes composés : voir doc BnF- écriture chinoise Problème : ambiguité des homogrammes : un même signe pour plusieurs lecture. Comme pour les hiéroglyphes avec les « signes déterminatifs », on a recours à des clés qui ne se prononcent pas mais qui précisent la classe ou le domaine sémantique : voir BnF Chine : clés - Du syllabaire phénicien à l’alphabet grec Invention de « l’alphabet » entre –1500 et – 1300 ; la Phénicie (auj Liban, Syrie, Palestine): entre Égypte et Mésopotamie (voir croissant fertile) = entre écritures hiéroglyphique et cunéiforme ; mais développe un troisième type d’écriture : le syllabaire phénicien. Les Phéniciens sont un peuple de marins : Tyr, Ougarit, Byblos sont des plaques tournantes du commerce en Méditerranée et vers l’est. Ils ont besoin d’un système de notation simple, efficace, rapide. Un symbole note un ensemble de syllabes conçu comme une classe d’équivalence dont l’invariant est la consonne initiale :

ba be bi bo bu est noté par b. C’est une langue sémitique, donc on ne note que les consonnes mais elles sont toujours forcément lues accompagnées d’une voyelle. Il s’agit d’une notation syllabaire lacunaire : on ne note pas les voyelles. Mais il ne s’agit pas d’un alphabet consonantique. Les consonnes sont indissociables des voyelles. Cette notation est à l’origine des syllabaires hébreu et arabe. Voir dossier alphabet phénicien = 22 signes. Sarcophage d’Ahiram, roi de Byblos (= Djoubeïl au Liban) XIIe siècle av. JC

LBGKLMMRH' Elle se lit de droite à gauche : " 'AHIRAM MILK GIBL ", ce qui signifie " Ahiram roi de Gibl (Byblos ) ".

voir BnF SENS DE L’ÉCRITURE

L’ALPHABET GREC Le Grec est une langue qui comporte des syllabes de tous types : V, CV, CVC, VC, CVCC etc... Trait de génie des Grecs vers la fin du VIIIe siècle = avoir isolé les consonnes. D’autres écritures avaient déjà une notation pour les voyelles (linéaire B, syllabaire cypriote). De plus, certains des symboles phéniciens sont récupérés pour noter des voyelles : Epsilon (inversion avec sens de l’écriture), iota, omicron, upsilon (cf. majuscule). D’abord de droite à gauche puis de gauche à droite avec l’étape intermédiaire du boustrophédon : bous = « bœuf » + strophê = « action de tourner »+ -don = suffixe adverbial tournée de bœuf au labour

Site de la bibliothèque trajane : http://www.typographie.org/trajan/alpha/alpha_2.html « Jusqu’au VIème siècle, l’écriture grecque n’était pas encore stabilisée. Chaque cité grecque archaïque, traditionnellement jalouse de son indépendance, imposaient des graphies très différentes aux lettres. Ainsi, aux côtés de l’alphabet grec ionien, coexistaient différentes variantes de cet alphabet employés en Asie Mineure pour noter le grec et des dialectes locaux. Pour mémoire, il est possible ainsi de mentionner l’existence des alphabets phrygien, pamphylien, carien, lydien et lycien.

De même le sens de lecture n’était pas encore définitivement fixé. On pratique ainsi le spéirédon (lecture en spirale), le stoïchédon (alignement horizontal et vertical des lettres) et le boustrophédon. Dans ce dernier système, le sens de lecture progressait à l’horizontale, alternativement dans un sens et dans le sens opposé, à la manière des bœufs au labour, revenant sur leurs pas à la fin de chaque sillon (bous: bœufs; strephein: tourner). Le boustrophédon constitue peut-être l’intermédiaire entre le sens phénicien, de droite à gauche, que les Grecs adoptèrent dans un premier temps et le sens ionien de gauche à droite. Stabilisation de l’écriture grecque L’année -403 marque un tournant décisif dans l’histoire de l’alphabet grec. En effet, sous l’archontat d’Euclide, Archinos fait adopter à Athènes une disposition stipulant que les textes des lois, consignés jusqu’alors dans l’alphabet local, seront réédités dans l’alphabet de Milet dit ionien, qui donnait sa préférence au sens gauche-droite. Les autres villes grecques, suivirent progressivement cet exemple, reconnaissant officiellement la supériorité de cet alphabet. Au IVème siècle, l’unification des alphabets grecs était à peu près réalisée. C’est un fait important dans l’histoire de la civilisation, car l’adoption de ce même type d’écriture coïncide approximativement avec la création d’une langue grecque commune, koiné dialektos, qui fut employé par tous les Héllènes ayant quelque culture, processus déterminant dans l’établissement du sentiment national grec.

Comment a pu se faire le passage des écritures idéo-phonographiques à l’écriture alphabétique purement phonétique : - réduction du nombre de symboles rendue possible par l’emploi d’un système homogène de notation syllabique : un signe = un son dans ne langue donnée ; élimination des signes non phonétiques (déterminatifs, classificateurs, clés…) - représentation des voyelles par des signes indépendants qui a permis d’isoler les consonnes et d’aboutir à une analyse de la chaîne parlée en phonèmes successifs. - système abstrait que relève de la convention : pas de lien entre le sens du texte écrit et sa représentation graphique. De ce fait, un alphabet peut être utilisé pour noter n’importe quelle langue. - système simple car nombre réduit de signes : apprentissage à la portée de tous. Pas de monopole du savoir par des castes de lettrés. Remarque : l’écriture alphabétique n’est qu’une des notations possibles. Elle n’est nullement le point culminant d’une évolution qui relèguerait toutes les autres formes d’écriture à un stade primitif.

 ADAPTATION D’ALPHABETS - Alphabet étrusque adapté de l’alphabet grec!: -700 Apparaît en Toscane!; il est adapté de l’alphabet grec et compte 26 signes!; il se lit en général de droite à gauche mais parfois de gauche à droite ou en boustrophédon ou même en spirale!; Nous pouvons lire cet alphabet mais nous ne savons pas quelle langue il note. C’est une langue qui n’appartient pas à la famille indo-européenne. Les Étrusques et leur langue demeurent mystérieux. Leur importance est néanmoins considérable puisque c’est leur alphabet qui a permis l’apparition de l’écriture chez les Romains!:

Jean René Jannot, A la rencontre des Étrusques, Collect° Ouest-France, 2008. Adaptation pour diffusion!: - alphabet cyrillique : Cyrille (827-869) et son frère Méthode (825-885) adaptent l’alphabet grec au vieux slavon pour diffusion des textes bibliques et christianisation de l’Europe Orientale

Écritures du secret : 300 - alphabet runique : runar = « secret » en vieil islandais (norrois) et « chuchotement » en vieux saxon. Caractère de l’ancien alphabet des langues germaniques orientales (gothique) et septentrionales (nordique= norrois). IIIe sièle avant JC. Probablement dérivé de l’alphabet étrusque. Alphabet importé en Grande Bretagne par les Jutes, les Angles, les Saxons et les Frisons. Support de pierre ou de bois. On l’appelle FUTHARK d’après ses premières lettres : Voici les 24 runes originelles avec leur prononciation pour la lecture.

Le "th" de « thorn » se prononce // ou //. - alphabet oghamique : 500 Parfois appelé runique également mais différent du précédent. Ainsi nommé d’après son inventeur mythique Ogham. Ve –VIIe siècle après JC. Inscriptions celtiques d’Irlande et du Pays de Galles sur pierre. S’utilise parallèlement à l’alphabet romain que les moines irlandais enseignent aux tribus anglo-saxonnes. L’alphabet latin apparaît en Angleterre au VIIe siècle grâce aux moines de Lindisfarne. Voir fichier alphabet Beth Luis Nion. Les caractères de l’alphabet oghamique, qui ont aussi un rôle divinatoire ou magique, correspondent symboliquement à des arbres groupés en trois catégories : . arbres nobles . arbres rustiques . arbrisseaux

Book of Ballymote compilation de manuscrits plus anciens effectuée au XIVe siècle en gaélique d’Irlande et alphabet oghamique. Contient l’ Auraicept na nÉces = Scholars Primer, une des premières grammaires vernaculaires : VIIe siècle apr JC.

Commentaire : "C'est la structure de la langue qui a conditionné chaque invention décisive dans le développement de l'écriture" Antoine Meillet (1866-1936) Les langues sémitiques peuvent se passer de la notation des voyelles : le squelette consonantique est invariable et la lecture des voyelles qui indiquent les catégories grammaticales se retrouvent grâce au contexte. Un texte grec en revanche est incompréhensible sans voyelles. Il fallait donc les noter en plus des consonnes V, CV, CVC, VC, CVCC, etc… ➢ Les différents systèmes d’écriture en fonction des types de signes employés : ÉCRITURES DU RÉFÉRENT : - pictogrammes et écritures pictographiques (parmi lesquels les chiffres et les notations chimiques ) : un dessin /signe renvoie à une chose càd au référent d’un mot qui peut se dire dans n’importe quelle langue. - idéogrammes : un dessin / signe renvoie à une chose càd au référent d’un mot, associé de manière symbolique au dessin, qui peut se dire dans n’importe quelle langue. Inconvénients de ces systèmes : ils ne dépendent pas d’une langue déterminée ; ils ne permettent pas d’exprimer facilement des idées abstraites ou des actions ni de former des phrases. Ce ne sont pas de véritables transcriptions du langage parlé. Ces systèmes de notation sans rapport avec le langage oral relèvent de la sémasiographie du grec sêmasia : « signification » (= ici référent extra-linguistique) + graphein : « écrire ». ÉCRITURES DU SIGNIFIANT = glottographie de glôtta : « langue » : - phonogrammes : un signe représente un son (ex : rébus) C’est le premier stade du phonétisme. - logogrammes : écriture logographique : un signe = un mot écriture logosyllabique : un signe = une syllabe Ces notations sont liées à une langue particulière. ÉCRITURE DU SIGNE Sa et Sé : - écritures alphabétiques : les consonnes et le voyelles sont notées séparemment....


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