Dossier sur les Psychoses de l\'adulte PDF

Title Dossier sur les Psychoses de l\'adulte
Course Psychologie Clinique S1
Institution Université d'Aix-Marseille
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Summary

Dossier sur les psychoses de l'adulte, avec une reprise du chapitre sur la schizophrénie ainsi qu'une mise en tension du témoignage d'une femme atteinte de schizophrénie depuis 10.
il y a une partie présentation de la maladie, sous une approche théorique et scientifique ainsi que les classifi...


Description

Faculté des Arts, Lettres, Langues et Sciences Humaines Faculté Schuman Aix-en-Provence – AMU SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES – PSYCHOLOGIE PSYCHOLOGIE CLINIQUE •

Chargée de TD: Mme Arlandis Laiticia



RAHRAH Lény GA1 r19026997

« Les Psychoses de l’adulte » : Les Schizophrénies. ABSTRACT Le terme « Schizophrénie » a présenté de nombreuses controverses au cours de son histoire, celui-ci à également alimenter des débats autour de son appellation, en raison des différentes formes cliniques sous-jacentes (présentées dans les « Psychoses de l’adulte ».) Les troubles débutent vers 15 et 30 ans, ils évoluent et affectent la vie du patient. Les origines de la genèse de cette maladie sont encore inconnues. Néanmoins, des hypothèses ainsi que des postulats émergent : les chercheurs pensent que l’addition de facteurs génétiques et de stress psychologiques et environnementaux créerait une vulnérabilité, permettant ainsi le développement des troubles. Par ailleurs, elle peut être sources d’impacts important sur l’adaptation sociale comme en fait état de fait le témoignage de Régine, participante d’une émission télévisée qui raconte son histoire.

***

« Pour chaque être humain, le corps est à la fois le véhicule que ses parents lui ont fabriqué puis légué, et qui le fait appartenir au genre humain, mais aussi un lieu unique celui de chaque singularité, dans lequel son histoire personnelle s’inscrit et vient colorer ce modèle général d’une mémoire d’expériences à nulle autre pareille, la sienne » P. Delion. ***

SOMMAIRE I.

Introduction

- Introduction exhaustive : présentation du support d’étude et des auteurs, définition des termes, annonce de la problématique et du plan. A. Concept et généralités du terme « psychose » B. Contexte historique et études de la pluralité des Schizophrénies

1.

II.

Les formes cliniques

Analyse Sémiologique de la Schizophrénie à travers une émission télévisée

- Présentation du contexte, de l’émission et des participants A. Socle d’analyse : « Vivre avec la schizophrénie » - Ça commence aujourd'hui 1. Anamnèse 2. Sémiologie III.

Analyse psychopathologique

IV.

Des dynamiques à l’œuvre autour de la maladie : traitements

A. Prise en charge médicamenteuse mécanisme d’action et structures cérébrales cibles psychologique B.

Traitements psychologiques 1. Les Psychothérapies 2. Les psychothérapies d’inspiration analytique 3. Les thérapies cognitivo-comportementales (TTC)

4. Thérapies sociales de groupe VI.

Conclusion

VII.

Synthèse personnelle

I.

Introduction « Les psychoses de l’adulte » est un livre de 128 pages paru en 2002 et édité par la maison d’édition

française Armand Colin. Les deux auteurs à l’origine de ce livre sont :

-

Jean-Louis PEDINIELLI, professeur de Psychologie Clinique et Psychopathologique à l’Université d’Aix-en-Provence, Membre du Laboratoire de Psychopathologie clinique et de Psychanalyse, EA 3278 ;

-

Guy GIMENEZ est professeur de psychologie clinique à l’université d’Aix-Marseille, directeur du Laboratoire de Psychopathologie Clinique : langage et subjectivité (LPCLS).

Lors de notre consensus, nous porterons notre réflexion sur la Schizophrénie, ainsi que les autres formes cliniques « sous-jacentes », étayées au chapitre quatre du livre. (p.70). Nous nous proposons comme problématiques d’étude : comment la Schizophrénie se déploie-t-elle et quels sont les symptômes psychologiques ? Quels sont les moyens de traitements et les mécanismes d’action sur les structures cérébrales ? Pour contextualiser notre étude, nous définirons dans un premier temps le terme de « psychoses » et nous verrons les différentes notions englobées par ce terme. Ensuite, nous présenterons la genèse et l’histoire de cette maladie. Puis, nous aborderons brièvement la pluralité des Schizophrénies : paranoïde ; catatonique ; hébéphrénique. Dans la deuxième partie, nous corrélerons les caractéristiques présentées avec l’analyse sémiologique de cette maladie, par le biais d’une émission télévisée. En effet, nous rapporterons le témoignage de Régine, atteinte de cette psychose pour dresser son anamnèse et la sémiologie des signes. Afin, nous élargirons la portée de notre étude en s’intéressant également aux diverses dynamiques à l’œuvre autour de cette maladie afin de calmer les effets délétères.

A.

Concept et généralités du terme « psychose » Étymologiquement, le mot « psychose » est formé de l'élément grec ψυχή, psyché, « esprit, âme », et du

suffixe nominal -ose comme sur le modèle du mot « névrose ». En 1845, Ernst von Freuchterleben, médecin autrichien introduit le terme de « psychose » bien qu’à la fin du XIXe siècle, une opposition entre névroses/psychoses apparaisse comme une ligne de partage entre la folie et les autres troubles mentaux. Malgré cette opposition, d’autres pathologies sont venues s’ajouter telles que, des « perversions », des « troubles psychosomatiques », et des « addictions ». (p13) La psychose désigne un dysfonctionnement de l’esprit, cela se caractérise par des obsessions débouchant sur une perte du contact avec la réalité. Le terme encadre de multiples troubles sévères avec la venue de délires ou encore d’hallucinations, ou une perception distordue de la réalité. Celle-ci s’observe à travers des troubles du comportement ainsi que des troubles psychiatriques. Les personnes atteintes souffrent de difficultés d’intégration sociale ceux-ci s’expriment de manière indépendante de la volonté, le trouble fragilise la réelle perception des choses, l'individu a donc du mal à définir le vrai du faux, le réel de l'imaginaire.

B.

Contexte historique et étude de la pluralité des Schizophrénies Caractérisée comme étant un trouble mental sévère et chronique, la Schizophrénie appartient à la classe

des troubles psychotiques. La maladie survient généralement au début de l’âge adulte entre 15 ans et 30 ans. La Schizophrénie entoure plusieurs troubles, tous caractérisés par des délires chroniques, des psychoses aiguës et troubles thymiques. L’appellation « Schizophrénie » n’est pas toute simple ; en effet, par ses formes cliniques, ses étiologies et ses évolutions, le terme des « Schizophrénies» est préférable par la communauté scientifique. Le psychiatre Eugen Bleuler, en 1911 est à l’origine du terme de « Schizophrénie » mais, il faut savoir qu’il contestait le terme de « démence précoce » bien qu’ Emil Kraepelin ait justement isolé ses traits principaux sous le concept de « démence précoce » (« Dementia Praecox ») (p70) où la maladie peut se présenter sous trois formes cliniques : l’Hébéphrénie, qui signe un comportement désorganisé ; la Catatonie signe le négativisme, l’immobilité ou l’inverse, l’agitation ; enfin la Démence Paranoïde atteste d’un délire de persécution et de grandeur alors que dans « Schizophrénie » le processus principal est la « Shize », ce qui signifie « fractionnement, « fissure ». Cette psychose et l’une des plus graves, elle atteste, d’après le 128, (p70) d’une altération massive de la personne dont témoignent différents types de troubles, commun pratiquement aux malades :

-

Troubles du contenu de la pensée (idées délirantes) et du cours de la pensée (relâchement des associations, passage à un sujet à un autre sans lien logique), de la perception avec des hallucinations et des affects ainsi afin, des troubles du comportement.

Il y a deux approches significatives : La phase aiguë qui est marquée par des hallucinations, des délires, ainsi que de la perturbation de la logique, de la pensée et une attitude désorganisée. La phase chronique constitue une personne dite « lacunaire » par son manque d’expressions, d’émotions, et d’interactions avec autre et donc un repli social. Ensuite, selon un article parut en 2002 par la FRM (Fondation pour la Recherche Médicale ) Les symptômes psychotiques sont classés en deux catégories : « les symptômes dits “ positifs ”, ou “ productifs ” marqués par des comportements influencés » ( idées délirantes, troubles de la pensée). Et les « les symptômes dits “ négatifs ” ou “ déficitaires ” marqués par des comportements passifs ». (Déficits de communication, social). 1.

Les formes cliniques : nosologies

La Schizophrénie comprend plusieurs formes cliniques, étudions les trois principales…



La Schizophrénie Paranoïde (p76) Elle se manifeste par des symptômes courants tels que des hallucinations auditives, des délires

paranoïaques (pensées influentes). Mais, il y a aussi un autre critère fondamental : celui du délire. En effet, celui-ci peut générer un comportement qui peut nuire aux autres biens qu’il soit erroné et irrationnel. Le délire s’accompagne de troubles de la pensée (du raisonnement du langage et de la cohérence de la pensée ainsi que des troubles du comportement.



La Schizophrénie Hébéphrénique p(76) La Schizophrénie hébéphrénique représente 20 % des schizophrènes, elle débute au cours de

l’adolescence avec, au premier plan et selon le 128, un tableau clinique dominé par un syndrome dissociatif avec discordance idéique et verbale, indifférence affective, apragmatisme.

Il y a une absence des éléments délirants et un retrait, le langage est incohérent et les patients paraissent indifférents et hostiles face au monde extérieur. Cette forme clinique est également marquée par une perte d’intérêts et de volonté débouchant sur un fléchissement scolaire, social, personnel, professionnel comme le témoigne le cas clinique de Pierre qui, à 21 ans, présente toutes les composantes principales de cette maladie à la page de notre livre d’étude.



La schizophrénie Catatonique p(78) Cette forme clinique est la plus grave ! Elle s’exprime par un dérèglement du système moteur ainsi que de

l’humeur. Elle est notamment marquée par une alternance avec des périodes de passivité et de négativisme en corrélation avec une activité motrice excessive ou soudaine. Ce trouble chronique doit évoluer depuis 6 mois pour porter le diagnostic de « Schizophrène » caractérisé selon le DSM – IV (p79) par : -

« Présence d’idées délirantes, d’hallucination, discours et/ou comportement désorganisés » ;

-

« Symptômes négatifs (émoussement affectif, perte de la logique, perte de la volonté ».

II.

Analyse Sémiologique de la Schizophrénie à travers une émission télévisée

Régine (atteinte de la maladie) et Pierre, son mari sont invités à participer à une émission télévisée : « Vivre avec la Schizophrénie » - dans « Ça commence aujourd'hui ». Régine raconte les premières apparitions de la maladie, ses moyens très personnels de luttes pour faire face à ses « démons » ; ainsi que sa prise de conscience finale. Pierre, quant à lu n’était que spectateur durant cette décennie de souffrance, mais il livre lui aussi, un discours saisissant et remarquable, semé d’entremises qui permettent aujourd'hui l’apaisement de Régine…

A.

Socle d’analyse : « Vivre avec la schizophrénie » - Ça commence aujourd'hui

1.

Anamnèse Ils sont jeunes et fous amoureux, ils ont 20 ans et ils aiment la vie. Régine est une jeune femme mariée à

Pierre très vite et, à vif, ils décident de tout quitter pour découvrir le monde. Ainsi, durant sept ans, ils arpentent à vélo les routes d’Afrique, d’Amérique du Sud, et d’Asie. Ils s’installent au Japon durant 6 ans et Régine donne naissance à deux enfants, les moments sont inoubliables et marqués de bonheur. En 1995, le couple retourne en France et, 10 ans plus tard, la vie de Régine bascule brutalement sa vie était marquée d’un profond mal être et des insomnies. Elle avait perdu sa force extraordinaire du passé et pour la retrouver, elle pratique du yoga mais rien ne marche. Trois ans plus tard, les voix, les hallucinations, ainsi que les délires mystiques érigent une domination qui exhume une grande souffrance. Régine, par ses délires mystiques provoquant des hallucinations se retrouvent prises à partie entre « Dieu et Satan ». Son grand combat, durant ces longues années difficiles sera alors de lutter contre « toutes les souffrances de Satan ». Convaincue et consciente elle s’abonne à des techniques de couleurs, ou de pierres précieuses posées sur le corps ou encore elle fait appel à des géobiologistes (« médecine de l’habitat ») afin de déterminer si la maison baigne d’ondes négatives. Ce fût le cas, Régine adhère à ce diagnostic, ce qui ne joue pas en faveur de la réelle cause : la maladie. Plus les mois défilent, et plus la situation s’aggrave et rien ne change. Elle applique des rituels durant des heures sans sans

raisons, elle refuse d’écouter et de voir la réalité d’autrui (Pierre). Chaque signe pour lui faire comprendre qu’elle est atteinte d’une maladie était interprété comme une attaque. Petit à petit, le couple se déchire, Pierre ne pouvait pas s’interposer car elle le traitait comme un démon mais ses entremises vont en définitive payer et changer le quotidien de Régine. En effet, il a filmé sa femme dans ses délires pour mettre la vidéo sur l’ordinateur. Un jour, Régine ouvre la vidéo et ce fût un choc, car 10 ans plus tard et grâce à Pierre, elle prend enfin conscience qu’elle est malade et elle fait tout de suite le lien avec la maladie de sa maman : « je me suis dit, tu as la même maladie que ta mère » : la Schizophrénie. 2.

Sémiologie, le tableau clinique de Régine En 1995, lorsqu’ils rentrent en France, le quotidien de Régine se disloque, en effet elle souffre

soudainement d’un profond mal être : « je ne comprenais pas du tout j’ai commencé à avoir des hallucinations et des insomnies, un très grand mal-être». (27’) Dans l’inconscience de sa maladie, elle entreprend alors plusieurs méthodes : yoga, ostéopathe, chiropracteur et se tourne vers des spécialistes mais rien ne marche, elle perdu sa « forme extraordinaire » (28’) d’avant. Trois ans plus tard, les choses s’empirent puisqu’il y a la venue d’autres symptômes « j’ai commencé à avoir des voix, des hallucinations, c’était Dieu qui me parlait et il se manifestait autour de moi, je le voyais dans ma maison et j’étais émue, je me disais pourquoi moi spécialement ? ». (28’). Inconsciente, elle attribue ce mal être à Satan : « j’ai attribué ce mal-être à Satan qui était à l’œuvre dans toutes mes souffrances ». (29’) Pour Régine, c’était la réalité « je n’avais pas conscience et je pensais vraiment que c’était Satan qui était là et présent ». (30’). Pierre avait du mal à raisonner Régine, « elle était dans un monde hermétique, où il y a aucune rationalité, elle ne m’écoutait pas » (33’) Les voix qu’elle entendait lui disaient de faire des rituels, des tocs excessif qui pouvaient durer des heures. La vidéo (33’) prise par Pierre, diffusait sur le plateau montre Régine en train de piétiner un paillasson sur le perron de leur maison, elle était fatiguée et écarlate et essoufflée. Vers la fin de la vidéo, (34’) elle s’est inclinée et a ouvert sa bouche. Celle-ci explique en disant : « je voulais faire sortir le démon de mon corps tout simplement et cela pouvait durer des heures, (…) il ne pouvait pas avoir de fin en faite». (34’) Régine témoigne en disant qu’elle était atteinte de douleurs physiques « j’avais des douleurs physiques à un moment donné où Satan se manifesté en moi j’avais tout mon corps qui bougé j’étais possédée et c’était réel. Je luttais en disant non tu ne m’auras pas c’est moi qui vais gagner, (...) j’avais peur ». (38’). Pour Régine, c’était la réalité elle ne se sentait pas malade « je ne voulais pas, je ne me sentais pas malade et je ne supportais pas le fait qu’on me dise que j’étais folle ou que l’on me parle de traitements ou de médicaments, c’était irrecevable pour moi ». (37’) Pierre n’était que spectateur « je ne pouvais pas faire grande chose, elle ma même associé au démon, je représentais le démon pour elle, elle me répondait tu me parles à la place du démon» (36’) il décide de téléphoner aux secours lorsque l’état de Régine était très inquiétant elle « était prostrée sur une chaise la tête renversée ». Lors d’un voyage, « Dieu avait dit de rester à droite avec la tête toujours à droite » (43’) Régine à été dominée par Dieu, il voulait qu’elle soit de son côté et non celui de Satan à gauche. Quant à Pierre, il ne devait pas la dépasser car, « sinon cela voudrait dire que je la domine en étant un démon ». (43’) Lors de l’écoute d’une bande-son, nous entendons Régine (en pleure) en disant : « J’ai tout essayé il me fait des choses terribles contre ma volonté, c’est-à-dire que je suis entre le bien et le mal il veut que je le choisisse

Pierre, il veut détruire ce que fait Dieu, il est très malade !! Il sait ce que tu penses et comment tu va agir et les conduites que tu va utiliser». (46’) Un jour sur l’ordinateur elle découvre les vidéos et les bandes son prises par Pierre : « j’ai ouvert la vidéo et ce fût un électrochoc, pour moi je ne me suis pas reconnue et je me suis dis tu es malade et j’ai vu ma maman et je me suis dis tu as la même maladie de ta maman ». (48’) III.

Analyse psychopathologique En préambule de cette analyse, on nous informe dans cette interviewe, que la mère de la patiente, à

l’âge de 30 ans, était aussi atteinte de Schizophrénie et nous savons, par les nombreux postulats scientifiques, qu’il y a un facteur risque génétique de la maladie qui a certaines tendances héréditaires Régine, présente des signes dont les significations sont immédiatement explicites : hallucinations, délires, délires mystiques, persécutions par des forces internes et externes, douleurs physiques et morales, inconscience, détachement affectif, et illogisme, mise en place de mécanismes de défenses. Il y a deux formes de psychoses : chronique et aiguë. Pour le cas de Régine, il pourrait s’agir de psychoses chroniques car elles durent dans le temps et elles sont caractérisées par des délires ; l’inverse des psychoses aiguës (bouffées délirantes brutales, arrêts rapides). Ici, il y a des délires qui se caractérisent par une altération de la réalité puis la construction d’une néo-réalité, il y a ainsi une différence entre la réalité perceptive et partagée. Régine n’est pas consciente de toutes ses pathologies et de ses délires puisque, pour elle, c’est sa réalité. Elle est persuadée de la réalité et de la fermeté de ses sensations ressenties et de ses visions. Elle la clairement soulignée « je n’avais pas conscience et je pensais vraiment que c’était Satan qui été là et présent ». Ses délires sont parallèlement en réseaux et non localisés ; ils s’étendent sur toutes les facettes de sa vie. Régine possède des hallucinations, c’est une perception sans objet, une perception involontaire de quelque chose aboutissant à une affirmation d’existence et qui n’est pas reconnue par le sujet en terme d’appartenance. Dans le cas de Régine, celle-ci perçoit Dieu notamment dans sa maison et elle est stupéfaite, elle se demande « pourquoi il ma choisie ; « j’étais émue » elle la vue dans son salon. Les hallucinations sont aussi auditives. En effet, dès le début des symptômes elle entendait des voix qui lui parlaient. « C’était Dieu qui me parlait » ; ou bien dans le négatif : Satan : « il veut détruire ce que fait Dieu ». Régine semble être victime aussi d’hallucinations cénesthésiques générales, elles concernent la sensibilité interne. En effet elle a l’impression que son corps entier est possédé par une force extérieure mais en interne, ce qui provoque des sensations désagréables. En effet, elle dit « j’avais des douleurs physiques à un moment donné où Satan se manifester en moi j’avais tout mon corps qui tremblé, j’étais possédée et c’était réel ». Elle interprète la réalité en lui donnant un sens univoque mais apparaît également une construction d’un délire fantastique avec une production très riche d’idées ex...


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