Exposé la guerre sociale PDF

Title Exposé la guerre sociale
Course Bloc Histoire-Géographie
Institution Université Sorbonne Paris Nord
Pages 7
File Size 156.8 KB
File Type PDF
Total Downloads 50
Total Views 133

Summary

Comment se déroule la guerre sociale, quels en sont les causes et sur quoi aboutit-elle ?...


Description

La Guerre sociale : L’histoire romaine du 1er siècle avant Jésus-Christ fut marquée par une série de conflits d’origines diverse. Nous sommes ici en présence d’un texte écrit par Florus. Il a été extrait du livre Histoire romaine livre 3 Chapitre 19. Florus, de son vrai nom Publius Annius Florus (né vers 70, mort vers 140 près Jésus Christ.), serait née en Afrique. On sait très peu de chose sur cet auteur. Florus se rendit à Rome au cours du règne de Domitien. Ce n'est cependant que sous le règne d'Hadrien qu'il publia son ouvrage principal : Abrégé d'histoire romaine. Le récit de Florus se compose de quatre tomes, et retrace l'histoire de Rome depuis Romulus jusqu'à 9 après Jésus Christ. Rapide et précis, l'Abrégé connut un retentissant succès, que ce soit pendant l'Antiquité ou au Moyen âge. A noter que cet ouvrage, selon certains historiens, fut écrit dans un but politique : en effet, l'objectif aurait été de rassurer les Romains inquiets de la politique pacifique d'Hadrien, et leur rappeler les dangers que pourraient comporter la mise en place d'une nouvelle politique d'expansion. Cet extrait est donc titré « La guerre sociale ». Ce terme de Guerre sociale a été donc inventé par Florus et apparait dans les textes deux siècles après les évènements. Le terme de « Sociale » est doublement justifiée car étymologiquement « Socii » signifie les « alliés », et politiquement car ce conflit met face à face la noblesse conservatrice de Rome et des « sous-citoyens » mis à l’écart. L’origine des troubles remontent au tribunat de la plèbe avec Tiberius Gracchus : En -133 alors tribun de la plèbe, il propose La Lex Sempronia L'objectif de la loi est de mettre en place une réforme agraire : Elle stipule qu’aucun citoyen ne peut occuper personnellement plus de 500 jugères (125 ha) de l'ager publicus (terres publiques), avec un maximum de 1000 (250 ha) s’il avait deux fils. Les terres, reprises par l’État aux grands propriétaires (indemnisés), devaient être distribuées en lots de 30 jugères aux citoyens pauvres. Cette loi était nécessaire pour la plèbe rurale, qui étais victime des profondes transformations de l’économie agraire en Italie. Mais cette loi devait aussi répondre à une préoccupation bien plus large : celle des levés militaires, sur lesquels nous reviendrons. Tiberius espérait inciter la plèbe au retour à la terre et lutter contre la dépopulation. Cette loi était donc une loi généreuse : mais aussi d’intérêt politique : il s’agissait de restaurer ou rehausser la classe des paysans soldats, que les guerres et toutes l’évolution économique et sociale avaient dangereusement diminuée. Il disait même : « même les bêtes sauvages qui vivent en Italie ont chacune une tanière, un gite, un refuge, tandis que ceux qui combattent et meurent pour l’Italie n’ont que l’air et la lumière ». Face à cette loi, une émeute est déclenchée par l’aristocratie au moment où Tiberius tante de se faire élire une seconde fois au tribunat. Il est assassiné avec des centaines de ses partisans. C’est dans ce contexte très tendu que va donc naitre la guerre sociale. Nous allons donc nous demander comment se déroule la guerre sociale, quels en sont les causes et sur quoi aboutit-elle ? Pour répondre à cette problématique : nous verrons dans une première partie le désir de la citoyenneté Romaine : en quoi une telle inégalité va pouvoir conduire à une guerre. Enfin dans une seconde partie, nous verrons comment cette guerre se déroule qui elle mobile et comment elle se termine.

I Le désir de la Citoyenneté Romaine : 1) Une mosaïque de territoire aux statuts politique différents : Pendant longtemps, Rome et l’Italie ont conservé un modèle de citoyenneté assez : particulier : A Rome les citoyens bénéficiaient du droit Romain, et étaient appelés « citoyens complets : civis optimo jure » car ils possédaient l’ensemble des droits civils et politiques. Les droits civils : - jus connubii, (mariage devant la loi) - jus commercii, (droit de faire des actes juridiques ; d'acquérir des biens) Droits politiques : -jus suffragii (droit de vote) -jus honorum (droit d'être élu et de voter à une magistrature) -les citoyens romains étaient exemptés d'impôts. En compensation, le droit de citoyen entraînait l'obligation du service militaire et du tribute (inscription dans une tribu). Dans les autres villes d'Italie, les habitants n'avaient pas les mêmes droits car Rome traita différemment chaque cité de la péninsule. Elle donna juste, aux cités du Latium le droit latin qui comportait les mêmes avantages que le droit romain à l'exception du jus honorum ; les citoyens étaient alors appelés civis minuto jure (citoyens incomplets). Au final : on peut penser que Rome n'appliqua qu'une simple alliance les autres cités d’Italie. Ces cités étaient en fait plutôt soumises à Rome que réellement alliées, elles n'avaient pas de droits politiques et étaient sous le contrôle du Sénat où elles n'avaient aucune représentation. On est donc loin d’un territoire unis : comme le dis Florus : « le peuple romain, s’était en effet mêlé aux esturques, aux Latins et aux Sabins, tire son origine d’un sang commun à celui de tous ces peuples ; son corps étant composé de leurs membres, c’est à eux tous qu’ils doit son unité » L2-4. Comme il le dis donc les alliés joue un rôle majeur : c’est grand à eux en partie si la puissance Romaine est telle : Mais c’est après deux siècles d'union avec Rome, les villes alliées étaient prélevé d'impôts et devaient fournir des soldats (Rome fournissait 273.000 hommes et les alliés 294.000 ). C’est donc un rôle majeur des alliés : fournir des soldats : « jouir des droits d’une cité qui devait son accroissement de leur forces » L6-7. De plus, en cas de victoire, la distribution de terres et de butins étaient inférieurs pour les alliés italiens que pour les troupes romaines. En –126, le Sénat avait même interdit aux Italiens d'émigrer à Rome (ils y venaient pour le blé gratuit ou à bas prix), et en –95 le Sénat avait expulsé les Italiens qui habitaient à Rome. C’est donc ce manque criant de droit mais aussi cette injustice qui ont conduit Tiberius à proposer ça lois Agraire. Mais elle a échoué puisqu’il faudra attendre 10 ans avec Caïus Gracchus et Fulvius Flaccus.

2) les tentatives de réforme, la fin de Caïus Gracchus et Fulvius Flaccus Caius fut tribun de la plèbe. Il était le frère de Tiberius Gracchus (vu précédemment). Il a un véritable programme politique : il voudrait diminuer les pouvoirs du sénat romain et accroitre ceux des comices afin de relever la République. Afin de pouvoir faire accepter son projet de lois Agraire, assez similaire à celui de son frère : il va commencer par gagner les faveurs de ces principaux opposant au Sénat : la plèbe et les chevaliers. Il va y arriver grâce à diverses mesures. Il y en a 5 qui sont particulièrement notable : Je vous en donne 2 : -la Lex theatralis, qui sépare les chevaliers des sénateurs dans les théâtres -la Lex Calpurnia, qui introduit la parité entre les chevaliers et les sénateurs devant les tribunaux. Toutes ces mesures tendent à réduire le pouvoir des sénateurs au profit des chevaliers dans le fonctionnement des comices. Dans un second temps, Caïus s'emploie à faire passer sa réforme agraire, qui allait dans le même sens que celle de son frère : 2 exemple les plus important : -Les assignations de terre passent de 30 à 200 jugères pour permettre aux citoyens pauvres d'améliorer leur condition sociale. - Mais le plus intéressent : il propose la création de colonies afin de soutenir son projet : deux en Italie et une à Carthage. Tout cela lui assure une grande popularité (pauvre grâce à la loi agraire et les riches dit précédemment). Cela lui permet de se faire réélire tribun de la plèbe en 123. Pour lutter contre lui, le Sénat dresse le tribun Marcus Livius Drusus. Celui-ci propose alors la création de douze colonies de trois mille hommes. Cette surenchère détourne l'attention du peuple de Caïus au profit de Drusus. Caïus répliquera en proposant la création d'une colonie de six mille hommes sur le site de Carthage et l'octroi de la citoyenneté romaine complète aux Latins et partielle aux Italiens afin de s'attirer leurs faveurs (proposition énorme). Mais ses propositions sont trop « libertaires » pour Rome à cette époque et vont causer sa perte. Mais il y a aussi deux autres raisons : La création de la colonie à Carthage est considérée comme un sacrilège car ça construction serait sur un site maudit. Quant à l'attribution de la citoyenneté aux Latins (demi citoyen) et aux Italiens, elle empiète sur un privilège du peuple romain. Caius perd ainsi l'appui d'une partie de ceux qui l'avaient soutenu jusqu'alors. Lorsqu'il part superviser la construction de la colonie à Carthage, ses adversaires en profitent pour le discréditer. Lors de l'élection des tribuns pour l'année 121 av. J.-C., il n'est pas réélu. Aussitôt, une loi ordonne le démantèlement de la colonie de Carthage. Caïus fait appel de la décision mais échoue. Il tente alors de faire sécession avec ses partisans comme la plèbe avait autrefois f(ait sécession contre les patriciens (sur le Mont sacré) en 495). Le Sénat réplique en promulguant un senatus consultum ultimum (une sorte de d’Etat d’urgence) qui autorise l'élimination de Caïus par n'importe quel moyen.

Caïus et l'un de ses esclaves s'enfuient : il réussit à franchir le Tibre, mais il est retrouvé mort sur le Janicule en -121. Personne ne sait précisément comment il est mort si c’est son esclave qui l’a tué ou s’il s’est suicidé. La maison de Caïus fut saccagée, le terrain vendu, et la dot de son épouse confisquée. C'est la première fois, qu'un senatus consultum ultimum avait été prononcé contre un citoyen et qu'une telle vague de violence avait sévi à Rome en raison de divergences politiques. Bien après la mort de Caius Gracchus en -91, apparait un nouveau personnage politique : il s’agit de Marcus Livius Drusus. Il est tribun et fils de tribun qui portait le même nom. Son père est l’une des personnes qui était responsable de la chute de Caius Gracchus. Il va d’ailleurs suivre les mêmes tactiques politique que celui-ci : il va chercher à rattacher le peuple au sénat par des larges lois populaires. Malgré des origines aristocratiques, il prit le parti des populares et se fit élire tribun de la plèbe en -91. Il va tenter d’aller dans le même sens que ces prédéssesseurs : les Gracques. Pour cela, il va faire voter une nouvelle loi frumentaire qui permettrai d’abaisser le prix du blé distribué aux citoyens pauvres. C’est aussi un échec car c’est la 3ème personne qui échoue Par la suite, il présente un projet de création de nouvelles colonies en Sicile et en Italie, sur des terres publiques romaines concédé aux peuples alliés de Rome. En compensation, les peuples Italiens devait se voire accordé la citoyenneté Romaine. Ce projet fut très largement soutenu par les Marses (qui est un peuple voisin de Rome vivant dans les Apennis entre la Sabine et le Samnium. Pour soutenir son projet, les Marses décident de marcher vers Rome (Des milliers) : menacent la ville si le projet de lois n’était pas voté. Comme pauvre et pas bien organisé et préparé face à la puissance de Rome, ils les ont convaincus de rebrousser chemin. C’est dans ces circonstance, ou plutôt à ce moment que Drusus va être assassiné chez lui à l’été 91. Et c’est ça mort qui va mettre le feu aux poudres : « quand celui-ci fut tombé victime du crime de ses citoyens la même torche qui avait allumé son bucher enflamma chez les alliés le désir de prendre les armes » L8-10. -> Image forte : compare la colère des citoyens au feu. Ce qui va les pousser à prendre les armes : ce n’est pas seulement la mort de Drusus mais c’est aussi le fait que le Sénat va profiter de ça disparition pour rejeter son projet de création de colonies (octobre 91). 3) les prémices de la guerre sociale : Mais aussi d’abroger toutes les mesures prises par le défunt incluant donc la loi frumentaire, loi destinée aux pauvres. Le crime ne fut pas élucidé, mais pour les non citoyen Romain il n’y avait pas de toute : il s’agissait d’opposant à Drusus : ils pointaient du doits les optimates car ils ont toujours été contre l’idée de donner la citoyenneté Romaine aux Socii. Et comme Rome n’a reconnu personne coupable, ils veulent véritablement une justice voire même une vengeance : ils parlent « d’enlever la ville d’assaut » L10. Et c’est bien Drusus qui va provoquer par ça mort se qui va suivre : « Drusus avait soulevé en eux » L8. Ce sont les Marses ont bougé les premiers, et le mouvement pris vite de l’ampleur puisque la rébellion gagnât les Samnites puis toute l’Italie du centre et du sud. Voilà pourquoi dès le départ dans le texte l’auteur parle d’une « guerre civile » L2, pour l’auteur c’est une véritable catastrophe : « quoi de plus funeste que cette calamité » L10, « désastreux » L11. Tout simplement par ce qu’a la base il s’agit du même territoire : « tout le Latium et le Picenum, toute l’Etrurie et la campagnie, l’Italie se soulevait contre Rome, leur mère et leur nourrice » L 11-12. Ici

l’auteur confirme bien qu’il s’agit d’une guerre civile puisque on a le Latium qui est une région au centre de l’Italie contre Rome, Le Picenum qui est aussi une région au nord de l’Italie, contre Rome Toute L’Etrurie aussi, région ou vivent les Etrusques (très grande région) Et enfin la Campanie qui est une région au sud-est de Rome Donc tout ces alliés qui sont donc contre Rome. L’auteur fait la ensuite une comparaison en parlent de Rome comme leur mère et de leur nourrice : Un peu comme si sans Rome l’ensemble des alliés serait perdu ou n’aurait existé. Un peu comme si donc Rome est ou été essentiel pour eux. On peut aussi l’interpréter comme étant celui qui distribue les récoltes en blé par exemple en fixant des quotas pour chaque catégorie. Mais je trouve que l’auteur se contredis un peu puisque la donc on a vu que Rome Jouait le rôle important : celui de la mère et de la nourrice : et sans mère il n’y a pas d’enfants (chose que sont les ailiers on peut interpréter). A la L 6-7 : en parlent de Rome vers les allier « d’une cité qui devait son accroissement de leurs forces ». Donc ici les rôles sont échangé puisque c’est les ailiers qui ont donné en partie force et grandeur à Rome : - grâce tout d’abord simplement à l’occupation du territoire (ex : Les Etrusques qui occupent un grand territoire et est fidèle à Rome) -Ils envoient aussi des soldats vers Rome pour combattre à leur compte sachant qu’en plus ils se font souvent tué car mis en première ligne. Donc voilà il y a aussi un sacrifice et une part d’engagement considérable de la part des ailiers : ils métreraient donc tout d’autant d’être citoyen Romain que les Romains eux même : et c’est ce qu’ils demandent on le voit à la ligne 6 « Comme les alliés demandaient en toute justice à jouir des droits ». Ils réclament donc l’égalité des droits comme le jus suffragii (droit de vote) ou encore le jus connubii, (mariage devant la loi). II Le soulèvement des alliés contre Rome : 1) Les alliés mobilisé : la constitution de la confédération Italienne : Suite à l'assassinat de Marcus Drusus la péninsule prit les armes. Dépassant les serments les plus fidèle qu’ils aient puent faire à Rome « Toutes les forces de nos alliés les plus vaillants et les plus fidèles » L 12-13. Les peuples italiens révoltés contre Rome s'organisèrent politiquement et formèrent une confédération italienne. Dans un premier : temps ce confédération unissait : -Au Nord, les Marses avec les Péligniens : furent commander par Poppaedius Silo L14 : « Poppaedius avait les Marses et les Péligniens » (c’était un ami de Drusus) cette confédération Marses réunit 100 000 hommes. Au Sud, les Samnites et les Lucaniens étais aussi présent. Ils avaient pour chef commun Télésinus L15. Le reste se battait soit de son coté ou tardaient à faire partie de l’alliance. Ces divers peuples, s'unirent par un lien fédéral, garanti par des serments et des échanges d'otages. Cette Confédération italienne voulut se séparer de Rome et s'organisa sur son modèle. Une capitale confédérale fut créée après la prise de « Corfinium » L17. Ils semblaient tellement puissant puisque dans le texte on les compare avec des continent comme l’Europe ou l’Asie L17. Ils y installèrent un Sénat de 500 membres délégués par les peuples fédérés. Il y avait deux "consuls " (Pompedius Strabo qui commandait dans le nord et C. Papius Mutilus qui commandait dans le Sud) et 12 préteurs. Il y avait une telle organisation qu’en très peu de temps ils firent frapper une monnaie, celle-ci représentait un taureau (symbole de la confédération) qui poursuivait un loup (symbole de Rome).

Ainsi, les rebelles fondèrent une république fédérale où tous jouissaient des mêmes droits civiques. Cette république fédérale couvrait presque toute l'Italie et s'opposait à la seule ville de Rome. Finalement l'Ombrie, la Campanie et l'Etrurie restèrent fidèle à Rome. Rome ne put tolérer cette union qui risquait de lui faire ombrage. Ce fut le début de la guerre dite marsique car les Marses y étaient majoritaires (c'est eux qui fournissaient l'un des contingents alliés les plus importants et les mieux entraînés de l'armée romaine). Les sénateurs romains décidèrent de lever des troupes pour contrer la révolte. Ils eurent dans leurs armées des volontaires venus de toutes les provinces (Espagne, Gaule, Afrique, Asie Mineure). La guerre s’annonçait comme terrible entre d’un côté une grande partie des non citoyen et de l’autre Rome avec des alliés venant de toute part. 2) Une guerre violente et diverse : les campagnes du nord et du sud Les rebelles étaient bien armés et bien encadrés. Ils infligèrent aux Romains plusieurs défaites successives. Mais Rome disposait des convois de blé qui venaient de Sicile ou de Gaule. Mais cela ne suffit pas : La panique s'empara de Rome, où on ne se faisait aucune illusion sur les projets de vengeance que les Italiens devaient avoir à l'encontre d'une ville qui les écrasait et les opprimait depuis si longtemps. Aux vues de cette situation qui se détériorait de jour en jour, les populares et les optimates (le parti aristocratique) luttèrent ensemble contre les rebelles italiens. Rome se préparait donc à riposter. Campagnes du nord : Lupus, consul en exercice en 90 fut envoyé mater le soulèvement des Marses dans le nord avec un grand nombre d'hommes. On lui conseilla d'attendre l'arrivée des troupes de renfort. Mais ce dernier ne tint pas compte du conseil ce qui entraîna une défaite de l'armée romaine et la mort du consul. Les funérailles de Rutilius Lupus qui se déroulèrent à Rome bouleversèrent tellement le peuple romain que le Sénat décida que les commandants morts sur le champ de bataille seraient enterrés sur place. Caius Marius prit le commandement de l'armée de Lupus et renversa la situation en faveur des Romains : il remporta des victoires significatives sur les Marses. Il conduisit ses troupes de victoire en victoire mais en dévastant et massacrant tout sur son passage. Dans le même temps Pompeuis Strabo fut envoyé pour reprendre aux rebelles Italiens la ville d'Asculum dans le Picenum. Il commença le long siège de la ville. -Les campagnes du sud : Julius César consul commença le long siège de la Ville Aesernia qui faisait le lien entre la capitale de la confédération Italica et la capitale des Samnites (Beneventum). Les Italiens opposèrent une résistance à l'armée romaine afin de garder la ville d'Aesernia. Mais le siège fut tellement long qu’ils n’avaient apparemment rien n’a manger a part des chiens. Les armées des Italiens ne se laissent pas faire : ils envahirent le Sud de la Campagnie qui était restée fidèle à Rome. Et de nombreuses villes (Stabiae, Salernum, Surrentum, Pompeii, Herculaneum) tombèrent entre leurs mains. César conduisit une nouvelle armée renforcée par des Gaulois et des Numides et s'opposa à l'Italien Papuis Mutilius élu par les Alliés "consul" et commandant de Campanie. Lucius Caesar avec ses troupes battit les Italiens et fut proclamé "imperator" (général victorieux) par ses troupes. C'est la première victoire majeure pour les Romains. Comme dis Florus à L 1 il vaut mieux « atténuer le caractère odieux » de cette guerre. C'est lorsque près de 300 000 hommes furent tomber des deux cotés que le Sénat se décida en –90 à donner le titre de citoyens romains aux Etrusques et aux Ombres comme récomp...


Similar Free PDFs