Fiche de révision Histoire des idées politiques PDF

Title Fiche de révision Histoire des idées politiques
Course Histoire des idées politiques
Institution Université de Limoges
Pages 11
File Size 197.3 KB
File Type PDF
Total Downloads 77
Total Views 135

Summary

Fiche de révision du cours Histoire des idées politiques enseigné en L3 d'AES...


Description

Fiche de révision Histoire des idées politiques

Les sociétés acéphales (sans État) 

Définition : Les sociétés acéphales sont des sociétés qui ne sont pas organisées sous une forme étatique, avec un pouvoir politique bien différencié.

 Les sociétés à Étatique d’avant -4000 : 3 études ont été faite (Pygmées, Bushmen, Inuits), ces stés sont dites de « bandes » organisées avec une présence des idées politiques. L’organisation prend diverses formes, en premier lieu il y a les stés ou un groupe d’un certain âge domine le processus décisionnel. Ensuite les sociétés ou le lignage a une place importante, ces sociétés sont fondées sur un système de parenté, de filiation. Finalement les sociétés ou le guerrier est le leader. Il y a des modèles ou il y a une décision commune, cad l’ensemble du groupe s’organise tout seul. Peu à peu dans ces sociétés émerge l’idée d’une structure pré-Étatique, ou presque Étatique qui ne peut résulter que d’un développement des idées politiques.  Le proche orient antique (-4000 ; -500) : On est dans un cas ou la démocratie devient un idéal. Des émergences démocratiques ont déjà eu lieu dans le proche orient antique notamment avec la découverte en 2011 d’une série de tablette ou il y avait 115 restrictions sur le système politique. Il y a un Roi et à côté du roi il y a une assemblée. Les gens de l’assemblée ont été désignés par les gens. En Syrie dans la ville de KUSH, il y a un Roi « AGGA » et on sait que ce Roi, « a consulté le Sénat et l’assemblée ». Vers 1800 avant JC dans le désert est implanté une immense stèle, et qu’on appelle le code d’HAMMOURABI est le premier texte de droit. Dans les villes qui se dvlp il va désormais y avoir partout un marqueur religieux, qui est dans tous les lieux.

Les idées politiques dans l’antiquité Grec et Romaine

 Le monde Grec (berceau de la pensée occidentale) : Avant la naissance de la démocratie dans les sociétés antiques, il y avait déjà un système institutionnel et politique en place. Comment la démocratie est-elle née ?  Le système Mycénien : Dans la petite ville de Mycènes s’est organisé un système politique plus sophistiqué, avec un système de royauté. Le roi qu’on appelle anax est le détenteur de tous les pouvoirs, il est le souverain absolu, il nomme des gens soumis qui dirige le territoire (basileia), qu’on appelle des vassaux. Ils gèrent le domaine du roi, ils ont un rôle de gestion, et de surveillance. Dès lors pour légitimer le pouvoir du roi, on l’associe ce dernier au monde divin, ainsi pour empêcher que le roi soit renversé par le bas monde qu’il gouverne, ils placent le pouvoir dans un bâtiment sacré. Ce système traverse pratiquement 7 siècles., avec des variantes et des sophistications quelque fois. Ainsi une remise en cause s’opère, en raison de la multiplication des cités(villes) et de la population, le système Mycénien est remis en cause. Le demos (peuple) souhaite que le cratos (pouvoir) leur soit transférer. Ainsi préconisant un système qui va du bas vers le haut. Une inversion des valeurs va s’opérer, la raison prime au détriment de la religion. 

L’organisation de la cité Grec (l’exemple d’Athènes) : La cité en grec signifie polis, c’est un territoire de petite taille duquel se trouve la ville (la cité), une partie rurale et une autre urbaine. Dans chaque cité il y a un ou deux temples du Dieu/Déesse, protecteur(trice) de la ville, à Athènes c’est la déesse Athéna. Dans ce système Dieu n’est pas en relation avec une seule personne mais avec toutes les personnes vivant dans la cité. Ici il n’y a plus de pouvoir divin, plus besoin d’un souverain puisque le pouvoir est délégitimé. La vie politique s’organise autour de l’agora, une sorte de place publique ou le peuple se réuni pour discuter, proposer, décider. L’inversion du système est obtenue, le cratos appartient au demos. Afin d’encadrer le pouvoir, il faut lui donner une direction, chercher un ensemble de règle, trois principes seront dégagés (l’équité, la stabilité, la justice), il va falloir mettre en place une forme de protection (l’Eunomia = principe d’équilibre, Sophrosine = l’idée de la bienveillance), les deux réunies donnent le principe de la sagesse. Le système va s’organiser ainsi (l’Ecclésia = l’assemblée, la boulé = pvr exécutif, Hélie = tribunal). Il y a bien à Athènes une force considérable de l’idée politique, mais ce système à des limites = s’applique qu’à des citoyens (sont exclus les esclaves, femmes, enfants), il ne fonctionne qu’en concurrence entre cité.



Les courants de pensées : À parti du 5 ème siècle, la loi est assimilée à l’expression de la volonté humaine et le discernement de ce qui est juste et de ce qui est injuste, s’appuie sur la raison de l’homme. Des penseurs dans ce cas se chargent de réfléchir et de définir à des règles de droit. La sophistique ce

courant regroupe des maîtres qui sont très souvent étranger aux cités grecques, ils considèrent que ce qui unit la cité c’est la Sophia autrement dit la sagesse. Les hommes ne sont pas sages de nature ils s’opposent entre eux, il faut impérativement de la sagesse pour permettre que ce qui sera mis en place soit équitable pour tous (les lois, institutions…). La sagesse c’est rendre la norme acceptable par tous, l’acceptation des évolutions du droit, et de définir le juste et l’injuste, égalité du droit et du traitement. o Socrate : Le daimon (dieu unique), serait un guide des citoyens, il amènerait la sagesse à chacun. Le dialogue (Dieu/Homme) aidera l’âme de l’interlocuteur à se relever et lui permettre de découvrir son ignorance absolue et de trouver la voie de la justice. Il a besoin d’un déclic pour légitimer la justice. Les dieux restent protecteurs de la cité (théorie mercantile). o Platon : Pour Platon, la loi doit être fixe, si on change sans arrêt les lois, elles perdront leur valeur. Ensuite l’obéissance aux lois, on vénère la loi. Finalement la république (res publica – chose publique) c’est une réflexion sur l’organisation des systèmes politique avec une interrogation sur la qualité du système. Le gouvernement des hommes est un ensemble qui concerne tout le monde. o Aristote : Il faut écrire les lois, les compiler et les discuter, il est le premier à réfléchir sur ce qui est l’abus de droit, il faut distinguer ce qui dépend du droit et ce qui relève de la morale, des bonnes pratiques. Le meilleur régime selon Aristote c’est celui qui est concrètement possible, accepter par une société donnée à un moment donné. C’est celui qui mêle aristocratie et démocratie. Il a étudié les régimes monarchique, aristocratiques et démocratique ainsi que leur dérive respective la tyrannie, oligarchie, et démagogie. La meilleure constitution doit garantir la qualité des magistrats et permettre aux citoyens de dvlp leurs vertus.

 Rome (perfectionnement du droit et de l’État) : Rome c’est trois moments (la monarchie absolue {-753 à -509}, puis la république {-509 à -527}, et finalement l’empire {-527 à +426}.). Le monde romain à la différence des Grecs qui se passionne pour la vie politique, dans le monde romain on va être beaucoup plus pragmatique, à la différence de la Grèce on a beaucoup moins d’approche doctrinale, philosophique, on va avoir d’excellent technique du droit, des praticiens :  La professionnalisation du Droit : Ils vont mettre par écrit tout le système, en essayant de les fixer, instruire et les rendre durables. Ils vont mettre en place des procédures, en encadrant toute la vie politique. Ces règles deviennent immuables et enrichit considérablement le droit, création d’une tradition administrative, juridique avec un vocabulaire et des façons de faire, qui sont encore opératoire de nos jours (magistrat romain, le préteur, un justiciable). Dans leurs volontés d’organisation, les romains, vont donner à leurs politique un ordre extremum précis, autrement dit ils vont pour la première fois crée un



organigramme qui n’est autre que celui de l’État. Ces lois deviennent au fur et à mesure, la seule expression de la norme, autrement dit il n’y a rien en dehors de la loi. Malgré cela il y a encore des domaines qui échappent au droit, les romains vont décider d’accorder une part de création aux juges qui n’est autre que la jurisprudence. Au bout de 5 siècles de pratique, ils inventent la codification. La codification : C’est la tentative de tout regroupé en texte, et de lui donner un sens. Le Digest est une œuvre monumentale. Dans le choix de compilation il a l’idée de ce qui est durable, des articles, des phrases des mots, qui par leurs qualités et leur souplesse suscite le travail des techniciens en droit. À travers ce classement, apparait une conception du droit de l’État et de la société. Les juristes qui font ce code (le dt civil, prétorien, partie jp) font assez rapidement appel à une technique de détection des contradictions (la jurisprudence). Le code est créateur de droit, pas seulement compilateur. Les romains voient le droit comme une solution à tous les problèmes. Cicéron grand penseur, à l’origine de ce que l’on appelle un discours en plusieurs parties (l’exode, faits, confirmation, réfutation, conclusion) avec l’affaire Sextus roscius d’amérie. Cicéron publie sa plaidoirie en la retravaillant et on y ajoutant des réflexions à caractère philosophique sur deux thèmes, l’abus de droit et l’indépendance de la justice, il faut une indépendance des pouvoirs.

Le moyen âge (déstructuration et atonie des idées politiques)

 Réorganisation de l’occident (5ème siècle et suivants) : Les romains n’ont pas le même sens de l’État, ils ignorent le sens de l’État, leur structuration ne s’applique pas sur ce concept, concept d’appareil Étatique. C’est un système féodal, cad leur mécanique de fonctionnement repose sur l’idée d’un chef(guerrier) qui distribue des biens fonciers à des seigneur en échange d’une participation militaire. C’est une société pyramidale qui va du roi jusqu’au dernier des seigneurs. Ce système repose sur le serment, chaque partie prêt serment d’allégeance contre de la protection, il n’y a plus besoin d’État. L’absence de l’Etat c’est l’absence de sécurité. L’église catholique renforce la cohésion, elle est présente à tous les étapes de l’organisation. À Rome le pape se considère au-dessous des rois. Dans ce système le vrai pouvoir appartient à l’Église et les princes et les rois ainsi que les seigneurs doivent obéir aux injonctions de l’Église. Tout le moyen âge est un conflit entre les États qui essaient de se reconstituer et l’Église qui ne veut pas céder ses positions, il y a une envie de reconstruire un État pour contrer l’Église. Les idées politiques sont avant tout maitrisés par l’Église, pour 3 raisons (L’Église a gardé le savoir, elle possède les écoles et les facultés théologie là ou vont émerger les idées politiques, l’Église exerce le pouvoir spirituel Dieu est dans la vie de tous les jours). Comment se libérer d’un tel pouvoir ?

 Le débat sur l’Etat national et souverain : 

Les théoriciens des « deux glaives » ou de deux souverainetés, c’est une théorie selon laquelle le pouvoir spirituel est déclaré supérieur au pouvoir temporel. Le pouvoir spirituel s’impose sur ces rois par le biais du sacre, en effet lors d’une cérémonie religieuse, ils vont faire en sorte que le roi soit sacré, le pape devient un faiseur des rois, parce que lui seul est autorisé à avoir cette intersection entre les deux, c’est le retour du pouvoir par le Dieu, à la différence de la période Grec, il y a un interlocuteur (le pape), la politique augustinisme (morale chrétienne, des considérations économiques, et de la politique), découle de cette politique le fait qu’un roi éclairer est un roi qui accepte les recommandations de l’Église. Il y a les pensées de Giles de Rome et de Jacques de Viterbe qui reflète leur pensée typique chrétienne comme du fait que le pape est le seul à être en relation avec Dieu et donc il doit déléguer cette puissance, et aussi le fait que ce pouvoir ne doit pas être confier c’est la chose publique. Le seul Etat valable c’est l’Etat religieux.



Les théoriciens de l’Etat indépendant de Rome, pensent l’inverse, ils ont besoin de justifier que l’Etat diriger par un roi peut exister en tant qu’organisme naturel, comme dans la cité grecque, et nullement besoin de ce caractère divin. Le retour de l’Etat c’est d’abord l’affirmation de l’institution royale (entre le 13ème et 16ème siècles) et ensuite dans un contexte de querelle avec l’Église et avec le système féodal.



De suzerain à souverain : Le premier des seigneurs est plus que cela, il est une sorte de puissance suprême dont les pouvoirs s’étendent à la totalité des gens, « le vassal de mon vassal n’est pas mon vassal », l’ensemble de la population devient le sujet du roi et pas du seigneur. Le roi est empereur dans son royaume, il ne peut pas avoir une puissance terrestre au-dessus de lui. Marsile de Padoue prône la théorie de la co-gouvernance « des laïques qui aident le pape à gouverner la chrétienté ». Le roi est une puissance et cette puissance ne peut être limitée par une intervention extérieure. La puissance absolue du roi qui était temporelle devient sacrée par une cérémonie dans laquelle le Roi est mis directement en relation avec Dieu, le roi est oint, il est marqué comme étant désormais en lien avec Dieu et c’est seulement à ce moment-là qu’on lui met une couronne (il reste soumis à l’excommunication). La succession primo linéaire masculine rend la royauté pérenne, dès qu’un roi est mort son fils le remplace. Il faut créer la continuité de ce qui fait l’État, des rouages de l’État, il faut absolument que l’État soit organisé et que cette organisation soit elle-même durable. Il a donc fallu former des organes de gouvernement du royaume et ces organes se sont petit à petit diversifiés, l’Etat se déploie et chacune des fonctions est devenue indépendante de son titulaire. Il faut que tout le système féodal accepte de se soumettre, le peuple est dans un état de dépendance totale que ce soit au seigneur ou au roi, dépendance de la noblesse également qui ne tolère plus que le roi soit devenu un souverain (supérieur) qu’un suzerain (leur égale). On invente un système de soumission, le roi réuni dans la cour tous les grands seigneurs, il veut avoir un œil sur eux, on va rendre le corps du roi public, le roi appartient à la nation en totalité, une justice royale va être crée partout dans le royaume c’est la naissance du droit normatif (droit romano germanique) et le droit coutumier.

L’époque moderne et l’idéologie absolutiste 

L’absolutisme est issu d’un courant de pensée qui s’est développée au 16 ème siècle, il a commencé en Italie et gagne ensuite la France seulement dans la seconde moitié du 16ème siècle.

 Nicolas MACHIAVEL, le prince {1514} : C’est dans l’espoir de reconquérir la faveur de Laurent de Médicis. Cet ouvrage est d’une importance capitale dans l’histoire des idées politique, dès les premières lignes Machiavel emploi le terme d’Etat dans son sens moderne en tant qu’unité politique d’un peuple, il distingue deux types d’Etat (les républiques et les monarchies). Dans l’esprit de Machiavel l’État reste encore étroitement lié à la personne du prince, l’homme d’Etat idéal se doit d’avoir ses caractères (réalisme, égoïsme, le calcul, l’indifférence au bien et au mal, l’habileté, l’art de simuler ou de dissimuler, la grandeur). Le prince est une personne qui se situe au-delà du concept de bien et de mal, ses actes n’ont pas à être jugés dans la mesure où ils sont toujours inspirés par l’intérêt de l’Etat, autrement dit la fin justifie les moyens, et la force est juste quand elle est nécessaire, le prince doit être renard et rusé, il doit préférer être craint qu’être aimé, parce qu’inspirer la crainte ne dépend que de lui tandis qu’être aimé dépend des autres. Cette pensée est liée à la séparation radicale de la morale et de la politique au succès politique à tout prix par n’importe quel moyen. La notion clef de la pensée de Machiavel est la « raison d’État » (principe selon lequel l’État viole un droit au nom d’un principe supérieur). Il fait l’apologie de la raison d’Etat et de la toute-puissance de son chef dans son ouvrage. Le prince sera le livre de chevet de plusieurs dirigeants comme Catherine de Médicis, Henri IV et le cardinal de richelieu, ainsi que Napoléon, elle constitue l’une des plus célèbres doctrines favorables à l’absolutisme.  Les doctrines hostiles à l’absolutisme : Les partisans de ces doctrines portent le nom de « monarchomaque », parce qu’ils combattent le principe de la monarchie en tant que gouvernement d’un seul. Les monarchomaques sont les adversaires du pouvoir concentré entre les mains d’un seul individu, les raisons de cette hostilité sont liées à la politique religieuse de la monarchie, ces thèses sont développées tant par des protestant que des catholiques :

Ë

Les monarchomaques protestants : L’hostilité protestante est marquée par un délaissement des protestants par la royauté, ils ont été ménagés. Ensuite Jean Calvin après qu’il ait rompu avec l’Église catholique défend l’autorité et prône l’obéissance des sujets. Il affirme que l’Etat a été rendu nécessaire par le péché et qu’il est un remède accordé par Dieu à la dépravation du genre humain. Il s’agit là d’idées politiques indiscutables. Ces thèses sont favorables aux autorités établies en France, cad à l’autorité royale. Cependant le massacre de la Saint Barthélémy le 24 août 1572 va changer les choses qui va contribuer à ce que les protestants se retournent contre la royauté. Les principaux monarchomaques sont Théodore de Bèze et François Hotman. L’analyse de Théodore de Bèze comporte deux points essentiels, la première c’est une nouvelle théorie sur l’origine et la

légitimité du pouvoir (théorie du contrat), il existe un contrat entre le roi et ses sujets, par ce contrat, le souverain et la nation se sont obligés réciproquement, le roi ne tient son pouvoir que du peuple, la royauté repose donc sur une base contractuelle. Ce contrat doit être fondé sur la bonne foi, si le roi ne gouverne pas conformément à ses principes il rompt le contrat. Le deuxième point c’est la théorie de l’insurrection légitime, si le roi ne respecte pas le contrat passé avec son peuple, il devient un tyran manifeste. Il détruit l’assise même de son pouvoir et les sujets ont le droit de s’insurger, de le chasser et de désigner un autre roi. L’analyse de François Hotman reprend celle de la théorie du contrat en s’appuyant sur des arguments tirés de l’histoire de France, le roi, à l’origine a été élu, la souveraineté réside donc dans le peuple qui par le contrat a consenti à déléguer au roi son pouvoir. Le roi exerce donc son autorité par délégation du peuple, il doit donc gouverner avec l’aide d’institutions représentant le peuple, son autorité ne peut être exclusive, elle doit être composée et tempérée, c’est la théorie du gouvernement mixte. Ë

Les monarchomaques catholiques : À parti des années 1580, lorsque le danger de voir le trône tomber entre les mains d’un prince protestant (Henri de Navarre) se précise, ils vont reprendre les thèses monarchomaques en les durcissant. Les deux auteurs les plus importants du côté catholique sont jean Boucher et Guillaume Rose. Tous deux reprennent la théorie du contrat, de l’élection royale, de la nécessaire participation des grands corps à la direction du pays, de la nécessaire destitution du roi devenu tyran. Ils ajoutent l’argument tiré du serment sacre, ils affirment que le roi est parjure s’il n’extirpe pas l’hérésie car il a juré lors de son sacre de protéger l’Église. La possible destitution se mue chez eux en un assassinat légitime, ce qui les conduit à faire l’apologie du tyrannicide, cad l’élimination physique du roi tyran.

 En résumé, pour les monarchomaques, l’autorité royale présente trois caractères (elle est déléguée par le peuple, elle doit être partagée notamment avec les organes représentant le peuple, elle est révocable en cas de rupture du contrat)

 Les doctrines de l’absolutisme : Elles vont prendre deux formes, la théorie de la monarchie pure qui répond à la thèse du gouvernemen...


Similar Free PDFs