Fiche révision philo de l\'éducation 1 PDF

Preview

Summary

En relation avec mon cours sur la philosophie de l'éducation, voici des fiches révisions pour vous préparer à l'examen ...

Description

Séquence 1 I) La philosophie, d’où vient-elle, que veut-elle ? «Primum vivere, deinde philosophari» (d’abord vivre, ensuite philosopher) Le point de départ de la philosophie c’est: 1. Une spontanéité, l’étonnement 2. Le sentiment du tragique 3. La quête du sens de l’être Quand je suis conscient d’ne fin, j’ai une meilleure réflexion du vécu et j’ai tendance à plus en profiter. C’est parce que toute chose a une début et une fin qu’elle devient précieuse. «Philein – Sophia»: «Quelque chose» qu’on aime bien faire, qu’on fait volontiers et qui nous plaît bien. 1. Philein = avoir de la sympathie pour autrui 2. Sophia = la sagesse, la connaissance, le discernement Vivre aussi bien que possible ? Connaître le monde physique où j’évolue et dont je fais partie

Découvrir de quelle manière faire société avec les autres ⇒ Cette démarche se retrouve dans l’éducation et la pédagogie

Comprendre comment agir le mieux possible

• Éduquer: Permettre de grandir, de s’épanouir ⇒ Métaphore de l’arbre: idée de déployer une forme dans le temps, aider à devenir soi même • La pédagogie: Idée que l’on ne chemine pas seul sur le chemin du devenir soi et que l’éducation passe par un accompagnement qui est un art de la relation

II) Comment l’approche philosophique interprète les grands enjeux de l’éducation Chez Platon, on peut lire au début du Lachès que: 1. L’éducation représente un soin que l’on cherche à apporter: comment œuvrer au bien de l’autre ? 2. L’éducation représente un soucis qui interroge: que dois-je donner à l’autre pour qu’il puisse affronter l’existence en étant le moins démuni possible ? 3. L’éducation implique un tri de l’apprentissage: je sais des choses, mais pas ce dont mon enfant a le plus besoin ⇒ La difficulté est donc de se projeter dans un domaine objectif, et savoir juger qu’est ce qu’il sera utile à l’apprentissage de son prochain, alors que nous avons nous même été éduqé d’une certaine manière avec une certaine vision des choses

Référence: Lettre à Ménécée, Épicure «Quand on est jeune il ne faut pas remettre à philosopher, et quand on est vieux il ne faut pas se lasser de philosopher. Car jamais il n’est trop tôt ou trop tard pour travailler à la santé de l’âme» • •

Tout le monde est concerné par le bonheur et le bien être. Il y a toujours quelque chose à apprendre, au point où on se trouve dans notre vie Épicure sous entend qu’il n’y a pas d’âge pour philosopher, étant donné qu’il s’agit d’apprendre sur soi et sur le monde en vue d’une vie heureuse

Il esquisse ici, avec sa description de la quête philosophique, plusieurs aspects de l’éducation: ⇒ On ne peut apprendre et se former tout au long de la vie ⇒ Il faut identifier ce que l’on a besoin de savoir et travailler à le comprendre ⇒Identifier ce qui nous manque est le premier pas, indispensable pour se donner une chance d’y parvenir •

L’éducateur n’est au finale qu’un révélateur de ce que l’enfant porte en lui «L’idée qu’on se fait d’un être humain, c’est-à-dire de la nature humaine, détermine celle qu’on se fit de la formation ou de l’éducation» - Morin Les sciences ne visent en rien à diriger une pratique particulière Conclusion: l’idée d’émancipation • L’allégorie de la caverne, Platon Dans la caverne, quand le prisonnier sort, il n’est pas accueilli comme un sauveur, mais comme un troubleur, explorateur de nouveau. Celui qui retourne dans la caverne prouve qu’il ne préférerait pas voir le nouveau mais plutôt rester dans son confort et dépendre à quelqu’un qui lui impose quelque chose. Pour devenir soi, il faut oser aller vers l’inconnu, et la non maîtrise de soi. On ne sait jamais comment le nouveau va s’intégrer ou plutôt s’opposer à nos croyances premières, l’enjeu est l’émancipation et la découverte de soi Le cogito, Descartes «Je pense donc je suis» est la conclusion du savoir. Descartes considère qu’il faut se bâtir sur quelque chose de solide et c’est en passant les connaissances à l’épreuve du doute que l’on peut voir celles qui tiennent encore debout. D’un point de vue social, le cogito renforce l’idée du sujet. Ainsi, chacun mérite qu’on s’intéresse à lui par son originalité et sa façon de penser. Première émancipation: le cogito dénoue de tout rang social Deuxième émancipation: l’individualisme conduit au droit d’être regardé et considéré comme individu unique •

«Qu’est ce que les Lumières», Kant Les philosophes des Lumières sont là pour stimuler. On a tous les capacités de penser mais on n’ose pas l’utiliser, tout simplement parce que suivre un mouvement est beaucoup plus facile que de penser par soi même. Il y a une notion de confort, sans compter que s’assumer signifie aussi assumer ses responsabilités. La paresse et la lâcheté expliquerait le manque de penser. Les Lumières attirent l’attention sur le fait que la liberté est avant tout de pouvoir et vouloir penser par soi même •...