Fiches oral de français PDF

Title Fiches oral de français
Course Français Et Culture Française
Institution Université Jean-Monnet-Saint-Étienne
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ORAL FLAUBERT : BOUVARD ET PECUCHET

INTRODUCTION a) Flaubert (1821 – 1880) : grand romancier français réaliste, grand observateur qui se base sur ses lectures, sur ses recherches. Thèmes favoris : stéréotype de la bêtise et du personnage médiocre Ex : Madame Bovary, Education sentimentale b) Bouvard et Pécuchet = roman posthume et inachevé : 1881 c) Incipit de Bouvard et Pécuchet = début du roman : mois d’août à Paris, chaleur, histoire d’une rencontre amicale LECTURE PROBLEMATIQUE ANNONCE DU PLAN PLAN I) II) III)

Incipit, début d’une histoire Couple médiocre, Bouvard et Pécuchet Réalisme

DEVELOPPEMENT

I-INCIPIT, DEBUT D’UNE HISTOIRE

I-a : cadre spatio-temporel Paris place de la bastille au mois d’août, personne dans la ville, 33°C précisément + entre 1770 et 1780 I-b : Découverte de deux personnages Une rencontre préparée par le titre du roman et par le jeu de leur rencontre ( les chapeaux ) Focalisation sur les chapeaux l.13 1er nom propre l.17 L.1 à 12 ptn de vue omniscient L.13 à 65 ptn de vue en alternance

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II-COUPLE MEDIOCRE, BOUVARD ET PECUCHET

II-a : Un milieu, une profession 2 employés à la mentalité étriquée (préjugés, propriété du chapeau…) = stéréotype de l’employé. Pécuchet respecte la règle de l’habillement, Bouvard est plus cavalier à l’égard de cette règle : le « qu’en dira-t-on » l.51 II-b : Couple comique Personnages grotesques + comique de répétition et grinçant, aspect double : ils font les mêmes gestes en même temps II-c : La bêtise sociale Ils représentent le cliché de la bêtise sociale par leurs discussions sur les ouvriers et les femmes l.60-62 = maladresse masculine Ils discutent pour ne rien dire l.60-65 = hésitation Paradoxe : critique des banlieues et éloge de la campagne = cliché

III- REALISME

III-a : cadre réaliste Paris + noms propres réels (Bastille, jardin des plantes…) Système de température réel (33°C ) Noms de personnages standards avec une sonorité française III-b : description complète de la société Flaubert décrit tous les aspects de la société et n’embellis pas la réalité : saleté, pauvreté, médiocrité, cite un quartier en construction « eau hideuse, usine, miasmes d’égout » = coté malsain de la réalité III-c : effet de réel Beaucoup de détails inutiles qui renforcent l’effet de réel en l.45 « botte de paille » Il utilise le réalisme et le grotesque pour dénoncer la condition humaine de l’époque

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ORAL CONSTANTIN GUYS : JEUNE FEMME RELEVANT SA JUPE ET MARCHANT VERS LA GAUCHE

De nombreux peintres et dessinateurs ont tenté d’illustrer les Fleurs du Mal de Baudelaire, mais un a marqué les esprits : Constantin Guys INTRODUCTION a) Constantin Guys (1802-1892), peintre/dessinateur/illustrateur français. Proche de Baudelaire. Dans les Fleurs du Mal : « rêve parisien » lui est dédié b) Baudelaire voit en Constantin Guys « le peintre de le vie moderne » ; modernité = activités nouvelles de la grande ville/renouvellement des thèmes de la vie parisienne, pour Baudelaire = jeu dialectique entre l’éphémère et l’éternel c) Ebauche, travail préparation tableau, potentielle illustration du sonnet « a une passante », conservé au musée d’Orsay LECTURE PROBLEMATIQUE ANNONCE DU PLAN PLAN I) Image de la femme a) Visage b) Elégance c) Femme olympienne II) Représentation du mouvement a) Posture b) Jeu d’ombres c) Grâce DEVELOPPEMENT

I-IMAGE DE LA FEMME

I-a : visage Mélancolie, regard vers le bas Solitude, spleen comme dans « a une passante » I-b : élégance Tenue vestimentaire (coiffe, jupe bouffante) = allure grâce, légèreté

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I-c : femme olympienne Belle silhouette, pas sensuelle (chevelure masquée pas de bijoux et pas de maquillage II-REPRESENTATION DU MOUVEMENT II-a : posture Talon soulevé, main qui dynamise la silhouette, buste statique Titre : « jeune femme relevant sa jupe et marchant vers la gauche » = participes présents : dynamise l’action en cours + « soulevant balançant le feston et l’ourlet » = a une passante II-b : jeu d’ombres Travail grisé sur la profondeur et au sol Mouvement de la jupe et du chapeau II-c : grâce La femme danse presque, pieds légers, mouvement harmonieux, semble flotter CONCLUSION Art incisif : personnage en mouvement, inachèvement du trait, Thème de la modernité Jeune femme olympienne mais mélancolique OUVERTURE La main au centre de l’esquisse = « une main fastueuse » dans a une passante + Olympia de Manet

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ORAL SHAKESPEARE : MACBETH, ENTREE EN SCENE DE LADY MACBETH INTRODUCTION a) Shakespeare est considéré comme le plus grand poète, dramaturge et écrivain de la culture anglo-saxonne. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraire (sa capacité à repérer les aspects de la nature humaine = mise en avant par ses amateurs) b) Macbeth est une des tragédies (très connue) de Shakespeare. Elle prend place dans l’Ecosse médiévale et retrace de règne de Macbeth c) Acte 1, Scène 5 : lecture de la lettre de Macbeth par sa femme, il y raconte sa rencontre avec les trois sorcières et leurs prédictions. Il raconte aussi l’accomplissement de l’une d’entre elles. Il est à présent Baron et selon les sorcières il sera bientôt roi = élément déclencheur de l’histoire, jette l’éclairage sur le personnage de Lady Macbeth et sur le couple

LECTURE PROBLEMATIQUE ANNONCE DU PLAN PLAN I) II) III)

Monologue théâtral Découverte du personnage de lady Macbeth La dimension baroque

DEVELOPPEMENT

I-MONOLOGUE THEATRAL

I-a : une tirade Lady Macbeth est seule en scène, centrée sur elle-même, elle lit la lettre de son mari à voix haute et s’exprime à ce sujet Dans la mise en scène de Stéphane Braunschweig, lady Macbeth est représentée de manière sensuelle, elle est assise sur une table dans la cuisine

I-b : une lettre Lady Macbeth lit donc une lettre de son mari, monologue séparé en deux Macbeth s’exprime à travers les paroles de Lady Macbeth = fusion

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Dialogue indirect de lady M, elle lui répond directement à la 2eme personne « tu » alors qu’il n’est pas présent = force du couple et dimension fusionnelle Scène qui représente le couple et pas le personnage de Lady Macbeth

I-c : une scène qui raconte ce qu’on a déjà vu La lecture de la lettre rapporte à la scène de l’apparition des sorcières = retour en arrière Macbeth raconte un événement exceptionnel car c’est trop grand à garder pour sa personne donc notion de double avec le couple La scène est sensuelle ce qui met encore plus le couple en avant Lady M connaît la lettre par cœur = fusion

II-DECOUVERTE DU PERSONNAGE DE LADY MACBETH

II-a : son ambition Dans la lettre, Macbeth la surnomme « très chère partenaire de ma grandeur » Elle semble ici prête à tout pour aider Macbeth et accéder au trône, semble n’avoir aucun scrupule et vouloir être rapide et efficace La gloire et la grandeur de son mari font aussi la sienne Dernier vers = métaphore avec « couronné » qui montre sa vision du futur II-b : une femme perverse Lady M veut parvenir à ses fins par tous les moyens, elle est associée avec le mal = perversité (comme femme Baudelairienne dans les FDM) « Tu n’as pas la perversité » « tricherie » = c’est donc elle qui va le pousser, elle décide pour lui de ses actions II-c : le couple Les deux personnages forment un couple fusionnel et complémentaire, mais on voit tout de même la différence entre les deux l.17 « elle est trop pleine du lait de la tendresse humaine » = donne l’image d’un homme sensible, non cruel, la femme est opposée

III-LA DIMENSION BAROQUE

III-a : l’aspect féminin Lady M représente l’excès de perversité chez l’homme, elle accorde une grande importance à la parole et au pouvoir. Ici il s’agit de la première étape de son parcours qui va amener à une décadence progressive, mais on sait que une fois parvenue à ses fins elle se suicidera par culpabilité et la folie Elle incarne le pêcher

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III-b : le théâtre (+ mise en abîme) Lady M joue le rôle de son mari lorsqu’elle lit la lettre à voix haute, jeu avec la lettre et puissance de la parole Dimension théâtrale et baroque

III-c : le rapport au surnaturel Macbeth raconte sa rencontre avec les sorcières, scène ou les sorcières apparaissent et disparaissent, elles anticipent le temps et vont plus vite « the time is out of joint » : Hamlet = le temps est sorti de ses gonds Le dérèglement du temps est un des éléments de la tragédie Ce sont des prédictions mais il faut participer à leur accomplissement Les sorcières sont l’élément déclencheur et Macbeth a collaboré

CONCLUSION Il s’agit d’une scène très connue Scène importante d’un point de vue politique = les cuisines sont comme des coulisses Macbeth : « garde cela dans ton cœur » = secret et complot, c’est un fait un secret public car les spectateurs sont des témoins + dimension érotique et sensuelle OUVERTURE Dans le programme, le metteur en scène se questionne sur l’humanité et l’inhumanité

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ORAL MONTAIGNE : TEXTE 3 SUR LE DEMENTI (P 389) Renaissance = période historique européenne apparue entre le 14eme et le 17eme siècle Humanisme = mouvement littéraire de la renaissance qui place l’homme au centre de la réflexion INTRODUCTION a) Montaigne (1533-1592) = auteur humaniste de la renaissance. Proche d’Etienne de la Boétie. b) Les Essais, première édition de deux livres (1580), troisième livre (1588) + une édition posthume (1595). Il y a des ratures des éditions précédentes car son état d’esprit change avec le temps c) Sur le démenti se trouve dans l’édition posthume, livre 2 chapitre 18, traduit par André Larly de l’ancien français (démentir en ancien français eut dire accuser quelqu’un de mensonge), essai de nature morale c’est le dénouement, texte sur le mensonge et su la mauvaise foi, la dénégation = prolonge la réflexion sur l’avertissement LECTURE PROBLEMATIQUE ANNONCE DU PLAN PLAN I) Une logique argumentative a) Des références à l’antiquité b) Usage de la 1ere personne c) Réalisme culturel II) Vision de la société par Montaigne a) La religion b) L’honneur DEVELOPPEMENT

I-UNE LOGIQUE ARGUMENTATIVE

I-une logique argumentative Présent d’analyse, utilisation de la 3eme personne, champ lexical de la morale 1er paragraphe = mensonge, effet sur communication humaine 2e = indes = condamne le mensonge

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3e = antique = reprise d’une maxime 4e = ref avec antiquité = mensonge pas puni

I-a : des références à l’antiquité Référence à l’antiquité = à Platon, César, Plutarque, Lysandre… Ainsi qu’aux indiens I-b : usage de la première personne Interrogations personnelles Modestie de Montaigne Recherche et conclusion provisoire à retravailler l.196 I-c : réalisme culturel La vérité se situe dans la confrontation entre les époques et des cultures Naissance du relativisme

II-VISION DE LA SOCIETE PAR MONTAIGNE

II- : vision de la société par Montaigne Mentir = défaire le lien avec autrui l.142 Veut une transparence entre hommes Vision utopique (gargantua) II-a : la religion Dieu cité deux fois, pour Montaigne mentir c’est braver Dieu l.40 chiasme et méprise de Dieu (oxymore) II-b : l’honneur Mot cité deux fois = l’image que nous donnons Condamnation du mensonge, question nouvelle du démenti CONCLUSION Début de l’autoportrait et rapport au baroque Réalisme et humanisme et rapport avec l’utopie OUVERTURE Réalisme et humanisme = Primo Lévi : si c’est un homme Utopie = Rabelais : Gargantua

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ORAL PEREC : LES CHOSES Le nouveau roman est un courant de la seconde moitié du 20eme siècle qui conteste toutes les règles d’écriture du roman traditionnel concernant les personnages, l’intrigue, la narration et la description INTRODUCTION a) George Pérec (1936-1982), un grand écrivain fait partie de ce mouvement notamment grâce à son roman Les Choses b) Les Choses, publié en 1965, traite de la recherche du bonheur d’un jeune couple à travers le consumérisme, les personnages sont matérialistes et leur besoin d’acheter est infini. Dans l’extrait à étudier, l’auteur nous laisse voir avec beaucoup d’exemples, la relation obsessionnelle des personnages avec les objets PLAN I) II) III)

La vision de l’argent Le rêve de confort La vision du narrateur

LECTURE PTOBLEMATIQUE ANNONCE DU PLAN DEVELOPPEMENT

I – LA VISION DE L’ARGENT

I-a : L’argent (citations telles que « argent », « s’enrichir », « salaire », « riche », « millions » : le couple n’a que le mot argent à la bouche et veut toujours plus) I-b : L’acceptation de l’obsession (citations telles que « l’aimaient t’ils trop » : le couple semble se rendre compte de cette obsession mais ne font rien pour changer cela) I-c : La démesure (citations telles que « véritable univers », « espoirs », « ambition », « millions », « s’arrêtaient devant chaque antiquaire » : ici la démesure saute aux yeux, le couple est totalement pris au piège dans l’univers du matérialisme)

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II- LE REVE DE CONFORT II-a : le couple (citations telles que « ils », « leurs ambitions », en effet le couple vit cette infernale addiction à deux et sont du même avis sur ce qui concerne l’argent) II-b : rêve de confort (citations telles que « penser en millions », « la solidité, la certitude, la voie limpide vers le futur », « leur imagination » : ici le couple est réellement dans une espèce de rêverie sans fin, ils prévoient même le futur en fonction de l’argent) II-c : Toponymie de Paris (citations telles que « Saint-Michel », « gare Montparnasse », « Saint-Sulpice », « le Luxembourg », « l’Opéra » : ici, tous les lieux les plus chics de Paris sont évoqués afin d’appuyer encore plus l’obsession du couple)

III- LA VISION DU NARRATEUR

III-a : Le déni (citations telles que « ne méprisaient pas » : ici le couple fait comme s’il ne se rendait pas compte de l’ampleur que prend leur obsession, comme s’ils adoucissaient la réalité = euphémisme III-b : Le narrateur (citations telle que « à cause », « peut-être » : le narrateur nous fait remarquer sa présence et justifie et développe les gestes du couple) III-c : Le rituel (citations telles que « ils se promenaient souvent le soir », « empruntaient », « s’arrêtaient devant chaque antiquaire » : le couple a donc l’habitude de se promener de la sorte et le narrateur accentue la chose comme pour se moquer d’eux)

CONCLUSION Dans ce texte que se déroule à Paris, l’argent est le sujet de toutes les discutions et promenades : les vitrines qui donnent sur la rue donne eux gens une envie d’acheter qui vire à l’obsession. La beauté des lieux donne aux gens une impression de richesse qui les réconforte

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ORAL ALAIN ROBBE-GRILLET : DJINN INTRODUCTION a) Alain Robbe-Grillet (1922-2004) : chef de file du nouveau roman auteur controversé du 20ème siècle. Premier roman : Les Gommes (1953). Professeur universitaire dans une école américaine de la rue de Passy. b) Djinn, roman pour apprendre le français à des étudiants américains, introduction au nouveau roman + sous-titre avec des références a Hugo, Rimbaud et Proust c) Rencontre avec le garçon : Simon Lecoeur doit aller à la gare du Nord, une femme dans un café lui indique de passer par la rue (fictive) Vercingétorix III PLAN I II III

La narration La rencontre Humour et ironie de Robbe-Grillet

DEVELOPPEMENT I-LA NARRATION I-a : point de vue : celui de Simon Lecoeur, 1ère personne, présent de narration = immersion dans un rêve, une folie temporelle I-b : construction du texte : livre écris pour apprendre le français à des étudiants américains, ici l’action est à la fois le point de départ et le point d’arrivée I-c : entre action et commentaire : monologue de Simon Lecoeur pendant l’action + écrit incertain, aucune preuve de la réalité

II-LA RENCONTRE

II-a : glissement du temps : champ lexical de l’ancien Paris, les pavés, les vêtements de l’enfant (chaussures, blouse) = opposition entre l’ancien et le moderne (train, montre) II-b : aspect étrange : jeu de mauvais éclairages, presque expressionniste, enquête inexplicable sur la chute de l’enfant II-c : le jeune garçon : comparé à une poupée de chiffon = méfiance Cette apparition est étrange et familière = le fantastique , lien entre distance et proximité

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III-HUMOUR ET IRONIE DE ROBBE-GRILLET III-a : ironie sur les genres : roman policier d’espionnage, Simon Lecoeur est en mission secrète + champ lexical de l’enquête III-b : ironie sur les auteurs : garçon habillé comme gavroche (Victor Hugo) Djinn = poème de Hugo « pavés » référence à Proust : le temps retrouvé III-c : autodérision de Robbe-Grillet : l’auteur fait de la réécriture, exercice classique pour les étudiants, la même scène se déroule au chapitre 7 = déjà-vu Répétition du mannequin

CONCLUSION Passage exemplaire du projet Djinn, jeu sur les genres aussi bien du roman que des personnages + de nombreuses références, réécriture Réflexion sur le réel le déjà-vu, l’étrange

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ORAL PRIMO LEVI : SI C’EST UN HOMME CHAPITRE 1 : L’ARRIVEE AU CAMP INTRODUCTION a) Primo Lévi (1919-1987) est un juif Italien, résistant de la 2nd Guerre Mondiale. Il a été arrêté en 1944 et il est déporté à Auschwitz : il a rapporté un témoignage très connu sur son expérience au camp b) Si c’est un homme est devenu l’ouvrage de référence pour les historiens : un des témoignages fondamentaux en ce qui concerne le génocide et le système concentrationnaire. Le ton de ce témoignage est sobre et posé, c’est une réflexion sur l’âme humaine. L’œuvre nous raconte son histoire depuis son arrestation jusqu’à la libération des camps un peu plus d’un an plus tard c) Dans cet extrait, primo Lévi raconte une longue attende et un voyage épuisant, puis une détente très brusque

LECTURE PROBLEMATIQUE ANNONCE DU PLAN PLAN I) II) III)

Une dénonciation de l’horreur à travers un témoignage La représentation du camp La déshumanisation

DEVELOPPEMENT I-UNE DENONCIATION DE L’HORREUR A TRAVERS UN TEMOIGNAGE I-a : un témoignage objectif : texte écris à la 1ère personne du singulier mais aussi du pluriel pour montrer la collectivité, c’est un témoignage précis rédigé au passé simple avec des chiffres très précis (citer) = donne une dimension scientifique. C’est un compte rendu neutre, il semble adopter le ton impassible des allemands + des liens logiques = glissement vers un discours plus explicatif ce qui renforce la dimension de dénonciation I-b : l’humanité de l’auteur : témoignage émouvant : les adieux de Renzo et Francesca et l’histoire d’Emilia dans le paragraphe suivant = rappel de son jeune âge et énumération des qualités « âgée de trois ans », « curieuse, ambitieuse, gaie, intelligente » , aussi « femmes, enfants, vieillards » = fragilité des prisonniers face aux SS. Le « je » n’apparaît qu’une seule fois pour montrer que c’est un survivant : humilité et discrétion.

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Enfin le choix du pronom « nous » révèle une lutte de l’humanité contre la barbarie = dénonciation de l’horreur I-c : l’accusation de l’écrivain : utilisation de procédés rhétoriques pour mieux convaincre (anaphore « nous savons », « ainsi capables ou non ») + gradation, scène rêvée comme si ça ne pouvait pas être vrai, nous présente la situation comme si elle était ordinaire : « leur travail de tous les jours » = dénonciation encore plus forte. L’anaphore « nous savons » donne l’impression d’un juge qui nous rappelle les faits, il a un certain recul car il a écrit ce texte des années plus tard

II-LA REPRESENTATION DU CAMP I-a : la mise en scène de l’arrivée : description précise des images et des sons (citer texte) Les sensations que ressentent les déportés nous sont transmises = aveuglement, peur, étonnement. La scène parait tellement irréelle que cela donne l’impression d’être dans un rêve II-b : la sélection ...


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