Fiches Termes Capeps PDF

Title Fiches Termes Capeps
Course Préparation au CAPEPS
Institution Université de Montpellier
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Summary

PREAMBULE Michel HERR (« Les textes officiels et l'Histoire. Analyse de trois textes relatifs à l'éducation physique », 1995) met en avant l'idée selon laquelle les textes officiels qui ont parcouru le champ de l'éducation physique depuis la fin du XIXème siècle ne peuvent en aucun cas expliquer ent...


Description

PREAMBULE Michel HERR (« Les textes officiels et l'Histoire. Analyse de trois textes relatifs à l'éducation physique », 1995) met en avant l'idée selon laquelle les textes officiels qui ont parcouru le champ de l'éducation physique depuis la fin du XIXème siècle ne peuvent en aucun cas expliquer entièrement l'évolution de la discipline. De plus, ils ne reflètent pas stricto sensu le visage de l'éducation physique en fonction des périodes durant lesquelles ils ont été rédigés. En effet, Michel HERR écrit ainsi : « Peut-on constituer une histoire de l'Éducation physique scolaire en s'appuyant sur les textes officiels qui ont réglementé sa mise en œuvre sur le terrain de la pédagogie ? Il est une opinion a priori qui consiste à penser que les textes officiels constituent des jalons dans une histoire de l'éducation physique et qu'il est possible de trouver, dans l'étude de ces textes, les lignes directrices qu'a empruntées la discipline au cours de son histoire. Opinion qui repose sur deux erreurs. La première erreur est celle du reflet. Les textes officiels refléteraient un moment de l'histoire de l'éducation physique, constituant ainsi le miroir de la forme contingente que prend la discipline dans une phase de son évolution. Ici, le discours tombe à la fois dans un mythe et dans une tautologie ... … La tautologie, c'est que l'éducation physique, régie par des textes officiels, en porte nécessairement la marque. Cela va de soi. Le difficile sera cependant de dire ce que sont ces marques, et jusqu'à quel point elles affectent les pratiques pédagogiques. Or, là, le discours devient hésitant car il faudrait une analyse fine qui, justement, n'en reste pas à l'évidence massive et triviale du départ ... … Le mythe est celui de la correspondance, terme à terme entre un texte et une pratique pédagogique. L'éducation physique est censée refléter, au niveau du pratique, toutes les déterminations essentielles des textes officiels. Une telle conformité des pratiques pédagogiques, si elle est souhaitée par les auteurs des textes, demeure cependant plus au niveau de l'optatif que de l'envisageable. Il faudrait que les enseignants lisent les textes (ce qui n'est pas sûr) et qu'ils les appliquent strictement (ce qui n'est pas toujours possible ou souhaité), et d'autre part que ces textes soient applicables stricto sensu. Penser la chose possible, c'est méconnaître à la fois les caractéristiques des textes officiels, les possibilités d'application liées au contexte, ainsi que la multiplicité des déterminants de la pratique. De plus, cette pensée est réductrice car elle considère la pratique pédagogique comme la simple expression d'un texte qui la régit ; or, d'autres déterminants existent et jouent un rôle sans doute plus important que ce dernier. » Pierre-Olaf SCHUT (« La santé et la citoyenneté dans les finalités de l'EP. Analyse de trois textes officiels (1891, 1938, 1967) », 2012) résume ainsi les propos de Michel HERR en estimant « d'une part, que la correspondance terme à terme entre le texte et les pratiques pédagogiques est un mythe ; d'autre part, supposer l'absence totale d'effet du texte est une tautologie : l'EP en porte nécessairement la marque. Aussi, il faut considérer les textes officiels comme une source historique qui contribue à éclairer la dynamique à l'œuvre dans l'histoire de l'EP ». Aussi, une argumentation complète, riche et variée, répondant à un sujet précis, ne peut pas seulement s'appuyer sur les textes officiels de l'éducation physique. Plus précisément, les pratiques pédagogiques ne correspondaient pas exactement (ne correspondent pas) à ce qui fut dirigé dans les textes officiels (distinction entre le curriculum formel et le curriculum réel). En ce sens, il convient également de justifier les idées mises en avant par le biais d'ouvrages, d'articles et revues de première main (acteurs de l'éducation physique) et de deuxième main (auteurs, historiens).

ECRIT 1 CAPEPS / FICHES TERMES ENSEIGNANT-AUTORITE / ELEVE-AUTONOMIE Tony FROISSART, « La relation enseignant/élève : processus subi ou agi ? Fin du XIXème siècle à nos jours », 2012 : « Si jusqu'aux années 1920, l'élève semble subir l'autorité du maître, c'est principalement parce que les représentations de l'enfant à cette époque en font un être incontrôlable […] Toutefois, quelques expériences inscrites dans les méthodes actives et les textes officiels montrent qu'il est possible de concilier apprentissage et plaisir. Au cours des trois décennies suivantes, les rapports maître/élèves évoluent dans le sens d'une délégation contrôlée du pouvoir du maître vers les élèves […] Mais les voies de l'autorité magistrale continuent de se perpétuer de manière insidieuse […] Le bouillonnement des innovations pédagogiques conduit à penser différemment les rapports entre le maître et les élèves, voire entre élèves ». Évolution

Instructions officielles, textes officiels

Acteurs et auteurs

Manuel 1882 → « il exécute toujours lui-même le mouvement … et explique chaque → Pierre ARNAUD, « Les croisés de la République », 1982 : « ce ne mouvement séparément et le fait exécuter par les élèves avant de faire le sont pas les bienfaits de l'exercice en lui-même qui sont le plus souvent commandement et de passer au mouvement suivant » allégués, ce sont les vertus guerrières ainsi que la volonté de plier les corps et les esprits à une discipline et à un ordre qui garantissent l'avenir de la → Programme de morale des IO du 2 août 1882 : « le principe essentiel est République » l'apprentissage de l'obéissance […] le respect de l'autorité et la discipline » Manuel 1891 « Une relation de subordination » (Tony FROISSART, 2012)

→ Tony FROISSARD, « La relation enseignant/élève : processus subi ou agi ? Fin du XIXème siècle à nos jours », 2012 : « Pendant les cours → « le maître démontre l'exercice, en commande et en surveille l'exécution de gymnastique, les enfants sont sous les ordres de l'instructeur … pour exécuter des exercices … le tout rythmé par des chants patriotiques » » → « Son rôle marque la place qu'il doit occuper ; démonstrateur et → « école de rigueur […] teintée d'un esprit martial » commandant, il doit être vu et entendu de tous ses élèves ; surveillant, il doit pouvoir juger d'un coup d’œil de la valeur de l'ensemble, rectifier les → Thierry TERRET, « Le son du corps. Gymnastique et chant à la fin fautes particulières et s'assurer la confiance des élèves par la sollicitude du XIXème siècle », 1996 : « Chants scolaires et chants gymnastiques sont des moyens de forger de saines opinions … et autant d'occasions de les dont il les entoure » → « les mouvements gymnastiques sont exécutés au commandement du immerger dans un bain idéologique » maître » → « dans les grands jeux, le maître prendra le rôle d'arbitre » → Jacques THIBAULT, « Sport et éducation physique », 1972 : « → « pas un élève n'échappe ainsi à la vigilance du maître » beaucoup d'ordre, une attitude régulière sans raideur avec des élèves toujours en rang » qui transforment « le lycée en caserne » → Patrick CLASTRES, « Education libérale et éducation nouvelle en France de Victor de Laprade à Edmond Demolins », 2004 : « l’École des Roches … l’École Alsacienne ou l’École Monge s'appuient sur les activités physiques et sportives pour inviter la prise de responsabilité des élèves » et « préconisent le respect pour l'enfant, dans la liberté et la responsabilité individuelles »

IO du 20 juin 1923

→ « pour certains mouvements, le maître peut recourir à la collaboration d'un moniteur choisi parmi les élèves ... Mais il vaut mieux que le maître paye d'exemple. Il le pourra presque toujours » → « on peut faire en sorte que l'emploi de la punition devienne exceptionnel ... Ce n'est pas par la crainte, c'est par l'affection que le maître obtient le travail le plus régulier »

→ Tony FROISSART, « La relation enseignant/élève : processus subi ou agi ? Fin du XIXème siècle à nos jours » 2012 : « Force est de constater que la relation pédagogique reste magistrale » […] « Quoique discrète, la surveillance sera pourtant effective » → « le partage de l'autorité entre le professeur et les élèves se fait à petite dose et reste sous le contrôle du maître »

→ S'il est indiqué que « nous voulons que les écoliers travaillent avec → Pierre ARNAUD, « Les savoirs du corps », 1983 : le maître peut être plaisir, parce que le plaisir est un moyen efficace de stimuler leur activité », comparé à « un commandant, un démonstrateur, un chef d’orchestre qui les textes retiennent l'idée que « l'école est l'école : une réunion d'enfants compte et bat la mesure » qui travaillent de bon cœur à leur éducation commune, sous la direction de leur maître » (IO 1923 = symbole d'un législateur à double visage qui hésite entre une école où discipline et rigueur sont les maîtres-mots et une école tournée vers plus de liberté teintée de plein-air) IO du 1er juin 1941

→ « Tout en dirigeant les jeux, le maître laisse aux enfants le plus d'initiative possible ; il doit être à la fois l'arbitre impartial qui fait respecter les règles et l'éducateur qui apprend aux enfants à « jouer le jeu »

IO du 1er Chef de groupe octobre 1945 « Les chefs de groupe rappellent la nécessité de suivre les conseils et indications donnés, modèrent amicalement les turbulents. Leurs qualités nécessaires d'attention, de mémoire, d'adresse doivent faire d'eux les « échos » du professeur »

→ André RAUCH, « Les voies de l'autorité », 1978 : « en se faisant les échos du maître, les chefs de groupe ont, bien entendu, pour mission de démultiplier l'autorité mais surtout de la faire surgir de directions diverses » → « Il est la figure pédagogique exemplaire qui représente le pouvoir » → « L'autorité magistrale peut même être renforcée [...] elle se fortifie de la caution des élèves : bien plus dans le processus d'essaimage, elle va se démultiplier » → Tony FROISSARD, « La relation enseignant/élève : processus subi ou agi ? Fin du XIXème siècle à nos jours », 2012 : les chefs de groupes sont désignés comme un « rouage intermédiaire pour faciliter la transmission de l'autorité magistrale et obtenir l'assentiment des élèves » → « Tout dans l'organisation de la leçon – espace, temps, délégation du pouvoir – devient le moyen d'asseoir cette autorité magistrale »

Liberté apparente

→ G. FERNANDEZ, « L'EPS de 1940 à nos jours. La sportivisation et ses conséquences », 1999 : « d'un pouvoir qui ordonne, nous passons, → « Elles ont pour objet essentiel de mettre un terme à l'obligation faite malgré le discours libéral et responsabilisant, à un pouvoir qui contrôle et aux professeurs de pratiquer une seule méthode, imposée uniformément à organise » tous … et tout enseignant peut, dans l'organisation et la conduite de ses leçons, laisser libre cours à sa personnalité et à son initiative »

→ « Le professeur habitue les élèves à ses méthodes, règle la discipline, → Évelyne COMBEAU-MARI, « Lire les tes textes officiels », 1993 : « assoit son autorité » pas une facette des modalités d'enseignement n'est épargnée. Tout est prévu, délimité, encadré […] En matière de remise en ordre, on ne peut guère faire mieux » → Mickaël ATTALI et Jean SAINT-MARTIN, « L'EP de 1945 à nos jours. Les étapes d'une démocratisation », 2004 : « selon l'âge et le sexe de l'enfant, tout est délimité depuis la gestion des espaces, des groupes, des exercices, du temps » → Thierry TERRET, « L'EP des jeunes filles en 1945. A propos d'un film pédagogique », 1996 : « le maillage est étroit et fournit à l'élève peu d'espaces de liberté. Pris au piège de l'exercice dont la forme est standardisée, dans des espaces et un temps rationnellement orchestrés, dans une tenue vestimentaire elle-même conçue comme élément du dispositif éducatif, c'est dans des interstices savamment organisés qu'il pourra croire en son autonomie. Entre deux exercices, le déplacement, présenté comme un jeu, s'impose en réalité à chacun ». → Pierre ARNAUD, « Défense et illustration d'un enseignement », 1998 : « le professeur reste pour l'essentiel un commandant, un démonstrateur, un chef d'orchestre qui compte et bat les mesures en dispensant un cours magistral devant une classe distribuée selon les formes géométriques définies par les instructions » → Chantal AMADE-ESCOT, « L’identité de l’EP scolaire au XXème siècle », 1993 : elle montre que pour la période 1947-1960, le législateur attend un professeur charismatique sachant motiver les élèves dans un cadre d’enseignement fortement normé. IO du 20 juin 1959

→ « Chaque leçon comporte donc une valeur en soi, la plus complète possible […] Il appartient alors à chaque professeur ou maître de rechercher les exercices préparant à ces critères, d'en assurer la gradation logique, ainsi que la répétition nécessaire, sous les formes pédagogiques qui lui sembleront les meilleures et les mieux adaptées aux conditions climatiques et matérielles locales »

IO du 19 → « L'autodiscipline y sera introduite de très bonne heure ; l'arbitrage, les → André RAUCH, « Les voies de l'autorité », 1978 : « l'enseignant s'est octobre 1967 tâches matérielles, l'organisation même des rencontres seront, dans une retiré du champ de la classe […] Libéré des préoccupations disciplinaires, large mesure, laissés à l'initiative des jeunes et contrôlés par l'éducateur » il s'occupe à différencier les activités sans jamais s'offrir en spectacle ni se donner pour cible […] il est hors d'atteinte »

→ Tony FROISSARD, « La relation enseignant/élève : processus subi ou agi ? Fin du XIXème siècle à nos jours », 2012 : « la période des années 1960-1970 ne modifie pas en profondeur les voies de l'autorité car le maître est toujours le chef d'orchestre […] le statut de l'élève reste confiné à un rôle d'exécution de techniques » → Pierre ARNAUD, « Les rapports d'inspection. 1943-1997 », 1998 : « la lecture des rapports d’inspection montre que, sur le terrain, l’autorité demeure le maître mot d’une éducation physique relativement coercitive qui peut être cependant jouée, modérément, sans pour autant que ne se relâche le contrôle exercé sur les enfants » → Ginette BERTHAUD, « Education sportive et sport éducatif », 1968 : « les conceptions technicistes restaurent le caractère magistral de l'enseignement » → Yves TRAVAILLOT, « La mise en forme scolaire du sport depuis 1945 », 2005 : « la production de performance peut être assimilée à un niveau de maîtrise technique si bien que la démonstration du professeur demeure la référence … La pédagogie du modèle trouve ainsi de nouvelles modalités d'expression » Programmes → « les élèves doivent enfin apprendre à travailler par eux-mêmes, afin → Georgette NUNZIATTI, « Pour construire un dispositif d'évaluation 1985 formatrice », 1990 : « l'évaluation formatrice » doit permettre de « prendre d'accéder à l'autonomie et à la responsabilité » en compte la construction du savoir par l'élève » Programmes → « On veillera à privilégier le travail autonome des élèves » 1986 Programmes → « l'EPS de participer de façon spécifique à l'éducation à … la 1996 responsabilité et à l'autonomie » Programmes → « Dans le cadre de l’évaluation formative, on favorise les séquences de co-évaluation et d’autoévaluation, l’élaboration de fiches individuelles de 2001 suivi de l’élève » + 13 fois « s'auto-évaluer » Programmes → « L'EPS participe à […] la construction d’un élève plus autonome, plus → Céline HERGAULT, « Dévoluer pour évoluer collectivement », 2008 2014 : « La dévolution offre à chacun une expérience similaire tout en responsable et capable de prendre des initiatives » Programmes → « rendre le lycéen de plus en plus autonome et responsable de ses permettant une réponse différente, cohérente, pertinente, réfléchie au regard d'un motif d'agir. Cette méthode pédagogique est intéressante dans apprentissages et de ses choix » 2010 l'acquisition des compétences »

FORMATION DES ENSEIGNANTS Mickaël ATTALI, « L'univers professionnel des enseignants d'EP de 1940 à nos jours », 2006 : l'univers professionnel des enseignants d'EP se caractérise au travers d' « institutions et associations qui proposent des orientations pédagogiques soutenues par des argumentations relevant du militantisme et/ou de la nécessité » et « la perception que peuvent avoir les enseignants eux-mêmes de ces orientations, de leur capacité à s’en saisir et de la représentation qu’ils se sont forgée de leur activité ». Aussi, derrière la formation des enseignants, il est possible de questionner les revues professionnelles, les organisations associatives (AEEPS) et syndicales (SNEP, SNEEPS), le quotidien de la profession et les formations initiale et continue. En effet, « la formation initiale représente un lieu de construction essentiel d’une identité professionnelle entre attentes de la communauté professionnelle et exigences de l’identité scolaire ». Elizabeth LE-GERMAIN, « La formation des enseignants d'EPS depuis la fin du XIXème siècle : entre logique économique et universitarisation des savoirs » 2012 : « L'universitarisation ne s'est pas réalisée uniformément. Elle a été au cœur d'enjeux de pouvoir entre les militaires et les médecins d'abord puis entre les médecins et les pédagogues. Écartelée entre différentes structures de formation professionnelle, elle a produit des enseignants de statuts différents dans un contexte marqué par le manque de légitimité de la discipline dans le système scolaire. Car l'enjeu essentiel qui traverse le siècle est de trancher entre un professeur digne de l'Education Nationale et un technicien des techniques du corps ». Ainsi, « la multiplication des statuts de professeurs liés aux différentes voies de formation », oscillant entre une logique corporative et une logique économique, « a retardé l'intégration pleine et entière des enseignants d'EPS au corps professoral rendue possible par la création d'un cursus universitaire complet et l'obtention d'une licence puis d'un master ». Évolution

Instructions officielles, textes officiels

Acteurs et auteurs

1868

→ Rapport Hillairet de 1868 : « Il est essentiel de s’occuper activement du recrutement des professeurs (…) Ce ne sont plus des moniteurs sans instructions qu’il convient de donner désormais à la jeunesse, mais des professeurs suffisamment lettrés »

→ Gilbert ANDRIEU, « L'éducation physique au XXème siècle : une histoire de pratiques », 2012 : « le discrédit est durablement jeté sur l'éducation physique » car « obtenir le CAEG ne suppose en effet aucun niveau scolaire attesté »

→ Yvon LEZIART, « Les premiers enseignants de gymnastique scolaire : histoire d'une profession qui se constitue », 1993 : « Le CAEG n’est qu’un palliatif dans la création d’un corps de professionnels chargés d’enseigner la gymnastique en remplacement des cadres de l’armée », et ce d'autant plus que Décret du 12 → Création du Certificat d'Aptitude à seulement 20 diplômes sont délivrés en 1872, 40 en 1877. février 1869 l'Education Physique (CAEG) → Jacques DEFRANCE, « L'excellence corporelle. La formation des activités physiques et sportives modernes », 1987 : « il y a 273 diplômés en 1880 et environ 550 en 1883 et 1885. De 1869 à 1885, le total des diplômés décernés est de 2 876 » → Yves GOUGEON, « Professeurs d'EPS : les ambiguïtés d'une discipline scolaire et d'un corps professionnel », 1994 : « 51,2% des candidats proviennent de la France rurale » Décret du 30 → Création du Cours Supérieur d'EP sous → Bernard MICHON, « Éléments pour une histoire sociale des enseignants d'EPS », 1983 : Georges l'impulsion de Georges DEMENY en DEMENY est l'un des premiers à chercher à revaloriser cette profession par le recours aux sciences. La mai 1903 complément de la formation au CAEG 2 première étape est la création du Cercle Rationnel de Gymnastique en 1880, le projet se concrétisant en 1903 avec le Cours supérieur d’EP. Décret du 30 → Création du « CAEG degré supérieur » Le Degré supérieur du CAEG valide la capacité de l'enseignant à justifier scientifiquement ses cours et est décembre 1907 (pour enseigner dans le secondaire) obtenu après une épreuve écrite portant sur des connaissances d'anatomie, de physiologie et d'hygiène

ainsi que sur des connaissances de pédagogie. Les...


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