Hanja - Notes de cours 1 PDF

Title Hanja - Notes de cours 1
Course "Langcoréenne et TOPIK" : hancha 漢字
Institution Université de Paris-Cité
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Summary

hanja cours...


Description

Initiation aux hancha -

Généralités sur la langue coréenne Principale caractéristique de la langue coréenne avec synographie : La langue coréenne est caractérisée par une diglossie doublée d’une digraphie. Diglossie : coexistence de 2 systèmes linguistiques sur un territoire donné. Digraphie : coexistence de 2 systèmes d’écriture pour écrire une même langue. Diglossie de la langue coréenne réside dans la coexistence : -du vocabulaire d’ « origine coréenne » 고유어 en Corée du Sud = « mots purement coréens » → 우리말 qui réside avec le vocabulaire sino-coréen 한자어 (Corée du Sud) et 한자말 (Corée du Nord) L’alphabet coréen coexiste avec les caractères chinois.

Remarque sur la transcription coréenne : McCune-Reischauer = 한자= hancha Transcription officielle : The RevisedRomanization of Korean

-한글 : crée officiellement au XVème siècle dans le Royaume de Choson (1392-1897) à la fin de l’année lunaire 1443/1444 (selon le calendrier romain). La mise au point est attribuée au roi Sejong assisté par les savants du Chip’hyǒnjǒn → « Pavillon du Regroupement des sages ». L’alphabet fut promulgué en 1446 avec la publication du Hunminchǒngŭm « Sons corrects pour enseigner le peuple » 백성을가르치기위한바른소리 Comportait 28 lettres avant dont 4 sont tombées en désuétude : 1 voyelle et 3 consonnes (아래아- ● 여린히읗 - ō 반치음 - ∆ 옛이응- ○). Actuellement, 24 lettres : - 10 voyelles de bases (sans compter les 4 voyelles iodées- diphtongues) -14 consonnes (sans compter les 5 consonnes doublées). Chu Sigyǒng : 1er grammairien moderne (1876-1914). Le nom de l’alphabet actuel a été fixé par ce grammairien. Il cherchait avant tout à faire « revivre l’âme du peuple coréen ». Il s’efforce d’unifier la forme du han'gŭl. Il fonde la société savante de la langue coréenne : Chosǒn’ǒhakhoe. Chosǒn’ǒmunbop est une de ces œuvres. Avant il y avait des appellations multiples du han’gŭl dans l’histoire : ▫Au XVème : 정음 et 언문 (littéralement langue autochtone 언 et lettre 문) par exemple. ▫A la fin du XIXème siècle : 국문 en 1894. ▫Au début du XXème siècle : 한나라글, 한국문 (1910) / 배달말글 (1911) / 한글 (1913)

Sens du mot 한글 : Interprété diversement par les spécialistes -« Grande lettres » -« Lettre des Han » -« Lettre universelles (les mêmes pour tous) » Jouant sur la polysémie du mot « han » en coréen : 한길(grande route), 한가지, 한밤중, 한사발 (bol, le même)... Le coréen devient langue officielle qu’à partir de 1895 (réformes de l’année Kap-o). Il supplante le chinois classique hanmun. Mais il est véritablement utilisé dans les textes officiels qu’après la Libération (1945). Même si officiel, pendant un demi-siècle, mélange du chinois classique et coréen donc les textes difficiles à comprendre. Utilisation conjointe à l’écrit= le kukhanmun (군한문 = 국문 + 한문). Une diglossie, certes, mais qui répond à une répartition de l’usage du vocabulaire qui se répartit selon : 1)

Les champs sémantiques

2)

Les domaines du savoir

3)

Le niveau de langue

4)

L’histoire de la langue 1)

Une répartition de l’usage selon les champs sémantiques

→ Les mots «d’origine coréenne » 고유어 sont utilisés couramment pour les affaires domestiques, les mots concrets, ce qui touche au corps, à la nourriture, au mouvements, aux bruits, aux onomatopées, à l’expression des sentiments et des émotions, au comptage au-dessous de la centaine. -Pour ces champs sémantiques, l’usage du vocabulaire sino-coréen 한자어 est déplacé, ou bien, il doit être justifié. Pour les termes spécialisés, les sino-coréens sont utilisés. Exceptions : →Certains mots du vocabulaire courant et domestiques sont en sino-coréen à cause de l’histoire de la langue : usage tombé en désuétude, perte de mémoire, absence originelle du mot dans le vocabulaire d’origine coréenne… Cf à propos de la perte de mémoire Dans le Jilin leishi ou KyerinYusa par Sun Mu des Song du Nord (960-1127), l’auteur recense plus de 360 mots de la langue coréenne de l’époque Koryǒ (918-1392), dont il transcrit phonétiquement la prononciation autochtone à l’aide de sinogramme. (Dans la liste des mots, on trouve par exemple le mot « hier » donc le mot coréen pour dire « coréen » a été oublié.) 2)

Une répartition de l’usage selon les domaines du savoir

Dans les domaines du savoir de l’art, pour le vocabulaire technique :

Littérature :문학,소설, 논평 Philo :철학,형이상적 Art :예술,연극,영화,만화 3)

Selon les niveaux de langue

-Pour un niveau de langue familier, on utilise presque exclusivement le vocabulaire d’origine coréenne. -Pour le registre de la langue soutenue, on a recours préférentiellement au lexique sino-coréen. L’usage conjoint des deux lexiques est possible Ex : (mots à deux syllabes comportant un caractère sino-coréen et un mot d’origine coréen) 금빛-金 빛 Mélange des racines d’origine coréennes avec des mots sino-coréens, voir étranger : 노벨상 = prix Nobel (상 est un sino coréen) 1-

Déduction

→ On ne peut pas affirmer que ces deux lexiques d’origines coréennes et sino-coréennes sont interchangeables. → Répartition complémentaire et harmonieuse dans la langue. → Pour acquérir une bonne maitrise de la langue, il faut donc connaitre les règles de leur usage respectif ou conjoint. 2–Déduction → L’usage conjoint des deux systèmes linguistiques explique la richesse quasi inépuisable du lexique coréen. →Difficulté d’apprentissage parce qu’on apprend toujours des mots. →… sans parler de la création continuelle de nouveaux mots sinjuǒ (신주어), des « expressions à la mode » yuhaeng’ǒ (유행어), des termes d’actualité sisayong’ǒ (시사용어)… ●Pour des raisons idéologiques (politique), tentations et tentatives de vouloir valoriser un lexique au détriment de l’autre… ●En général, la tendance va dans le sens de la volonté de diminuer la proportion du vocabulaire sino-coréen dans la langue coréenne contemporaine (dans la réalité, de nombreux néologismes sont formés grâce au lexique sino-coréen). ●La langue est instrumentalisée par les nationalistes : ceux qui considèrent que le lexique sinocoréen ne fait pas partie de la langue coréenne. (Volonté de retrouver des mots d’origine coréenne) Par exemple, les nationalistes coréens du XXème siècle et le gouvernement de Corée du Nord : -

-

Exemple de Ch’oeHyǒnbae (1894-1970), nom littéraire = Oesol. Professeur en 1926. En 1931, il confonde l’Association par l’étude de la langue coréenne. Il revendique l’abandon de l’usage des caractères sino-coréens. Exemple de la politique linguistique nord-coréenne pour la suppression du lexique sino-coréen.

Au Sud (on dit) :

Au Nord (on dit) :

구성

엮음새

채소

남새, 나물

가사

집안거두메

Beaucoup de néologisme crée avec des sino-coréens. ET diffusion du vocabulaire sino-coréen qui peut se diffuser plus rapidement dans le monde puisque en Asie les sinogrammes sont en commun. Cf : La politique de « purification » linguistique du coréen en République populaire de Corée ne s’applique pas seulement aux mots sino-coréens, mais également aux mots d’origine étrangère (외 래어). Des mots sont utilisés au Sud mais pas au Nord (mots d’origine étrangère utilisés couramment au Sud) : 엘레베이터→승강기 이메일→전자우편 아이스크림→얼음보숭이 Question que l’on peut se poser : Est-ce qu’il faut associer des lettres à une identité nationale ? Nous pouvons nous demander si un système d’écriture peut être revendiqué comme la propriété intellectuelle de l’Etat. ●Les pays utilisateurs des caractères chinois ont tous au minimum : -

Une façon de prononcer qui leur est propre et correspond au système phonologique de leurs langues. Une façon de simplifier certains caractères. Crée des systèmes alternatifs au chinois classique pour transcrire leur propre langue, systèmes dont la Chine en aurait revendiqué la paternité. Autrement dit : Chaque pays de l’Asie Orientale s’est approprié les sinogrammes pour en faire ce que l’on appelle « l’aire culturelle des caractères chinois ». Enjeux de l’enseignement des hancha : ◦Aujourd’hui, en Corée du Sud et du Nord, l’apprentissage des hancha se justifie essentiellement par l’acquisition du vocabulaire sino-coréen. ◦En plus de cette visée immédiate, ce cours de la section d’études coréennes a pour objet de déboucher sur l’apprentissage du chinois classique. Quel corpus de caractère ? Corpus des sinogrammes : sujet à des examens de 8 niveau (agréer par le ministère de l’éducation en Corée du Sud).

Système national de contrôle des connaissances : le hancha nŭngnyǒkkǒmjǒngsihǒm, en vigueur depuis 1996. Pourquoi est-il nécessaire d’apprendre les sinogrammes ? Comment les écrire ? etc. Outils de travail : Un dictionnaire coréen de sinogrammes : - Chajǒn ou okp’yǒn ou hancha sajǒn ou hanhansajǒ - Certains sites Internet coréen okp’yǒn : signifie littéralement « ouvrage précieux » (métaphore du jade). Utiliser couramment en coréen pour désigner le dictionnaire des sinogrammes où les caractères sont classés par catégories selon la prononciation (la clés, le nombre de traits…). A l’origine, le terme était le titre d’un texte de 543 rédigé par le chinois GuYewang (519-581), sur commande de l’empereur Wudi des Liang. L’édition d’origine fut revue et augmentée au cours des époques successives. Désigne aussi une édition célèbre de l’époque des Song de 1013 : Le DaguangYizong. Le 1erokp’yǒn publié en Corée date de 1536, compilé par le lettré Ch’oeSejin (1473-1542) : le UnhoeOkp’yǒn. (Système des rimes est très courant). Quels sont les arguments en faveur de l’apprentissage des sinogrammes ? Ces arguments sont-ils recevables ? Peut-on ajouter d’autres arguments lorsqu’on est étudiant français spécialisé dans les études coréennes ? Typologie des arguments : -Argument linguistique -Argument culturel -Argument historique -Argument économique -Argument diplomatique et politique

Aperçu de la longue histoire des sinogrammes Influence : Han’gŭl écriture syllabique comme les sinogrammes I-

Origine et évolutions

II-

Deux tendances dans l’histoire de l’écriture en Chine

III-

Bilan de la situation actuelle

1ers types d’écritures apparaissent selon des inscription sur carapaces de tortue et os (datation : Yin). Epigraphes Grand sigillaire : écriture qui n’est pas unifié. 1ère écriture unifié : Petit sigillaire → 1er Empereur de Chine (1er unificateur en Chine) Règne de Shihwang des Qin. « Écriture des scribes » : outils qu’on utilise (fait l’évolution) Style droit : pinceaux, papiers (Epoque des Han postérieurs). Le papier a été fait avant mais il était utilisé comme emballage mais c’était antérieur aux Han. Caractères simplifiés : République de Chine -Associe la mise au point de diagramme divinatoire avec des systèmes d’écriture (génère système de croyance). Ecriture reproduit, recréation (ontologiquement sorte de continuum), inscrit dans sa forme même une certaine force de la nature en présence. Han : papier pour l’écriture, encre (vient de cette période-là) Met en point une façon d’écriture : le style droit (que tout le monde utilise), rendu possible par l’évolution des outils. Caractères inscrits sur écailles de tortue et os ji’aguwen : Représente le cosmos (base carrée = le ciel). Support pour des pratiques divinatoires. (Sur des carapaces ils créaient des fissures et ils lisaient les fissures. (A partir du XVème siècle av JC). Petit sigillaire = « petits sceaux » Style droit (IIème siècle de notre ère) → Wang Cizhong : mise au point de ce style de calligraphie, il fait évoluer l’écriture des scribes. Caractères simplifiés : 1ère vague en 1956 et 2ème vague en 1964.

Il n’est pas possible de comprendre l’écriture sans connaitre les sinogrammes ou l’histoire de l’écriture. A retenir : - Une tendance à simplifier l’écriture - Une tendance à phonétiser l’écriture Traditionnellement, il existait deux principaux systèmes qui ont été élaborés pour noter la prononciation des sinogrammes : -

Le système Zhiyin (직음) Principe : noter la phonétique d’un caractère par un autre caractère de même prononciation, du même ton. Pose problème : si n’existe pas de caractères de même prononciation, ou bien si le caractère en question est inconnu du lecteur (du fait de sa rareté par exemple).

-

Le système fanqie (반절) Introduit vers le IIIème siècle (fin des Han Postérieur). Utilise 2 caractères : conception de la prononciation en deux composantes : son initial 성, son final 운 et le ton. SUNYAN : fondateur supposé du système fanqie (époque des Han) Comment fonctionne ? On utilisait principalement l’expression mo mo pan jusqu’au Tang (618907) puis l’expression mo mochǒl à partir des Song (960-1279), ou encore mo mopǒn. Phénomène d’accumulation de ces sinogrammes indiquant la prononciation. Système (devient) plus complexe, règle pas clair. Il y a plusieurs limites à son utilisation.

Tentatives à la romanisation : -Le jésuite italien Matteo Ricci, arrivé en Chine en 1583, élabore un système de romanisation en 1605. -1626 un jésuite français Nicolas Trigault publie Xiruermuzi. 1er dictionnaire de sinogrammes avec prononciation donné en latin. Avant 1949, éclosion des systèmes, cinquantaine de système entre 1892-1918, élaborée dans le but de vulgariser l’éducation et de faciliter l’apprentissage de l’écriture. Ces systèmes peuvent être classés en 5 catégories : -

Alphabet utilisant des lettres latines plus ou moins modifiées

-

Symboles phonétiques utilisant des traits de caractères chinois comme base

-

Symboles sténographiques

-

Symboles phonétiques utilisant des numéros

-

Symboles spéciaux Après 1949 : 3 écoles principales

-

Utilisation des traits de caractères chinois

-

Adoption de l’alphabet cyrillique

-

Création de caractère syllabes (음절자)

Tendance à la simplification -Un phénomène très ancien : remonte à l’Antiquité → Ecriture complexe donc toujours volonté de simplification. -Depuis la dynastie des Zhou jusqu’au XVIIIème siècle : les spécialistes on recensés une centaine de milliers de caractères dont la graphie est simplifiée. -La publication du grand dictionnaire de 1716 contribua à standardiser l’écriture. -Qian Xuanton (1887-1939) : Premier linguistique moderne à préconiser l’adoption officielle des caractères simplifiés et la réforme de l’écriture chinoise dans un article daté de 1920. (symbolise la volonté de réformes sociales…) Bilan de la situation actuelle : Simplification des caractères depuis 1964. Deux grandes campagnes deréforme ● 40% des 2000 sinogrammes d’usages courant ont été simplifiés (간체자 kanch’eja). ●La proportion des caractères de moins de 10 traits est passée de 45% à 70%. ●Le nombre moyen de traits est passé de 11 à 9. PROBLEME : la simplification des caractères n’a pas été effectuée de manière systématique (en particulier ce qui concerne les clés). Le but final de la simplification, mesure transitoire, étant la phonétisation. Depuis la Révolution Culturelle (1966), le Comité de Réforme de l’écriture chinoise s’est cantonné à des débats idéologiques. (Sinogrammes, dont il est difficile d’identifier la source, à nombreux traits de sens courant, que l’on retrouve plus classés sous la même clés dans le dictionnaire.) Phonétisation aujourd’hui ? -Un système de romanisation est en vigueur depuis 1979 (approuvé dès 1958) : le pinyin (병음). -Un système de signes phonétiques Zhuyinfuhao (주음부호) utilisé dans les dictionnaires : 40 signes (24 initiales et 16 finales), le système actuel est également appelé BOPOMOFO. Les signes sont ceux de la calligraphie. Remarque : la notation des tons qui accompagne le système de transcription. -La notation des 4 tons (사성), uni, montant, sortant, rentrant s’effectue en marquant d’un petit

cercle les 4 angles d’un carré et des cercles dans les coins. -Ce système est appelé pan’gwǒnjǒm(반권점) ou chǒmbal (점발) ou kwǒnbal (권발). Le marquage des tons date de 1920. Indication des tons : -

Le ton plat : 평성

-

Le ton monta

상성

-

Le ton rentran

입성

-

Le ton sortant : 거성 Critiques officielle du pinyin (émises entre 1968 et 1971) : -L’orthographe plus ou moins longue ne s’accorde pas à l’habitude chinoise d’écrire les caractères dans des carrés imaginaires. -A cause de sa longueur variable, l’écriture phonétique ne peut pas être commodément mise en parallèle. -Les règles d’orthographe sont compliquées et ne facilitent pas l’usage et l’apprentissage. Problème qui se pose dans la prononciation : -l’homophonie → plusieurs tons qui se ressemblent. En raison de la pauvreté du système phonologique du chinois malgré les 4 tons (en moyenne 10% d’homophonie). -Les différences dialectales de prononciation (et expressions différentes) -La rupture avec le passé, perte d’un héritage culturel et augmentation du problème d’identité. Dans l’histoire, l’écriture idéographique a été un vecteur d’unité et de cohésion, leur disparition risque des problèmes. (Dans la mouvance idéologique communiste d’une politique linguistique de rupture avec le passé, un processus de simplification s’est mis en place.) La synographie dans les pays d’Asie orientale (Chine, Corée, Japon) : -En Corée : les sinogrammes de graphie régulière ou « caractères compliqués ou traditionnels ».간 체자 -Au Japon : les caractères simplifiés, de simplification traditionnelle. 약자 -En Chine : les caractères simplifiés de Chine populaire concernent 2000 caractères d’usage courant.간체자 Héritage effrité : en dépit de cet héritage commun, chacun a utilisé cet héritage à sa façon (communication compliquée). Usage et apprentissage des sinogrammes en Asie Orientale : 번체자 : Corée

약자 : Japon 간체자 : Chine Une politique d’harmonisation linguistique en marche ? Mise au point de « sinogrammes internationaux » 국제한자 kukche hancha Association fondée en 1991 à l’initiative de la Corée du Sud (pays participants étant la Corée, le Japon, la Chine, Taiwan). Il y a donc une conscience du problème et une volonté politique de rester dans une unification. →Caractéristiques fondamentales d’un sinogramme. Un des préjugés : difficulté de l’apprentissage (à cause de méconnaissance des modalités d’apprentissage). Modalité différente – temps à investir plus long. Vraiment difficile à apprendre ? Arguments et contre-arguments : ●Argument 1 : difficile parce que les idéogrammes sont avec beaucoup de traits. Contre-argument 1 : les propriétés de corrélations graphiques et leur caractère visuel facilitent la mémorisation. Regarde appréhende très rapidement les sinogrammes. ●Argument 2 : le nombre de sinogrammes à mémoriser est élevé. Contre-argument 2 : la politique de l’enseignement obligatoire fixe environ à 2000 le nombre de caractère de base. ●Argument 3 : les caractères ont une prononciation variable. Contre-argument : vrai en japonais mais pas en coréen. 일자일음 → prononciation monosyllabique (changement de prononciation indique changement de sens).

Combien faut-il apprendre de caractère chinois ? I-

Combien y en a-t-il ?

II-

Quelle est la politique d’enseignement des sinogrammes ?

III-

Dictionnaire

I/ Au Japon : le grand dictionnaire « Morohashi » (cfméthose des « quatre coins »). 대한화사전 En Corée : 한한대사전 / Université Tan’guk entre 1978 et 2008. 55 000 sinogrammes et 450 000 mots.

II/ Chine année 50 : 2000 – 3500 sinogrammes Taiwan en 1971: 4399 Corée du Sud : pas de politique immédiate, il faut attendre 1951. En 1972 : 1800 caractères (900 au collège et 900 au lycée). En 1990 : 2000 caractères Corée du Nord : 1500 (à la primaire et au collège) / 3000 à l’université (vrai chiffre 10000 sinogrammes). Japon en 1981 : 1945 caractères Ordre de grandeur : 2000 sinogrammes Tendance à l’augmentation des sinogrammes dans tous les pays.

Qu’est-ce qu’un sinogramme ? →La genèse mythique des caractères chinois (dans le Shwowenjiezi, période des Han) →Les sept éléments →Les six caractéristiques → Les six principes de constitution (ou types de caractè...


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