Heimat - Traduction d\'un livre du français à l\'allemand PDF

Title Heimat - Traduction d\'un livre du français à l\'allemand
Course Version Allemande (Traduction)
Institution Université Catholique de l'Ouest
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Summary

Traduction d'un livre du français à l'allemand ...


Description

Heimat - kein Ort, sondern Zeit La patrie ce n’est pas un lieu mais le temps

La terre natale est pour moi l’enfance, la chaleur de la famille, ma rue d’autrefois, les différences d’odeurs, des prunes dans la cour. La terre natale c’est là où on se sent comme à la maison et où on se sent bien. Mais ma famille s’élargit sur 5 pays, mes amis les plus proches sont partout dans le monde. Et je suis chez moi dans 4 villes et 3 pays. C’est le problème avec le passeport. Dit de façon outrancière, le passeport est une sorte de permis de conduire pour la classe supérieure. Avec le passeport, on accepte certaines obligations à l’égard d’un État et on obtient en retour une certaine sécurité. Cela n’a. Peu de choses à voir avec l’identité, mais plutôt avec la loyauté, le respect de l’Etat de droit et la fidélité aux lois. Le Pape a 3 passeports, un italien, un argentin et un du Vatican. Est ce que ce fait reflète t-il son identité ? Est-il argentin, italien où citoyen du vatican ? Ou est-il le chef. De l’église catholique ? De nos jours, dans notre Terre complexe et globalisée, on a inévitablement plusieurs identités. Je suis par exemple, Bulgare de naissance mais allemand par mon passeport.Mais je me ressens une forte identité dans la profession de journaliste. Une autre identité, qui est très importante, liant ma famille ensemble, les membres de cette famille vivent dans 4 pays différents. Les sous identités que j’ai qui sont pour moi les plus importantes sont : traducteur de littérature, écrivain, cycliste, fumeur, amoureux de la musique classique. En Allemagne, je n’ai jamais vécu le racisme quotidien. Peut-être est-ce dû au fait que j’ai une apparence banale et que je maîtrise la langue. Quand j’ai commencé l y a plus de 27 ans un poste de rédacteur à la Deustche Welle. Mes collègues hommes et femmes étaient considérés plus comme des traducteurs que des journalistes avec un profil étranger. Des années durant, il n’y a eu aucun collègue avec des origines

étrangères au niveau de la direction. Cela a dieu merci changé.

Heimat ist da, wo man sich nicht erklären muss La Terre natale c’est là où on ne doit pas se déclarer

Ce dicton, d’Herder est resté accroché pendant des années sous notre tonnelle dans ma ville natale Hermannstadt. Une petite ville moyenâgeuse en Transylvanie saxonne, d’une région multiculturelle du centre de l’Europe qui depuis 100 ans appartenait à la Roumanie et qui auparavant pendant environ 1000 ans appartint au royaume Hongrois. Et nous ne devions surtout pas nous déclarer et montrer notre identité. Le garçon roumain qui était mon voisin, ni les soeurs jumelles hongroises Emese et Enikö, encore

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moins Anté, une transylvanienne saxonnes ou Matthias, un petit garçon juif germanohongrois de mon âge.Nous habitions dans la même rue, nous jouions ensemble, nous nous battions et nous réconcilions nous célébrions une nouvelle fête, chaque fête à sa bonne époque et nous fêtions souvent ensemble. Pour Pâques, par exemple, les fêtes de Pâques protestantes et orthodoxes tombaient généralement pas le même dimanche, il y avait donc deux fois des oeufs teint et un agneau rôti avec une salade de pommes de terre (chez les allemands protestants) ou avec du Mamaliga qui était une délicieuse bouilli de maïs chez les roumains orthodoxes. Chez nos voisins hongrois, il y avait sur la table, de fins mets à la farine selon la recette de Budapest. Et chez Matthias pour la fête de Pessach il y avait le pain azyme. Et plus tard, au fur et à mesure quand nous sommes devenu grand, nous buvions du vin de Carmel. C’était presque aussi sucré que la liqueur de banane que tante Emmi nous avait secrètement offerte en la saupoudrant le lundi de Pâques de notre parfum de bon marché tiré d’une petite fiole, une vieille coutume selon laquelle les gamins devaient versaient goutte à goutte avec une eau parfumée, toutes les filles et les femmes du voisinage. Avec parcimonie pour qu’il y ait suffisamment de parfum pour tout le monde. Et personne se demandait si on devait manger le pain azyme du Christ ou les oeufs de Pâques des juifs. Nous avons tout mangé et c'était bien ainsi. Nous vivions dans des mondes parallèles, chacun dans sa famille, sa langue et son identité et pourtant toujours, encore ensemble. « Les seuls parallèles qui se recoupent c’est que nous sommes tous là à Hermannstadt » avait l’habitude de dire mon père. Pour moi, c’était ma terre natale. Etait-ce un monde illusoire que nos parents nous avaient construit après les horreurs de la Seconde Guerre mondiale ? Une île de bonheur, très loin de la douloureuse réalité de la dictature communiste dans laquelle nous vivions. Était-ce mon Macondo? Mon Yoknapatawhpa? peut-être. Et pourtant - je ne veux pas regretter le temps et les amis d’autrefois qui sont restés mes amis aujourd’hui. Un foyer que je porte dans mon âme, non pas comme un fardeau, mais comme une

source d’inspiration pour les nouveaux foyers que j’ai conquis ou conquis au cours des dernières décennies. Un qui me permet de bien dire en Allemagne: chez moi, me voilà. Sans autre explication.

Der familiäre Geschmack gemeinsamer Traditionen Le goût familier des traditions communes.

Dans la soi-disante vielle Europe, dite Union européenne, vint le vieux terme « Patrie » n’est plus au goût du jour. Dieu merci, car autrefois au nom des patries de l’époque, des guerres ont été menés sur notre continent. Aujourd’hui, on se sent chez soi que ce soit à Athènes, Cologne ou bien Porto. Partout, le goût familier des traditions communes est présent.

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J’ai en tant qu’européen un passé grec, et une patine allemande. C’est tout de même fantastique. Grec dans la culture de tous les jours, et allemand dans la vie professionnelle. On picore le meilleur là où on peut le trouver. Ce n’est pas arbitraire, mais c’est une nouvelle organisation de l’ordre de vie dans un cadre plus large. J’ai aussi des avantages avec cette double nationalité. D’une certaine manière, les Grecs réussissent toujours à revendiquer pour eux-mêmes des dispositions particulières. En conséquence, j’ai deux passeports. En Tunisie je montre mon passeport Grec, ainsi les commerçants ne m’arnaquent pas, les peuples pauvres et petits sont toujours solidaires les uns avec les autres. Ma carte d’identité avec ses renseignements concises Pour moi, l’identité n’est pas une barrière derrière laquelle on se sent en sécurité mais le résultat d’un chemin de vie qui bifurque entre l’origine et le lieu de destination.

Entre temps, l’origine perds de son éclat, et le lieu de destination perds sa force de rayonnement. Finalement l’identité résulte de ce que je n’ai pas fais et de ce que j’ai laissé comme trace mais qui veut savoir cela ? Au final l’experience compte. Parfois les concitoyens allemands pensent que je suis hollandais à cause de l’accent, corse à cause de mes cheveux noirs, ou même italien en raison de ma préférence pour le vin. Ce n’est pas grave. L’essentiel est qu’il ne me donnent pas le sentiment que je suis désavantagé ou discriminer dans ce pays. Et ils ne le font pas littéralement depuis 35 ans. Mon heure de gloire vint cependant avec la crise Grec vers 2010. J’étais soudainement dans tout le voisinage devenu un véritable objet de curiosité, et on m’adressait la parole dans la rue, j’étais donc arrêté pour qu’on me parle chez le boulanger. Et je fus même par de si distingués voisins à manger. Et je n’ai pas résolu cette énigme définitivement.

Heimat M. Mansberg s’entretient avec son fils à propos du problème de la terre natale. Lui même est né en Silésie, son fils par contre est né en Basse Saxe.

Quoi qu’il en soit, nous sommes Silésiens, et tu ne dois pas l’oublier. « Je ne suis pas un Silésien, et je ne veux pas ultérieurement le devenir. » À présent, Monsieur Mansberg était clairement embêté, « Nous sommes les Mansberg de Silésie. Au moins depuis 5 générations. Et tu ne peux rien y faire. » Et avec toute ton obstination tu ne pourras rien changer à ce fait. « C’est ça le problème que je vous reproche les jeunes, vous n’avez aucun sens pour les traditions. » Quand vous entendez le mot patrie, vous avez toujours un sourire ironique au coin de la bouche.

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La terre natale, ce mot signifiait quelque chose quand nous étions jeunes, et nous y sommes encore fidèles aujourd’hui. « Où suis-je alors né ? » À Göttingen. Où ai-je appris à marcher ? À Göttingen. Je suis allée à l’école, j’ai travaillé là-bas. Je ne peux pas parler un mot du dialecte Silésien mais je parle comme un habitant de Göttingen. Göttingen est ma terre natale, ça se situe en Basse-Saxe et pas en Silésie. Je n’ai rien contre le fait que ma famille vienne de Silésie mais je suis de Basse-Saxe. « Mais tu dois quand même comprendre que nous … » « Je le comprend, notre terre natale est véritablement la Silésie, peut-être est-ce làbas superbe, je ne le sais pas, mais vous êtes nés là-bas et vous êtes allés à l’école làbas, même eu votre première petite copine, vous avez la-bas travaillé, c’était justement votre patrie. » « Ce n’était pas mais c’est notre patrie ! Il y a une différence. Nous ne pouvons pas seulement renoncer à ce droit tout en pensant comme toi et tes semblables. » « Alors gardez donc votre droit aussi longtemps que vous voulez mais ne voulez pas de nos affaires. Personne ne peut attendre de moi que j’aille en Silésie car je n’y ai jamais vécu. » « On hérite de sa terre natale. » « Non mais c’est de l’intérieur que nait le sentiment d’amour pour la terre natale. Et dans votre vielle terre natale de Silésie, entre temps, des millions de Polonais ont grandit là-bas, comme j’appartiens maintenant à la Basse-Saxe. » Le père a tenté encore une fois de le convaincre calmement. Mais Klaus, on ne ne peut pas ignorer des siècle d’histoires passés seulement avec un geste de la main. On est pas autoriser à oublier facilement l’expulsion des allemands. On doit rester avec la vérité. «Comment ça la vérité ? Justement, en plein milieu ! C’est une vérité que vous avez perdu votre patrie. Nous n’avons pas besoin de discuter sur le sujet pour savoir qui est responsable de la déportation de ces millions d’allemands. Mais moi je dis que les polonais qui sont nés à Breslau n’ont rien à voir avec tout ça et nous non plus les jeunes. Maintenant arrête d’exiger de nous que nous ne nous sentions pas chez nous parce que nous nous serions convaincus que nous sommes Silésiens. Et nous ne pouvons pas nous sentir chez nous en Silésie car nous ne connaissons pas cette terre. Obsédé par votre amour pour vote terre natale, vous voulez finalement nous

empêcher d’avoir nous-mêmes une terre natale.

Frankfurter Allgemeine Zeitung Une ombre grandissante sur la fraicheur estivale. Sanary-sur-Mer la littérature allemande en exil en France »

Dans les agences de voyages du monde, on ne le connait toujours pas » écrit Ludwig Marcuse dans son autobiographie parut en 1960 « Mon 20e siècle » et il s’agit jusqu’à aujourd’hui d’un minuscule village de percheurs sur la Petite Riviera. Sur la carte de la littérature le village est mentionné comme une place éminente comme capitale de la littérature allemande et Marcuse a loué ce village dans lequel a

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vécu 6 années malheureuses et heureuses comme un café d’origine français très riche avec ses tables de marbres et ses maillots de bains. Aussi comme « parnasse allemand » où « Sanaray-les-Allemands ». Avec Paris cette petite communauté qui comptait à peine 4000 fut le centre de l’exil littéraire entre 1933 et 1942. L’exposition Henrich-Heine-Instiut à Düsseldorf montre la ville de Sanary au départ comme un lieu de vancances pour tout le monde : pittoresque et baigné de soleil, avec des rues étroites et des petites maisons blanches, des pins et les oliviers, qui recouvrent les coteaux des baies idylliques sur la côte rocheuse, et des palmiers sur la jetée. Le visiteur est transporté avec les prospectus et les photos colorées dans le présent. Une vitrine avec une radio de l’époque, des fiches signalétiques des traîtres à la patrie et une valise donnant beaucoup à apprendre de l’époque. La plaque commémorative, des immigrés allemands et autrichiens à Sanary, fut installé en 1987 sur la place de la pétanque juste à côté du port, mentionne 36 noms. Parmi eux se trouvaient aussi l’artiste Piscator, l’historien de l’art Julius Meier-Graefe. Dans l’exposition tous ne sont pas mentionnés parce que pour ces exilés, car ce qui compte n’est pas la durée du séjour qui doit être un critère de choix mais la richesse de l’ouvre.

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