Introduction à l\'histoire de l\'art de l\'Egypte ancienne Partie 1 PDF

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Introduction à l'histoire de l'art de l'Egypte ancienne...

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Introduction à l’histoire l’art et à l’archéologie de l’Egypte ancienne I Le contexte géographique! 1) Le paysage égyptien " Paysage particulier, un immense désert Lybique et Arabique. Au milieu le Nil l’un des plus long fleuve du monde, dont la source n’est pas encore vraiment connu. Les premiers habitant de la vallée du Nil on vu un phénomène de désertification. Ils sont venus sur les bords de la vallée très progressivement sur plusieurs millénaires. On a le désert, le Nil, cette Vallée. L’Egypte est uniquement le Nil, c’est très peu, la vallée est appelé Kemet, signifie la noire en égyptien, correspond au limon noir déposé chaque année avec les crues. Le désert est appelé Désheret.! " C’est une topographie très particulier qui va expliquer beaucoup de chose, notamment l’homogénéité de ça civilisation à travers les âges. C’est une civilisation qui s’étend sur 4 millénaires, c’est l’une des plus grandes civilisation qui n’est jamais existé. ! " ! " Il y aura toujours un roi (pharaon) que ce soit en -3100 (époque Thinite) ou en -100 (époque Ptolémaïque). Le principe monarchique va rester le même. Autre exemple au niveau artistique sur la même période, on va toujours avoir les mêmes attribues pour représenter pharaon. ! " Le paysage l’explique car une fois que les populations se sont installés sur les bords du Nil ils se retrouvent isolés par les déserts. Au sud, un autre obstacle naturel, ce sont les cataractes, un endroit où le Nil se resserre avec des rapides. Au nord, on a le delta du Nil et ses paysages verdoyant. Au nord-est on retrouve également le passage pour aller au désert du Sinaï.! " ! Ce paysage est perçu et petit à petit les égyptiens vont lui donner un sens et vont le transformer en mythe. Ils vont avoir leur propre conception du monde. Le phénomène de la crue annuel au mois de juillet est le début de l’année pour eux. La crue apporte du limon fertile et permet à la terre d’être cultivable. Elle est attendue et un nombre de cultes sont voué à ce phénomène. La crue se sont des champs qui vont s’imbiber d’eaux, les villages sont par conséquent construits sur des petits promontoires. Cette crue dure environ 3 mois. ! " La vision de ces champs inondés va permettre aux égyptiens d’élaborer une conception du monde propre à eux. Le Noun n’est ni un espace ni un dieu, c’est quelque chose qui s’apparente à de l’eau, un élément liquide, obscur, pas d’espace et pas de temps. Un espèce de non cosmos où tous les éléments sont déjà en germe mais pas encore formé. Tout est là mais rien n’est nommé . Ce n’est pas quelque chose de négatif. ! " La nuit pour un égyptien est associé au Noun, s’endormir c’est replonger dans les eaux du Noun. Il est indispensable. Il n’est pas uniquement l’élément du cosmos mais aussi l’élément autour et à l’intérieur du cosmos qui va le régénérer périodiquement. La crue est les eaux du Nourn qui permet la regénérescence de la terre. ! " Représentation du Noun par une forme d’eau en zigzag, sous la forme d’un dieu qui soulève le soleil. Tout les soirs le soleil plonge dans les eaux du Noun pour être régénéré. ! Les égyptiens ne dispose d’une cosmogonie mais de plusieurs qui sont simultanées. On a tour à tour des dieux créateurs plutôt solaire mais aussi en relation avec la terre. ! La barbe qui rebique est une caractéristique d’un dieu. Le terme d’hénothéisme est un dieu au dessus des autres. Le Noun dans les textes des pyramides :! «# alors que le ciel n’existai pas, alors que la terre n’existait pas, alors que rien n’existait#»! " Séparer la terre du ciel, créer un espace d’air lumineux dans lequel il est possible de vivre. Tout est fondu dans cette grande soupe primordiale.!

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- Talisman d’Oscokon, petite amulette qui montre cette création du monde, une enfant assis avec un doigt vers la bouche et une mèche de cheveux avec un crâne rasé. Il porte sur la tête un soleil, on a affaire à un enfant solaire assis sur un lotus.

- Tableau final du Livre des Portes, on a le Noun qui fait émerger le soleil, le soleil est aussi accueilli dans l’espace de l’au delà représenté par le dieu Osiris, quand il se couche va se régénérer dans cette espace.

- Sarcophage de Tcahepenkhonsou, les égyptiens on toujours plusieurs façons de présenté une réalité, ils peuvent pensés que le soleil est avalé par une déesse qui met au monde un nouveaux soleil tous les matins. C’est la déesse Nout.

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Aborder l’art égyptiens va nous obliger de mettre à coté notre façon d’appréhender notre façon de voir les choses. " Rê voyage chaque jour à travers le ciel à bord de sa barque sacrée (parcours du Soleil), et chaque nuit au travers des mondes souterrains (la#Douât). Chaque lever de soleil était une victoire remportée par Rê sur les «#forces des ténèbres#»! " Les temples fonctionnent comme autant de point d’acuponcture entre les hommes et les dieux. Il faut maintenir toutes les relations pour que tout ce passe bien dans l’équilibre du cosmos. Les forces anthropiques, forces naturelles à n’importe qu’elle structure vivante. ! La grande intelligence dans la conception du monde des égyptiens c’est qu’ils ne nient pas ces forcent anthropique, il les acceptent et mettent en place une autre force. ! " Cette force va prendre le nom de Maât. Elle assure l'équilibre cosmique et c'est donc grâce à elle que le monde fonctionne de façon harmonieuse.! C’est un effort qui se doit d’être permanent, qui se doit de durer le plus longtemps possible pour que le cosmos ne vacille pas. Il faut maintenir cette Maât.! " Ces forces anthropiques vont êtres respectés sous la forme d’un immense serpent que les grecs ont appelés Apophis. Son nom égyptien est Apef, c’est un serpent gigantesque qui vient personnifié ces forces anthropique. Ce serpent attaque la barque solaire, il tante d’entraver la course du soleil et donc l’ensemble du fonctionnement du cosmos.!

- Tombe de Ramsès, Atoum combat le serpent pour l’empêcher de nuire pour au moins pour 24h

- Statuette de la déesse Maât, représenté par une plume d’autruche sur la tête.

II Le contexte historique! 1) La conscience de l’histoire Ils n’avaient pas la même conscience de l’histoire que la notre. Pour les égyptiens l’histoire c’est un éternel recommencement, à chaque fois qu’un roi remonte sur le trône on repart à l’an 0. Dans les textes on parle de l’an 25 du roi. Notions du temps cyclique. Un roi se doit de défendre les frontière du pays, se doit de fêter son jubilé, un roi doit se régénérer régulièrement pour pouvoir continuer à régner. ! Ramsès II va guerroyer contre l’empire Hittite, on a dans tous les temples battit sous Ramses II une représentation de cette événement. ! —> En réalité il n’en est rien, ce ne fut pas une si grande victoire.!

2) Les sources historiques 4 sources principales :! - l’historiographie égyptienne : depuis l’ancien empire on a des listes complète des rois! - les archives de l’empire hittite / assyrien / grec : sources non égyptiennes! - l’archéologie! - sources écrites annexes : Comme par exemple des textes particulier de riches égyptiens. Elles sont abondante et très disparate. Elles étaient en général construit sur des matériaux périssable. ! " Au début de l’histoire égyptienne il n’y avait pas besoin de raconter ou de relater l’histoire. C’est avec les grecs qu’il y a une volonté de mettre en image. ! Approximations chronologique plus on remonte dans le temps. Le roi Ménès (-3100), marge de 3 siècle pour son règne.! " On la connait l’histoire égyptienne tel qu’on la connait à c’est à partir des écrits de Manéthon de Sebennytos# qui est un prêtre égyptien qui à vécut au IIIe siècle av JC. Il travaillait dans des temples et a probablement eu accès à des sources anciennes. Il a écrit une histoire de l’Egypte listant les différents rois. Il a regroupés et à listé les rois par origines géographiques et a numéroté ces dynasties. ! " Ce sont des division modernes et arbitraire qui ne tiennent pas toujours compte des changement sociaux/etc de l’Egypte ancienne. ! " Si la plupart du temps une dynastie suis l’autre il y a aussi des dynastie qui se chevauchent, des rois on règnes en même temps dans des localisations géographiques différentes.!

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La division en empires et périodes intermédiaires :! La préhistoire (3 800 / 3 500) - période de Nagada I & II! L’époque pré-dynastique L’époque Thinite (3 100 / 2 700) - I & II dynastie ! L’Ancien Empire (2 700 / 2 200) - III —> VI! La Première Période Intermédiaire (2 200 / 2 030) - VII —> X! Le Moyen Empire (2 030 / 1 700) - XI —> XIII! La Deuxième Période Intermédiaire (1 700 / 1 550) - XIV —>XVII! Le Nouvel Empire (1 550 / 1 069) - XVIII —> XX ! La Troisième Période Intermédiaire (1 069 / 664) - XXI —> XXV! La Basse époque (664 /332) L’époque ptolémaïque (332 / 30)

III L’art Egyptien! 1) Un art lié au pouvoir " Un art intimement lié au pouvoir. Il est lié à ces très haut dignitaires qui prennent le contrôle de ces première sociétés et qui dans ces tombes on a des objets prestigieux. ! L’art égyptien est lié au pouvoir et à la personne du roi. " Va devenir un instrument de propagande par le biais d’obélisque ou de statue. Quelques villes ont subsisté et leur caractéristiques ne peuvent pas toujours être appliquées à toutes les autres. ! Esthétisme : Il n’en est rien ! Pour les égyptiens c’est un art efficient. " Il n’y a pas de mot égyptien pour dire «#art#». Une peinture ne va jamais être définit comme étante laide ou belle mais comme efficiente ou non efficiente. C’est le terme de Menekh qui est utilisé. La statue d’un défunt sera toujours représenté avec des traits jeunes, dans la force de l’âge. ! " Une fois le bloc de pierre sculpté on a le rituel de l’ouverture de la bouche, un prête va présenter devant les offices naturelles différents instrument pour que le défunt puise parler/ manger/voir/sentir à nouveaux. ! La statue n’est plus un bloc de pierre mais comme un être dit vivant. C’est le défunt vivant qui est devant les yeux des artisans. La statue pourra être placé dans la chapelle du tombeau.! Toutes les images n’ont pas le même degré d’efficience, une statue n’est pas une peinture murale.!

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- Statue d’Osiris au Louvre, donne très bien l’idée d’une statue isolé du commun des mortelle. Les yeux sont grands ouvert et incrustés de pierre. Impression de vie et de présence.

- Papyrus mythologique d’Imennemsaouf au Louvre. on a le serpent représenté avec une multitude d’entaille e long de son corps, une image efficience. ! " Il n’y a pas d’art pour d’art dans l’Egypte antique. Les artisans sont des artisans, ce ne sont pas des artistes. L’art égyptien est représenté différemment de notre art contemporain. Les égyptiens ne s’intéressent pas à la perspective, ils utilisent l’aspectivité. C’est un néologisme allemand, c’est une absence de perspective. ! " Un égyptien va représenté les éléments les plus significatives d’un objets. Ce n’est pas ce qu’il voit qui est utile, c’est ce qu’il est. Il représente les personnages avec tout ces éléments constitutifs. Le profil permet de représenté la courbe du visage et un oeil de face, le torse est également produit de face avec pour les femmes un sein représenté de profil. ! L’art égyptien est un art qui se lit. ! Le roi se reconnait par sa barbe droite et longue, la barbe recourbé est pour les dieux. Le cobra femelle dressé au front du roi est un symbole caractéristique. Némès qui retombe (voile sur la tête) . Le signe Ankh, signe de la vie. L’image est aussi importante que le texte, il ne dit pas tout, on apprend parfois même encore plus grâce à l’image. - signe image en trois dimensions de la déesse Isis, c’est ici un hiéroglyphe en trois dimension

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