Ipmsh - Plan - PDF

Title Ipmsh - Plan -
Course Initiation pratique à la méthodologie des Sciences Humaines
Institution Diplôme d'études collégiales (DEC)
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Summary

...


Description

Un individu, plusieurs cultures ______________________________________________________________________

1- INTRODUCTION (½ - 1 page)

Le sujet de notre recherche est le multiculturalisme; nous nous sommes, plus précisément, penchés sur l'influence que ce dernier a sur l'identité des individus. La raison pour laquelle nous avons choisi ce sujet est que, étant des citoyens québécois habitant dans la région de Montréal, nous entendons souvent parler du phénomène du multiculturalisme. Cependant, nous n'en entendons parler qu’à partir de points de vues de la politique et des statistiques. Pourtant, nous trouvons qu'il serait beaucoup plus intéressant d'avoir l'opinion de gens comme vous et moi sur les effets du multiculturalisme et comment ce phénomène affecte leur quotidien. C'est donc dans cette optique que nous nous sommes posé la question suivante: «Comment l'identité individuelle des résidents de Côte des Neiges est-elle affectée par la diversité culturelle du quartier en question?» Question à laquelle nous avons répondu avec l'hypothèse que «la diversité culturelle du quartier affecte l'identité individuelle des résidents de Côte des Neiges de par le fait qu'ils vont en venir à intégrer des éléments provenant de d'autres cultures à la leur, ce qui va automatiquement entraîner des changements dans leurs habitudes de vie». Afin de répondre à cette hypothèse nous avons choisi de questionner un échantillon composé de personnes âgées de 30 ans ou plus et qui résident à Côte des Neiges depuis au moins trois ans. La raison pour cela est que nous voulons obtenir des réponses réfléchies, éclairées et détaillées sur le sujet, ce qui serait beaucoup plus difficile à obtenir si nous interrogions des jeunes de 20 ans et moins. Nous voulions aussi que la personne connaisse le quartier et ait eu le temps d'être affectée par le multiculturalisme du quartier, d'où la raison pour laquelle nous n'avons interrogé que des gens qui habitent le quartier depuis au moins 3 ans. De plus, la raison pour laquelle nous avons choisi le quartier de Côte des Neiges comme sujet d'étude est qu'il s'agit d'un des quartiers les plus multiculturels à Montréal, donc un lieu parfait pour étudier notre sujet de recherche. Compte tenu du fait que nous voulions obtenir l'opinion de monsieur ou madame tout le monde, nous ne pouvions pas contacter les gens à l'avance pour organiser le lieu et la

date des entrevues et nous ne pouvions pas non plus faire appel à des experts sur le sujet. C'est pourquoi nous avons décidé d’employer la méthode communément appelée vox populi, ce qui signifie voix du peuple. En bref, nous sommes allés au centre communautaire de Côte des Neiges et avons interrogé au hasard les personnes présentes dans ce lieux. Bien évidemment, nous nous assurions que les personnes que nous passions en entrevue correspondaient bel et bien à l'échantillon que nous avions choisi. Notre équipe a formée un questionnaire de recherche en fonction de trois concepts

clés: l’identité individuelle, la diversité culturelle ainsi que le quartier

Côtes-des-Neiges comme lieu d’observation. Chacun des concepts a été séparé en trois ou quatre dimensions qui nous aideront à interpréter les réponses dans l'analyse qui suit.

ANALYSE (4 PAGES) Les individus auxquels nos questions ont été posées sont des résidents du quartier de Côte-Des-Neiges qui connaissent très bien le quartier et s’y promènent souvent. Les questions qui ont été posées aux individus en question étaient a propos de leur identité culturelle personnelle , la diversité culturelle et la culture du quartier de Côte-Des-Neiges. Certaines des réponses que nous avons reçus étaient plus développées alors que d’autres étaient plus courtes. Les réponses que nous avons collecté sont très similaires d’un individu à l’autre, ce que nous attribuons au fait qu’ils soient

tous des immigrants et vivent

maintenant dans le même quartier depuis 3 ans ou plus.

Après avoir comparé les résultats des entrevues, nous avons pu constater que le mode de transport favori de la grande majorité des individus questionnés était le transport en commun. Nous avons donc étudié les logistiques du quartier et nous en avons conclu qu'il s'agit simplement du moyen le plus pratique de se déplacer dans ce milieu où la circulation est dense et les places de stationnements payantes et insuffisantes. Nous avons aussi questionné les habitants du quartier sur le nombre de personnes qui vivaient sous leur toit. Notre hypothèse a été confirmée avec une légère nuance . Les personnes consultées ont un à deux enfants, alors que dans leurs cultures d’origines il y avaient «en moyenne, 4 ou 5 enfants par familles dans le coin où [ils vivaient]», comme nous l’a dit un de nos répondants d’origine Haïtienne. Il n’y à qu’une personne questionnée qui avait 3 enfants à sa charge. Ses résultats concordent avec le nombre d’enfant moyen par famille québécoise

selon le recensement de 2013. Nous en avons donc conclu que la culture québécoise a eu une influence, du moins, sur cet aspect de leur vie. Lorsque l’on se penche plus sur la culture et l’entourage nous découvrons que les immigrants ont un désir et une facilitée à s’intégrer dans leur communauté. En effet, une très mince portion d’individus décrivent la tradition comme étant indispensable à leurs amitiés. La très forte majorité pense au contraire que ce qui les attire vers les autres. Ce sont plutôt les loisirs que nos sujets qui permet la formation de leurs amitiés. La langue parlée a aussi été un sujet très intéressant à aborder puisque nous sentions que les individus s'identifiaient vraiment à leur langue maternelle. En effet, ils ont tous, sans exception, dit qu’ils préféraient parler leur langue première, cependant ils parlent tous (sauf un) l’anglais et le français . Nous avons souvent reçu comme réponse une variation de la phrase suivante : “L’anglais est la langue du monde”. De plus , tous les interviewés ont dû apprendre le français comme langue seconde, ou troisième langue, ils la parlent tous au travail et par extension avec leur collègues. Ceci peut être expliqué par le fait que le français est la langue que notre gouvernement a imposé comme langue officielle au travail . De plus, nous avons appris que le milieu de travail facilite l’intégration des nouveaux arrivants en organisant des fêtes auxquelles tous les travailleurs participent. Ces moments de célébration permettent aux gens de se réunir à l’extérieur du moule professionnel. Nous nous sommes ensuite penché sur la question des valeurs. Nous voulions voir s’il y en avait qui sortaient du lot. Tout d’abord, nous n’avons pas été surpris lorsque nous avons retrouvé le respect dans les réponses de tous les individus questionnés, après tout, il s’agit de l’une des valeurs dont la majorité des cultures dans le monde font la promotion d’une manière ou d’une autre. «[L]e respect c’est la base de tout, si deux humains se respectent pas ça vaut pas la peine de se côtoyer», tel que l’explique si bien un de nos répondants. Le respect est aussi revenu lorsque nous avons abordé le sujet des personnes en position d’autorité ainsi que des personnes âgées, avec des réponses similaires à la suivante: «Oui, avec les gens de la même génération que moi, je parle normalement. Avec les personnes plus âgées, je parle avec plus de respect et, quand je m'adresse à des gens plus jeunes que moi , je ne leur manque pas nécessairement de respect, mais je parle normalement et j'essaye de m’adapter à leur vocabulaire.» Une valeur qui est souvent revenues auprès des gens qui venaient de pays moins bien nantis ou ayant des problèmes de corruption était la liberté, ce à quoi nous nous attendions dans ce contexte.

Sur le plan de l'éducation, nous avons observé que les niveaux de scolarisation des répondants varient entre le cégep et le doctorat. Nous avons aussi pu noter que, plus l'individu était jeune, plus son niveau d'éducation était élevé. Quoique les répondants plus âgés disaient vouloir que leurs enfants aient un plus haut niveau de scolarité qu’eux. Bien que l’éducation soit le motif qui a poussé la majorité à émigrer et à venir s’installer au Québec, certains des individus passés en entrevues ont dit être venu au Canada pour des raisons socio-politiques ou économiques. Entres autres, un répondant cherchait à fuir la dictature de son pays afin d’offrir une meilleure vie à sa famille et une autre répondante nous dit: «mes parents ont quitté le pays à cause de la politique et de la conjoncture économique du pays». La population de Côte-des-Neiges est aussi affectée au niveau de l’art culinaire; en effet, les individus interviewés disent tous explorer les cuisines du monde entier à l’aide des restaurants du quartier. Les restaurants qui reviennent le plus souvent sont: Sindibad, Al Amine, Basha, Quesada, Pizza Show et Subway. En contraste avec l’exploration lors des repas à l’extérieur, toutes les personnes à qui nous avons parlé nous on dit manger des mets traditionnels le plus souvent possible. Certains disent même manger traditionnel à chaque jour. Malheureusement, certains disent ne pas pouvoir conserver cet élément de leur culture à cause des autres membres de la famille: « Je veux en [mets traditionnels] manger plus , mais ma femme n’est pas haïtienne. Je dois faire un compromis. » Il est important de noter que l’homme en question a rencontré sa femme et s’est marié au Québec.

Un aspect qui a obtenu des réponses variées est la vie spirituelle, ou religieuse. Bien que tous aient répondu avoir des croyances, la forte majorité dit ne pas être pratiquante. De plus, ils disent presque tous ne jamais avoir été exposé à des signes ostentatoires au travail. Les fêtes ayant une connotation religieuse, sont souvent célébrées de façon laïque. Contrairement à la majorité qui considèrent que les fêtes ne sont que des jours fériés, un individu se démarque par son interprétation de celles-ci : « Je les célèbre de façon très laïque, simplement de façon symbolique ». Toutefois, certains individus prennent les fêtes religieuses très sérieusement. C’est le cas d’une musulmane que nous avons interrogé et qui nous dit qu’elle « fête, entre autres, le Ramadan et la fête de tabaski (la fête du mouton). C’est mon devoir en tant que croyante.»

Ensuite, nous avons analysé les réponses obtenues lorsqu’il est question de l’arrondissement. Pourquoi avoir choisi Côte-des-Neiges et comment est-ce que nos sujets se sentent dans cet environnement? L’adjectif qualificatif qui est souvent revenu quand il était question de la dynamique du quartier est le suivant: rapide. Tous disent bien aimer la jeunesse ainsi que le mouvement constant du quartier. Considéré par nos répondants comme un quartier axé sur la famille et l’éducation, l’ambiance chaleureuse et conviviale de Côtes-des-Neiges ainsi que les nombreux points d’accès au ressources médicales fait sentir la totalité des répondants en sécurité. En effet, au sujet de la question de la sécurité, les sujets étaient très confiants et rapides dans leurs réponses: le quartier fait sentir l’unanimité en sécurité. Nous avons approfondis nos recherches et avons appris que : selon une étude de la Corporation de Développement Communautaire (CDC), Côte des Neiges est la plaque tournante de l’immigration; c’est le quartier le plus multiculturel de l’Amérique du Nord. « Plaque tournante » est le bon terme car les gens qui s’installent dans le quartier y restent rarement plus de 5 ans. Ces déménagements constants sont à la source même de la cause du mouvement des cultures et favorise la diversification culturelle et ethnique du quartier.

Conclusion (1 page) Pour conclure, nous avions initialement émis l’hypothèse que l’identité individuelle des répondants allait probablement être influencée par la diversité culturelle du quartier de par l’intégration d’éléments de cultures différentes de la leur. Dans cette éventualité, des caractéristiques issues du multiculturalisme, qu’elles soient minimes ou importantes, viendront modifier l’expérience québécoise des immigrants ainsi que celle des répondants originaires du Québec. Notre recherche s'est conclue par la confirmation de notre hypothèse. Effectivement, à travers leurs rencontres, les nouvelles langues qu’ils ont appris, la cuisine du quartier, l’emploi qu’ils exercent ainsi que les fêtes culturelles, qu’elles soient organisées par la ville ou encore par l’emploi des individus, auxquelles ils participent, les répondants ont tous intégrés des caractéristiques propres à d’autres cultures à leur quotidien. Exprimant le désir et la facilité à s’intégrer aux activités et à la dynamique de Côtes-des-Neiges, tous semblent avoir, en quelque sorte, trouvé leur place dans cet environnement. Les immigrants, s’étant installés au Canada pour des raisons qui varient entre situations de conflits dans leur pays d’origine et désir d’entamer des études supérieurs, ont, toutefois, bien évidemment, conservés beaucoup de composantes de leur culture d’origine sans pour autant ne pas en intégrer de nouvelles. Pour cette recherche, suite à notre état de la question, nous avons eu à établir une question en fonction du lieu, du

temps et des caractéristiques qui nous intéressaient, en l'occurrence, l’identité individuelle en fonction de la diversité culturelle à Côtes-des-Neiges. Nous avons, ensuite, formé notre hypothèse, notre schéma conceptuel et notre questionnaire. Après nos entrevues, un codage rigoureux a été nécessaire à notre analyse. Lors de cette observation, nous nous sommes concentrés sur les façons dont le multiculturalisme affecte l’identité individuelle dans un quartier spécifique. De nos jours, avec l’avènement de la technologie de l’information, il serait intéressant d’examiner comment l’accès à l’information via Internet, que ce soit par l’entremise des sites internationaux d’information ou encore par celle des réseaux sociaux par exemple, affecte l’identité individuelle des québécois.

Tous sauf 1 personne prennent le transport en commun . Moyenne 2.5hab Seulement 2 dise que tradition/culture = pt commun avec amis, le reste = loisirs Tous sauf 1 parlent Angl Tous parlent leur langue première à la maison et préfèrent la parler Tous parlent fr au travail et avec leurs collègues Majorité participe aux fêtes entre collègues Valeur présente chez tous = Respect, la plus importante pour la majorité , ils respectent tous les personnes en position d’autorité et les personnes plus âgées. Ils ont un niveau de scolarité qui va du Cégep à l’université Bcp d’immigrants mettent l'emphase sur la valeur de liberté Tous mangent dans les restaurants multiculturelles du quartier Division Oui/Non vote ~50% Études + shit show du pays natale = raison immigration Heureux de vivre au canada Tous ont une spiritualité et/ou adhérent à une religion, mais plus de 50% sont non-pratiquants Aucune exposition à des signes ostentatoires (sauf 2/9) = religion prends de moins en moins de place?? Fêtes culturelles = surtout celles dans le calendrier (gouvernemental) des fêtes liés à la religion . Fréquence de consommation des mets traditionnels = “le plus souvent possible” = désire de conserver cet aspect de la culture traditionnelle. Quartier = immigrant, rapide, bouge, jeune, etc

V2: «Côte des Neiges c’est la plaque tournante de l’immigration, c’est le quartier le plus multiculturel en Amérique du nord ( C’est ce qui est ressorti d’une enquête de quartier par la CDC récemment), par contre, lorsque les gens viennent dans le quartier ils restent souvent pas plus que 5 ans, ils vont souvent déménager, donc il y a énormément de mouvement et de diversité. Cependant les élus de l’arrondissement donne pas assez de voix à la population immigrante..» Se sentent tous en sécurité, plus que dans leur pays natale pour certains Séparation 50/50 participation aux fêtes du quartier

3- Conclusion (1)...


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