La cervicalgie (kiné) PDF

Title La cervicalgie (kiné)
Course Médecine, traumatisme
Institution Université de Picardie Jules Verne
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Summary

Cours de kinésithérapie : la cervicalgie...


Description

La cervicalgie – Le 9/16.9.2015 I 

Examen clinique : Profession Antécédents : - Traumatisme ? - Tabagismes ? - Exogénose ? - Cancer ? - Infection ? - Antécédent personnels ou familaux pour une spondylarthriopathie ? - Allergie, intolérance aux médicaments, ulcère gastrique ?

Douleur : - Horaire, circonstances déclenchante - Siège, irradiation - Durée : aigue (< à 15jours), chronique (supérieur à 3 mois) - Type de la douleur - Intensité (EVA) - Impulsivité à la toux - Traitement antérieur : efficacité, tolérance ? Examen clinique :  Présence de raideur du rachis cervicale  Fièvre, altération de l’état général.  Examen neurologie (MS/MI)  Exament locorégional : adénopathie, poumons… 

II-

Examen paraclinique :

Radio du rachis cervical de face, de profil, ¾ gauche et droit : (Pour lombaire, pas besoin des ¾)

La première étape est d’éliminer les autres causes possibles en recherchant des signaux d’alertes ou « drapeau rouges » avant de retenir le diagnostic de cervicalgie commune.

Les causes possibles sont : - Tumorale : métastase, myélome - Infectieuse : spondylodiscite - Inflammatoire : PR, PPR (PseudoPolyarthriteR), SPA - Miscrocristallins : chondrocalcinose, calcification OH apatite - Neurologique : tumeur intra-rachidienne ou fosse postérieur - Post-traumatique : AVP, fracture ou luxation. # Coupe sur poly On continue les examens complémentaires si : (DRAPEAU ROUGE) >> RADIO vite vite vite ! - Horaire inflammatoire - Fièvre - Altération de l’état général - Déficit moteur - Syndrome pyramidal - Intense rebelle aux traitement ou antécédents de traumatisme… Les examens complémentaires : - NFS, VS, CRP, électrophorèse protéines sériques, bilan hépatiques, calcémie, phosphorémie, protidémie - IRM

CERVICALGIES COMMUNES :

Ce sont les plus fréquentes. Elles comprennent les cervicalgies d’origine musculaire ou ligamentaire ou arthrosique. Elles s’opposent aux cervicalgies symptomatiques pouvant révéler une affection grave. Elles sont caractérisées par : - Horaire mécanique - Absence de fièvre ou d’altération de l’état général, examen clinque rassurant - Pas d’adénopathie - Radio normal ou cervicarthrose.

CERVICARTHROSE : Elle est très fréquentes, plus de 50% après 40 ans. En général, elle est le plus souvent peu ou pas symptomatique. On a : - Cervicalgie aigue ( 3 mois) - Névralgie cervico-brachiale - Myélophathie cervicoarthrosique (compression médullaire lente par l’arthrose)

R.O.T DES MEMBRES SUPÉRIEURS :    

BICIPITAL (C5) : FLEXION DE L’AVANT-BRAS SUR LE BRAS TRICIPITAL (C7) : EXTENSION DE L’AVANT-BRAS SUR LE BRAS STYLO-RADIAL (C6) : FLEXION DE L’AVANT-BRAS SUR LA BRAS CUBITO-PRONATEUR (C8.D1) : PRONATION DU POIGNET

#Schéma trajet des nerfs

LA CERVICALGIE MECANIQUE AIGUE :

Les torticolis : (un peu comme le lumbago, mais au niveau du cou) Ils sont surement d’origine musculaire ou articulaire postérieur (?). Le plus souvent, il apparait le matin au réveil sans facteur déclenchant. Le patient va alors adopter une attitude antalgie en rotation et flexion latérale. Il évolue favorablement en quelques jours. La radio n’est pas nécessaire. La cervicalgie aigue d’origine arthrosique : Elle entraine des douleurs du rachis cervical inférieur, une limitation le plus souvent modéré et sélective de la mobilité, des contractures et une douleur du muscle trapèze, un craquement à la mobilisation du cou ainsi qu’un traitement antalgique (AINS). La cervicalgie posturale : Elle entraine une douleur du rachis cervical supérieur avec des irradiations occipitales. Elle peut-être déclenché par le facteur professionnel (tête penché en avant). La cervicalgie mécanique atteint plutôt les sujets longilignes, au grand cou, peu musclé. Elle entraine des douleurs à la palpation des insertions des muscles sur l’occiput. La cervicalgie mécanique nécessite un traitement, une modification du poste de travail, de la rééducation, un renforcement des muscles cervicaux postérieur et un apprentissage des mesures d’hygiènes du rachis cervical. -- Fin du 9.9.15 La névralgie d’ARNOLD : C’est une compression de la branche postérieure du nerf d’ARNOLD. Elle entraine une cervico occiputalgie avec paresthésies (brûlure, décharge électrique) unilatérale dans le territoire de C2.

LA CERVICALGIE CHRONIQUE ARTHROSIQUE : Elle entraine une douleur chronique, mécanique mais parfois avec une recrudescence nocturne du rachis cervical inférieur. Elle évolue par poussée sur un fond permanent chronique. Elle entraine une limitation, le plus souvent, modérée et élective de la mobilité, des contracture et douleurs du muscle trapèze ainsi que des craquements à la mobilisation du cou. Le traitement pour la cervicalgie chronique arthrosique : - Antalgie, AINS lors des poussées - Kinésithérapie : rééducation, massage antalgique et décontracturants, renforcement des muscles para vertébraux, enseignement de l’adaptation posturale et d’éviter les amplitudes extrêmes du rachis cervical.

LA NEVRALGIE CERVICOBRACHIALE (NCB) : Elle entraine des douleurs du rachis inférieur irradiant selon un trajet radiculaire aux membres supérieurs.

La névralgie commune est liée à un conflit le plus souvent entre la racine nerveuse et l’uncarthrose et l’arthrose inter-apophysaire postérieur si on est plus âgée que 40 ans et plus rarement par hernie discale pour le sujet jeune. La névralgie symptomatique est liée plus particulière aux fractures, aux luxations, à la spondyliscite infectieuse, à des métastase, des myélomes et enfin à des neurinomes. La névralgie cervicobrachiale commune :  Si c’est un syndrome cervical, la douleur est mécanique au niveau du rachis cervical inférieur et on a la présence de raideur ( le plus souvent, modérée et élective de la mobilité).  Si c’est un syndrome radiculaire, on a une paresthésie et une hypoesthésie sur le trajet d’une racine, on a aussi une diminution ou une abolition d’un R.O.T, et une rechercher d’un éventuel déficit moteur. Diagnostic différentiel de la NCB : - Tendinopathie de l’épaule - Syndrome du canal carpien - Syndrome du défilé cervico thoracique - Compression du plexus brachial, syndrome de pancoast Tobias - Syndrome de parsonage Turner - Poly neuropathie - Méningoradiculite (hiv, lyme, zona) - Spasmophilie - Syringomyélie Syndrome de Pancoast Tobias : On a un cancer de l’apex pulmonaire envahissant le plexus brachial. On a aussi une douleur de l’épaule intense irradiant au membre supérieur C8, D1. Elle entraine une atteinte du SN sympathique à destination oculaire : Syndrome de claude bernard Horner : myosis, ptosis, enophtalmie. Syndrome de parsonage Turner : C’est une atteinte du plexus brachial. Les circonstances de survenue sont l’infection, la vaccination, le traumatisme, la chirurgie, la grossesse. Ce syndrome est rare et entraine une hyperalgie de l’épaule, puis une paralysie et une amyotrophie rapide de certains muscles de la ceinture scapulaire.

Le traitement de la NCB commune : Il faut rassurer le patient, la guérison de la NCB commune est de l’ordre de 8 fois sur 10 en 6 semaines. Le traitement consiste en la prise d’antalgique, d’AINS et d’un collier cervical.

Si on aboutit à un échec du traitement, on préconise : - une cure courte de prednisone (0.5mg/kg pendant 1 à 2 semaines) - Infiltration radioguidée mais déconseillé (AFSSAPS mars 2011), l’efficacité n’est pas formellement démontrée et on a un risque de tétraplégie par infarctus médullaire. - Chirurgie au rachis cervical - Résection d’ostéophyte avec plus ou moins une arthrodèse si le déficit moteur est important ou si on a un échec du traitement médicale et une bonne corrélation anatomoclinique.

LA MYELOPATHIE CERVICOARTHROSIQUE : C’est une compression lente de la moelle cervicale par de l’arthrose exubérante. C’est un conflit direct avec les ostéophytes et les compressions des artères nourricières (artères spinale antérieure). Elle entraine : - Des cervicalgies modérées et inconstances - Fatigabilité à la marche - Signe pyramidal (hoffmann, babinski). Signe de Hoffmann = flexion rapide et brève des 5 doigts de la main après relâchement brusque de la dernière phalange hyper fléchie du médius témoignant d’une atteinte pyramidale. -

Trouble de la sensibilité profonde

Ici, l’IRM présente un intérêt ainsi que le traitement chirurgical de décompression....


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