Latin pour historien 1 PDF

Title Latin pour historien 1
Course Histoire Contemporaine
Institution Université de Lorraine
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Cours de Latin pour les historien ...


Description

Latin Pour Historien

Introduction générale : Le discours d’un historien s’appuie sur des sources ; typologie des sources pour l’étude du Moyen Âge occidental  Sources iconographiques (images, tout ce qui est figuré : enluminures, vitraux, mais également sculptures, chapiteaux, gravures, dessins, affiches…)  Sources écrites, en distinguant les sources écrites :  Sur support rigide : inscriptions sur pierre, ivoire, métal, cire…  Sur support souple : papyrus, qui disparait durant le Haut Moyen Âge occidental, écorce, parchemin, papier Ces sources doivent être lues, traduites, comprises mais aussi conservées. C’est l’apanage des musées et archives (nationales, régionales et départementales). La source primaire est le document d’époque, et la source secondaire a été produite a posteriori sur une période. Les sources secondaires sont constituées d’articles et de productions d’historiens. Cette source secondaire en dit plus sur la période étudiée que sur sa source. Au XIXème siècle, il y a une importante étude des chartes. Cette production d’historiens est à prendre en compte. Cependant, il faut avoir à l’esprit que ce travail a été réalisé au XIXème siècle, selon des méthodes différentes d’aujourd’hui. Il faut chercher à dater tout ce qu’on utilise, qu’il s’agisse de sources primaires ou secondaires. L’étude des sources écrites met en œuvres diverses sciences (parfois définies comme des sciences annexes de l’Histoire). Ces sciences sont indispensables à l’historien : -

Paléographie : Etude des écritures manuscrites, du terme latin manus, us, f (la main).

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Codicologie : Le terme vient de codex, codicis, m (livre manuscrit). C’est l’étude du manuscrit en tant qu’objet (son contenu, le parchemin, la manière dont il est présenté, la reliure, la manière dont les cahiers sont attachés…). Le parchemin est extrêmement cher, quand les codices sont reliés, on procède de manière économe.

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Diplomatique : C’est la science des diplômes (diploma, diplomatis, neutre), des actes écrits émis par une autorité. Pour qualifier un document de diplôme, il faut qu’il ait une valeur juridique.

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Archivistique : C’est l’étude de la manière dont on a conservé les diplômes. Les spécialistes se penchent sur les politiques et institutions de conservation. C’est un domaine qui existe au Moyen Âge (politiques d’archivage dès le Haut Moyen Âge). On archive principalement les diplômes à l’origine. Aujourd’hui, l’archivistique s’est élargie à tous les diplômes et à de nombreux autres éléments (monnaies…). Arca, ae, féminin (le trésor, le coffre) + archivum, i, neutre (trésor).

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L’ecdotique : C’est l’étude de la transmission d’un texte et de ses variantes. Au Moyen Âge, toutes les sources sont copiées et recopiées à la main. Ces copies successives entraînent des altérations du texte (volontaires ou non). Il faut donc connaitre le chemin que le texte a parcouru et savoir comment le texte est transformé.

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La philologie : C’est l’étude des évolutions de la langue. Le latin est la langue des lettrés pendant le Moyen Âge. C’est la principale langue des sources, même s’il y a de nombreuses langues vernaculaires. Le latin est une langue qui n’est plus maternelle, mais qui est apprise, et non parlée. Les clercs apprennent à lire et parfois à écrire en latin cependant. On forme des scribes, des artisans spécialisés. On apprend à lire dans le psautier. Le latin devient naturel à ces clercs. Cela reste une langue traduite.

CM1. Qu’est-ce que la diplomatique ? C’est une science qui étudie les actes. Le terme forgé sur celui de diploma diplomatis n), diplôme, c’est à dire documents officiels émanant de l’autorité publique. Elle est née au XVIIe siècle, au moment où l’on a considéré les documents d’archives non plus uniquement comme des actes directement utilisables dans la pratique (= actes de la pratique) mais aussi comme des témoignages historiques. Les actes de la pratique sont des actes qui organisent la vie quotidienne des Hommes, qui définissent des droits, délimitent des propriétés, établissent des comptes… Avec Dom Mabillon, qui publie De re diplomatica (1681), on a véritablement la fondation de cette nouvelle science. Mabillon est un moine bénédiction, qui appartient à la congrégation des Mauristes, qui suivent la règle de Saint Benoît (le moine doit prier et se consacrer au travail 2

manuel et intellectuel). Au XVIIème siècle, les Mauristes dirigent de nombreuses abbayes, avec d’importantes bibliothèques. Il y a une conscience de l’immense patrimoine intellectuel. Les Mauristes commencent à inventorier le patrimoine, à le lire et à le copier. Cet effort va conduire les Mauristes à copier les documents conservés à l’extérieur de leurs abbayes. Ils vont s’intéresser au patrimoine des évêchés par exemple. Les Mauristes ont copié les textes et les ont fait imprimer dans des recueils de sources. Dans son ouvrage rédigé en latin, Dom Mabillon établit des principes pour l’étude des diplômes et pour leur inventaire. Depuis Mabillon, la diplomatique a évolué, son champ s’est élargi. Les spécialistes (les diplomatistes) étudient aussi des actes qui n’émanent pas forcément d’une autorité, mais qui ont des conséquences juridiques (livres de compte, lettres ou testaments publiés par certains personnages privés). 1) La conservation des actes de la pratique : Il y a une opposition souvent énoncée entre : •

Les actes de la pratique : conservés dans les archives municipales, départementales ou nationales



Les documents littéraires : conservés dans les bibliothèques

Dans les faits, l’opposition est plus complexe. Il y a des cartulaires (gros recueils dans lesquels on a recopié des chartes où l’on trouve aussi des œuvres littéraires). Dans les reliures de cartulaire, on utilise parfois des documents ou des fragments d’œuvres littéraires. De même, dans les bibliothèques, on a parfois des collections de chartes (à cause des legs…). Il y a une constitution de fonds d’archives Les archives sont la réunion des documents reçus ou établis par une personne ou un établissement et conservés à des fins de gestion, de justification et de preuve. Elles ne sont tenues et organisées qu’en fonction du rôle tenu par l’écrit dans la vie juridique et sociale. On ne conserve que les documents que l’on juge utiles. Cette réflexion sur l’archivage laisse des traces. Dès le VIIème et le milieu du VIIIème siècle, sont établis des chartriers (recueils de chartes conservés par un personnages ou un établissement pour servir de titre). On a conservé des actes de l’époque mérovingienne (628725 notamment). 3

A la fin du VIIIème siècle, l’adoption de la minuscule caroline (écriture qui est mise au point pendant la Renaissance carolingienne) permet d’accélérer la copie et permet aussi plus de lisibilité, qui facilite le travail des scribes. Pour la période carolingienne, on a donc une inflation des documents écrits et conservés. L’on se met à utiliser massivement, voire systématiquement du parchemin. Les Mérovingiens continuaient à copier leurs chartes sur du papyrus. Cependant, l’arrivée musulmane dans le sud de la France fait chuter l’approvisionnement en papyrus. Le vélin est la matière réalisée à partir de la peau de veau. Le nom de parchemin est basé sur la ville de Pergame. C’est au Xème siècle que l’on a conservé le premier chartrier pour un prince. Il est constitué en Catalogne. Au cours des XIIème et XIIème siècle, tous les seigneurs se mettent à constituer des chartriers. Souvent, ils confient l’organisation de ce chartrier à leur chapelain (clerc qui vit dans l’entourage du seigneur). Les documents sont choisis en fonction de leur valeur juridique ou de leur utilité. On suppose qu’à partir de là, une pièce de la demeure du seigneur est dédiée à la conservation du chartrier. Les cartulaires sont de gros recueils dans lesquels ont recopie des chartes. Ces documents sont peu pratiques à archiver. Les monastères compilent dans des manuscrits tout ce qui est utile pour justifier le rayonnement de la communauté. On trouve des œuvres hagiographiques sur le

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saint patron de l’abbaye du monastère par exemple. Insérer une vie de saint dans un cartulaire se justifie car il légitime les titres de propriétés. Les cartulaires sont compilés par le destinataire des actes. En France, le roi est en retard, il a lui-même des archives. Il y a une réorganisation des archives après la bataille de Fréteval (1194). Philippe Auguste est défait à Fréteval, près de Vendôme, il perd le coffre avec ses archives, car ce dernier suivait le roi dans tous ses déplacements. Philippe Auguste demande à son chambrier (responsable de la chambre du roi), Gautier de Villebéon, de reconstituer les archives qui ont été perdues. Gautier fait faire des copies à partir de lettre expédiée ou à partir de brouillons de documents retrouvés. Philippe Auguste décide de faire systématiquement enregistrer ses actes. Lorsqu’il émet une charte, il le fait recopier pour en conserver trace dans les archives royales. Lorsque le roi enregistre une donation, il destine son diplôme à un bénéficiaire : il faut donc faire des copies. Les archives ne se déplacent plus avec le roi. Ce dernier leur attribue une pièce dans le donjon du Louvre. Beaucoup de chartes ne sont connues que grâce à des cartulaires ou recueils. Louis IX prévoit au XIIIème siècle, lors de la construction de la sainte chapelle de réserver la salle haute de la sacristie au trésor des chartes. A la fin du XIIIème siècle, les organes royaux enregistrent leurs décisions. Le parlement (session judiciaire de la cour du roi) fait copier ses décisions. Au cours du XIVème siècle, entre 1309 et 1320, Philippe le Bel réorganise le trésor des chartes, notamment grâce à Pierre d’Etampes est le greffier principal de la chambre des comptes. En 1370, Charles V nomme Gérard de Montaigu garde des Chartes. Ce dernier en profite pour dresser un nouvel inventaire des chartes royales. Il y a un effort de mémoire : on recopie les décisions rendues sur un registre ou dans des mémoriaux de la chambre des comptes. Il y a donc eu des efforts de politique d’archivage pour conserver les actes de la pratique. Pour qu’un diplôme ait de la valeur, il doit répondre à des normes et codes. Ces documents sont très stéréotypés. Ce sont des documents rédigés en utilisant des formules. Chaque formule répond à un but précis. Lorsque l’on est un seigneur, on a tendance à présenter ses chartes comme des rois. Les rois s’inspirent eux des chartes émises par le pape et reprennent donc des codes de la curie. 5

Quand on voit le document, il y a un effet visuel. La charte est copiée pour être lue à voix haute. La société du Moyen Âge est une société d’oralité. La charte est aussi faite pour être vue. On utilise des moyens graphiques pour donner de la force à la charte. Il est difficile de distinguer les actes. Les chartes sont très diverses. Le meilleur moyen est de classer les chartes par auteur (roi, pape, seigneur…). 2) Nature des actes de la pratique : L’auteur de l’acte est la personne détentrice de l’autorité qui émet l’acte. Le disposant est la personne qui est à l’origine de l’acte juridique. L’auteur est souvent le disposant, mais pas toujours (charte de Dagobert par exemple, où les disposants sont les deux frères qui partagent les terres). Le destinataire est la personne à qui est adressé l’acte, et qui va le conserver. Souvent le bénéficiaire et le destinataire se confondent. Le bénéficiaire est la personne à qui l’acte bénéficie plus que tout autre. Enfin, il faut distinguer le rédacteur et le scribe. L’auteur n’est pas non plus celui qui écrit. Classification possible selon l’auteur : 

Actes de chancellerie

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Actes royaux

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Actes pontificaux

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Actes princiers

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Actes épiscopaux

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Actes de communes

Dans tous ces cas, l’on a un service. On ajoute à tout cela des actes privés. 

Actes privés, conclus entre des personnes n’agissant pas au nom d’une autorité

publique. 3) Un exemple : un diplôme donné par Philippe Auguste (1203) : Elle est conservée aux archives nationales (série K. dédiée aux monuments historiques). On a une copie dans un cartulaire. Pour l’étude d’un acte écrit, il faut le considérer dans son ensemble : 1) caractères externes :

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Ils ne peuvent être étudiés que si l’on dispose d’un acte original. Quatre caractères principaux : support, format, mise en page et écriture. Le premier parchemin utilisé l’est à la chancellerie, puis à la curie en 967. Dans l’espace germanique, on a que du parchemin dès les premiers actes. Le parchemin supplante rapidement le papyrus car il est plus résistant, notamment à l’humidité. Le parchemin est aussi plus épais que le papyrus. Il permet de suggérer une idée de perpétuité. Il convient bien pour les chartes. Dans une carta non transversa, l’écriture est parallèle au côté le plus long. La mise en page du texte est la manière dont le scribe dispose le texte qu’il a à copier. La forme de l’écriture peut varier selon la ligne. Pour les manuscrits, on choisit l’écriture la plus lisible, dans les chartes l’écriture est plus ornée, avec des formes plus recherchées, plus élaborées. L’écriture doit frapper. Elle a une fonction de propagande, au service du pouvoir ou de l’acteur qui aimait la charte. Les éléments de validation permettent d’authentifier l’acte. Le sceau et les chirographes en sont. Les chirographes sont des chartes copiées sur un parchemin large et destinées à être coupées en 2 afin que chaque parti concerné par l’acte juridique reparte avec un morceau de la charte. 2) caractères internes : Il y a plusieurs parties dans un acte écrit : protocole initial, texte, protocole final (ou eschatocole, qui permet de clore l’acte, de le dater et de l’authentifier). On est dans l’étude du contenu du texte transmis par la charte. Le texte est toujours divisé en plusieurs parties. Ces différentes parties ne sont pas une invention d’historiens. C’est une exigence formulée par les auteurs médiévaux. Dans le protocole initial, il y a 4 parties. Seules deux parties sont toujours présentes, l’intitulé (ou intitulation qui donne le nom de l’auteur de la charte) et le dispositif (partie du texte où est consignée la déclaration de volonté de l’auteur). Rappel sur l’auteur de l’acte : Dans l’intitulé, on trouve la mention de l’auteur et sa qualité. L’auteur est la personne détentrice de l’autorité au nom de laquelle l’acte est réalisé. Le disposant peut parfois être la même personne que l’auteur, c’est celui qui créé l’acte juridique, qui agit.

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Le destinataire de l’acte est la personne à qui est adressée l’acte, qui est censé le conserver comme preuve en cas de litige. Le bénéficiaire est celui qui bénéficie de la décision juridique. Il faut distinguer l’auteur du rédacteur (celui qui a rédigé l’acte) et du scribe (qui est celui qui copie). Le rédacteur et le scribe sont souvent différents. Le rédacteur de l’acte est souvent mentionné à la fin de la charte. En revanche, le scribe est peu mentionné (hormis dans certains ateliers). Le rédacteur dicte au scribe. Des brouillons peuvent être faits sur tablette de cire. On applique cela au diplôme, donné par Philippe Auguste et daté de 1203.

Objet du diplôme : C’est un acte qui confirme un geste fait auparavant : une donation faite par Gilles de Flagy à l’abbaye de Saint Germain des Près et à l’abbé Robert. Il a vendu une terre et le droit de lignage (droit de prélever du bois). Il a vendu une seconde terre. Le roi confirme cette vente. Le roi confirme la donation car il y a un conflit avec des avoués ( advocatus, homme chargé de représenter les intérêts d’une abbaye pour les affaires séculières). Cela nécessite une confirmation du roi de France. Il a fait enquêter pour trancher le conflit. Le roi intervient en tant que seigneur. Gilles de Flagy est un vassal de Philippe Auguste. La terre qu’il a cédée à Robert, il la tenait en fief du roi de France.

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L’auteur de l’acte est Philippe Auguste, en tant que seigneur et roi de France. Le disposant est Gilles de Flagy (c’est la décision de Gilles que de vendre la terre, et c’est ce qui déclenche le litige). Le destinataire de l’acte est l’abbé Robert et la communauté de Saint Germain des Prés. L’acte est conservé à la chancellerie, mais une copie est remise à l’abbaye de Saint Germain des Prés. Frère Guérin est le rédacteur. Ce dernier a dirigé la mise par écrit de nombreux actes de la chancellerie de Philippe Auguste. Il n’y a ni adresse ni salut dans cet acte. Il y a une invocation trinitaire, suivie d’un intitulé, avec le nom et le titre, une formule de dévotion. Vient ensuite une notification universelle, puis un exposé des faits, des causes du litige. Arrive ensuite le dispositif (cet acte est une confirmation). Il y a une corroboration probatoire (avec mention de perpétuité et annonce du sceau et du monogramme). Il y a la date, le lieu et le temps, puis le 2ème volet de corroboration (annonce des souscriptions des grands officiers). Les souscriptions des grands officiers suivent. Enfin, il y a le monogramme royal, enchâssé dans la recognition de la chancellerie. Il n’y a pas de sénéchal et pas de chancelier au moment de l’acte (deux offices vacants). Pour le latin médiéval, deux dictionnaires sont disponibles : NIERMEYER ou BLAISE. Phrases tirées de chartes (traduction) : 1) Quapropter ego comes Drogo redido monachis sancti Petri terram de Izou. Quapropter (adverbe qui signifie c’est pourquoi) / comes, itis, m (comte) / ego (pronom, moi je). Redidit vient du verbe redido, ere (rendre, 3ème conjugaison). Il est à la 3ème personne du singulier. Comes est au nominatif. Monachis (monachus,i, masculin, moine) est au datif ou à l’ablatif pluriel. Sancti petri est le prénom Pierre, (Petrus) il se décline comme la 2 ème déclinaison « sancti Pietri » est au génitif. Terram est à l’accusatif singulier (une terre, première déclinaison, féminin). De Izou (préposition, terre à Izou ou terre d’Izou). Traduction : C’est pourquoi, moi comte Drogo je rends la terre d’Izou aux moines de Saint Pierre. 2) Dat fundum, situm in territorio Dunensi, alium in Cartonensi et quicquid ad eos pertinebat, prata, vineas, servos et ancillas.

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Dat est le verbe (dos, as, are, dedi, datum : donner). Pertinebat est aussi un verbe (imparfait), introduit par quicquid, on a donc une subordonnée. Quicquid ad eos pertinebat « tout ce qui relève d’eux ». fundum (accusatif) / situm adjectif à l’accusatif / alium (accusatif alius, alia, alium, autre) / quicquid est aussi un accusatif / énumération accusatif pluriel prata(neutre), vineas (féminin), servos et ancillas (féminin). Traduction : Il (ou elle) donne un domaine, situé dans le territoire de Dun, un autre dans celui de Chartres, et tout ce qui relevait (qui dépendait) d’eux, des prés, des vignes, des serfs, et des servantes. 3) Folmarus comes et uxor ejus dederunt sedem abbatiae. Dederunt (parfait, verbe do, as, are, dedi, datum) / uxor, oris, féminin (l’épouse) / ejus (is, ea, id : génitif « de lui », renvoie à ce qui vient d’être dit / Folmarus est un nom propre (Folmar) au nominatif comme uxor / ejus est au nominatif / sedem accusatif sedes,is, féminin / abbatia, ae, féminin. Traduction : Folmar et son épouse (l’épouse de celui-ci littéralement) ont donné (donnèrent) un siège (un emplacement) à l’abbaye. 4) Mansi serviles faciunt opera serviles corvadas. Mansus, i, masculin : le manse (parcelle de terre qui subvient aux besoins d’une famille durant au moins un an). Ici, mansi est au nominatif pluriel ou génitif singulier / serviles (servilis, e nominatif ou accusatif pluriel) / faciunt (pluriel, verbe faccio) / opera (opus, eris, neutre, œuvre, tâche) / corvadas (corvada, ae, f, corvée). Nominatif pluriel = sujet est mansi serviles. Traduction : Les manses serviles font (donnent lieu) des œuvres serviles, des corvées. Les manses serviles donnent lieu à des tâches serviles, des corvées. 5) Privilegium nostris canonicis de antiquioribus villis f...


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