Les accords de la Jamaïque et la PDF

Title Les accords de la Jamaïque et la
Course Economie Et Mondialisation
Institution EDHEC Business School
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Les accords de la Jamaïque et la « marchandisation monétaire » Les accords de Kingston (Jamaïque)  officialise le syst monétaire né de la crise du $  fin des accords de Bretton Woods car : interdiction d’utiliser l’or comme référence monétaire.

I.

Accords de Jamaïque  « non système monétaire international »

 Acharnement américain pour mettre fin au rôle monétaire de l’or Car : augmenter le stock d’or américain : - devenir client de gros producteur : l’Afrique du Sud (instable) + URSS (ennemie) - engager une pol de déflation durable (alors que les tx de croissance européens et Jap > Am depuis la guerre)  affecterait la l’économie de plein emploi + conso : piliers de l’éco Am. Un risque cpd : que le $ cesse d’être la monnaie du monde  prob dans le « déficit sans pleur ». Pour les pays périphériques : fin des tx de changes fixes  indépendance de leur politique monétaire + liberté dans leur politique économique. Mais mitigé.  Accords de Jamaïque : signés sans grande difficultés Nvl article des statuts du FMI : chaque pays peut choisir le régime de change de leur choix (sauf étalon-or)  flottement. Deux caractéristiques essentielles : - Assure le triomphe du $ (contre toute attente, car à l’origine de la crise) - Débouche sur une situation d’instabilité.

II.

Les 70’s et 80’s : caractérisées par l’instabilité monétaire

 Le système de changes flottants donne lieu à des prévisions contrastées Instabilité généralisée + absence de garde fou  contraction du commerce international + inflation. Inflation pd les 70’s mais coupure en 79 après le retournement de la politique monétaire américaine. Commerce international ralenti ds les 70 puis augmente fortement. Incertitude des tx de changes  il est plus sur d’acheter et de vendre chez soi. Mais innovation financière : assurance contre les risques… Les monétaristes attendaient 3 bénéfices principaux : - Stabilisation des monnaies grâce aux spéculateurs (vend qd les prix st élevés, achète que ils sont bas). - Les banques centrales pourront se concentrer sur l’inflation (car débarrassé des changes). - Un ajustement des balances courantes : si un pays réalise un fort excédent : sa monnaie est recherchée pour acheter ses produits  sa monnaie s’apprécie  ses produits st + couteux  réduction de son excédent. Mais : des déséquilibres spectaculaires des balances courantes (déficit du $ ; excédents allemands…  Différentes stratégies des principaux acteurs Pays exp (Japon) : il faut conserver la compétitivité fondée en grande partie sous la dévaluation du yen  les autorités résisteront le + possible aux pressions pour une réévaluation.

Pays Européens : il faut stabiliser les tx de change entre ≠ monnaies européennes. Mais traditions ≠ selon les pays : All : une monnaie forte ; France : + soucieuse de croissance que de stabilité monétaire ; GB (depuis 73)  difficultés pour garantir une harmonie, pourtant vitale ; car de trop grands écarts  remise en cause du processus de construction européenne (fondée sur un marché commun + politique agricole commune). USA : ne se soucient pas des tx de changes ; l’essentiel = indépendance de leur politique économique.  Entre 73 et 80 : chocs pétrolier  politique keynésiennes. Pour amortir le choc et le chômage : chute du $ entre 13 et 45% selon les devises  Les USA retrouvent une certaine compétitivité / aux concurrents + gonflement des liquidités internationales  emprunt national très facile : tte l’éco internationale devient une éco d’endettement. La spéculation se déchaine  l’once d’or : 843$ en 80.

III.

1979 : triomphe des idées monétaires

 Dérapages inflationnistes  changement radical de la pol monétaire américaine (79) Pour les USA : Il faut briser la spirale inflationniste : USA pratiquent une politique monétaire restrictive  augm brutale des tx d’intérêts  appréciation du $ ; ne gène pas les secteurs moteurs + fait le trie (se débarrasse des canards boiteux) + payer moins cher les importations de biens non substituables (pétrole) + favorise l’afflux de capitaux vers les USA  augm la valeur du $. Pour le reste du monde : situation dramatique : cette politique annule la politique d’endettement des 70’s  - Pays sous développés qui se sont surendettés sont asphyxiés par la hausse des tx du $  Mexique au bord de la ruine en 82. - Pays industriels : contraction monétaire  récession + décourage l’investissement (ts les pays sont obligés de suivre la hausse du $ pour enrayer la fuite de capitaux Puis, les effets négatifs de l’appréciation du $ st de + en + nets aux USA : exportateurs st de + en + gênés ; balance commerciale s’est creusée fortement ; désindustrialisation menace ; régions entières sont touchées (gd lacs) ; Banques s’inquiètent d’une éventuelle banqueroute des pays du Sud auxquels elles avaient prêtés. D’autre part, l’inflation s’est apaisée, de façon durable  les USA peuvent se concentrer sur la croissance et le plein emploi et accepter une forte dévaluation du $.  Les accords du Plaza Hôtel NY entre pays du G5 en septembre 85  Baisse concertée du $, par une intervention concertée des banques centrales sur le marché des changes  $ : -40% en 1.5 an. Février 87 : accords du Louvre : fin à cette dépréciation + stabilisation  une forme de régulation des banques centrales qui sont solidaires. Depuis 86 : les relations monétaires internationales se sont stabilisées entre gds monnaies sans règles. 90’s les USA : une des + longues phases de prospérité avec accroissement du déficit. Ils sont financés par les capitx étrangers qui cherchent des placements stables et rémunérateurs ; globalisation financière a changé les règles du jeu sur les marchés financiers : libéralisation financière = innovation (informatique  mobilité des capitaux) + déréglementation + essor du marché de capitaux. Recherche de la rentabilité la + élevée du moment  les marchés financiers ont été secoués par de nbses turbulences.

Globalisation financière : a imposé une nvlle gouvernance monétaire : déclin de la régulation publique au profit du marché= acteurs privés, entreprises, banques. Les Etats ont perdu une partie ou toute leur souveraineté monétaire. Banques centrales (indépendantes) : ont le plus de pouvoir (importance de la FED depuis 79 + création de la BCE)....


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