La Macédoine, les koïna et cités PDF

Title La Macédoine, les koïna et cités
Course Histoire antique
Institution Université de Caen-Normandie
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Cours sur l'histoire du Macédoine....


Description

La Macédoine, les koïna et cités Cette péninsule présente une image différente. Alors que la Macédoine a été la matrice politique des nouveaux royaumes hellénistiques, l'ancien royaume de Philippe II ne parvient pas à unifier cette région. En effet, la région reste morcelé en cité-état et koina. C'est Antigone Gonatas au cours du IIIème siècle qui profitant de ces succès parvient à s'emparer du royaume de Macédoine dont il restaure tout à fait partiellement la puissance et l'unité. Après lui, la dynastie des Antigonides règnent sur la Macédoine de 277 à 168 et cette dynastie tente d'exercer sa tutelle sur la région et d'autres entités politiques qui la compose. Autorité sans partage au cœur de la Macédoine et jamais d'unification. I. Le royaume de Macédoine 1. La naissance du royaume antigonide – Cassandre et Démétrios : A la mort d'Alexandre, le royaume de Macédoine est confié à la garde du vieil officier Antipatros (chargé de veiller sur le royaume lui-même et des héritiers). A sa mort, Cassandre son fils doit batailler pour prendre la succession car Antipatros ne voulais pas qu'il lui succède et parvient à le succéder de 319 à 298. Cette famille n'aura as de descendance dans la mesure où Cassandre n'a que des fils mineurs qui ne peuvent pas lui succéder. 298-297 : on est après la bataille d'Ipsos (les antigonides ont été défait qui a pour conséquence une nouvelle répartition). Démétrios se retrouve sans base territoire et tente de se « refaire ». Il tente de profiter de la vacance du pouvoir en Macédoine pour prendre le contrôle de la Macédoine. Il y parvient tant bien que mal et en 294, il prend le titre de roi de Macédoine. Il fonde également la cité de Démétrias en 293. Mais il continue de cristallisé contre lui les autres diadoques et doit faire face en Europe de Pyrhus. Harcelé aussi sur ses possessions méridionales. Démétrios est obligé de s'enfuir et c'est à ce moment là que Athènes est libéré de sa tutelle. Il s'enfuit en Asie mais capturé par Séleucos Ier en 285 et meurt en captivité en 283. – Lysimaque : Après la fuite de Démétrios en Asie, la situation en Europe est confuse : la Macédoine est divisé entre Lysimaque et Pyrhus. Finalement, Lysimaque prend le contrôle seul de la Macédoine mais lorsqu'il s'empare de la Maédoine, Antigone Gonatas tient ces quatres cités importantes : Démétrias, Chalcis, Athènes et Corinthe. Lysimaque disparaît en 281 à la bataille de Couroupédion. Séleucos s'apprête à passer en Europe mais il ne va pas bien loin et c'est le fils de Ptolémée 1er, Ptolémé Kéronos qui assassine Séleucos et qui s'empare des possessions de Lysimaque. – Ptolémé Kéronos et Antigone Gonatas : la disparition de Séleucos affaiblit les frontières nord de la Macédoine et de la Thrace, ils cèdent sous l'invasion des bandes de Galates venu du nord. Ptolémé Kéronos disparaît dans ces moments de troubles et les Galates sont arrêté à Delphes grâce aux Etoliens qui sauvent le

sanctuaires de Delphes de l'assaut des Galates. Antigone Gonatas profite de ce nouveau moment troublé pour entrer en action et remporte une victoire décisive contre les Galates en 277. Les Galates refluent vers l'Asie Mineure et Antigone en profite pour affirmer sa position en Macédoine. Il se réconcilie avec Antiochos Ier (séleucide) et cette alliance va être une constance du IIIème siècle : contrer Ptolémée. 2. La puissance antigonide (277-221) Les trois premiers souverains veulent mettre en paix la Macédoine. En effet, elle est faible et cela fait une 50aine d'année que les citoyens se font enrôler dans l'armée. Les premiers années du règne d'Antigone Gonatas sont assez calme et doit faire face à Pyrhus qui continu a mener des expéditions contre la Macédoine et Antigone doit aussi protégé le royaume de Macédoine dans ces frontières nord. A partir des années 270, Antigone Gonatas va devoir affronter l'hostilité grandissante des cités du Sud/koina. La révolte va partir d'Athènes. Depuis 287, Athènes est coupé en deux : elle a retrouvé la démocratie et sortie de la tutelle des Antigonide mais les forteresses du Pirée a toujours des garnisons. Athènes compte sur l'alliance avec les lagides et compte également sur une alliance d'une cité qui renaît de ces cendres, Sparte, pour s'élever contre la puissance des macédoniens. Spartes, vainqueur de la guerre du Péloponnèse à décliner au 4ème siècle et au 3ème siècle, absente. Sous l'impulsion de l'un de ces rois, Areus, elle tente de jouer les premiers rôle et il envisage d'étendre de nouveau l'influence de Sparte sur le Péloponnèse. Il compte sur la lassitude des populations à l'égard des antigonides pour fédéré les autres cités. La guerre tourne mal, Areus est tué en 265, Antigone Gonatas met le siège devant Athènes et elle ne parvient pas a se dégager de l'emprise macédonienne. Antigone oblige un épistate (représentant macédonien). L'autonomie d'Athènes est fortement réduite. A cette époque, deux forces politiques et militaires se développe en Grèce. A la fin du règne d'Antigone Gonatas (240-239), une sorte d'équilibre s'installe entre le royaume de Macédoine, les étoliens et la ligue Achéenne. Le règne de Démétrios II n'a pas laisser beaucoup de traces aux sources. Il a du sûrement faire face aux étoliens et ligue Achéenne et aussi à la poussée des Dardaniens. I disparaît prématurément en 229. Le pouvoir est remis à Antigone Dozon car son fils était trop jeune (le futur Philippe V). Antigone Donzon ne se considère pas comme l'héritier de Démétrios mais comme souverain temporaire. Il était surnommé ainsi car il promettait toujours mais ne les tenait jamais. Son règne est régit par des attaques des Dardaniens et remet la main sur la Thessalie. Les Achéens doivent faire face au nouveaux ambitions de Cléomène (nouveau roi de Sparte) qui a l'ambition de reconstitué l'ancienne gloire Spartiate. Il espère étendre l'influence de Sparte sur le Péloponnèse. La ligue des Achéens est très inquiète et fait appel à Antigone Dozon. En, nouvelle alliance dite la ligue hellénique qui rassemble les achéens, les béotiens, les thessaliens, les eubéens... Les troupes coalisés attaque Sparte et défaite de Cléomène en 222. Le souverain macédonien décède peu après en 221 et transmet le royaume à Philippe V. Le royaume de Macédoine est divisé en 4 districts. Vers l'est, il y a des villages sans remparts et sans fonctionnement traditionnelle de cités. Regroupement de village que

l'on appelle des sympolities. Dans le district de l'ouest, on est dans une géographie plus montagneuse. Village regroupé sous l'autorité de l'ethnos. Le roi est soutenu par une assemblée. Il gouverne par lois et a aussi un fonctionnaire, l'épistolographe. II. Les koina koina = confédération. Ce sont des organisations de cités ou d'éthnè (peuple) sous forme d'état fédéraux. Ces koina prennent beaucoup d'importance à l'époque hellénistique mais elles existaient déjà à l'époque classique. A l'époque hellénistique, certains de ces koina deviennent puissantes. Fonctionnement démocratique car elle possède un conseil, des magistrats, une assemblée. A la tête de ces koina, on trouve un stratège. Certains stratèges ont eu de grandes influences. La stratégie est une magistrature élective annuelle. L'unité de ces états fédéraux est renforcé par la célébration de cultes commun autour d'un sanctuaire fédéral. En général, ce sanctuaire est également le lieu d'assemblé du koina. 1. Le koinon des Thessaliens La Thessalie est une région de Grèce du Nord, situé entre la Macédoine et la Béotie. On est dans un paysage très différent des autres régions de Grèce : on a des grandes plaines donc grande richesse agricole. La Thessalie est organisé depuis très longtemps en état fédéral, l'unité politique de base est la cité mais depuis la fin de l'époque archaïque, la Thessalie est déjà un état fédéral organisé en 4 districts. Incorporé depuis longtemps, il y a les peuples dit périèques (ceux qui vivent autour). Ils payent tribut aux thessaliens. Le tribut est la marque de soumission. La particularité de la Thessalie est le fait qu'elle n'a plus tellement d'indépendance, elle est incluse dans l'état macédonien. Néanmoins, elle continue à fonctionner politiquement même si c'est en étroite soumission avec la diplomatie macédonienne. 2. Le koinon étolien Le koinon étoliens est plus récent. Fondé dans les années 330 et rassemble à l'origine 3 tribus de Grèce centrale de l'ouest. On est dans une région très différente de la Thessalie : région de montagne entourée de forêt. Dans l'antiquité, ce koinon a mauvaise réputation. Polybe dit que c'est un état de voyou ( a relativisé car c'est un achéen). Piraterie, guerre. La particularité des étoliens c'est qu'ils n'ont jamais eu d'armée importante. Ils tirent leur influence de fait d'arme comme le sauvetage du sanctuaire de Delphes. Ils prennent le contrôle du sanctuaire et donc du conseil de ce sanctuaire. Ils utilisent beaucoup cette présence pour leur représentation politique notamment pour réactiver, réformer et amplifier le grand concours des sôtéria (= concours qui commémoré la victoire des étoliens sur les Galates). Activité politique importante : pour se protéger de leurs attaques, de nombreuses cités concluent des accord diplomatique avec les étoliens. On a retrouver des conventions d'asylie. Ils ont un moment de gloire au IIIème siècle puis affaiblissement progressif même si on retrouve ce koinon jusque dans l'alliance qu'il conclut avec Antoine (vaincu à la bataille

d'Axium en 31). Les populations étoliennes sont déportés à l'époque d'Auguste pour peupler les colonies fondé par lui en Grèce. 3. Le koinon des Achéens Ce koinon est fondé vers 280 par 4 cités du nrd-ouest du Péloponnèse : Patras, Dymè, Pharai et Triataia. C'est l'entrée de la cité de Sycione dans la fédération achéenne qui marque le début de l'expansion de cette ligue. En effet, Aratos a l'ambition de chasser les macédoniens du Péloponnèse, et de garantir a chaque cité la liberté commune et ancestral. Avec l'appui des lagides, Aratos parvient à déloger les Antigonides de la forteresse de Corinthe en 243. Un autre stratège est important : Philopoimen de Megalopolis. La stratégie de celui ci est la réforme des institutions et de l'armée du koinon et l'alliance avec romains. Après l'intervention des romains en Grèce à la seconde guerre de Macédoine, la ligue achéenne domine tout le Péloponnèse. Un koinon donc puissant qui sera un des interlocuteurs des romains. Pour les deux confédérations, l'évolution n'est pas la même. Les étoliens étaient à l'origine ennemi des romains. En revanche, les achéens ont toujours entretenu de bonnes relations avec Rome. Les étoliens vont se rapprocher des romains ce qui va les permettre de survivre. III.

Les cités grecques

Elles sont très présentes sur la scène politique et en particulier dans le contexte de la péninsule balkanique où elles sont en premières lignes. Les institutions de ces cités n'ont pas beaucoup changé, elles gardent les décisions sur la politiques intérieurs et sont très active dans le domaine de la diplomatie. Elles se sont adaptés à la nouvelle donne politique. Mais le cadre politique dans lequel elles évoluent à changer : elles sont soit intégrées à des ligues, soit elles doivent entrer dans l'alliance des rois hellénistiques. Le plus grand changement est la réduction de leur autonomie. 1. Sparte Au début du IIIième siècle, Sparte fait face a une grande crise sociale avec une réduction de ces citoyens. Cela a des conséquences économiques car cela entraîne une concentration de la propriété foncière et développe à Sparte une inégalité entre riches et pauvres. Le premier a tenté de rétablir la puissance spartiate est le roi Areus. Mais Areus n'a pas vraiment le temps de mettre en pratique ces intentions car il disparaît en 265. A la suite e cette tentative, il y a eu deux autres rois. Le roi Agis qui règne entre 244 et 241 : il donne l'exemple puisqu'il partage sa fortune personnelle et prone le retour à l'antique constitution. Il est finalement assassiné. Repris par Cléomène. Il est lié politiquement et familialement à Agis car il épouse la veuve et se propose d'appliquer les même projets. Il fait assassiné 4 des 5 éphores qui le bloquait. Dans ce projet il augmente le corps civique par l'incorporation de plusieurs milliers de personnes (anciens périèques ou hilote. Cette politique sociale séduit les cités du koinon achéen qui se rallie progressivement à Cléomène à partir de 229. C'est ce qui provoque la constitution en 224 de la ligue hellénique contre Sparte et Cléomène est

battu en 222. Sparte est occupé par une armée étrangère. 2. Athènes L'histoire d'Athènes au IIIème siècle est marqué par la perte de son autonomie, de son prestige, de son empire mais surtout elle est coupé en deux puisque Athènes ne récupère la forteresse du Pirré qu'en 229. Elle doit vivre avec une garnison macédonienne. Elle connaît des épisodes de limitation du corps civique. Cette histoire est marqué aussi par le sursaut de rébellion de résistance face à la puissance des roi. A la fin du IIIème siècle, en 229, Athènes réussit à se libérer de la garnison macédonienne du Pirré car elle profite d'un moment de faiblesse dans la transmission du pouvoir en Macédoine. Athènes en profite pour faire restaurer ces murailles. En 200, assaut de Philippe V qui met le siège devant Athènes qui était l'allié de Pergame. Soutient aussi de la flotte romaine (alliance Rome/Pergame). Elle parvient à repousser Philippe V et c'est le début d'une nouvelle alliance à la fois avec Rome et surtout avec Pergame. Cette alliance va se matérialisé avec des construction attalides qui vont embellir le centre d'Athènes. Au IIème siècle, Athènes reprend de son lustre passé et du fait des nouveau partage, Athènes récupère une partie de son territoire maritime. Après la victoire romaine de 168, Athènes frappe une nouvelle monnaie d'argent qui se répand très largement dans le monde égéen mais elle est désormais sous tutelle romaine. 3. Rhodes C'est une des rares entités à garder son indépendance à l'époque hellénistique. Elle réussit à chasser la garnison macédonienne grâce aux Ptolémée. Rhodes tire sa puissance de sa flotte commerciale et militaire. A partir du 3ème siècle, en raison de la disparition de la flotte athénienne, les bateaux rhodiens assure la sécurité des mers contre les pirates en mer Égée et elle devient une des principale place commerciale et financière de l'époque hellénistique. Des banquiers s'installent et sa flotte commerciale lui permet d'être un partenaire très efficace des Ptolémée puisque les bateaux assure la redistribution du grain venu d’Égypte. Une des plus grosse recette de la cité est les taxes qu'elle prélève dans ses ports. Les rhodiens contrôlent une petite partie continentale donc recette sur les exportations. Du point de vue politique, les sources littéraires vantent l'équilibre politique qui a une constitution démocratique avec une assemblée, un conseil et des juges qui étaient indemnisés par leur travail. Cette justice avait bonne réputation. Conclu : le 3ème siècle est marqué par la main mise des antigonides sur le royaume de Macédoine. Ils ne s'installe pas en ligne direct. Néanmoins, ils ne parviennent pas à s'extraire de ses frontières même après la tentative de Philippe V....


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