Les marginalistes et les néo-classiques PDF

Title Les marginalistes et les néo-classiques
Course Introduction à l'analyse économique
Institution Université de Paris-Cité
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Notes du cours d'Introduction à l'analyse économique de M.Chopar pour les partiels et contrôle de milieu de semestre....


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COURS

Les marginalistes et les néoclassiques (18701930)

Introduction : Le temps de l’école classique est révolu. L’école classique s’était formée autour de Adam Smith et Ricardo suite à la première révolution industrielle. L’économie européenne en 1870 ne ressemble donc plus beaucoup à celle que décrivait Adam Smith. L’industrie de masse a remplacé les activités traditionnelles et la concurrence s’est développée sur l’ensemble des marchés. Une nouvelle classe d’entrepreneurs-managers et d’ingénieurs apparaît tandis que celle des ouvriers tente de s’organiser pour répondre aux conditions de travail devenues plus difficiles et faire face à l’abaissement du niveau de vie. Le développement de la production s’accompagne de revendications collectives pour un partage plus juste de la croissance. C’est alors dans un contexte de vagues d’innovations, de première mondialisation et de capitalisme triomphant qu’un nouveau courant de pensée voit le jour : les néo-classiques. Le terme “néo-classique” signifie les nouveaux classiques. Il a initialement été introduit en 1900 par Thorstein Veblen et désigne des auteurs qui intègrent la révolution marginaliste. Les néo-classiques vont s’intéresser davantage au consommateur qui a gagné en pouvoir tandis que les classiques fondaient leurs pensées sur le triomphe des producteurs. Nous pouvons nous interroger sur l’évolution de ce mouvement dans le temps : ce courant est d’abord issu de la révolution marginaliste. Cependant, la pensée néo-classiques ne se limite pas à sa notion d’utilité marginale et de nouveaux outils mathématiques. De plus, elle a été longtemps contestée et présente aujourd’hui des limites que nous aborderons dans une troisième partie.

I- La révolution marginaliste WALRAS, JEVONS, MENGER A) Apparition de la notion d’utilité marginale

La révolution marginaliste résulte davantage de la réflexion interne économique que de l’évolution du capitalisme contemporain. La théorie classique semble avoir atteint ses limites notamment sur la question de la valeur. C’est en 1862 que l’économiste Stanley Jevons, auteur d’ouvrages de logique, d’économie pure et d’économie appliquée, propose une nouvelle théorie subjective de la valeur d’un bien en faisant appel au principe marginaliste. En effet, il expose son concept de “degré final d’utilité” définissant alors l’utilité marginale. Ce concept est fondateur de la théorie des marginalistes. C’est donc l’utilité marginale qui fonde la valeur d’un bien, c’est-à-dire l’utilité de la dernière unité consommée d’un bien. L’utilité marginale d’un bien de consommation courante décroît à mesure que ce bien est consommé. Un consommateur continuera à consommer un bien tant que son utilité marginale n’est pas nulle, c’est-à-dire tant que la consommation d’une unité supplémentaire continue à lui procurer du bien-être. Chaque unité supplémentaire consommée apportera un peu moins de satisfaction à l’individu. Prenons pour illustrer ce concept marginaliste l’exemple d’un verre d’eau. Imaginons que l’on puisse découper le bien “eau” en unités soit par verres. La consommation du premier verre d’eau procure une satisfaction très grande si l’individu a très soif. Le deuxième verre procure déjà une satisfaction moins importante. L’utilité marginale du deuxième verre est donc plus faible que celle du premier. Ainsi de suite jusqu’au moment où l’individu n’a plus soif. L’utilité marginale du verre d’eau est alors nulle : il est au point de satiété. SI l’individu continue à boire malgré sa satiété, l’utilité marginale devient négative et l’individu ressent alors du déplaisir à consommer un autre verre d’eau après satiété. En revanche, si nous prenons l’exemple du bien “diamant”, l’utilité marginale est croissante à mesure que le bien est consommé. Il est en effet rationnel qu’un individu ne s’arrête jamais de consommer des diamants puisque le point de satiété tend vers l’infini. Finalement, nous pouvons résoudre le paradoxe de l’eau et du diamant énoncé par Adam Smith en distinguant l’utilité totale que l’on tire d’un bien, c’est-à-dire la satisfaction globale qu’un individu peut retirer de sa consommation, et son utilité marginale. Ainsi, si l'eau a une utilité totale forte par rapport à celle des diamants, son utilité marginale est faible du fait de son abondance. Les individus ne sont donc pas prêts à payer un prix élevé pour se la procurer. En revanche, l'utilité marginale d'un diamant, du fait de sa rareté, en fait un bien plus cher, même si son utilité totale est moindre que celle de l'eau. Selon les marginalistes, les comportements des individus sont donc bien guidés par l'utilité marginale et non pas par l'utilité totale. Le fondement de la valeur d'un bien n'est pas son utilité totale, mais son utilité marginale, c'est-à-dire sa rareté, rareté qui se trouve mesurée par un prix sur le marché.

B) L'expérimentation de nouveaux outils d’analyse

1. Le formalisme mathématique : un nouvel outil d’analyse économique

Les économistes de l’école néoclassique ont recours au formalisme mathématique de l’économie, ce qui est la grande nouveauté apportée par leur courant. Leurs analyses mathématiques fondées par une approche microéconomique, débouchent sur la notion d’équilibre économique. Cette notion utilise une formalisation mathématique abstraite présentant alors des modèles d’économies idéales et optimales mais reposant sur des hypothèses théoriques imparfaitement vérifiées dans la réalité. Pour Pareto, l’équilibre économique naît de l’opposition des goûts et des obstacles. L’économie pure délivre une notion synthétique de cet équilibre. C’est pourquoi selon lui, l’usage des mathématiques est indispensable pour étudier les phénomènes économiques. D’autres économistes néoclassiques partagent cette idée comme Walras et Jevons . Par exemple, Léon Walras, fils et disciple de l’économiste Auguste Walras est pionnier de l’application des mathématiques à l’étude des questions économiques. L’économiste, dans son ouvrage Eléments d’économie politique pure (1874) s’attache à développer une formalisation d’une économie idéale dont il sait qu’elle ne peut pas exister, d’où l’usage du mot « pure ». Il se rapproche en cela de la vision de Pareto qui énonçait “Il serait peu raisonnable de prétendre régler les phénomènes économiques par les seules théories de l’économie pure” (Manuel d’économie politique , 1906). Ce qui explique ainsi l’usage du formalisme mathématique. De ces considérations découlent une « politique économique appliquée » et une « économie sociale » qui divergent de l’économie pure. Pour Léon Walras, il n’y a aucune supériorité du concept d’équilibre général sur les deux autres dimensions de l’économie. Il explique que « leurs critères respectifs sont le vrai pour l’économie pure, l’utile ou l’intérêt pour l’économie appliquée, le bien ou la justice pour l’économie sociale ». Par la suite, les néoclassiques vont introduire dans leurs théories un usage massif de dérivées (utilité marginale, productivité marginale…). Cet usage est fortement critiqué par Carl Menger et les autrichiens, pour qui l'économie ne peut être que qualitative. Au moment où cette démarche rencontre des critiques, Léon Walras écrit dans l'une de ses correspondances : « l’introduction de la mathématique dans l’économie politique est une révolution scientifique… ». Pour ces économistes, les méthodes de formalisations mathématiques s’apparentent aux sciences exactes. Ils se regroupent à travers l’école de Lausanne, menée par son chef de file Léon Walras, où le formalisme mathématique y est poussé.

2. L’approche psychologique des économistes autrichiens Dans un deuxième temps, les économistes autrichiens représentés notamment par Menger et Hayek sont réfractaires à la mathématisation de l’économie. Ces économistes sont davantage influencés par les sciences de la nature et étudient les processus logiques de l'action humaine. Carl Menger est le chef de file de cette approche développée par l’école de Vienne qui est une branche autrichienne de l’économie néo-classique. Il s'est opposé vigoureusement à Léon Walras quant à la conception même de la discipline économique et surtout l'usage des mathématiques. Carl Menger, économiste autrichien et professeur à l’université de Vienne expose en 1871 sa théorie de la valeur (prix) fondée sur l’utilité marginale des marchandises. Cette théorie se rapproche en tout point de celle de Jevons mais diffère sur la forme car Menger n’utilise pas les mathématiques. En effet, il met davantage l’accent sur la dimension psychologique de sa théorie. Il adopte ainsi une approche psychologique représentative de la pensée des économistes autrichiens. Les néoclassiques autrichiens, se regroupant à travers l'école de Vienne, sont des adeptes rigoureux de l’individualisme méthodologique (qui amènera alors Hayek à rejeter toute forme de macroéconomie). Ils mettent l’accent sur la dimension psychologique poussée de leur doctrine. En effet, ils refusent toute utilisation des mathématiques et soutiennent ainsi des positions libérales intransigeantes : ils prônent notamment le libre-échange de manière très développée. Enfin, les économistes autrichiens sont étrangers au formalisme de l’équilibre général soutenus par les économistes de l’école de Lausanne. Ils proposent davantage une théorie dans laquelle la cause de la valeur provient de l’utilité des biens de consommation qui déterminent les biens de production (biens d’ordre supérieur). La vision autrichienne est donc bien opposée à celle des marginalistes traditionnels (Walras, Jevons, Pareto), se pose alors la question de savoir si cela devient abusif ou non d’inclure la tradition autrichienne dans l'école néoclassique.

II- Le passage des classiques aux néoclassiques : un nouveau modèle

L’école néoclassique est un terme économique utilisé pour désigner plusieurs courants économiques et sociaux qui ont étudié la formation des prix, de la production et de la répartition des revenus grâce au mécanisme d’offre et de demande sur un marché. Naissant de la révolution marginaliste, le courant néo-classique se repose sur les idées de ses trois fondateurs : Léon Walras, Carl Menger et William Stanley Jevons. Ce courant accompagné de la révolution marginaliste est toutefois une suite de l’école classique en se différenciant avec ces éléments de discontinuité. L’école néoclassique se différencie de son prédécesseur avec une nouvelle analyse de la valeur, une vision différente de la société et de l’activité économique ainsi qu’une analyse différente de la formation des prix.

A)

Nouvelle analyse : Analyse de la valeur d’échange à partir de l’utilité

L’analyse de la valeur d’échange a toujours été une notion très contestée dans le cercle des économistes depuis des siècles. Etienne Bonnot de Condillac introduit la notion de valeur-utilité, où selon ce dernier le besoin est la notion fixant la valeur d’un bien. Il insère l’exemple de la valeur de l’eau présent en plein désert où elle est rare qu’au bord d’un fleuve où elle est abondante pour justifier que c’est bien l’utilité d’un bien qui fait varier sa valeur. Jean-Baptiste Say suit cette théorie subjective en ajoutant sa réflexion sur la fixation du prix par l’offre et la demande. Ces « théories subjectives » ont été réfuté par Adam Smith et David Ricardo qui eux ont mis en place leur théorie « objective » de la valeur. Smith réfute ces théories en mettant en place le paradoxe de l’eau et du diamant selon lequel, pour certains produits, plus l’utilité est forte, moins la valeur d’échange est grande tel que le diamant qui n’a aucune valeur d’usage mais une grande valeur d’échange contrairement à l’eau ayant une grande valeur d’usage mais une faible valeur d’échange. David Ricardo va plus loin puisque, selon lui, si l’utilité est évidemment nécessaire pour qu’il y ait échange, c’est ensuite de la rareté et de la quantité de travail nécessaire à la production de ces biens que dépend la valeur d’échange.

Cependant, Léon Walras et les autres économistes néoclassiques renouent avec les théories subjectives en se basant sur le principe de l’utilité marginal. Contrairement aux idées classiques, Walras et ses confrères affirment que la valeur d’échange est directement liée à la valeur d’usage (notion crée par Adam Smith), que cette dernière en est même le fondement, et qu’elle dépend de l’utilité marginale. Pour rappel, si nous appliquons ce principe au paradoxe de l’eau et du diamant en fondant la valeur sur l’utilité marginale, l’utilité marginale de l’eau va décroître très vite car après le premier verre en plein désert, l’état de satiété est atteint et donc le surplus ne sera plus respecté. Le principe de l’utilité marginale décroissante apparaît ainsi car la satisfaction de la consommation de tout bien décroît avec l’augmentation des quantités consommées. La décroissance de l’utilité marginale de l’eau est plus rapide que celle du diamant car comme précédemment indiqué la valeur de ce dernier est en fonction du prestige sociale qu’on retire de sa possession, qui a besoin de s’éprouver dans le temps. Par conséquent, l’eau a une utilité totale très forte mais elle a une utilité marginale très faible parce qu’elle est abondante. Si on prend l’utilité marginale comme base de la valeur, le paradoxe de Adam Smith disparaît.

Vilfredo Pareto définit, quant à lui, la notion de la valeur d’échange d’un bien avec son ouvrage Manuel d’économie politique en citant que “cette dernière ne dépend de rien d’autre que de la volonté de ceux qui l’échangent, fixé librement par contrat, et déterminé au niveau global par la loi et de l’offre et de la demande qui est le modèle principal de l'économie de marché et repose sur l'équilibre de la quantité de bien offert et la demande d'un certain bien. Déterminer une valeur objective ne mène à rien car cette dernière varie selon le temps et le lieu. Par conséquent, nous pouvons déterminer une approche subjective de la valeur avec l’offre et la demande qui s’ajustent en fonction de l’utilité qui dépend bien évidemment de la rareté mais surtout des préférences des consommateurs.

B) Une vision différente de la société et de l’activité économique

1) Nouvelle analyse de la répartition

Parmi les grandes questions que se posent les économistes, celle de la répartition des revenus est une des plus importantes. Au temps des classiques, David Ricardo avait développé une théorie concernant cette notion en classant la population en 3 groupes : les travailleurs qui perçoivent un salaire, fixé au niveau de subsistance, les capitalistes, qui perçoivent un profit, qui est une rémunération des avances effectuées par les capitalistes en capital fixe et en capital circulant et les propriétaires fonciers, qui reçoivent une rente, prix de la location de la terre à l’agriculteur. En divisant la société en 3 groupes, Ricardo crée par conséquent une division et un rappeur de forces entre les 3 groupes. Les néo-classiques optent pour une répartition juste et efficace. Les premiers penseurs néoclassiques ont eu une vision davantage harmonieuse de la société, qui a joué un rôle majeur dans le succès de la théorie néoclassique. Ces théoriciens ont souligné l’échange mutuellement fructueux. La réflexion poussée sur le cas du producteur a conduit à la conclusion suivante : la rémunération des facteurs de production, du capital comme celui du travail, correspond exactement à leur contribution à la production. Il n'y aura plus les notions d'exploitation ou de rapport de force entre salariés et capitalistes. Chacun recevant ce qui lui est dû, la répartition qui en résulte serait juste. En outre, elle serait efficace car tout le capital et tout le travail seraient employés de manière optimale. Par conséquent, dans cette nouvelle vision de la société où la répartition des revenus est utopique, les revenus des capitalistes et des propriétaires fonciers sont donc traités comme la rémunération des services producteurs au même titre que les salariés. 2) Individualisme méthodologique

On distingue habituellement, au sein de la théorie néoclassique pendant la phase d’élaboration de son « noyau central », trois grands courants qui composent les pionniers de l’école mais aussi leurs successeurs. L’un de ces trois courants est l’école de Vienne, cette dernière a été fondé par l’un des pionniers du néoclassique : Carl Menger. Comme précédemment indiqué, les néoclassiques autrichiens sont des adeptes rigoureux de l’individualisme méthodologique qui mettent l’accent sur la dimension psychologique de leur doctrine. Carl Menger met en avant ses idées de l’économie humaine ou plus communément appelé l’individualisme méthodologique dans son ouvrage Les Fondements de l’économie politique . L’individualisme méthodologique est une démarche consistant à analyser les phénomènes sociaux à partir des comportements. En mettant en avant cette idée, Carl Menger brise les fondements du néoclassique et se singularise par rapport à Jevons et Walras par son approche psychologique. Menger critique le plan scientifique de Smith dès le début de son œuvre pour s’en séparer et commence son analyse par la mise en place de la théorie des besoins (reconnaissance et la compréhension de leur nature) en distinguant les pulsions et les désirs des besoins de l'homme. Selon lui, les besoins humains ne sont pas le produit de l'arbitraire, mais sont donnés par notre nature et par les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons. « Les besoins humains ne sont pas un produit de l'invention, ils sont à découvrir et deviennent ainsi les objets de notre effort de connaissance. » d’après Menger. Cette condition a pour conséquence que l’effet, l’ignorance et les passions influencent fortement la connaissance correcte des besoins, troublent et même retardent leurs progrès. Dû à ce problème, de “faux besoins” sont inventés et qui ne sont pas vraiment dans la nature du sujet. Cette théorie des besoins recentre l’économie sur les individus et Menger renomme ce concept « l’économie humaine » qui est de nos jours plus communément appelé l’individualisme méthodologique. Par cette mise en place de l’économie humaine c’est-à-dire l’individualisme méthodologique, Menger et ses « élèves » pensent ainsi que la société est composée d’individus rationnels (« homo oeconomicus ») qui effectuent des choix souverains sur le marché. Ces individus rationnels le sont seulement si seulement il y a : - Complétude : entre deux choix, A/B, il est capable de dire si il préfère A à B, il préfère B à A ou bien si il est indifférent. - Transitivité : s’il préfère A à B, et B à C ; ainsi il préfère sûrement A à C.

3) Distinction de l’entrepreneur des capitalistes La notion de l’entrepreneur a pris de l’ampleur avec la thèse de Richard Cantillon détaillant les différents risques de l’entrepreneuriat. En 1776, Adam Smith reprend cette notion en ajoutant des subtilités en assignant l’entrepreneur comme fonction principale de l’accumulation du capital qui lui permet l’embauche du personnel, son seul objectif étant la surveillance de la bonne marche de son affaire. Par conséquent, l’entrepreneur reste un capitaliste, puisqu’il n’a d’autre fonction que celle d’accumulation. Les économistes néoclassiques se rapprochent beaucoup des idées de Jean Baptiste Say, où selon ce dernier l’entrepreneur est une pièce maîtresse de la dynamique économique. L’entrepreneur est au centre du « grand échange de la production l’intermédiaire entre toutes les classes de producteurs et les consommateurs. Il administre l’œuvre de la production ; il est le centre de plusieurs rapports ; il profite de ce que les autres savent et de ce qu’ils ignorent, et de tous les avantages accidentels de la production». L’entrepreneur se trouve cette fois aussi au centre des échanges dans le fonctionnement de l’économie selon la théorie néoclassique. Selon ce plan, l’entrepreneur va d’une part participer aux marchés des services producteurs en tant que demandeur afin d’accroître et renouveler son stock et d’autre part participer en tant qu’offreur sur les marchés des produits avec ces produits naissants des facteurs primaires et capitaux. La notion d’entrepreneur industriel de J.B Say est toujours valable pour identifier le rôle l’e...


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