Les années 1960 PDF

Title Les années 1960
Author kiki mbap
Course Histoire des Médias
Institution Université Paris Dauphine
Pages 2
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Summary

Les années 1960...


Description

Les années 1960 : de nouvelles années folles 1) Une révolution musicale limitée La télé se révèle timide face à la musique jeune. Les émissions sont traditionnelles, la musique diffusée est celle des années 1940-1950, car il faut plaire à toute la famille. On peut citer les émissions Sacha show et Discorama. Les artistes en vogue sont Barbara, Jacques Brel, Maxime Le Forestier et Michel Sardou. L’émission Le palmarès des chansons de Guy Lux sert d’écrin à la carrière de Claude François. L’émission Age tendre et tête de bois, lancée en 1961, dure jusqu’en 1968. On cible la jeunesse, avec des artistes comme Sheila et Eddy Mitchell. Ces émissions se font l’écho de la nouvelle jeunesse, à qui on donne la parole. La jeunesse est qualifiée de BCBG, elle vient de la classe moyenne aisée (ce n’est pas la jeunesse rebelle, qui elle s’identifie au rock anglo-saxon). En mai 1967, création de l’émission Bouton rouge, lancée par des producteurs ayant fait leurs armes à la radio. C’est un journaliste de rock’n’roll qui anime l’émission. En avril 1970, une émission est consacrée à la passion du christ, au moment de Pâques. Des bonnes sœurs dansent en claquettes, et les Charlots (un groupe d’humoristes) font du trampoline déguisés en évêques : cette provocation choque une partie de l’auditoire, entrainant la suppression de l’émission.

2) Le sport et ses enjeux Le sport tient d’emblée une place importante, dans la mesure où même s’il échappe à la dimension culturelle qui est l’idée de base lors de la création des médias, il acquiert une grande légitimité dans sa capacité à divertir les masses (le tout en mobilisant la nation). Premier match de football diffusé en 1953, s’ensuit l’année d’après le tournoi des 5 nations. Les fédérations sportives s’inquiètent de la télévision, ce qui conduit au boycott lancé par certaines fédérations. Mais on se rend compte que l’effet est plutôt positif, poussant les gens à se déplacer dans les stades. Coupure du lien direct entre caméra et émetteur : les caméras à haute fréquence peuvent être déplacées en direct pour retransmettre les actions sportives. Dès 1960, les hélicoptères filment les courses. En 1964, les satellites permettent de retransmettre les JO de Tokyo à la télé. En 1967, grâce au magnétoscope (enregistrement de l’image et du son), on peut ralentir l’image, incruster des renseignements dans l’écran. Apparition de la caméra couleur en 1968, suivie des écrans. Le sport représente 12 à 15% du contenu télé. La télé diffuse sa propre vision du sport, via le rôle du commentateur. Ce dernier crée un système émotionnel, il autonomise son discours pour interagir avec le spectateur.

3) L’irruption des feuilletons Le cinéma est un format particulier, que la télé a récupéré en partie et concurrencé avec le système du feuilleton. Le format nait aux USA, il utilise les possibilités de la télévision de s’inscrire dans la durée. Clint Eastwood et Steven Spielberg ont pris part à des feuilletons (Mission Impossible, Colombo). Le feuilleton dure une vingtaine de minutes, il doit fidéliser rapidement. Les histoires sont simples, les ficelles sont grosses (gentils contre méchants) mais les possibilités sont infinies. Dès les années 1960, les feuilletons sont de véritables moteurs de l’attractivité télévisuelle. Grande porosité entre culture américaine et culture française. Cette capacité à durer ne rend pas les feuilletons immuables, ils doivent s’adapter à la demande. Colombo, emblème de la série policière des années 1960, laisse la place à Starsky et Hutch (jeunes policiers tombeurs aimant l’alcool et la musique, aux méthodes d’enquête surprenantes)....


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