Les personnages du roman Le mariage de Figaro PDF

Title Les personnages du roman Le mariage de Figaro
Course Littérature
Institution Université de Brest
Pages 4
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Summary

Explication des personnages dans le roman...


Description

Les personnages du roman I)

Les figures masculines

Les figures masculines dans le roman sont souvent dévalorisées. Seuls les hommes s’entourant de la compagnie des femmes peuvent jouir d’un cercle vertueux Figaro, Cherubin Le comte Almaviva : Dans la préface, est désigné comme « un maître absolu que son rang, sa fortune et sa prodigalité rendent tout puissant ». Il concentre tous les pouvoirs : guerrier, financier, politique, judiciaire. Tous ces aspects sont concentrés dans un seul personnage de façon réaliste. Les décors, eux même, symbolise cette puissance seigneuriale  château avec son parc, la salle d’audience, la galerie… avec de nombreux figurants. Mais ce personnage de noble offre une image d’une conduite déréglée dû à des pulsions désir charnel, désir de conquête… Le comte est un personnage violent par exemple avec sa jalousie maladive envers la comtesse acte 2 « On ne sait comment définir le comte, il est jaloux et libertin, libertin par ennui jaloux par vanité ». Il va devenir la risée de ses valets Figaro notamment Figaro : La pièce de Beaumarchais est marquée par l’opposition entre un comte libertin et un honnête homme qu’est Figaro. Il représente le tiers-état et la vérité sociale. Il s’agit d’un homme très cultivé ayant fait des métiers variés : vétérinaire, banquier, journaliste… Il incarne la vertu et défend la fidélité conjugale en courant une carrière honnête Acte 5 Il illustre la force du mérite contre le privilège de la naissance à travers les dialogues l’opposant au comte virtuosité dans son usage de la parole Figaro se fait le défenseur de la liberté contre l’arbitraire et la censure. Il représente la bourgeoisie dynamique et inventive se trouvant entravée par les privilèges. Néanmoins, il s’agit d’une figure ambivalente car il se rêve comme enfant de noble tout en critiquant la noblesse. Il incarne la noblesse du cœur en s’éloignant de la vulgarité des domestiques se trouvant dans les comédies de l’Antiquité et du M-A.

Chérubin : Le 18ème montre son intérêt pour l’enfance mode du temps Il s’agit d’un ressort dramatique dont le principe est d’apparaitre là où on ne l’attend pas Fin de l’acte 1 / acte 2 / cérémonie nuptiale / dernier acte Pour le comte, Chérubin est l’incarnation du libertinage en lui renvoyant sa propre image comte 20 ans plus jeune Il représente le désir amoral et peut aussi être qualifié d’ange ou de démon. Chérubin représente aussi la tentation il ne laisse aucunes femmes indifférentes forme d’indistinction de son sexe ange Il incarne les malheurs du séducteur et la faiblesse  scène 16 de l’acte 2 « Mais voyez donc ce morveux comme il est joli en fille » comtesse Ce rôle ne peut être joué que par une jeune et jolie femme selon l’auteur. Il va marcher sur les traces du comte  comportement envers les femmes Bartholo : Personnage récurent de Beaumarchais Le barbier de Séville Il incarne la figure stéréotypée du barbon comedia del arte Dans le roman, une fois de plus, il voit ses projets contrariés par le hasard. Ce nouvel épisode confirme son caractère odieux et cynique car il incarne le mépris des hommes pour les femmes scène 4 envers Marcelline Il fait porter le poids de la faute sur Marcelline jeunesse déplorable Il va résister à la tentative d’attendrissement en refusant d’avaler son amourpropre il va ensuite céder personnage qui devient plus conciliant Basile : Personnage rencontré dans Le barbier de Séville personnage récurent Il représente le personnage fourbe du roman agent de corruption On comprend que celui-ci est pire que son maître (comte). Il s’agit d’un personnage détestable car il cherche tous les moyens de pression possible pour arriver à ses fins. Basile va devenir une pure mécanique à la fin de la pièce « Ha ha » en boucle Antonio : Personnage secondaire s’articulant autour de l’intrigue. Il s’agit d’un personnage comique ivrogne

II)

Les figures féminines

Suzanne : Il s’agit d’un personnage ayant presque le rôle le plus long de la pièce. Elle pourrait s’apparenter à une simple suivante de la comédie, Beaumarchais va la qualifier de spirituelle, adroite et rieuse. Il insiste sur la sagesse, la moralité et l’attachement à ses devoirs. Suzanne est la nièce d’Antonio, un jardinier ivrogne, mais elle a su s’élever au rang de 1ère camériste de la comtesse en maniant l’ironie et le 2 nd degrés. Elle va se révéler comme le double de Figaro avec la finesse de la féminité. Suzanne est coquette dès la 1ère scène et ne reste pas insensible à Chérubin et reçoit les hommages du comte sans une certaine vanité. Elle s’inscrit aussi dans le rôle de la confidente honnêteté On retrouve une certaine complicité dans les épreuves avec Figaro. Elle fait preuve d’admiration envers Figaro lucidité sur le génie de l’intrigue On retrouve aussi un rapport de force ludique entre Figaro et Suzanne. Rosine, la comtesse : Il s’agit d’un personnage changeant de statut social Rosine devient comtesse Beaumarchais retient le personnage de femme blessée agité de 2 sentiments contradictoires un des rôles les plus difficiles de la pièce art de la nuance Le lecteur assiste à la naissance de ses sentiments pour Chérubin ainsi qu’à la douleur qu’elle éprouve envers le comte. Il est significatif que son costume soit lévite commode  intimité, souffrance La grandeur de ce personnage vient surtout de sa clémencemodèle héroïque La place qu’elle occupe dans le Vaudeville montre l’ambiguïté de sa position. Marceline : Dans les 1ers actes, elle semble être destinée à jouer les obstacles dans le projet de mariage personnage caricatural de la vieille fille acariâtre Elle est revêtue des vêtements traditionnels espagnols  bonnet noir On l’appelle la demoiselle de verte allure et va faire l’objet d’un objet peu flatteur figure de la prude Dans l’acte 3, elle devient le symbole de la mère aimante. Beaumarchais ne néglige pas les traits comiques de son personnage. A partir de l’acte 3, elle va devenir le symbole de la maternité en parole et en acte elle va ramener son fils à la raison en lui faisant penser à l’avenir Elle devient également la porte-parole de toutes les femmes abusées à tel point que les mots parlent pour Fanchette, Rosine et Suzanne.

Elle attend de Bartholo qu’il la demande en mariage. Dans la préface, l’auteur explique qu’il est plus prudent de couper les répliques de Marceline lors du procès. Les philosophes des Lumières vont mettre en avant la condition des femmes dans la vie de tous les jours homme = vil suborneur Les comédiens vont donc refuser de mettre les répliques de Marceline dans le procès. Toutes les femmes de la pièce sont victimes des hommes. Seul Suzanne donne du mariage une image plutôt encourageante....


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