Module 5 paraphilie non criminelle PDF

Title Module 5 paraphilie non criminelle
Course Déviances et agressions sexuelles
Institution Université du Québec à Trois-Rivières
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Summary

Frédérike Labrecque...


Description

Les paraphilies non criminelles Masochisme sexuel: ● Le terme Masochisme provient du nom d'un écrivain Autrichien, Leopold von SacherMasoch, qui écrivit notamment Venus in Fur (la Vénus en fourrure), roman autobiographique qui dépeint la volonté d'un homme de se faire flageller et contrôler par une femme dominante (surtout si elle porte de la fourrure, fétiche). C'est Kraff-Ebbing (1886), qui utilise le premier ce terme. ●

Kraff-Ebbing (version 1895, p.98) précise: «Par masochisme, j'entends cette perversion particulière de la vita sexualis psychique qui consiste dans le fait que l'individu est, dans ses sentiments et dans ses pensées sexuels, obsédé par l'idée d'être soumis absolument et sans condition à une personne de l'autre sexe, d'être traité par elle d'une manière hautaine, au point de subir même des humiliations et des tortures.»



On doit donc distinguer le masochisme général, souvent abordé dans les écrits psychodynamiciens, du masochisme sexuel (dont il est question ici). Le masochisme général (ou moral selon Freud) consiste en un trait (ou un trouble) de la personnalité que l'on pourrait qualifier de dépendante, consistant à se mettre, de façon répétée, consciemment ou non, dans des situations désavantageuses, humiliantes et autodestructrices. Le masochisme sexuel ne s'observe qu'en lien avec la sexualité, sans que la personne ait des traits de masochisme général dans la vie quotidienne.



Le masochisme sexuel est, de loin, la préférence sexuelle paraphilique ayant généré le plus d'écrits et de théories en sexologie. Ceci est compréhensible étant donné le caractère contre-intuitif de la pratique.



Selon le DSM-5 (2013), il s'agit d'une «Excitation sexuelle intense et récurrente provoquée par le fait d’être humilié, battu, attaché ou tout autre acte entraînant de la souffrance se manifestant sous la forme de fantasmes, de pulsions ou de comportements».



Aucune théorie n'est parvenue aujourd'hui à rendre compte ou expliquer de façon satisfaisante le masochisme sexuel.



La CIM-10 ne sépare pas le masochisme et le sadisme, utilisant le terme Sadomasochisme: «Une préférence pour les activités sexuelles qui impliquent la servitude ou l'infliction de douleur ou d'humiliation. Si l'individu préfère être le destinataire d'une telle stimulation, cela s'appelle le masochisme; si le fournisseur, le sadisme. Souvent, un individu obtient une excitation sexuelle à la fois par des activités sadiques et masochistes. Des degrés faibles de stimulation sadomasochiste sont

couramment utilisés pour améliorer une activité sexuelle normale. Cette catégorie ne doit être utilisée que si l'activité sadomasochiste est la source de stimulation la plus importante ou nécessaire à la satisfaction sexuelle. Le sadisme sexuel est parfois difficile à distinguer de la cruauté dans les situations sexuelles ou la colère sans rapport avec l'érotisme. Lorsque la violence est nécessaire à l'excitation érotique, le diagnostic peut être clairement établi.» ●

Une phrase a été mise en italique ici pour souligner que la CIM (publiée en 1993) considère normale toute activité sadomasochisme effectuée dans le cadre plus large d'activités sexuelles dites normales. Cette spécification est

intéressante car,

contrairement au DSM, elle admet que le comportement, en tant que tel, n'est pas anormal. En outre, on souligne que plusieurs personnes avec un penchant pour le masochisme sexuel peuvent également apprécier le rôle du sadique, ce qui est tout à fait vrai. Les gens qui pratiquent le sadomasochisme s'identifient d'ailleurs comme Sub (submissive), Dom (Dominant) ou Switch (alternent entre les deux). ●

Le masochisme n'implique pas nécessairement de douleur; des activités comme le bondage (se faire attacher) et la restriction physique sont suffisantes pour remplir les critères diagnostiques.

Distinction entre sadomasochisme et sadisme pathologique: ●

Un problème important avec la définition du sadomasochisme de la CIM-10 est l'association qu'elle en fait avec la violence. Pour bien distinguer entre le sadomasochisme et le sadisme pathologique, il faut savoir que les adeptes du sadomasochisme sont généralement pas violents et que leurs activités s'effectuent toujours dans un cadre consensuel.



Le sadique pathologique est pratiquement toujours un homme (habituellement caucasien en occident, pour des raisons nébuleuses), qui retire du plaisir à faire souffrir une victime, c'est-à-dire une personne non consentante.



Pour ces raisons, et parce que la douleur n'est pas nécessairement employée, on préfère aujourd'hui le terme BDSM (Bondage, Domination, Submission, Sadism, and Masochism) au terme sadomasochisme Historique



L'idée d'associer soumission, bondage, et douleur à la sexualité est très ancienne.



Déjà les ouvrages orientaux à l'intention des couples ou des futurs maris faisaient états de ces pratiques.



On remarquera que la douleur, dans ces ouvrages anciens, est toujours d'intensité faible à modérée (spanking). En outre, elle sert uniquement de prélude à la sexualité génitale; elle n'est donc pas une fin en soi. Il ne s'agissait nullement de cruauté, de sadisme pathologique ou de torture. Ni de comportements exclusifs, non sexuels et nécessaires, mais bien de jeux pour pimenter l'érotisme. On remarquera également que les cultures et religions orientales voient la sexualité d'une façon beaucoup plus positive que celles de l'occident. Au Japon, par exemple, la pratique du Bondage est tellement courante qu'on la considère comme un art.

Époque Victorienne: ●

Cette époque désigne le règne de Victoria 1ère au Royaume Uni (1837-1901). C'est l'époque des ouvrages classiques en psychiatrie, en particulier ceux qui intègrent la sexualité (Kraff-Ebbing, Havelock-Ellis, Freud). Pour la première fois, et sans aucun fondement empirique ou scientifique, on considère certains actes sexuels comme étant des manifestations de troubles mentaux. L'ouvrage «Psychopathia Sexualis», 1886, de Kraff-Ebbing représente véritablement la pierre angulaire, avec le masochisme comme point central. Alors que les pratiques BDSM sont connues en orient depuis des centaines d'années, on les considère maintenant comme des manifestations de troubles plus profonds.

Selon Krafft-Ebbing (1886), le masochisme (et le sadisme) reflète une constitution pathologique due à un problème héréditaire congénital. ●

1er problème avec cette psychiatrie balbutiante est qu'elle se fonde sur une série de cas cliniques (au demeurant très intéressants, plus d'une centaine sont décrits dans Psychopathia Sexualis, la plupart arrêtés pour avoir commis des crimes violents, ou encore avoir commis de la bestialité, de la nécrophilie, de la pédophilie, des agressions, etc. Les «assassinats par volupté» et «profanation de cadavres», par exemple, constituaient des exemples de comportements sadomasochistes. Ces cas laissent donc croire au lecteur qu'ils représentent l'ensemble des gens qui pratiquent le BDSM, ce qui n'est pas du tout le cas. Krafft-Ebbing aura une influence énorme sur la définition médicale et légale de la sexualité normale (jusqu'au DSM-5).



2ème problème à l'époque, c'est l'influence énorme de la religion occidentale, qui dicte les définitions

de la normalité sexuelle (activités génitales

hétérosexuelles mariées à des fins de procréation).

entre personnes



3ème problème est l'absence de fondements scientifiques en psychiatrie à cette époque ○

Toutes les théories sont fondées sur des impressions individuelles, souvent de psychiatres. Tous les participants sont des patients, ayant souvent des troubles psychologiques. On utilise leurs comportements pour confirmer leur valeur diagnostique comme critères de troubles mentaux, sans vérifier si tous les individus qui font ledit comportement ont effectivement un trouble mental.



Un autre problème est associé à la frontière très floue et mal définie entre la criminalité et la psychiatrie. Plusieurs patients, très malades, commettent des crimes (viols) avec beaucoup de plaisir, si bien qu'on condamne par exemple le goût de la domination (sexuelle) en la confondant avec le viol (criminel)



En 1886, Krafft-Ebbing décrits quelques «actes répugnants» commis par des gens masochistes, tels que boire l'urine, lécher l'anus et faire un cunnilingus. Aujourd'hui, le sexe oral, qu'on considérait anormal et répugnant, représente le fantasme sexuel «normophilique» numéro 1 parmi la population générale. Comme quoi l'époque et la culture ont une influence énorme sur la sexualité et les définitions de normalité.



Pour toutes ces raisons, l'époque Victorienne (ou le 19ème siècle) est généralement considérée comme étant très prude. En apparence, les pratiques sexuelles correspondent nécessairement, à cette époque, à ce que la religion et la psychiatrie considèrent normal. Fait intéressant, cependant, il existe tout un monde «underground», caché, pratiquant divers actes sexuels considérés déviants, immoraux et illégaux. Outre l'omniprésente homosexualité (la pédophilie également), on retrouve beaucoup d'indications que le masochisme, en particulier la flagellation, était très prisée, surtout en Angleterre. Un ouvrage fameux à cet effet est «The Other Victorians : A Study of Sexuality and Pornography in Mid-Nineteenth Century England;, de Steven Marcus, un interne du Kinsey Institute of Sex, publié la première fois en 1964. On y apprend que la punition corporelle était très courante pour les enfants à cette époque; que plusieurs familles aisées avaient des bonnes ou gouvernantes pour s'en charger et qu'un grand nombre d'aristocrates anglais adoraient se faire flageller par des femmes. Comme nous le verrons dans la section sur les origines du masochisme, le rôle joué par punition corporelle à l'enfance est souvent postulé mais ne tient plus aujourd'hui. La punition corporelle est beaucoup plus rare aujourd'hui (du moins en occident), et le masochisme est toujours populaire. Il semble que la majorité des gens ayant subi ces punitions ne devienne pas masochiste, la majorité des masochistes aujourd'hui n'ont pas reçu ces punitions. Ce lien est donc possible mais ni nécessaire, ni suffisant.

Théorie et origines du masochisme sexuel Introduction ●

Le masochisme sexuel et son origine ont fait l'objet d'innombrables ouvrages. En effet, pourquoi voudrait-on se faire humilier, attaché ou fouetter? Aucune théorie actuelle ne reçoit d'appuis empiriques, on connait pas origines du masochisme sexuel.



Comme pour toute préférence sexuelle, 3 grands types de facteurs étiologiques ont été utilisés, pour expliquer le masochisme: ○

1. Des facteurs purement biologiques (génétique et anomalies cérébrales



2. Des facteurs intra-psychiques



3. Des facteurs anthropologiques, sociaux et ontogéniques (influences du milieu et de l'enfance)



Freud (Trois essais sur la sexualité, 1905) se basait au début sur l'idée de l'angoisse de castration (perversion) et l'arrêt développemental à des stades pré-coitaux au lieu d'atteindre le stade génital normal (plus tard, en 1920, il se focalisera plutôt sur l'instinct de mort). Freud distinguera des sous-types de masochisme: ○

Érogène (sexuel: fusion entre libido et instinct de mort), féminin, et moral



Plusieurs écrits psychodynamiciens auront tendance par la suite à traiter du type moral (personnalité masochiste) et du type érogène (masochisme sexuel) ensemble, comme s'il s'agissait de la même entité.



Un nombre croissant d'études empiriques démontre que les adeptes du masochisme sexuel ne sont pas plus enclins que la population générale à avoir des traits ou des troubles de personnalité, masochiste ou autres (Weismeijer et al., 2013).



Freud voyait dans le masochisme une inversion du sadisme (les masochistes seraient donc sadiques fondamentalement) et une crainte de la castration associée à la peur de la figure parentale. Il postulait également la présence de culpabilité qui serait combattue par le fait de donner tout le pouvoir à autrui (le masochisme n'étant plus responsable de ses activités), mais ceci ne s'est pas avéré par les rares recherches portant sur le sujet



Plus tard, Freud postulera qu'il s'agit d'une façon de se protéger de la pulsion de mort. Bien entendu, il souligne également les développements psychiques de la petite enfance. Pour Freud, le masochisme et le sadisme sont des distorsions névrotiques de pulsions instinctives provoquant une régression ou une fixation associées à des conflits Œdipiens ou pré-œdipiens du stage anal-sadique.



La référence à un stade sadique et à des événements survenus à l'enfance semble facile; elle n'explique pas pourquoi la majorité des gens ayant vécu un conflit à ce stade

ne devient pas masochiste, ni pourquoi la majorité des masochistes ne rapporte pas ou ne se souvienne pas d'événements BDSM associés à leur parent. ●

Durant les années 1990, l'approche psychodynamique contemporaine continuait généralement à considérer le sadomasochisme comme une perversion et une sexualité infantile. On commence à réaliser, par exemple, que les dominants ou sadiques ont des niveaux élevés d'empathie (et non l'inverse), et qu'ils sont très sensibles aux réactions du soumis ou masochiste. En outre, contrairement aux hypothèses répandues, on réalise que les Dominants et les soumis ont de forts lien d'attachement et interpersonnels. Ces activités ne seraient donc pas désincarnées, au contraire

Mi-vingtième siècle: ●

Tout le courant behavioriste des années 60-70 postulait que le masochisme était dû à un apprentissage conditionnel un peu comme le décrivait Jean-Jacques Rousseau dans son fameux ouvrage autobiographique Les Confessions (1782). Il y avoue son affection pour recevoir la fessée, remontant aux moments où, encore prépubère, il érotisait la fessée prodiguée par la bonne de la famille. La publication de ce livre a soulagé plusieurs personnes à l'époque, qui se croyaient seules à avoir ce penchant. Le problème, bien entendu, est que la grande majorité des gens ayant reçu des fessées ne les ont pas érotisées. L'apprentissage conditionnel n'explique donc pas tout.

CE QU'EN DIT LA RECHERCHE: ●

On sait aujourd'hui que la majorité des adeptes de BDSM ne sont pas déséquilibrés au plan psychologique (peut-être même que le contraire est vrai), et qu'ils sont plus satisfaits de leur vie sexuelle que la moyenne. Pour des raisons encore nébuleuses, les adeptes du BDSM sont plus scolarisés, ont des revenus plus élevés, et sont beaucoup plus susceptibles d'être d'origine caucasienne que la population générale. Contrairement à ce que postulait Freud, les adeptes du BDSM n'ont pas plus souffert d'abus à l'enfance



Les adeptes du BDSM ne forment pas un groupe homogène. On ne peut donc pas plus «caractériser» ce groupe que les gais ou les étudiants universitaires par exemple. Néanmoins, lorsque questionnés sur l'origine de leurs préférences sexuelles, certains thèmes, différents mais récurrent, émergent. Ces thèmes sont décrits ci-après



Taylor et Ussher (2001): Définition à 4 facteurs de SM: consensualité, une balance des pouvoirs inégale, une excitation sexuelle et compatibilité de définition. ○

Les participants ont positionné le SM différemment comme dissidence, comme

plaisir, comme évasion, comme transcendance (dépassement), comportement appris, aussi bien intra-psychique, que pathologique et 'inexplicable'. ●

Yost et Hunter (2012): Qu'est-ce qui vous a attiré en premier au BDSM? 1. Les intérêts du BDSM sont une partie intrinsèque du soi 2. Développés d’influences externes.



Weismeijer (2013): Les scores BDSM étaient généralement plus favorables pour les personnes rôle soumis, moins favorables pour les contrôles

Jouer avec le pouvoir: ●

Lorsqu'on interroge des adeptes du BDSM, la majorité répondent qu'ils le font pour jouer avec le pouvoir (Cross et Matheson, 2006). ○

Les dominants apprécient la sensation d'avoir pouvoir quasi-total sur un autre



Les soumis se divisent en 2 groupes: ■

Soit ceux qui désirent justement donner tout le pouvoir à autru



Ceux qui soulignent que le vrai pouvoir, c'est eux qu'ils l'ont (car les limites comportementales sont toujours dictées par les soumis, ainsi que les scénarios, le cas échéant).



L'échange de pouvoir explique d'ailleurs le haut taux de Swicth (environ 25 %), qui alternent entre la domination et la soumission. La légende urbaine voulant que plusieurs hommes soumis sont en fait des personnes ayant beaucoup de pouvoir dans la vie quotidienne s'avère: Lorsqu'on interroge des escortes spécialisées ou gérantes de Donjons commerciaux, elles soulignent en effet la grande proportion d'hommes d'affaire parmi leurs clients soumis (Stoller, 1991). Dans d'autres cas, surtout féminins, on apprécie particulièrement l'idée de se laisser aller, de ne pas avoir à prendre de décision. Certaines femmes soumises semblent manquer de confiance en soi, mais cela reste à être démontré empiriquement

Dissociation, hypnose, élévation de l’esprit et rituels ●

Plusieurs soumis rapportent entrer en transe par la douleur, à tel point que l'état porte un nom, le Sub Space (ou submissive space). Le mécanisme physiologique est incertain, mais la production d'endorphines, la dissociation et des mécanismes hypnotiques semblent émerger des récits des pratiquants



Ces modifications de l'esprit peuvent expliquer certains comportements étranges, notamment l'auto-mutilation, la transformation corporelle et la suspension du corps par des chaînes et anneaux accrochés à la peau (dance of the soul), avec lesquels

certaines personnes font carrière ●

Cet état d'esprit, associé aux rituels traditionnels, au shamanisme, à la transe et à l'hypnose génèrerait un sentiment de paix et de bien-être énorme, inégalé, sans doute lié à la production d'endorphines (non démontré).



Cet état de transe aide à comprendre comportements contre-intuitifs, tel que pratiqués par les martyrs religieux, les auto-flagellants du moyen-âge, les crucifiés des Philippines et les fakirs orientaux couchés sur des lits de clous: S'agirait de médiation extrême.



Une étude américaine a également démontré que le taux de cortisol s'élève drastiquement à la suite de la douleur infligée en contexte BDSM, mais que la personne soumise ne s'en rend pas compte

Mindfulness, épanchement de l’esprit, connexion avec l’environnement, escapisme, méditatif ● Auteurs supposent que le masochisme est une forme d'échappatoire (escapisme) ●

Encore une fois, cette hypothèse n'est pas démontrée (il est pratiquement impossible d'obtenir des subventions de recherche pour ce type d'étude), mais elle permet de comparer masochisme à toute activité canalisant l'attention de la personne (ex: le golf), lui permettant de vivre intensément le moment présent et de ne pas s'en faire avec les tracas de la vie quotidienne.



On parle également d'une altération de la conscience permettant de faire tomber les barrières physiques entre soi, les autres et les choses

«Runner’s high» et endorphines ● On sait que la douleur entraîne une sécrétion d'endorphines (pour morphine endogène), qui permet à des gens blessés (ex. plusieurs récits de soldats grièvement atteints qui ne s'en ...


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