Pédagogie, éthique et l\'autre dans la pensée de Philippe Meirieu PDF

Title Pédagogie, éthique et l\'autre dans la pensée de Philippe Meirieu
Author Bruno Petit
Course Psychologie Humaniste : L'Approche Humaniste De La Psychothérapie
Institution Institut Catholique de Paris
Pages 12
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Summary

Philippe Meirieu s'est défini comme un militant de l'éducation critique, structurant ses analyses basées sur la réconciliation de deux approches: un militantisme sans naïveté et un soin extrême dans la construction des critiques de l'éducation, les empêchant en permanence de tomber dans le non-sens....


Description

Pédagogie, éthique et l'autre dans la pensée de Philippe Meirieu

Présentation Philippe Meirieu s'est défini comme un militant de l'éducation critique, structurant ses analyses basées sur la réconciliation de deux approches: un militantisme sans naïveté et un soin extrême dans la construction des critiques de l'éducation, les empêchant en permanence de tomber dans le non-sens. . En posant des questions pointues, à partir de ce qu'il considère comme une crise de l'éducation, il a mis en évidence les tensions existant dans la tâche pédagogique et dans ses différents domaines d'intervention. Réalisant ce qu'il appelle une épistémologie du discours pédagogique, il analyse la pédagogie, arguant qu'elle doit se référer à l'imprévisibilité de toute praxis éducative, et que sur la base de cette particularité, les ambitions de prédiction et de contrôle dépassent les possibilités de réflexion. Cette réflexion vise à démystifier la valeur de vérité attribuée au savoir, en remettant en cause l'intervention pédagogique en fonction de l'importance qu'il faut donner à l'efficacité des actions. Réparer en permanence la pertinence de la recherche responsable pour la production de l'acte pédagogique, qui autorise tous les acteurs à construire de nouveaux contrats garantissant l'enseignement et l'apprentissage. Dans sa manière d'élaborer des solutions à ses questions éthiques sur le soin de soi et des autres dans le lien éducatif, en se tournant vers les principes pédagogiques comme références structurantes de l'éducation et de l'école, il contemple les hauts et les bas émotionnels de l'éducateur, les disputes entre eux. et les étudiants, l'ambiguïté des résultats scolaires, les exigences administratives et institutionnelles et les conditions réelles de travail. Du point de vue de Meirieu, l'enseignement et le traitement de contenus spécifiques doivent être analysés en prenant soin de leur relation et de leurs lignes d'intervention. C'est dans la dynamique de son travail, où son objet renvoie à l'imprévisibilité de la relation éducative, faisant appel à la rationalité technique pour remettre en cause l'éducation en termes de relation entre moyens, processus et fins. Par conséquent, et prenant comme point de départ le sens le plus profond de sa pensée, ce travail présentera quelques relations sur trois concepts

fondamentale dans laquelle Meirieu a construit ses analyses, Pédagogie, éthique et autre, dans le but d'établir le sens de sa pensée.

1. Ethique et pédagogie. Construire le chemin de la liberté de l'autre Dans sa réflexion, la pédagogie est délimitée par deux principes constitutifs et fondamentaux: la liberté et l'éducabilité. En même temps, elle considère que cela permet de mener une lecture sur l'acte d'éduquer à partir de l'analyse de son instrumentation et de l'interpellation permanente qu'il faut faire sur ses hypothèses et ses formes d'intervention. Par conséquent, il doit être analysé, d'une part, d'un point de vue philosophique, politique et éthique; d'autre part, du fait de la construction de dispositifs qui structurent l'apprentissage. Pour Meirieu, l'éducabilité est liée à la notion d'apprentissage. L'apprentissage est un concept clé de leur discours pédagogique, fruit des analyses menées sur l'histoire des groupes, leurs limites, leurs possibilités et leur engagement social. C'est à travers la pédagogie, qui cherche à comprendre le rôle social de l'école et sa fonction vis-à-vis du lien social. Dans sa façon de penser, travailler en classe est à la fois une réflexion sur les apprentissages, une étude des relations entre les matières et une revue des impératifs éthiques que cette relation impose. Un impératif éthique qui pour lui se dessine à l'horizon pratique. L'apprentissage est l'expression d'un moment de vie, une expérience qui se produit à l'intérieur du sujet, qui constitue finalement un défi à l'être. Dans sa perspective d'analyse, il a considéré que la compréhension de ces relations nécessite, à long terme, de mesurer la véritable essence de celui qui accompagne l'autre. Pour lui, un enseignant est quelqu'un qui réfléchit sur la pratique et les buts de l'éducation des matières, établissant que la pratique s'exprime à travers l'apprentissage; la réflexion par l'éthique et l'action par la politique. Considérant aussi que l'éducabilité est avant tout un instrument notionnel dont le but est d'expliquer la capacité ou l'incapacité que certains enseignants auraient à gérer les possibilités des élèves. L'acte d'apprendre peut générer une intention positive en fonction des capacités de l'élève, ce qui fait de l'éducation une action qui doit partir de la conviction profonde de l'enseignant par rapport à l'avenir de l'autre. Bref, il s'agit d'un examen éthique de la tâche pédagogique et des possibilités qu'elle devrait comporter pour surmonter l'autre. L'éthique pour Meirieu occupe une place fondamentale dans la réflexion pédagogique. Influencé par Emmanuel Lévinas, Vladimr Jankélévitch, Paul Ricouer et L'éthique pour Meirieu occupe une place fondamentale dans la réflexion pédagogique. Influencé par Emmanuel Lévinas, Vladimr Jankélévitch, Paul Ricouer et L'éthique pour Meirieu occupe une place fondamentale

dans la réflexion pédagogique. Influencé par Emmanuel Lévinas, Vladimr Jankélévitch, Paul Ricouer et

Fondamentalement par Hannah Arendt et Louis Legrand, Meirieu réfléchit à l'éthique et à sa propre démarche de formation afin de mener une pédagogie qui repose sur ses trois piliers fondamentaux, la liberté, l'autonomie et le développement de l'être. En ce sens, l'action pédagogique doit être considérée avant tout comme une promotion de l'être humain, et à ce titre, il est essentiel que l'éducateur fasse un passage dans plusieurs directions bien définies: du public au privé; de l'individualisme instinctif à l'individualisme réflexif; de l'individu au collectif; se transformer en une expression spontanée inscrite dans la culture; sortir du chaos des individus égaux. Il conçoit l'éducation comme un travail de construction du futur, le définissant comme un changement de statut de l'enfant. A partir de ces définitions, Meirieu propose de s'éloigner de certains lieux communs dans lesquels la pédagogie et l'éducation sont systématiquement tombées. Des lieux communs qui fonctionnent comme une unité fictive et qui impliquent la plupart du temps des notions contradictoires. En ce sens, cet auteur a toujours remarqué que le discours pédagogique est, en lui-même, ambivalent, ambigu, occupé à plusieurs reprises à décrire des pratiques qui peuvent sembler identiques, mais qui ne le sont pas. Elle propose d'éviter ce dilemme, en se basant sur l'établissement de différentes analyses qui permettent d'identifier s'il fait partie de l'intérêt véritable de l'enfant, ou à partir de ce que les adultes définissent ce qui l'intéresse, qui sont des choses très différentes, qui, en même temps, ils signifient catégoriquement différents types de pratiques. Pour Meirieu, la pédagogie est toujours une recherche des conditions de possibilité d'action. Sous cette conception, sa proposition entend évoluer entre des positions qui assument les tensions complexes de l'éducation, sans renoncer à la possibilité de construire des alternatives aux exigences contradictoires de la société d'aujourd'hui. Pour ce faire, il utilise des principes pédagogiques comme références structurantes de l'éducation. Dans le texte de l'éducateur Frankenstein (1996), Meirieu réfléchit sur l'insécurité qui peut amener à centrer l'éducation sur l'enfant, doutant qu'il s'agisse d'une formule tout à fait défendable, car elle peut laisser croire que l'enfant porte en lui les fins de son propre éducation et qu’elle doit lui être entièrement subordonnée. L'éducation sera toujours l'imposition de valeurs et bien que celles-ci constituent une prétendue liberté, elles seront toujours des impositions. Il considère que l'éducation se produit dans les hauts et les bas des pratiques humaines, bien que le rapport entre éthique et pédagogie ne puisse être objectivé comme s'il s'agissait exclusivement d'une union liée à l'extériorité du sujet. Meirieu comprend cette relation comme

les capacités des sujets à agir. Au niveau de l'action, ces représentations que les sujets construisent comme éthiques, imposent les limites qui les empêchent de supposer qu'il est possible d'agir de quelque manière que ce soit. C'est une limite qui s'impose pour la consolidation du lien social, c'est une limite qui se définit dans ce que représente l'autre. Du point de vue établi par l'auteur, l'éthique diffère de la morale, car c'est la question que se pose un sujet sur les buts de ses propres actions. Au niveau pédagogique, la pédagogie devient la première représentation de la question éthique, puisqu'elle génère la limite comme symbole de l'action éducative. Dans sa conviction, la pédagogie constitue un espace où l'on essaie d'expliquer et de porter axiologiquement l'éducation de l'autre. S'il n'était pas lié à l'éthique, son objet deviendrait quelque chose comme une simple formation. L'éducabilité est un faire qui ne peut pas renoncer à la difficulté même d'éduquer l'autre, en ce sens la pédagogie doit être conçue comme la possibilité d'introduire l'autre dans la connaissance et l'histoire.

2. L'autre comme limite et garantie de l'éducation Par rapport à ce qui a été abordé au point précédent, on peut dire que la pensée critique sur l'éducation que soutient Meirieu, diffère dans deux directions: la première, cherche à clarifier le rôle du pédagogue, analysant son action comme l'émergence potentielle de un dénominateur commun qui pourrait constituer la tâche d'enseignement; le second arrête son regard sur l'éthique en pédagogie, c'est-à-dire en analysant dans quelle mesure les enseignants peuvent occuper la place de l'autre, sous prétexte de rendre possible l'étendue de leur liberté. Cette seconde approche est fondamentale dans la pensée de Meirieu, pour comprendre les chemins que cet auteur considère que la pédagogie doit emprunter pour atteindre l'autre. Dans cette perspective, il reprend les concepts avancés par Hannah Arendt, qui analyse la liberté et l'action comme deux valeurs spécifiquement humaines qui ouvrent des possibilités infinies de développement et d'émancipation du sujet. En ce sens, Arendt a soutenu que «les hommes [...] ayant reçu le double don de la liberté et de l'action, peuvent configurer leur propre réalité» (1996: 184). Cette liberté est la condition pour échapper à tout type d'intention de dominer et celle qui doit être reconnue dans toute pratique éducative pour que cet autre apparaisse comme sujet et puisse dire sa parole sans craindre une forme quelconque de coercition (Meirieu, 2001: 10). Pour Arendt, les choses et les hommes forment l'environnement de chacune des activités

les êtres humains, ce qui serait inutile sans cette situation, le monde n'existerait pas sans l'activité humaine qui l'a produit. Toutes les activités humaines sont conditionnées par le fait que l'homme vit avec d'autres hommes et que l'action ne peut être pensée en dehors de leur société. «Seule l'action est la prérogative exclusive de l'homme; ni une bête ni un dieu n'en sont capables, et seulement cela dépend entièrement de la présence constante des autres. " (Arendt, 2008: 38) L'importance qu'Arendt accorde au discours et à la capacité d'agir de l'autre est un élément d'une importance fondamentale, car sans elle, il ne pourrait pas être connu dans sa différence. «Par l'action et la parole, les hommes montrent qui ils sont [...] ils font leur apparition dans le monde humain» (Ibid: 202 et 203). Dans le sens que cet auteur donne au terme, il s'agit de la nécessité de résoudre les problèmes qu'implique la cohabitation avec les autres, en comprenant par là la nécessité de ne pas éliminer la pluralité des processus historiques et sociaux. L'éducation et la pédagogie, dans la sphère publique, sont des pratiques qui devraient s'orienter vers l'émergence de cet autre dans leurs actions et leur discours, «qu'ils puissent se présenter devant d'autres répondant à la question qui êtes-vous? (Idem: 230) "Qu'il puisse se présenter devant les autres en répondant à la question qui êtes-vous?" (Idem: 230) "Qu'il puisse se présenter devant les autres en répondant à la question qui êtes-vous?" (Idem: 230) S'appuyant sur Arendt, Meirieu affirme que «l'homme est« fait »par les autres. Une ou plusieurs personnes sont toujours en charge, d'une manière ou d'une autre, de leur éducation. " (Meirieu, 1886: 28) Dans cette façon de penser, il a affirmé que quiconque est en charge de l'éducation de quelqu'un doit y mettre toute son énergie, assumer la responsabilité de la meilleure façon possible pour discriminer le meilleur personnel, professionnel ou les politiques que vous devrez prendre. Pour Meirieu, «La vraie satisfaction de l'éducateur serait que celui qu'il a éduqué le salue comme un homme libre et le reconnaisse comme son éducateur sans être, avec cela, son vassal». (Meirieu, 2006: 47) Peut-être, dans ces mots, peut-être synthétisé le sens le plus profond de sa pensée, qui a toujours été orientée vers la pensée qu'il faut assumer le risque de la liberté de l'autre, et pour cela, La tâche de l'éducateur doit considérer comme une prémisse sa responsabilité dans l'éducation de l'autre, de sorte que l'enseignant doit s'ériger en facilitateur du dépassement de l'autre. Dans l'idée de Meirieu, l'autre offre au sujet l'opportunité de s'enrichir en interne, d'élargir sa culture et de s'intégrer encore plus dans la «communauté humaine» 1. Dans cette relation, vous découvrirez des valeurs morales et sociales, et toujours 1

Catégorie de l'auteur.

qui est médiée par une action pédagogique cohérente, y adhèrera spontanément. Meirieu prévient que l'éducation est pleine de «calamités» 2, car c'est une aventure imprévisible qui est entreprise alors qu'il s'agit d'éduquer une personne, une aventure que personne ne peut programmer pleinement. En ce sens, il a déclaré catégoriquement que «la pédagogie ne peut jamais déclencher mécaniquement l'apprentissage» (Meirieu, 2003; 11), quelle que soit sa difficulté. Le savoir qui se construit, dans le cadre d'un apprentissage ou dans le cadre d'un travail de production académique spécifique, est un savoir qui doit être associé à un autre, qui trouve en eux une manière de se présenter, de penser à lui-même et de pouvoir définir son identité. Chez Meirieu, la présence de la question sur la finalité de ses actes d'éducateur est constante, celui qui explique à partir de la relation dialectique entre sa pratique sociale et la tâche réflexive matérialisée dans sa production théorique. À cet égard, on peut dire que sa perspective se démocratise largement. Il ouvre un espace pour les enseignants que chacun peut occuper en fonction de la compréhension de la responsabilité éthique de la tâche qu'ils accomplissent. Dans sa proposition, il les invite en permanence à dire leur mot, à être encouragés à prendre des décisions engagées, à réfléchir, en assumant la précarité de chaque nouvelle tentative et l'engagement à la perfectibilité de leur tâche. Le but de l'éducation est l'émergence de cet autre; l'émancipation des sujets en termes de formation, pour qu'ils s'engagent à définir leur histoire, pour laquelle l'éthique prend un rôle fondamental (Meirieu, 2001: 11). En tant que praxis, l'éducation doit accueillir le sujet qui vient au monde pour le mettre en relation avec lui, non seulement pour qu'il se reconnaisse comme faisant partie d'une histoire, mais aussi pour qu'il assume ses possibilités d'y intervenir. La pédagogie doit soutenir le processus d'innovation et de reconfiguration de l'éducateur, comme la réalisation de soi de l'autre. Collaborer avec l'autre dans la construction de son identité historique implique nécessairement d'accepter le caractère unique de la relation éducative qui s'établit. Être quelqu'un d'autre dans ce lien, c'est accepter l'imprévisibilité du processus,

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Catégorie de l'auteur.

La rencontre avec l'autre ne prive pas l'éducateur de la responsabilité de travailler professionnellement, en sachant les implications possibles des choix qu'il fait, reconnaissant comme principe constitutif la différence inéluctable que porte chaque sujet. L'acte pédagogique est destiné à permettre la compréhension des modes d'action des enseignants sur la complexité de l'apprentissage. Pour Meirieu, l'éducateur doit assumer le sens de son action, créer un modèle pédagogique qui articule des objectifs, des critères d'ordre divers - psychologique, sociologique, etc. - et des questions d'ordre praxiologique (Meirieu, 2001: 109-114). C'est une proposition qui inclut le rôle clé de la cohérence dans le travail quotidien,

3. Quelques conclusions sur la crise actuelle de l'éducation Meirieu considère qu'il y a actuellement «une accélération sans précédent dans l'histoire» (Meirieu, 2006: 27). L'environnement culturel a radicalement changé, d'une génération à l'autre, à tel point que la transmission par imprégnation est devenue, dans de nombreuses familles, particulièrement difficile. Revenant sur la pensée du sociologue Alain Touraine, il affirme que "on ne parle plus vraiment, les services s'échangent". (Idem: 27) En ce sens, Bernard Stiegler, qui a également influencé sa réflexion, a considéré que les sujets vivent aujourd'hui dans une société à laquelle ils n'ont plus la possibilité de participer. «Tous les domaines de l'activité humaine, de l'éducation, de la culture et de la santé, deviennent des biens de consommation, au même titre qu'un détergent ou un chewing-gum. […] La vie commune est devenue une impossibilité. »(Stiegler, 2005: 1 et 2) Stiegler, dans ses analyses, dénonce que la modernité détruit systématiquement la psyché des jeunes. Ce psychologue n'est pas contre le numérique, mais contre l'usage instinctif que les sujets en font. Pour Meirieu, le numérique a remplacé le désir de conduire. Et c'est précisément contre cette idée qu'il a orienté son travail. La possibilité de mobiliser un apprentissage significatif des élèves dépend de la responsabilité des enseignants. L'enseignement doit être reconstruit à partir de la reconnaissance des préoccupations humaines, afin qu'il puisse organiser des propositions qui permettent aux élèves d'en comprendre le contenu et qui, en même temps, les invitent à assumer une relation affective avec eux. Construire son présent et prendre soin de son avenir, l'enseignant 1 et 2) Stiegler, dans ses analyses, dénonce que la modernité détruit systématiquement la psyché des jeunes. Ce psychologue n'est pas contre le numérique, mais contre l'usage instinctif que les sujets en font. Pour Meirieu, le numérique a remplacé le désir de conduire. Et c'est précisément contre cette idée qu'il a orienté son travail. La possibilité de mobiliser un apprentissage significatif des élèves dépend de la responsabilité des enseignants. L'enseignement doit être reconstruit à partir

de la reconnaissance des préoccupations humaines, afin qu'il puisse organiser des propositions qui permettent aux élèves d'en comprendre le contenu et qui, en même temps, les invitent à assumer une relation affective avec eux. Construire son présent et prendre soin de son avenir, l'enseignant 1 et 2) Stiegler, dans ses analyses, dénonce que la modernité détruit systématiquement la psyché des jeunes. Ce psychologue n'est pas contre le numérique, mais contre l'usage instinctif que les sujets en font. Pour Meirieu, le numérique a remplacé le désir de conduire. Et c'est précisément contre cette idée qu'il a orienté son travail. La possibilité de mobiliser un apprentissage significatif des élèves dépend de la responsabilité des enseignants. L'enseignement doit être reconstruit à partir de la reconnaissance des préoccupations humaines, afin qu'il puisse organiser des propositions qui permettent aux élèves d'en comprendre le contenu et qui, en même temps, les invitent à assumer une relation affective avec eux. Construire son présent et prendre soin de son avenir, l'enseignant Dans ses analyses, il dénonce que la modernité détruit systématiquement la psyché des jeunes. Ce psychologue n'est pas contre le numérique, mais contre l'usage instinctif que les sujets en font. Pour Meirieu, le numérique ...


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