Phèdre - Platon PDF

Title Phèdre - Platon
Course Philosophie générale
Institution Université de Lille
Pages 6
File Size 131.8 KB
File Type PDF
Total Downloads 70
Total Views 134

Summary

Download Phèdre - Platon PDF


Description

Phèdre - Platon Deux personnages : - Phèdre - Socrate Bonne relation entre les deux hommes «!Phèdre, mon ami!», «!toi (…) homme admirable!», «!je t’aime beaucoup!», «!divin Phèdre!»… Un mentionné : - Lysias (écrivain, fils de Céphale) : c’est de lui qu’est le discours en question. Le discours passé de Lysias à Phèdre est un prétexte à cette discussion entre Phèdre et Socrate.

Histoire : Prologue : 1) Rencontre de Phèdre et de Socrate, et le cadre de l’entretien - Phèdre revient d’avoir discuté avec Lysias (qui est en ville : chez Epicrate) - Phèdre propose à Socrate de lui raconter ce qu’ils se sont dit MS Socrate s’indigne : il veut que Phèdre lui parle de cela pas comme le simple rapport d’un dialogue MS veut qu’ils y réfléchissent ensemble - La question traitée par Lysias était liée à l’amour : différence entre celui qui aime et celui qui n’aime pas (ID qu’il vaut mieux d’accorder ses faveurs a celui qui aime plutôt qu’à celui qui n’aime pas) - Socrate a envie de l’écouter - Au début Phèdre hésitant (craint d’être capable de rapporter fidèlement les propos du talentueux Lysias) MS Socrate le rassure (il sait qu’il ne s’est pas contenté d’une écoute passive MS qu’il a été très attentif, a sûrement demandé à Lysias de revenir sur les points qu’il n’avait pas parfaitement compris, puis a pris le papyrus du discours pr l’étudier et le connait probablement par coeur désormais —> Socrate définit Phèdre comme un «!amoureux des discours!»). - DONC Phèdre accepte modestement - Les deux hommes marchent un peu pr trouver un endroit agréable (parlent sur la route de l’enlèvement d’Orithye par Borée : Phèdre demande à Socrate s’il croit à ce mythe : Socrate dit que oui car sinon on remet toutes les créatures en question (on ne peut ramener toutes ces choses à la vraisemblance de la science). ET SURTOUT Socrate veut se connaitre lui-même (référence à l’inscription du temple de Delphe) —> «!Ce n’est pas ces créatures que je veux scruter, mais moi-même.!» - // ils admirent la beauté de la nature // Socrate : l’amour d’apprendre Première partie du discours de Lysias, rapporté par Phèdre Point de vue individuel : - Je ne suis pas amoureux de toi DONC je n’agis pas par intérêt et CONSEQ tu ne dois pas rejeter ma demande. De même, celui qui n’est pas amoureux ne reprochera jamais à celui qui lui a accordé ses faveurs le bien qu’il lui a fait. Sincérité de celui qui n’aime pas. - Les personnes qui ne sont pas amoureuses ne vont pas se repentir une fois leur désir apaisé car elles n’agissent pas par nécessité MS pr servir au mieux leur intérêt personnel (plein-gré). - Des personnes amoureuses vont faire le bilan de leurs actes selon si elles ont bien ou mal agi SELON leur amour MS puisqu’ils y ajoutent leur peine, ils estiment qu’ils ne sont pas redevables de reconnaissance envers ceux qu’ils aiment CONTRAIREMENT à ceux qui ne sont pas amoureux (ne remettent pas en cause leur peines ou leurs différentes avec leurs proches) - Hypocrisie DS l’amour : une personne qui aime «!vraiment!» est prête à se faire détester des autres/leur porter du tort pour plaire à la personne qu’elle aime (y compris si la personne qu’elle blesse est son ancien amour DONC l’amour n’est qu’éphémère, l’amour éternel n’est pas vrai : capacité à faire souffrir même celui qu’on a jadis aimé) —> L’amour pour une personne est indissociable de la haine pr tous les autres. - L’amour = un état de disgrâce tel que nul n’entreprendrait d’en informer la personne concernée (complexe, difficile d’en détourner une personne réellement transie). DONC état non naturel

-

(dangereux ? a craindre ?) Opposition entre bon sens et état amoureux. —> L’amoureux est un fou dont il faut se méfier. Le choix entre ceux qui ne sont pas amoureux est plus grand que le choix entre ceux qui sont amoureux.

Point de vue social : - Se comporter en amant passionné peut entrainer l’opprobre (on a dans notre quotidien une certaine retenue : ne pas être trop prétentieux, ne pas faire de peine aux autres ET être amoureux = démonstrations publiques trop exubérantes, discours trop élogieux… font voler les barrières du bon vivre ensemble, qui nécessite de la mesure). // ceux qui ne sont pas amoureux restent maîtres d’eux-mêmes plutôt que de briller en public - Toute relation amoureuse suscite un soupçon généralisé et permanent (on peut prêter à une personne non-amoureuses des intentions de séduction qu’elle n’a pas) - Lorsqu’on est amoureux, on renonce à des choses qui sont bonnes pour nous «!par amour!» or c’est pour nous même que c’est le plus préjudiciable : aimer nous fait changer/devenir qqn d’autre —> cela est poussé par la jalousie de la personne qui nous aime, qui nous pousse à nous isoler. Mieux de rester ouvert, de voir de l’amitié naître plutôt que de la haine (par crainte de la naissance de sentiments amoureux). Point de vue moral : - Beaucoup font passer le désir du corps avant. DONC sans connaissance de connivence/ appréciation mentale avec l’autre, sans avoir précédemment essayé le lien de l’amitié. DONC une fois ce désir physique éteint (avec le temps car éphémère), comment savoir si le lien tiendra toujours ? ET au contraire, ceux qui ont d’abord étés amis avant de satisfaire leurs désirs = preuve de durée dans le temps (la réelle entente/la véritable appréciation d’autrui) était présente au préalable. - Le regard de l’amant est biaisé (élogieux) par crainte de se faire détester ou parce que leurs désir fausse leur jugement. Effet de l’amour = l’amant malheureux voit le mal partout/ l’amant heureux voit le beau là ou il n’y en a parfois même pas —> inconstance de lui qui est amoureux, constance de celui qui ne l’est pas. - L’amélioration totale de l’aime est rendue impossible par celui qui est amoureux (il bride, il empêche) - Il existe bel et bien des rapports à autrui qui ne soient pas amoureux ! (enfants, parents, famille, amis… = rapport d’affection d’un autre ordre). —> On peut dissocier amour et affection. Le caractère de la requête : - Amour = un besoin. (reconnaissance, confiance en soi, sentiment de plénitude,!«!jeu!») - Comment choisir à qui l’on donne (son amour ou autre) ? —> au plus insistant ? Dans ce cas au plus démunis car seront plus reconnaissants (gratitude plus grande) ? logique absurde - L’absence d’amour = garantie la loyauté/l’honnêteté/le mérite/la discrétion des démarches entreprises. Importance de privilégier la valeur morale durable de la personne que nous aimons. - ne pas être amoureux c’est ne pas s’exposer/ne pas prendre le risque de craindre les récriminations de ses proches (jugements) Conclusion : DONC accorder ses faveurs à tout le monde sauf amant ? —> Déjà l’amant ne nous permettra pas de penser ainsi CAR même dans une recherche d’équilibre entre l’amour/l’attention qu’on porte à notre amants ou bien à nos familiers, supériorité obligatoire de l’amant… Le tout est donc de trouver un EQUILIBRE. Intermède : Socrate intervient : accueille très positivement/admet le talent de Lysias qu’a reconnu Phèdre (perceptible dans la manière dont il rapportait son discours). Compare cela à une transe/ dévotion quasi divine. Phèdre = humble MS admet que selon lui il n’existe pas de discours «!plus grandiose et plus plein!».

Critiques mal organisées Remarques sur la forme : Socrate : Le fond n’est pas tout ! La forme importante aussi : style clair et précis, expressions bien tournées. Remarques sur le fond : Lysias n’a pas tout dit MS critiques : répétitions dans les idées (questionne sur la gène que le sujet pourrait avoir suscité chez Lysias, ou bien sur l’intérêt qu’il y portait). MS reconnaît qu’à chaque fois c’était bien dit. Phèdre contredit relativement violemment Socrate («!Ce que tu dis, Socrate, n’a aucun sens!») —> pour lui c’est là la qualité principale de se discours : aucun aspect de l’amour n’a été omis (discours plein). Socrate est forcé de parler Socrate : pas convaincu, rétorque que d’autres avaient émis des ID avant lui. Phèdre : certes peut-être mais aucun supérieur à celui-ci. Socrate : quelques exemples MS surtout dit qu’il pourrait dire des choses de qualité égale à ce qui a été dit. MS aucune de ces ID ne viendrait réellement de lui CAR conscient de son ignorance (lien avec le «!connais toi toi même!» ). Se compare lui-même à une cruche qui se remplit de ce qu’elle entend/apprend. Phèdre : met donc au défi Socrate de faire un discours d’une qualité égale à celui de Lysias sans rien lui en emprunter. Si fil y parvient, il promet de faire édifier une statue d’or en son honneur à Olympie. Socrate : ne peut s’en éloigner car véracité dans les propos de Lysias desquels qu’on ne peut contredire. Phèdre : donne donc pour point de départ à la réflexion de Socrate «!Celui qui aime est plus malade que celui qui n’aime pas!». Socrate : réalise qu’il a contrarié/touché Phèdre plus profondément qu’il ne l’aurait cru tant l’admiration qu’il porte à Lysias et à ses ID est grande. Phèdre : insiste pour entendre ce que Socrate pense. Socrate : géré, se dit «!profane!», indigne Phèdre : le prie d’arrêter de faire des manières. Le menace de ne plus jamais répandre de discours s’il ne parle pas. Socrate : accepte MS parle capuchonné (honte) I- CRITIQUES SUR LE FOND DU DISCOURS DE LYSIAS A) Le premier discours de Socrate Invocation aux Muses de lui venir en aide. Introduction : nécessite d’une définition (outil : récit de l’histoire d’un beau garçon aimé de tous, dont l’un deux parvint à le séduire en lui faisant croire qu’il ne l’aimait pas, le poussant à croire qu’il faut mieux aimer celui qui ne nous aime pas plutôt que celui qui nous aime). Développement : - Ce qu’est l’amour Evidence : l’amour est un désir que nous éprouvons tous deux tendances nous gouvernent : une innée (le désir des plaisirs) ET une façon de voir acquise (l’aspiration au meilleur). Tendances qui tantôt s’accordent ou se combattent (variance dans la dominance —> on appelle ça «!tempérance!» quand c’est rationnel!» et «!démesure!» quand c’est irrationnel, et que le désir exerce son despotisme : ex : gourmandise). - Avantages et dommages attendus par l’aimé de la part de l’amoureux L’amant cherche à faire du garçon qu’il aime un inférieur, à le rabaisser —> il ne l’aime pas s’il lui est supérieur ou égal. a) quand il aime il est nuisible : - pour l’esprit faiblesse d’esprit (pas ouvert à la philosophie, qui le détournerait de son amant..) BUT : le conserver dans l’ignorance pr qu’il n’ait d’yeux que pr son amant.

- pour le corps évidence : Beaucoup d’apparat pr les personnes dénuées de courage/ de réel sens de l’effort (maquillage, costumes : BUT : se donner l’air de personnes ayant bcp vécu alors qu’en réalité non). Etrangeté du fait que cela semble attirer + qu’une personne musclée, dynamique… - pour les possessions BUT de l’amant : que l’être qu’il aime perde tout ce qu’il possède de + cher (famille, amis) car il les perçoit comme des gênes/obstacles à sa relation. l’argent = rend qqn séduisant, d’apparence plus difficile à séduire. L’amant = jaloux des garçons qu’il aime car ils possèdent des choses qu’il n’a pas ET il se réjouit de ses pertes (!!!), va même jusqu’à souhaiter qu’il ne trouve jamais de femme, n’ait jamais d’enfant ou de foyer pr qu’il puisse lui-même en profiter le + longtemps possible. il est déplaisant : - par sa présence quotidienne («!un être nuisible, c’est même le plus déplaisant de tous!».) - par la contrainte qu’il impose (pédérastie : dévouement sans faille dont doit faire preuve le jeune garçon envers son amant : à chaque instant le voir, suivre son enseignement, voir son physique vieillir : le garçon est constamment soumis/assujetti à une puissante malfaisante. Cela peut pousser jusqu’au déplaisir. Présence des compliments hors de propos MS surtout des reproches très sévères b) quand il n’aime plus Les promesses d’avenir qu’il avait faites ne veulent plus rien dire : il n’est pas synonyme de sécurité pr l’avenir. Le garçon grandit et devient un homme : il réalise ce que l’amant lui a fait, le contraint a la fuite MS veut le faire payer Conclusion Quand il aime : amour et folie/ Quand il n’aime plus : sont remplacés par bon sens et tempérance. L’amant ne tient pas ses promesses, a une humeur difficile (à satisfaire car changeante), est jaloux, lui fait ruiner sa fortune, a une mauvaise influence sur sa santé, son corps et l’éducation de son âme. L’amour d’un amant = PAS de bonne intention —> c’est un faim qu’il cherche à assouvir Intermède : nécessité d’une palinodie (développement inverse : éloge de celui qui n’aime pas) selon Phèdre - Socrate s’arrête de parler, il veut partir (pour lui il suffit d’appliquer le raisonnement inverse // Socrate remercie Phèdre : dit que c’est grâce à lui que les gens se lancent ds des discours semblables a celui qu’il vient d’entreprendre. - le signal divin l’en empêche (intuition intérieure) - nécessité d’une expiation : Socrate réalise la stupidité de tout ce qui a été avancé jusqu’à présent (faute de Socrate = impiété et stupidité // métaphore de la cessité : palinodie de Stésichore qui avait dit du mal d’Hélène —> Socrate suit ce modèle pr annoncer la sienne). B) Le second discours de Socrate Introduction : La folie = certes un mal MS nos biens les plus grands nous viennent des folies (dons divins) Développement : éloge de la folie a) Les formes de possession (les folies divines: naissent d’une impulsion divine qui nous font rompre avec les règles habituelles) - La mantique : prêtresses, art de la divination (Apollon) - La téléstique : prophéties par des prières aux dieux et des rites (Dionysos) - La poétique : rimes et prose (d’abord Muses) - L’érotique : amour passionné (Aphrodite et Eros) —> la meilleure de toutes b) Ce qu’est l’âme - Immortalité : car elle se meut toujours. // tout être qui se meut soit même est principe de mouvement ET tout être qui reçoit son mouvement de l’extérieur est inanimé. DONC —> l’âme = ni engendrée ni mortelle

- Forme : Le vivant = une âme et un corps fixé à elle (mortel) Structure de l’âme : l’être = sans figure, sans couleur, intangible. Ne peut être observé que par l’intellect (le pilote de l’âme) Voyages de l’âme : avant l’incarnation / dans le ciel / au-delà du ciel : contemplation de la justice, la sagesse, la science… puis retour au ciel / la chute / incarnation (métaphore des ailes) Socrate compare l’âme à qqch composé de trois éléments : 2 chevaux et un cochet c) Ce qu’est l’amour évolution de la vision de l’amour : vision antérieure/vision actuelle Celui qui n’est pas initié de fraiche date ou s’est laissé corrompre: a de la difficulté à se représenter la beauté en soi. Il s’abandonne simplement au plaisir sexuel avec démesure sans en éprouver la moindre honte retour au mythe : L’initié de fraiche date : compare ses sensations à sa dévotion à dieu. Sensation physique (frisson lorsqu’il l’apercoit, puis sueur car chaleur —> signe du bouillonnement de l’âme (gêne/douleur ms faible provoquée par le souvenir de sa condition passée : à plumes) DONC à chaque regard : «!vague de désir!» (réchauffement de l’âme, «!souffrance joyeuse!»)// à l’inverse : solitude = synonyme de douleur de l’âme qui se retrouve asséchée MS souvenir de la beauté qui lui revient donc joie (amour philosophique : l’être aimé permet l’élêvement physique de l’âme) amour mitigé :mélange de ces deux sentiments = folie, désir intarissable de voir à nouveau la source de la beauté. mauvaise conduite : Lorsqu’il la retrouve enfin, tout (famille, amis) passe au second plan, ses usages et bonnes manières sont aussi oubliés L’amoureux Eros descend du dieu : devrait donc amener le garçon qu’il aime à ressembler à ce Dieu le plus possible, et le chérir autant (sans jalousie et mesquinerie) puisqu’il est bien capable d’aimer Dieu (figure bien plus grande que lui-même). Conclusion Retour sur la métaphore de l’âme composée d’un cochet et de deux chevaux : il faut imaginer un cheval bon/raisonnable/obéissant et un second fougueux/incontrôlable. A la rencontre de l’être aimé le cheval raisonnable retient la calèche MS le cheval fougueux lui, tire de toutes ses forces. C’est une lutte intérieure. Si le cochet choisit de faire gagner le cheval fougueux, cette cession à la passion n’entrainera que démesure et déraison. Cependant, s’il choisit de freiner de toutes ses forces et de suivre le pas du cheval de la raison, alors la relation sera bien possible (car l’aitre aimé s’apercevra que l’amant, sans le brusquer, lui veut tout le bien possible) et même plus durable/plus honnête/plus raisonnable. DE +, le sentiment d’être parvenu à dominer ce cheval fougueux est, après coup, très agréable. —> en tant qu’être aimé, il ne faut donc accepter l’amour que de celui de l’être raisonnable, et l’amour qui s’en suivra sera alors magnifique. Socrate finit par s’excuser pr ses dires précédents (1e partie) et prie Phèdre d’accueillir celle-ci comme sa propre réflexion. Phèdre reconnait la supériorité indéniable de ce qu’il vient entendre en comparaison au discours de Lysias // Le discours : manière de devenir éternelle, de laisser un souvenir après la mort. II - CRITIQUE SUR LA FORME DU DISCOURS DE LYSIAS Introduction : - On a reproché à Lysias d’être un logographe (simple fabricant de discours écrits) : pour Socrate ce n’est pas le plus grave : - Le problème : qu’est-ce que bien ou mal parler, bien ou mal écrire ?

- Nécesité de traiter le problème : le mythe des cigales (les cigales étaient autrefois des Hommes, qui ont été changées en Cigales par les Muses tant elles appréciaient leur chant et ne pensaient plus à rien faire d’autre qu’à les écouter : les Muses leur ont alors donné la possibilité d’être des êtres dont la seule fonction était de chanter du matin au soir, sans avoir besoin de se nourrir. Développement : 1 - L’art de parler a) principes : la beauté : c’est de l’opinion que dépend la persuasion, pas de la vérité qu’elle exprime MS importance quand même de ne pas pousser au mal en toute conscience. Socrate dit que si qqn trouve un jour la vérité, il ne sera cependant PAS plus avantagé que lui dans l’art du discours, pr convaincre les autres de cette vérité. L’art de la réthorique = l’art d’avoir de l’influence sur les âmes. Pour Phèdre, cet art ne s’applique qu’aux tribunaux et à l’assemblée du peuple MS pas plus loin (sujets insignifiants) b) Applications Lysias commence son discours presque par sa conclusion finale (erreur de procédé) Puis jette pêle-mêle les éléments un a un, sans ordre logique. Socrate et Phèdre ont eux aussi agi stupidement : énumérer contre puis énumérer le pour. Passer du contre au pour en faisant de l’amour un mythe. Les dialecticiens : ceux qui savent faire des divisions et des rassemblements entre les ID Composition d’un discours : préambule («!finesse de l’art!»), exposition, témoignages à l’appui, indices, présomption, preuve et supplément de preuve / réfutation et supplément de réfutation / insinuation, éloge directe ou blâme direct. L’art du discours : ni longueur ni brièveté MS juste mesure. Puissance immense du discours lorsque les foules sont rassemblées. Un bon discours : PAS une simple recette (nécessite un talent d’harmonie) Il faut comprendre l’existence de l’âme avant d’écrire (art oratoire) 2 - L’écriture a) Ce qu’est l’écriture : ressemblance avec la peinture (fige les choses) Nécessite connaissance sur le sujet, donc un temps passé dessus à la reflexion, la recherche et le regroupement d’éléments etc. Conclusion : Phèdre va expliquer l’art du discours à Lysias Socrate va l’expliquer à Isocrate Prière puis reprennent la route....


Similar Free PDFs