Gorgias, Platon résumé PDF

Title Gorgias, Platon résumé
Course Philosophie générale
Institution Sorbonne Université
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Analyse après lecture du Gorgias, philosophie de PLATON...


Description

1.Gorgias, de Platon I.Situation et présentation Calliclès a reçu son ami Gorgias venant de Sicile (dernier quart du Vème siècle) Gorgias s’est fait connaître par l’habileté de son engagement devant l’assemblée du peuple athénien. Gorgias était venu demander de l’aide et avait été tellement convainquant qu’il est devenu un modèle de l’éloquence. Ici, il vient faire une démonstration. Ce dialogue est une reconstitution par Platon à posteriori, après la mort de Socrate. En -408, Platon commence à suivre l’enseignement de Socrate. Socrate meurt vers -400. Socrate met ensuite son maître en scène dans des dialogues. La fiction est plus ou moins fidèle au début : le dialogue est sans réponse, oblige l’interlocuteur à réfléchir (aporétique). Peu à peu, le texte devient didactique (donne des réponses). On appelle ces textes les textes de maturité, qui présentent un système de pensée platonicienne. Le texte étudié est un intermédiaire entre les deux systèmes de pensée. Il y a aussi un peu de fiction : Calliclès n’a pas réellement existé (mais Polos et Gorgias ont réellement existé). Même si Platon penche plus pour la pensée de Socrate, le point de vue de Calliclès est envisagé comme une voie possible (certains critiques disent qu’il représente l’opposé de Socrate, et que la réunion des deux fait un homme : un peu comme le diable et l’ange dans les bandes dessinées). Généralement, les discours de Socrate opposent la philosophie avec la sophistique, « opposition du vrai à cette pratique pervertie de la parole ». Dans ce texte, ce ne sont pas à proprement parler des sophistes, mais des rhéteurs, qui sont liés aux sophistes par leur comportement. Pourquoi les rhéteurs ne seraient-ils pas des sophistes ? Les sophistes ont la prétention d’enseigner la vertu. Ce sont donc deux enseignements techniques différents. D’après Calliclès, le rhéteur n’a pas de morale. Il est ensuite piégé par Socrate en finissant par admettre qu’il enseigne le juste, et lui reproche alors de faire des tours de sophiste. Sophiste : négatif, hypocrite, joue sur les apparences pour tromper ses interlocuteurs. Au ème V siècle, on admire le sophiste, maître dans l’art de parler. Il y a une philosophie des sophistes, ce ne sont pas des non penseurs. Pourquoi cela a-t-il basculé dans une image négative ? Le langage est utilisé de manière négative, les sophistes ne se soucient pas du sens véhiculé par les mots. Gorgias, rhéteur, est auteur d’un ouvrage dans lequel, sur neuf questions, il soutient d’abord un point de vue, puis le point de vue contraire. On peut dire alors qu’il se moque de tout, que rien ne l’intéresse. Socrate voudrait retrouver le sens de la rhétorique. Il oppose à l’exposé sophistique, qui est un monologue, la vertu du dialogue : on marche ensemble vers la vérité. Le discours du rhéteur est démesuré car il ne prête attention qu’au discours, sans aucun souci du sens qu’il lui donne. Projet de la philosophie : cheminement collectif vers la vérité. Ce texte de Platon est un texte ou cette guerre philosophe/rhéteur est mise en scène. Socrate est là du début à la fin. Au début : scène d’exposition, puis actes Socrate/Gorgias (127-154), Socrate/Polos (154-209), Socrate/Calliclès (209-269), et enfin conclusion avec Socrate seul (269-fin). Gorgias, maître réputé de rhétorique, n’entre pas réellement en dialogue. Puis avec Polos, plus agressif, nerveux. Calliclès par contre est un vrai adversaire, qui donne la réplique et ne cède pas. Chapitre 1 : Gorgias, de Platon Page 1! sur 7!

II.Parcours linéaire du texte Introduction : 5 pages d’exposition ; le fait que Socrate arrive en retard montre qu’il est provocateur. Gorgias est censé faire une démonstration de son talent dans la maison de Calliclès. Quand on propose à Socrate que Gorgias recommence, il répond que cela ne l’intéresse pas, car, pour Socrate, la démonstration de Gorgias est simplement du théâtre, du paraître. Socrate veut l’interroger sur ce qu’est son art. Son retard est dû à Chéréphon, parce qu’il a interrogé la Pythie, qui lui a dit que l’homme le plus sage du monde est Socrate, car ce qu’il sait, c’est qu’il ne sait rien. Socrate veut savoir ce qu’est la rhétorique, ainsi que le pouvoir auquel elle prétend. Il va chercher l’essence même de la rhétorique. Cette position philosophe rhétorique est exhibée au début du dialogue. Socrate exige un entretien dialectique : jeu de questions réponses brèves, avec un souci de justesse. On répond le plus précisément possible à la question posée. Il y a donc un souci de cohérence. A cette exigence Socratique, Polos prend la parole pour que Gorgias se repose, et s’emballe dans une longue réponse (p124). Il utilise des phrases qui ne signifient rien ("petite musique pour l’oreille, qui nous charme"). Socrate lui dit qu’il est fort pour les belles paroles, mais que son discours est creux et ne répond pas à la question. Il fait l’éloge de l’art rhétorique ; il est toujours en train d’évaluer. « Qu’est-ce que la rhétorique ? La meilleure (blabla…)» exhibition de la vanité du rhéteur (vaniteux et vain).

A.1er entretien : Socrate/Gorgias, p126-154 On entre dans le dialogue : avant même que ça commence, il y a opposition entre pratique socratique du langage, soucieux du sens, et du langage pratiqué par Polos, où les mots ne se mesurent à rien, ils ne servent qu’à eux-mêmes. Socrate oblige Gorgias à nommer son art. Gorgias se présente comme un très bon orateur, prêt à en former d’autres. Socrate rappelle son exigence de méthode : refus des longs discours au profit du dialogue. Exigence de brièveté relevée par Gorgias comme une occasion : « personne ne dit ce que je dis en moins de mots que moi. Oui je crois Socrate que je réponds assez bien ». Gorgias y voit un défi, et ne cherche pas la cause de cette exigence. Beaucoup de prétention chez Gorgias : comme un match de tennis, avec renvoi de balles et où Gorgias reste enfermé dans ses idées qu’il croit bonnes et n’évolue donc pas ; il finit par se faire avoir car il ne voit pas que Socrate évolue en fonction de ses propos (opposition avec Calliclès : « j’ai vu comment tu as coincé Gorgias et Polos ; tu ne m’auras pas »).

1.dialogue Polos demande à Gorgias de définir ce qu’est la rhétorique. p128-139 : d’abord Socrate fait reconnaître à Gorgias l’insuffisance de ses réponses et demande toujours d’avantage. Chapitre 1 : Gorgias, de Platon Page 2! sur 7!

Première réponse de Gorgias : de même que la musique, le tissage…, la rhétorique a pour objet les discours. Pour Socrate, la réponse est insuffisante : quels discours ? En effet, la gymnastique, la médecine et chaque forme d’art se rapporte à des discours relatifs à son objet. Donc tout art serait de la rhétorique. Deuxième réponse de Gorgias (p130) : « contrairement aux autres arts, la rhétorique est du domaine du pur discours, il n’y a pas de compromis avec un travail manuel. Le discours est le seul instrument ». Socrate fait semblant d’être satisfait…Mais (p131) montre ensuite qu’il y a d’autres arts qui s’exécutent intégralement par la parole : l’arithmétique, le calcul. La définition n’est donc pas assez précise. Mais déjà la rhétorique est une sous catégorie de ce genre d’art. Troisième réponse de Gorgias, Socrate l’aide : l’arithmétique est sur les chiffres, le calcul sur leur combinaison. A quoi sert alors la rhétorique ? Gorgias répond que la rhétorique est l’art des discours portant sur les choses les plus importantes et les meilleures du monde. Réponse du style de Polos : superlatif, creuse. Socrate lui demande alors ce que signifie "meilleur", car la notion du bien est relative. Quel est donc son bien ? Quatrième réponse de Gorgias : c’est la garantie pour tout les hommes de la liberté et la possibilité de s’imposer aux autres dans la société (p135) : convaincre qui on veut dans le fonctionnement de la vie politique, de la cité. La rhétorique est l’art de s’inscrire efficacement dans l’espace démocratique athénien. p 135 : Socrate résume : la rhétorique produit la conviction et c’est tout ce à quoi elle s’occupe. (En réalité, c’est plutôt la persuasion et non la conviction =>traduction déficiente ?) Socrate trouve que cela ne conclut pas encore tout a fait sur quoi ça porte : tout art a pour objet de convaincre (persuader). Donc il faut préciser quelle est cette conviction. Cinquième réponse de Gorgias : cela consiste à savoir ce qui est juste et injuste. Rhétorique : art qui, grâce au discours, permet de convaincre une assemblée sur des questions portant sur le juste et l’injuste. Socrate est à peu près satisfait.

2.Examen de cette dernière réponse Socrate rappelle l’objectif de l’entretien dialectique. Un philosophe contredit pour qu’ensemble on puisse avancer. Le philosophe oppose l’esprit de collaboration fructueuse à l’esprit de contradiction et de concurrence du rhéteur. Socrate énonce ce désir de collaboration. Socrate veut maintenant savoir s’il y a une différence entre savoir et croire (p139), puis si la rhétorique débouche sur un savoir ou une croyance. Incertitude de la croyance (fausse ou vraie) par rapport au savoir (vrai). Effets de la rhétorique : faire croire sans faire connaître ce que sont le juste et l’injuste. La rhétorique produit une conviction (persuasion), ce qui aboutit donc à une croyance. C’est donc une utilisation abusive du langage, qui néglige le fait que l’essence des choses devrait être la mesure des mots. Socrate joue le jeu : la rhétorique "semble divine", "quand on la voit comme cela, elle a l’air d’être divine". Gorgias veut donner une preuve frappante : « comment moi, rhéteur, je suis devenu meilleur en médecine que mon frère médecin ». D’après lui, la rhétorique est indispensable si un patient ne veut pas suivre un traitement. « Gorgias, rhéteur, meilleur médecin que son frère médecin. Tout rhéteur parle mieux que tout autre spécialiste. Toute Chapitre 1 : Gorgias, de Platon Page 3! sur 7!

puissance qui s’adresse à une assemblée de non-spécialistes. Et la plupart du temps, vu que l’assemblée populaire est énorme, on a affaire à des ignorants sur le sujet. » Gorgias va faire bouger la conversation à la toute puissance (p144). En effet, Gorgias est en train d’imaginer une rhétorique dont on ferait un usage pervers. « S’il y en a qui en font un usage pervers, ce n’est pas ma faute » p144 : Gorgias se décharge des conséquences de son enseignement. -> le maître n’enseigne pas le juste et l’injuste, c’est à l’élève de se débrouiller.

B.2ème entretien : Socrate/Polos, p154-209 Intervention de Polos : il accuse Socrate d’avoir pris Gorgias au piège de ses questions.

1.Démystification de la rhétorique (p156-173) La rhétorique a d’abord été présentée comme le meilleur des arts, puis comme un « savoir faire plaisir ». C’est donc plus une flatterie. Concerne le corps

Concerne l’âme

Art Authentique Fallacieux

Curatif

Préventif

Curatif

Préventif

Médecine

Gymnastique

Justice

Lois

Cuisine

Esthétique

Rhétorique

Sophistique

Les arts fallacieux sont une confusion du bien avec l’agréable : ils ne sauraient rendre compte de leur fonctionnement. Cette opposition cuisine - médecine a un but polémique pour Socrate : Gorgias avait en effet, dans un éloge d’Hélène, où il avait comparé la rhétorique à la médecine ; il porte donc d’après Socrate un jugement erroné sur la rhétorique. p165 : Polos amalgame dans son discours la toute-puissance et la puissance véritable. D’après Socrate, la vraie puissance est la capacité à se diriger soi-même. Il le montre à Polos en envisageant le cas d’un homme privé de bon sens qui pourrait faire tout ce qui lui paraîtrait le meilleur.

2.Vaut-il mieux commettre ou subir l’injustice ? (p174-208) Pour Socrate, il vaut mieux subir l’injustice, et Polos trouve préférable de la commettre. A l’argumentation de Socrate, Polos oppose l’expérience, l’exemple : - la réfutation de Socrate s’appuie sur un comportement logique : elle recherche la vérité. - La réfutation de Polos ne s’appuie que sur des exemples ; le rhéteur ne veut que gagner (comme un spectacle pour séduire la masse).

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Socrate va démontrer l’importance qu’il y a à être puni lorsqu’on a commis une injustice (important pour l’âme).

C.3ème entretien : Socrate/Calliclès, p209-269 Calliclès est la figure la plus marquante du Gorgias (Nietzsche s’est intéressé à Calliclès, le voyant comme défenseur de son idée de surhomme). Déjà, chez Montaigne (fin XVIème), il faisait attention à la force de Calliclès dans le début : il reconnaît que Calliclès oppose à Socrate des arguments pouvant être considérés comme recevables. Essais, I, 30 : De la modération. Montaigne fait remarquer « qu’on peut corrompre par le maniement des choses qui semblent à priori belles et bonnes. Il est possible de faire un usage pervers de la vertu et la rendre vicieuse si nous l’embrassons d’un désir trop âpre et violent. Le sage doit recevoir le nom d’insensé et le juste celui d’injuste s’ils poursuivent sagesse et justice de manière extrême » (dernière phrase : citation d’Horace, poète élégiaque). Toujours Montaigne : « Calliclès, chez Platon, dit qu’une pratique extrême de la philosophie est dommageable. En effet, la philosophie est utile, mais, en fin, elle rend l’homme vicieux et sauvage, ennemi de la conversation civile, incapable de secourir autrui et de se secourir à soi, propre à être impunément souffleté. Elle nous dévoie du chemin tracé par Nature. » (Citations non exactes). p209 : Socrate vient de mettre Polos en difficulté ; Calliclès intervient alors pour lui venir en aide. p209-212 : Calliclès commence par prendre la défense de Polos. Tirade de Calliclès p211-… : Calliclès ici veut démonter les mécanismes du dialogue Socratique pour dénoncer la mauvaise foi de Socrate. Il a un avantage sur les deux précédents : il a remarqué comment Socrate les a coincés et ne va donc pas se laisser « manipuler ». Il fait ensuite un exposé dans lequel il impose à Socrate sa conception de la loi.

1.Nouvelle conception de la nature et de la loi Aux yeux de Calliclès, la philosophie donne une fausse idée de la nature et de la loi. D’après Calliclès, les lois positives (posées par les hommes) ont été inventées par les faibles pour empêcher les forts d’utiliser leur force. Pour Calliclès, l’éducation est une sorte de castration, de dénaturation. C’est une manière de ramener tout le monde à "l’horrible moyenne", on oblige les forts à rentrer dans la médiocrité. L’idéal démocratique va contre son idéal aristocratique (loi du plus fort). Remarque : Calliclès construit sa puissance sur ce qu’il veut détruire (comme la plupart des rhéteurs). Conséquence : à ce moment du dialogue, Calliclès veut imposer sa mesure contre celle que Socrate propose ; pour lui, l’égalité est une fausse mesure, et la vrai mesure est une répartition en fonction de la force et de la puissance. Dans les pages suivantes, Socrate va refuser l’assimilation du meilleur avec le plus fort.

2.Tempérance et intempérance (p228-250) D’après Calliclès, seuls les abrutis, les esclaves sont raisonnables. La tempérance est contre-nature. Ceux qui font des théories sur la tempérance sont des Chapitre 1 : Gorgias, de Platon Page 5! sur 7!

faibles qui veulent masquer leur manque d’audace : ils ne sont pas moins désirants que les forts, mais ne sont pas capables d’assouvir leurs désirs. On serait donc vertueux par impuissance. Par opposition, l’intempérance lui apparaît comme le signe du bonheur et de l’excellence. L’homme excellent est celui qui accomplit ses désirs. Il fait donc une apologie de la "démesure" selon Socrate. p230 : Socrate va répondre à cette apologie en critiquant l’intempérance. Pour Socrate, vivre selon ses désirs, c’est s’engluer dans le monde sensible, mauvais pour l’âme ; elle devient comme une bonbonne percée (allusion au mythe du tonneau des Danaïdes ; vu comme une punition) Tripartition de l’âme selon Socrate : la partie la plus basse est totalement irrationnelle (épithumia). La partie la plus haute correspond à la raison. La partie intermédiaire est une sorte de zone de conflit entre les deux extrêmes, et correspond à l’homme lui-même. Socrate engage Calliclès à vivre une vie tempérant, en donnant comme exemple celui de deux hommes ; l’un quia une vie raisonnable, et l’autre une vie intempérante (tonneaux percés). Mais pour Calliclès, une vie raisonnable correspond à une vie de mort ; Socrate estime que la vie intempérante est la vie d’un animal qui « mange et fient en même temps ». ➔ Calliclès confond l’agréable et le bon. p236 : Socrate entraîne Calliclès dans une démonstration sur le savoir, le courage… (->243), puis conduit Calliclès à reconnaître la différence entre l’agréable et le bien : certaines choses visent le bien sans être forcément agréables (études, guerres…). Calliclès finit par reconnaître que les actions sont évaluées par rapport à ce vers quoi les actions mènent, et non pas au plaisir qu’elles procurent.

3.Pour la recherche du Bien Socrate a fait admettre à Calliclès qu’on ne recherche pas le plaisir pour luimême, mais pour un bien. La régulation n’est donc pas mortifère. Quant aux souffrances, certaines sont nuisibles, tandis que d’autres sont bénéfiques. Socrate montre ensuite qu’on ne choisit pas les plaisirs contre la souffrance, mais les plaisirs et les souffrances bénéfiques contre les plaisirs et les souffrances nuisibles. On fait donc tout pour viser le Bien. (Si, de plus, c’est agréable, tant mieux ! (Une ancienne traduction le fait carrément condamner ce qui vise le Bien et qui et agréable en prime)). Socrate introduit, par des comparaisons, la possibilité de distinguer le bon plaisir du mauvais plaisir, ce qui l’amène ensuite à faire une comparaison entre une bonne et une mauvaise rhétorique ; une bonne rhétorique serait en réalité la philosophie. ➔ Portrait de l’homme idéal (p262-263)

D.La conclusion, p269-fin A partir de la page 269, même si Calliclès intervient de temps en temps, c’est uniquement pour accompagner Socrate dans son monologue ; celui-ci récapitule sa discussion.

1.La récapitulation, p269-274 Chapitre 1 : Gorgias, de Platon Page 6! sur 7!

Socrate rappelle qu’il a été convenu que l’agréable et le bon sont deux choses différentes, et qu’on ne fait pas le Bien en vue de l’agréable, mais toute chose en vue du Bien. Il y a en nous une certaine valeur qui ne demande qu’à être épanouie. Il rappelle à Calliclès qu’il avait tort de confondre bonheur et plaisir, à Polos que le pire quand on commet une injustice, c’est de ne pas être puni, et à Gorgias que le rhéteur doit d’abord être juste pour parler du juste.

2.Les conséquences de ces thèses, p275-302 L’homme intempérant est incapable de vivre en communauté. Socrate constate que les hommes politiques ont rendu les Athéniens plus sauvages, envieux et injustes. Les rhéteurs n’apportent donc rien à la cité. Le texte réaffirme que nous avons une âme tripartite (passions – cœur - intellect rationnel). Platon compare cela aux cordes de la lyre (plus grave, plus aigue, moyenne).

3.Le mythe, p303-fin Jugement de l’âme après la mort (lien avec Dom Juan). Les âmes paraissent nues. Il n’y a donc pas de faux-semblants possibles.

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