Cours - (4) Platon, Gorgias Partie 3, Callicles et Socrate, Le choix de vie (Nietzsche) PDF

Title Cours - (4) Platon, Gorgias Partie 3, Callicles et Socrate, Le choix de vie (Nietzsche)
Author Thomas Dumats
Course Philosophie
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
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PLATON: GORGIAS TROISIEME PARTIE – CALLICLES ET SOCRATE – LE CHOIX DE LA VIE I.

L’IMMORALISME DE CALLICLES : LA REFUTATION DU JUSTE AU NOM D’UNE PRETENDUE JUSTICE SUPERIEURE 1) Une parole au nom de la philosophie

Emploi du langage de la relation amoureuse. Relativisme accru de Calliclès : l’homme est la mesure de toute chose et ce que chacun ressent est absolument singulier. Si on allait j bout de ce relativisme, on serait contraint au silence à cause de l’impossibilité de transmettre mes sensations. Or expérience que nous parlons, nous discutons et donc nous pensons avec l’autre. Certes malentendus mais nous sommes dans un horizon d’universalité. Comparaison entre Socrate et Calliclès sur la vérité de l’amour : Calliclès démagogue qui agit pour plaire au peuple d’Athènes & Socrate amoureux de la philosophie et donc qui dit comme elle. Accord de l’âme avec soi même, harmonie de soi avec soi => rappel des enjeux de la discussion dans une perspective philosophique.

1.

2) La référence par Calliclès a la loi de la nature comme seule justice Loi et nature : nomos et physis 482c

Calliclès = maître prophétique de Nietzsche ? S’agit-il de la même force, supériorité, hiérarchie ? chez Calliclès hiérarchie sociale, alors que chez NTZ c’est une force d’affirmation donc le modèle est l’enfant et l’artiste. Difficulté de la philo de NTZ qui a suscité un contre sens : sur homme et formation d’un homme nouveau. Rapporte l’embarras des 2 autres comme une honte d’assumer sa propre contradiction. Il repère le moment où la contradiction a été possible. Scte oblige les hommes à admettre une loi. Loi vient corriger les inégalités de la nature. « Nature et loi le plus souvent se contredisent » loi des hommes et lois de la nature. Progression de l’extrait & 2 principaux ressorts d’argumentation : 1ère partie : repérage d’un référentiel : contradiction de Polos et Gorgias à cause du référentiel de Socrate. Tantôt juste selon la nature et tantôt juste selon la loi. Thèse : « La justice consiste en ce que le meilleur ait plus que le moins bon et le plus fort plus que le moins fort ». Double référentiel de Socrate : Juste selon la loi : revanche des faibles contre les forts Juste selon la nature Ici nature entendu par opposition à la loi. Loi

Nature

1. Convention, culture. 3. Hiérarchie donnée par nature. Principe interne de croissance propre à Intervention de l’homme. une chose. Ensemble des 3 règnes minéral, animal, végétal. Inné 4. ce qui est propre à, ce qui définit, inhérent Acquis 2. Droit naturel Etat de nature chez les philosophes du contrat social : vie selon la spontanéité de la nature 2ème partie : argumentation par des exemples. De la nature (lion/gazelle), historique. 3ème partie : appel prophétique, si un homme meilleur venait. Enfin exemple poésie. Argumentation par les exemples est inhérente à sa démarche puisqu’il s’appuie sur une thèse qui cherche à reproduire l’ordre que l’on constate, l’ordre de la nature. Calliclès est dans un constat de fait, ce qui a son poids dans la conviction. Les faits ont la force du nombre, discours moraliste serait un discours d’inversion des rapports physiques, stratégique. Glissement : Invente un nv terme : « loi de la nature » et « droit du plus fort ». Inverse le vocabulaire de la justice pour qualifier son contraire : la nature. C’est une utilisation usurpée : la force ne crée aucun droit. Cf dans les révolutions actuelles. Ce n’est pas dans la force que se trouve la légitimité. Cf Hanna Arendt. Distinguer la force neutre physique du pv (capacité à agir de façon libre et concertée) qui provient de la légitimité.

Cf Contrat social de Rousseau « la force est une puissance physique, je ne vois point de moralité qui puisse en naître ». Céder à la force= prudence, nécessité # volonté et devoir.

2. La philosophie comme activité puérile 484c – 486b >> Quel est l’âge pour philosopher ? Qu’est ce c’est qu’une vie d’homme ? Cf faire une 2ème khâgne à 21ans, crainte des parents pour une formation inutile !! « Un homme de bien est un homme bien vu ». On devient ignorant des règles de vies entre les hommes dans sa propre cité, séparé des ressorts de la vie économique, politique et dans le domaine du désir également. Référence à un genre de vie. Commencer la philo plus tôt ? République VII le cycle complet de l’éducation avec une organisation par âge. Danger si l’on procède trop tôt d’engendrer le scepticisme. Maniement de la raison qui ne serait pas encré dans l’expérience de la vie pourrait mener à une utilisation théorique de la raison déconnectée du réel. Haine des lois également. J 18 ans Litt, musique, maths 18à 20 ans : entraînement sportif 20 à 30 ans : maths 30 à 35 ans : dialectique 35 à 50 ans : service publique 50 et plus : contemplation et politique. Compagnonnage constant de la philosophie avec l’homme. « personne n’est trop jeune ou trop vieux pour prendre soin de son âme ». Epicure Lettre à Ménécée 1er § >> Prémonition fictive de ce qui va arriver à Socrate, sort réservé aux intellectuels même pas capable de se défendre. Virilité de celui qui est capable de se préserver. Horizon de la puissance.

1.

3) La décadence de la philosophie a partir de Socrate : la question de la filiation Calliclès-Nietzsche Comment philosopher à coup de marteau

NIETZSCHE Le crépuscule des Idoles. Argumentation philosophique de la critique de la figure de Platon, incarnation vivante de la philosophie dans l’opinion commune. Argumentation pour penser une opposition philosophique dans Platon, par un théoricien de l’immoralisme, au sens d’une remise en question des fondements de la morale. NTZ éduqué dans un milieu puritain, homme du devoir du 19ème siècle allmd. Père pasteur. Nous venons après NTZ et donc nous avons du mal à nous représenter ce sur quoi il a philosopher à coups de marteaux. Auj dans notre scte, on arrondit les bords du devoir. Récit des 3 métamorphoses qui ouvre le premier livre de Ainsi parlait Zarathoustra : - L’esprit devient chameau : animal qui porte le poids de la culture - Puis devient lion : casse les fardeaux. Critique : moment de la philosophie de NTZ. Créer des valeurs nvelles le lion n’en est pas encore apte, mais s’affranchir - Enfin, enfant : « c’est que l’enfant est innocence est oubli, commencement nv, jeu, roue qui se meut d’elle-même, premier mobile, affirmation sainte ». style poétique de NTZ qui oblige à l’interprétation. Il dit la vérité de l’enfance, spontanéité de la lutte pour la vie. Innocence du devenir, force vitale qui se dit dans l’enfant et qui fait qu’il est dans l’instant. Peut subir une peine et jouer tout de suite après. Pas de culpabilité mais force de l’oubli, contraire à cette rumination. Pv qui se dit dans le ‘jeu’, ce n’est pas sérieux, on n’est pas dans le jeu des pvs de Calliclès. Jeu dans une distance esthétique à l’égard de la vie => violence et cruauté de NTZ sont celles de l’enfant. Insouciance, oubli, dureté. Txt très durs sur la maladie, sur la faiblesse. Un enfant n’est pas dans la compassion, ‘viens jouer quand même’, ne veut pas entrer dans ma logique de faiblesse. L’enfant repère nos défauts ‘toi tu sais pas faire çà’. La philosophie est l’histoire d’une grande décadence, par rapport à quoi ? point d’horizon pour NTZ est la philo présocratique & la culture grecque archaïque (qui précède la Grèce du Vème siècle av JC). C’est une origine anhistorique, point idéalisé. C’est aussi un point de visée, le sur-homme va chercher à retrouver ce qu’il a perdu.

Point de départ : unité de la pensée et de la vie. Une vie qui nourrit la pensée et une vie qui nourrit la vie, l’une affirme l’autre. Cela se traduit par l’union de l’apollinien et le dionysiaque : 2 instincts contraires. - Instinct dionysiaque de la débauche, ivresse, affirmation de la vie. Rôle du chœur dans les tragédies grecques. - Instinct apollinien : Danse classique qui maîtrise le corps. Ex : Le sacre du printemps de Bégard. Qui mêle le dionysiaque et l’apollinien. La volonté de la vie canalisée par l’esthétique, le Beau. => « Il faut danser notre vie » la métaphore artistique est l’horizon des valeurs, bien plus qu’une métaphore. Il faut faire droit à cette puissance de vie tout en la canalisant. Décadence par toute la civilisation : substitue à l’union de la vie à la pensée, une pensée qui va juger la vie, la condamnée et lui opposer des valeurs prétendument supérieures. Les faibles sont ceux chez qui cette force de vie est malade. Non pas avoir une attitude réactive vis-à-vis de l’existence, mais avoir une attitude active. S’affirmer face à la vie. Affirmation de vie que l’on peut entendre quasi biologique (cela va au-delà) mais ce n’est pas de l’ordre de décision personnelle, de libre arbitre. La réaction va tjr être négative, pensée contre la vie. On peut le sentir par exemple dans le ressentiment (moment psychologique). ‘je ne vais pas bien à cause des autres’. Je n’agis que par réaction, ne décide que négativement, par référence à qchse qui s’impose à moi. Il y a des personnalités affirmatives, ne font pas dépendre leur décision ou leurs choix de qchse d’autres qu’elles. Une forme de dureté et font des dégâts malgré tout. Par ex les grands artistes, les chefs d’entreprise ou les H pol.

2.

Le problème de Socrate (Crépuscule des idoles) Les couples fort/faible sont à comprendre en fonction de la volonté de puissance. Le nazi est un homme faible car il n’est que dans le ressentiment, il construit a doctrine contre : il peut incarner ce dernier homme : être fort c’est crée pour Nietzsche, d’où la forme de surhomme, c’est celui qui chez Nietzsche est celui qui s’efforce d’être celui qu’il ne peut pas être, création d’un homme. Livres dont la lecture combinée ne laisse aucun doute quant à l’absence d’idéologie, mais par contre c’est un texte qui ponctuellement qui utilise des métaphores ambigües. Sagesse des grands sages qui est le début d’une longue décadence. Socrate va être pris comme un problème : la sagesse est la décadence. Il invite à ne pas se laisser prendre par les apparences : les sages sont-ils ceux que nous croyons ; les grands sages sont décadents par leur attitude vis-à-vis de la vie : ce qui s’éprouve en moi comme force d’élan, de création, d’appétit, d’originalité, la vie qui est finalement ce dont l’attitude des sages vont montrer leur affaiblissement. Et on peut voir que plusieurs manifestations à l’égard de la vie. Il fait une interprétation du Phédon personnelle, c’est un texte qui indique que Socrate n’a pas peur de la mort, il travaille sur ce que signifie mourir : il distingue décéder et mourir : moment de la mort et interrogation sur ce qui se passe ensuite. Il va distinguer le trépas, le décès d’un mourir que l’homme expérimente toute sa vie. Le philosophe s’entraine à mourir sur ce qui le détourne du bien et du vrai. Le philosophe se délie de ce qui l’entraine dans une vie corporelle. La lecture de Nietzsche est autre que celle dont Socrate se défend. Mais il y voit le signe que ce philosophe n’aimait pas la vie. Nietzsche était proche de Schopenhauer (il décrit le monde comme étant animé par un vouloir vivre constant, simplement Schopenhauer va montrer que ce vouloir vivre est absurde) Nietzsche rompt avec Schopenhauer : il faut permettre à ce vouloir vivre de s’exprimer.

a.

Incarnation de cette décadence de Socrate (par 3 à 8 dans Le Crépuscule des Idoles)

Le reproche que fait Nietzsche, ils évaluent la vie : ils sont pour ou contre la vie, dès lors que l’on commence à la juger, cela veut dire qu’elle est déjà malade LA VALEUR DE LA VIE NE SAURAIT ETRE EVALUEE. Au cours de sa vie il a été malade, il a connu un moment d’illumination où il a eu la révélation de l’eternel retour on peut comprendre cette idée comme un indice pour comprendre de sa vie : « vie ta vie de telle sorte que tu veuille la revivre » Qualité du vouloir vivre – « puis-je vouloir revivre la vie que j’ai vécu » - la revivre indéfiniment. Indices psychologique, comprendre ce qu’est ici la vie Qqchose se dit en vous quand par exemple on a décidé avant de réfléchir On a décidé, qqchose en nous qui n’est pas forcément de l’ordre d’une raison réflexive. Nietzsche n’est pas le seul de ce courant (Spinoza, Bergson) qui vont penser l’homme dont la volonté est autoaffirmative, et non pas la délibération d’un libre arbitre Au-delà des critères de bien et de mal. Pour lui le « je » ne correspond à aucune réalité, dans le paragraphe 13 du premier traité de La Généalogie de la Morale Il va même parler de l’invention du sujet et de la responsabilité. Séduction trompeuse du moral qui crée fictivement un sujet, il parle des forts et des faibles. Il renvoie cette force à une sorte d’évidence qu’il illustre pas l’ordre de la nature. L’aigle est fort. Conduit à la faiblesse des animaux, du côté des forces il y a des quantités de pulsion, volonté, production des faits « La séduction trompeuse du langage comprend de travers toute production des faits comme conditionné par une chose qui exerce des effets » La distinction opérée par le langage crée fictivement l’impression qu’il y a un sujet indépendant. Un sujet, ça n’existe pas : qqchose qui serait la cause des effets. Je vois la foudre qui tombe sur l’arbre : « la foudre tombe sur l’arbre », je vois l’arbre qui brule et donc je donne la cause par la foudre en disant elle aurait eu la liberté de ne pas agir, je vais substantiver et distinguer un effet d’une cause. La morale du peuple sépare la vigueur des extériorisations. « Il n’y a pas d’être derrière l’agir, la production des faits, le devenir ; l’agent est simplement ajouté de manière imaginative à l’agir ; l’agir est tout »

Quand on donne un fessée à l’enfant qui a cassé sans faire exprès un vase, ça s’est passé, et on va le transformé en sujet pour attribuer à cet acte une origine. On va attribuer aux forts, une responsabilité aux forts, « on impute à l’oiseau de proie la responsabilité d’âtre l’oiseau de proie » et on va leur dire qu’il pourrait être aux faibles. Il n’y a pas de distinction entre un sujet qui délibérerai préalablement à l’action et à son action. Inversion des valeurs que va décrire Nietzsche. Dénonciation de l’erreur dans laquelle nous entretient le langage.





Le personnage laid plébéien de Socrate. Affirmation de l’esthétique et de l’élitisme, il fait du beau un critère par delà le bien et le mal. L’hypertrophie de la faculté logique (par 4 et 5-6) Il dénonce la recherche d’une morale, d’une utilisation de la raison, d’une reforme par la raison, la sagesse consiste dans cette connaissance du bien. Toute une série de traits, le moyen, la raison, la connaissance, la finalité Valorisation de l’existence à partir du savoir, chez Nietzsche il y a une valorisation de l’instinct.

Il va opposer cette morale de la sagesse antique qu’il va appeler et va valoriser l’instinct contre une sagesse qui valorise la pensée. Il la voit comme une vengeance il critique le fait que son discours peut s’adresser à tous alors que la pensée nietzschéenne est une philosophie de l’élite : philosophie de la hiérarchie comme des volontés de puissance, ceux qui ne vivent pas de cette même philosophie de puissance cherche à la juguler, et notamment par cet exercice de la raison antiaristocratique (le héros est unique, et parce qu’il échappe à la raison on ne peut que s’en inspirer). Cette utilisation de la raison est en réponse d’une affirmation première qui est de la force. Dialectique va contester une supériorité qui ne voient pas s’expliquer. Se termine par l’ironie socratique, technique de questionnement, cette ironie est-elle elle aussi une sorte de vengeance pleine de ressentiments 

L’ambigüité du rapport à Nietzsche à Socrate (par 8) car en même temps Socrate jouait sur la thématique de l’amoureux, il a détourné l’instinct pour le transformer en logos

b. La raison contre les instincts débridés

  

c.

Le remède que propose Socrate est un remède qui est lui-même un symptôme On a vu qu’il y avait une inversion de ce qui est cause et effet. Le symptome en est la manifestation des faits. Le faits décident de remède, Socrate manifeste que la société était affaibli, que la volonté de puissance se soit amoindri, Socrate propose un remède qui n’en n’est que l’aggravation. Rationalisme de la pensée grecque est le symptôme du dérèglement des instincts (par 9 et 10) Le remède aggrave le mal (par 11) Les figures de l’apollinien nous rappelle que l’instinct ne veux pas forcément dire de la vie Généalogie de la morale et inversion des valeurs, par les faibles. La hiérarchie immédiate des bons des forts et des faibles se détermine par un couple de valeur qui est bon et mauvais, traduction du dépit relatif des faibles va devenir par une inversion dont on va déterminer la cause. L’inversion des valeurs Généalogie de la morale, écrit de combat Faire la généalogie de la morale c’est sous entendre que l’on va expliquer la provenance de la morale. Expliquer les valeurs morales par une source physiologique et on dit déjà qu’elle s’explique par l’histoire. Il conteste déjà par ce titre l’universalité de la morale. Il remet en question la valeur de vos valeurs. Elle va s’interroger sur la valeur des valeurs : et va les inverser : « Umwertung aller Werbe » Transmutation physiologique des valeurs.

Paragraphe 6 : Quelle formes de vies sont elles l’expression : d’une vie forte, d’une vie affaiblie. Montrer qu’elle est la manifestation d’une civilisation malade, elle pourrait en être l’expression de cet amoindrissement. Philosophe médecin qui décrypte les vrais remèdes, on apprend une sorte d’autre morale. Comme valeur conforme à la vie. La valeur qui est celle de la vie est celle qui préserve une forme d’innocence.  On comprend que le passé soit un fardeau pour la jeunesse (ex : les allemands) et va au dépend de l’avenir : culpabilité qui est la leur Un des symptômes d’une société malade est une force qui ne peut aller vers l’avenir : l’oubli est une manifestation d’une force de vie (enfant) Paragraphe 10 : Il va remonter à une provenance de la morale des forts qui va s’inverser à une morale des faibles. Nietzsche part de la notion de bon qui pour lui est première : puissance physiologique, d’une affirmation.

Le bon désigne primitivement la valeur positive par laquelle les forts s’affirment eux-mêmes. Le ressentiment des esclaves vis-à-vis des maitres à l’origine de la rancœur : la morale de l’esclave se constitue à l’opposition à ce qui est autre qu’elle

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MORALE NOBLE ACTION → OUI Acquiescement à soi même – retournement de soi-même Agit et croit spontanément Est 1er le bon (opposé au mauvais)

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MORALE D’ESCLAVE REACTION Morale du ressentiment Dit non à un « autrement », à un « non pas soi » L’esclave se construit par opposition à ce qui est autre que lui. Est 1er le méchant (second le bon)

CONCLUSION :

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II.

Nietzsche est-il le fils spirituel de Calliclès : Oui par la violence du ton Oui par la ressemblance par le style Non sur le fond parce que l’aristocratisme de Nietzsche n’est pas politique comme celui de Calliclès o Appel de Calliclès est celui de la domination o Appel de Nietzsche vise à réinventer l’homme  Le fondement de la moral ne peut pas être sur un ressort de la culpabilité, Nietzsche veut nous faire trouver les vrais fondements de la morale : la puissance vitale  Le vrai noble n’a pas besoin d’écraser les autres pour être noble (sinon c’est une maladie)

LA REFUTATION DE CALLICLES PAR SOCRATE : QUELLE EST LA VERITABLE EXCELLENCE (486d523a)

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a.

Vertu en grecque veut dire excellence : Socrate va dire donner à Calliclès trois choses : La franchise Bienveillance compétence 1) la mise en question des valeurs fondées sur la nature la différence entre la valeur et la force Savoir en quel sens on parle de supériorité ou de « être le meilleur », être supérieur, être meilleur : tout cela est la même chose ? - NON La foule des faibles est plus forte que les forts, Calliclès est obligé de faire la distinction entre la masse des sous homme et la supériorité. En quo...


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