Plan composition, Chapitre les mémoires de la 2nde GM PDF

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Plan de cours utilisable en composition sur les mémoires de la 2eme guerre mondiale. Chapitre fait en terminale S...

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Les mémoires de la 2nde guerre mondiale : L’historien et les mémoires de la 2nde guerre mondiale : Intro : Accroche sur l’actualité : discours E. Macron 2018, panthéonisation de Simone Veil (2018). Définir mémoire et histoire Pbm : Comment les mémoires de la 2nde guerre mondiale ont-elles évoluées en France après 1945 ? I- L’historien et la construction des mémoires de 1945 aux années 70 1) Quelles mémoires et pourquoi ? - Principalement les mémoires gaulliste et communistes →mémoires de résistants. - CDG, chef du gouvernement provisoire souhaite garder une unité nationale et présente la France comme une patrie forte qui s’est battue pour sa liberté. Il atténue la collaboration, les attentistes et le régime de Vichy pour une réconciliation nationale. - Il faut aussi enlever les traces de la collaboration : il va y avoir une épuration légale et illégale ainsi que des procès : Pétain et Laval (1945). - Cette volonté d’unité de la nation va donner naissance au résistancialisme. - Censure du film Nuit et Brouillard d’Allain Resnais en 1956 - Lois d’amnistie (1951-1953) : volonté de rester unis, de faire taire le passé en « effaçant » une partie des crimes commis. Cela va donc entraîner l’annulation de certaines condamnations. - Mémoire communiste : Le PCF se fond dans la résistance à partir de 1941 (opération Barbarossa), pourchassé et haïs par les nazis ils sont appelés « partis des fusillés » à la Libération. 2) Le rôle des historiens - Leur rôle va être principalement de rétablir la vérité sur la collaboration de Pétain. Robert Aron défend la thèse selon laquelle la collaboration aurait permis de limiter les dégâts par les Allemands (thèse du bouclier et de l’épée qu’il expose dans son livre Histoire de Vichy 1954). Ils vont mettre en lumière les responsabilités de Vichy dans la collaboration avec l’Allemagne nazie. 3) Comment sont célébrées ces mémoires ? - 1946 : création de la commémoration de la victoire du 8 mai et devient en 1981 un jour férié (sous F. Mitterand) - Les mémoires des résistants passe surtout par des lieux : mémorial de la France combattante au Mont Valérien inauguré le 18 juin 1960 (fort ayant été le principal lieu d’exécution de résistant par les Allemands) - Création du concours national de la résistance (scolaire) - Panthéonisation de Jean Moulin en 1964. - Réalisation de différents films mettant en scène des résistants : La Grande Vadrouille, La bataille du Rail, … - Châteaubriant est un haut lieu de la mémoire communiste résistante où furent exécutés des résistants du PCF comme Guy Môquet. II- De 1970 à nos jours : l’historien et le renouvellement des mémoires 1) Quelles mémoires et pourquoi ? - À partir des années 70 il y a un tournant important et une remise en cause du résistancialisme grâce à un contexte favorable à une relecture du passé : mort de De Gaulle, arrivée à l’age adulte des générations d’après guerre, le déclin du parti communiste, l’ouverture partielle des archives françaises et allemandes, les différents procès comme ceux d’Adolf Eichman (1961), de Klaus Barbie, Maurice Papon, Paul Touvier, etc. (imprescriptibilité des crimes contre l’humanité)

- Cela va permettre une libération de la parole des déportés et donc une prise de conscience de ce qu’était la Shoah, pour la première fois les termes d’anéantissement et de génocides vont être utilisés. - Les mémoires oubliées vont être mise en avant comme la mémoire juive et celles de Vichy mais les mémoires des résistants n’est pas atrophiée pour autant. 2) Le rôle des historiens - Les archives sont essentielles pour le travail des historiens (facilité par Jospin en 1997) - Les manuels d’histoire vont évoluer (années 80), on commence à parler de camps de concentration et d’extermination. - 1972 : Robert Paxon a accès à une partie des archives française et aux archives allemandes ce qui lui permet de porter un regard neuf et détaché sur la collaboration. Il va démonter totalement la thèse de Aron et révolutionner la vision que l’on avait de Vichy. Il prouve que le régime de Vichy a établi des lois antisémites et à aider à la déportation des juifs de sa propre initiative, sans demande de la part des nazis. - La mémoire juive est attaquée par les négationnistes (comme Robert Faurisson) qui nient l’existence de la Shoah. Face à ce mouvement, les associations juives vont se mobiliser comme « Les Fils et Filles de déportés Juifs de France » de Serge Klarsfeld qui a fait un travail de recherche pour savoir qui avait été déporté 3) Comment sont célébrées ces mémoires ? - 1971 : Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophül, un documentaire qui remet en cause la vision d’une France unie et résistante contre l’oppresseur allemand. Il ne présente les Français ni comme des résistants et ni comme des collaborateurs mais comme des attentistes. Il a été censuré dans de nombreux cinémas. - Film Shoah de Claude Lanzman en 1985 permet au grand public de prendre conscience de ce que fût la solution finale. - Discours de Jacques Chirac en 1995, président de la république qui reconnaît pour la première fois la responsabilité de l‘Etat français dans la déportation des juifs de France. - Panthéonisation de résistants comme Germaine Tillon, Geneviève De Gaulle, Jean Zay,... - Mémorial de la Shoah et autres lieux de commémoration (plateau du Vercors, mémorial de la Résistance). Un mémorial de la Shoah est créé en 2005 (mur des noms, mur des Justes) ainsi que le mémorial de Drancy en 2012. - Lois mémorielles : 2001, 2005, loi Gayssot (lois établissant la vérité officielle).

CCL : Bilan Ouverture sur le travail des historiens qui n’est jamais finit (les malgré elles, les enfants nés de l’ennemi, ...) : il y a toujours d’autres sujets qui n’ont pas été traités, l’histoire n’est jamais figée, elle est en perpétuelle reconstruction....