Problèmes sociaux Regard sociologique PDF

Title Problèmes sociaux Regard sociologique
Course Sociologie
Institution Université Lumière-Lyon-II
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Description

Problèmes sociaux Regard sociologique CM1

I)

Qu’est-ce-que la sociologie ? Qu’est-ce qu’analyser la société ?

L’étude de la société (milieu du 19e siècle) : nouvel objet d’étude et nouveau nom que l’on donne à nos collectivités humaines qu’on appelle alors des nations et qui sont fortement ébranlées par la dynamique d’industrialisation. Il n’y avait pas de société au Moyen-âge. C’était des sociétés secrètes. L’étude du lien social : ce qui relie les membres d’une société donnée et donc de leur croyance commune dans cet ensemble. Durkheim : la société, nouvelle divinité. Au temps des Lumières, le pouvoir ne devait pas reposer que sur le roi, mais sur la démocratie, donc l’avis du peuple. Et l’autre pilier, la science : la vérité des hommes et non de Dieu. On remet en question l’existence de Dieu. Voltaire fait l’histoire du contenu des religions, et qu’elles sont des constructions humaines et par conséquent qu’il n’y en a pas. Donc il faudrait suivre une véritable vérité afin de « s’en éclairer », qui ne sortiraient pas d’une religion mais d’autres sciences qui seraient plus concrètes. Première discipline de la philosophie des Lumières. A partir de la philosophie des Lumières, Rousseau et autres étaient les premiers sociologues qui croyaient plus dans la science qu’en Dieu et en la démocratie et non au roi.  Manière de penser Il faut alors une science de la société. Durkheim essaie de penser la grammaire de la nouvelle société. Il va confronter le concept de la solidarité mécanique à organique. On ne parlait pas de société mais communautés (concept mécanique). La France était organisée en communautés et non classes sociales comme aujourd’hui. Il y a une division du travail de la société comme la colonie d’abeilles (une reine, un garde, un qui fait des voyage etc..). Chaque individu se spécialise, comme les paysans qui se spécialisent. Le lien qui lie chaque individu change et devient un lien d’interdépendance. Solidarité organique, chacun de ses organes est interdépendant comme ceux du corps. Pour qu’une solidarité tienne, il faut qu’elle soit solide, que les liens entre les individus soient forts et tiennent. Pour Durkheim, il n’y a pas mieux que le lien religieux car on le manifeste de différents manières, prières, de façon personnelle, de différentes manifestations. Donc pour lui il n’y a rien de plus forts (il était fils et petit fils etc de rabbins). Il a peur que la religion, en disparaissant, lâche la société, et donc que la société n’existe plus. Il faut donc trouver un nouveau lien social, aussi fort, ritualisé, communautarisé que la religion mais qui ne soit pas la religion.  Il essaie de créer une société avec quelque chose qui ressemble mais qui n’est pas une religion. La sociologie devient une espèce de religion laïque permettant de gouverner la société. Conception classique de la société : Structure en nid d’abeille, agrégat de places collées les unes aux autres. Les réseaux de liens existants entre les cellules qui permettent de maintenir les cellules, les liens entre ces réseaux. Plus les individus sont interdépendants entre eux, plus la société sera solide et ici la cellule. L’école :

L’école est une société, avec une place pour chaque individu. Elle est une « imitation » de la société, la place que l’on a à l’école sera celle que l’on aura en société. Pour certains sociologues, l’école est méritocratique. Mais pourtant, pour les profs, un élève qui fait des efforts/progrès, est un bon élève. Les sociologues montrent que ceux qui ont une bonne place à l’école et dans la société, c’est surtout parce qu’ils héritent de la place de leurs parents. Pour Durkheim, l’école est la première institution de la société, et fait tenir la société. Elle est un opérateur de solidification de la société.

Conception contemporaine de la société (actuelle) : Structure en réseaux ; Association d’éléments hétérogènes. Moins d’homogénéité que dans la société classique. Il y a des exclus avec de très faibles liens, ils ne sont pas totalement exclus de la société. Société qui est éclatée. Durkheim, pensait que la religion nous reliait, et le travail aussi, mais il n’avait pas pensé, aux émotions, au numérique, aux animaux, l’écologie.. Analyser une société c’est analyser tous les liens qui font cette société et donc les individus, ce qui les structure. Toute une série de petites associations. Société éclatée. Société-Associations : La société comme l’assemblage de connexions entre des hommes, des collectifs, des objets, des non-humains etc.. Exemple : CHRS (Centre d’Hébergement et de Réinsertion Social)  Chats sauvages (étaient dans le CHRS ; aident les SDF malades dans leur cancer) Objet de la sociologie : suivre ces associations qui produisent de la société. L’objet de la sociologie c’est de suivre les associations qui se font tous les jours et de regarder comme on se relie, et ce qui nous relie, qui fait que l’on va faire une société. Aujourd’hui ce qui nous relie, ce n’est pas forcément d’avoir d’appartenances communes (même famille, métier, musique..). Ce qui fait la société c’est le fait d’être associé ensemble dans le traitement d’un problème que l’on a en commun, un problème qui nous réunit. Ce ne sont pas les biens d’une société mais les maux d’une société qui nous relie.  C’est le problème qui fait le collectif.

II)

Qu’est-ce qu’un problème social ?

Un problème, c’est une chose qu’on s’explique mal, c’est une difficulté d’ordre pratique, c’est une question à résoudre. Lorsqu’il y a problème, c’est que ça ne va pas de soi, qu’il y a un « souci ». Un problème qui signale que quelque chose ne va pas de si s’agissant de ce qui fait société : un déficit de solidarité, une déstructuration du lien social, un manque de cohésion entre les membres de la société etc.. Un problème social renvoie au « défi qui interroge, remet en question la capacité d’une société (ce qu’en termes politiques on appelle une nation) à exister comme ensemble lié par des relations d’interdépendances ». (Castel, 1995, p.18) Être ensemble ne va pas de soi. Des petites situations critiquent le fait d’être ensemble. Analyser un problème social, permet de voir les problèmes que la société se donne elle-même. Des problèmes se prennent et ne se prennent pas, dépend de beaucoup de choses. Exemples de problèmes sociaux : Le chômage de masse, la précarisation des relations de travail, a dégradation des conditions de vie dans certaines banlieues, la drogue, les bidonvilles, le harcèlement de rue..

CM2

III)

Pourquoi analyser les problèmes sociaux ?

-

Très bon analyseur des dynamiques d’une société (qui se retourne sur elle-même pour examiner ce qui ne va pas) Ex : L’exclusion (question des laissés pour compte) - Très bon analyseur des manières de dire le monde social Ex : des catégories d’intégration, d’insertion, d’inclusion Analyser en temps qu’elle est réflexive, une société se pense aussi, elle ne fait pas seulement qu’agir. Comment les politiques, les associations, institutions pensent la société. -

Très bon analyseur des transformations de la société (un problème social devient public lors de « crises », de « scandales », « d’affaires » qui marquent un changement d’époque) Ex : EHPAD

Permet de voir de grandes évolutions fondamentales. La pitié c’est penser le malheur de l’autre à partir de notre bonheur. Nous= personne heureuse L’autre : Malheureuse, dépersonnalise, pense à leur place Ex : Aider un SDF sur bouche de métro qui se brûlent, la marrade (professionnels), vont gagner sa confiance pour essayer de l’aider ; Restos du Cœur : « T’as faim, tu viens » La première qualité d’un être social c’est d’être reconnu en tant que personne par la société. Permet de comprendre comment on parle du monde.

Les problèmes sociaux : - Avant étaient Intégrer (=intégration) (chaque individu de la société doit avoir une place, donner une place dans un groupe) - Ensuite insérer (=insertion) (A une place mais doit s’adapter selon le travail, l’économie, la culture ; faire quelque chose pour être intégré ; suppose une contrepartie ; mal intégré (Je vais t’aider parce que tu as besoin de) - Aujourd’hui inclure (=inclusion) (dans une situation de handicap, prendre la personne telle qu’elle est et ne pas lui demander de se conformer à la place qu’on lui octroie, reconnaître la personne dans toute sa dignité) Michel Foucault a dit : « Nommer c’est Normer » Il nous permet de voir ce que la société ne supporte plus. Ex : Le mariage pour tous pour essayer de lutter contre l’homophobie et que le fait d’être homosexuel soit une norme

IV)

Problèmes sociaux, questions sociologiques

Comment et pourquoi un problème social « prend », c’est-à-dire monte en généralité, mobilise des associations, est inscrit à l’agenda politique ? Pourquoi certains problèmes sociaux ne « prennent » pas ? Comment les gens concernés au premier chef s’associent à des militants, des politiques, d’autres personnes pour faire exister un problème comme problème social ? Comment les problèmes sont-ils nommés ? Pourquoi certaines catégories s’imposent et d’autres non ?

V) -

De quels problèmes sociaux allons-nous parler ? L’échec scolaire Le handicap L’enfance en danger L’exclusion sociale

VI)

Ce que je voudrais montrer

L’analyse sociologique des problèmes sociaux permet de mettre l’accent sur les problèmes qu’une société identifie comme tels (en tant que le monde social ne va pas de soi). Ce travail de problématisation de la vie sociale/du monde social est très diversifié. Il peut émaner de personnes concernées au premier chef, de citoyens, de proches, de militants, de politiques, de savants, etc. Il peut faire l’objet d’actions collectives, associatives, institutionnelles, etc. La spécificité du regard sociologique sur les problèmes sociaux tient à sa capacité à rendre compte de la façon dont les problèmes sociaux sont identifiés, généralisés, traités. Ce faisant, la sociologie fait des problèmes sociaux un observatoire des catégories par lesquelles le monde social est pensé et agi. En ce sens, tout problème social est un analyseur pertinent de la société et de ses enjeux. En l’occurrence, à travers nos 4 exemples et l’histoire des catégories qui y sont à l’œuvre, je poserai quelques questions sociologiques par excellence comme celles de la reproduction des inégalités sociales (échec scolaire), du stigmate (handicap), du lien familial (enfance en danger), de la désaffiliation ou de la vulnérabilité (exclusion)

Et si le sociologue se donnes les moyens de suivre un problème social dans l’histoire, il peut rendre compte avec acuité de certaines transformations sociales, en montrant les différents conflits de normes à l’œuvre. Les exemples choisis seront ainsi l’occasion de pointer quelques transformations de l’école, de la famille, du travail social, tout en montrant le processus transversal d’individuation de nos sociétés modernes (psychologisation, responsabilisation, singularisation, autonomisation). Indissociablement, j’interrogerai des couples d’oppositions normatives tels que échec/décrochage, prise en charge/reconnaissance, substitution familiale/parentalité, intégration/activation. Tout problème social fait l’objet d’une activité de mobilisation collective (protestation, sensibilisation, légitimation, médiatisation, etc.) Je porterai cependant une attention aux problèmes de la vie sociale qui ne parviennent pas à un niveau suffisant de reconnaissance publique et de traitement politique pour devenir des problèmes sociaux. J’insisterai parallèlement sur les concepts d’arène publique et d’acteur-réseau, de manière à rendre compte des multiples associations qui se constituent autour des problèmes sociaux, et ce faisant, qui font société.

VII) Bibliographie VIII) Evaluation

CHAPITRE 1 : L’échec scolaire Le retard scolaire a été inventé en 1944. L’échec scolaire ne vient qu’après. L’instruction publique était la socialisation occidentale. La colonisation également. Socialiser/civiliser les pauvres. Les lois Ferry 1881-1882 permettaient cela. Jules Ferry était ministre des colonies, avant d’être ministre de l’instruction public. Une entreprise de la moralisation des classes populaires. Les premiers instits étaient des curés de campagne. Il y a un socle religieux derrière l’invention de l’école. Il y a un fondement religieux, l’école est sacrée comme l’église l’était. Quand l’instit ferme sa porte de classe, il est dans une sorte de sanctuaire. La blouse grise/noire des instits a remplacé la soutane des curés, les bureaux ont remplacé les bancs, la Marianne a remplacé la croix. L’éducation morale de Durkheim a remplacé l’évangile.

1) L’invention du « retard scolaire » (1880-1945) 1880 : Ferry rend obligatoire l’école même si elle l’était déjà. 80% d’une classe d’âge était déjà scolarisée. La loi de 1881-1882 donne une obligation morale, être un élève respectueux du maître, qui accepte les règles de vie de l’école etc… On n’attend pas qu’un élève sache lire/écrire/compter MAIS qui doit savoir être à sa place, et respecter les règles. On parle alors de retard scolaire. Alfred Binet est l’inventeur du QI = l’échelle métrique des intelligences (=avance/retard scolaire). C’est un chercheur en biologie, spécialiste des systèmes sous-intestinale des moustiques. Cherche des cobayes. Pensait que l’intelligence dépendait de la santé physique de l’individu. Binet et Simon vont calculer la respiration etc… et font des corrélations avec l’intelligence scolaire (notes qu’on donne aux enfants), entre la misère sociale et la mesure physiologique de l’écolier. Un enfant qui mange mal et respire mal = un enfant qui circule mal et donc son cerveau n’est pas bien irrigué. Ils font fabriquer un indicateur. Et vont regarder les enfants mal habillés, la couleur de peau etc… et définir des critères de pauvreté à partir de la vision physique. Binet pense que certains enfants respirent mal à cause du pupitre qui l’empêche de bien respirer et qu’ils sont penchés à cause de l’écriture penchée. Observation des colonnes vertébrales avec des enfants écrivant droit ou penché.  Se rend compte que ça ne change rien. Il faut qu’un élève soit bien assis = bon élève. Dans les écoles primaires, les enfants ayant de mauvais résultats, montrent qu’ils pauvres, pas normal, c’est un indicateur de pauvreté qui est l’ennemi de la république. On les nomme les « anormaux d’école ». A partir de 1902, un conflit éclate entre Binet et Bourneville un médecin aliéné. Bourneville pense qu’il faut les soigner dans un milieu scolaire médical, dans des hôpitaux. En 1909, une loi donne raison à Binet. Elle veut les scolariser dans un milieu ordinaire en créant des classes spéciales pour les élèves anormaux dans les écoles. Binet va révolutionner la prise en charge des enfants « anormaux » en les voyant comme un normal potentiel. Il y a une continuité entre anormaux et normaux. Il n’est plus incurable/arriéré, mais avec de la bonne pédagogie, on va pouvoir lui faire rattraper son retard. Il n’est plus arriéré mais plutôt retardé. Derrière l’idée de progrès pédagogique il y a l’idée de progrès sociale. Un enfant qui est en retard on peut le ramener au niveau. L’école devient l’endroit de la distribution légitime des places sociales. L’école va être l’institution qui

va faire le tri afin de mettre les enfants dans le bon ordre social, va être l’institut de référence de la justice sociale. Toute une classe d’enfant puisse progresser scolairement.

Misère sociale et mesure physiologique de l’écolier (Alfred Binet) ; moralisation de la pauvreté. L’obligation scolaire faite aux « enfants anormaux ». De « l’incurable » ou de « l’arriéré » au « retardé » ; « anormaux d’école » et « anormaux d’asile » (controverse Binet/Bourneville) ; non plus anormal mais irrégulier ; non plus incurable mais à perfectionner. Âge scolaire (avance/retard) et mesure des aptitudes : continuum des intelligences (échelle métrique) ; « sélectionner les meilleurs dans la promotion de tous » ; sélection « naturelle » des aptitudes et primat de l’intelligence scolaire.

2) Emergence et institutionnalisation de « l’échec scolaire » (1945-1980) « Nous avons combattu dans les mêmes tranchées, dans les mêmes maquis. Pourquoi pas sur les mêmes bancs ? ». La prise de conscience des inégalités sociales devant l’école. Des anciens soldats se rendent compte des inégalités sociales devant l’école. La résistance va démultiplier cette conscience. Légitimations politiques (Plan Langevin Wallon) et scientifiques (Bourdieu et al, CRESAS) du problème. Conseil National de la Résistance (CNR). Mobilisations (la médiatisation de la critique du CRESAS). Langevin et Wallon vont mettre en place un groupe de psychologues pour aider les personnes en difficultés scolaires. 1944 : Certains scientifiques pensent qu’il faut se débarrasser des « anormaux » avant qu’ils se procréent. Purifier la race. Et d’autres qu’il faut surveiller puis peut-être éliminer ceux qui ont moins de 70 de QI. On commença à appeler la situation par « L’échec scolaire ». L’école produirait l’effet scolaire, dans le sens où l’école n’a pu assurer une justice sociale (et non au sens où l’enfant échoue). 1950 : Echec scolaire est employé de nouveau. Mais n’intéresse que les militants du parti communiste. Les femmes (CRESAS) ont été l’objet de mépris pour leurs travaux de recherches et leurs critiques sur les hommes et va permettre de créer les ZEP. L’invention des ZEP, dispositif territorialisé d’action publique, discrimination positive. Le groupe de femmes va écrire un rapport à la suite des lois Ferry afin de créer les ZEP. Les ZEP sont de la discrimination positive : donner plus à ceux qui ont le moins. On identifie les territoires où il y a beaucoup d’échec scolaire afin de leur donner plus de pédagogie. La ZEP vient concrétiser l’échec scolaire, et va faire l’office d’un plan d’action contre la lutte de l’échec scolaire et le rendre comme une priorité. L’échec scolaire est souvent un malentendu de la culture scolaire. Quand on parle de l’échec scolaire au singulier on parle surtout de l’école qui est en échec.

3) Le « décrochage scolaire » (depuis 1980) Une notion qui vient du Québec (sorties prématurées du système scolaire au moment des récoltes), vocabulaire de la déscolarisation, de l’absentéisme (plus une question de réussite mais d’accès à l’école). C’est une question de présence/d’absence également.

On parle de la déscolarisation et d’absentéisme. Les politiques éducatives ont changé d’objectif, depuis 30 ans, l’école est moins pensé à un moyen d’intégration sociale mais un moyen d’insertion professionnelle. On passe de l’intégration à l’insertion. De plus en plus, on repose le problème de l’échec scolaire à partir de la précarité de l’existence plutôt qu’à la réussite scolaire. La limite des mauvais résultats d’un élève ne sont pas pris en compte s’il est présent. Robert Castel crée le mot de désaffiliation (Dés-affiliation ou Désa-filiation). Dés-affiliation : C’est lorsqu’on est décroché d’affiliation, quand on quitte un groupe ou autre. On n’est plus affilé. Désa-filiation est lorsque l’on est coupé des liens familiaux, perte du lien de filiation. Un autre type de décrochage de la société. Vulnérable : on ne sait pas si la personne est fragile. Potentialité d’être soumis à des risques. Fragile : + soumis à des risques. Classes-relais : dispositif qui essaie de raccrocher un élève qui est toujours absent, qui en supporte pas l’école et ne supporte pas les profs. Ce sont souvent avec des profs de sport car ils ne notent pas avec des feuilles ou autres. Ils ont plus de discipline. Les CR ont des espaces aménagés, pas loin du lycée car il faut absolument que ça ne ressemble pas à l’école afin qu’il n’y ait pas de conflits. Exemple : on ne donne pas d’heure précise pour arriver, sinon ressemble trop à l’école. Il faut du temps de réadaptation à l’école pour qu’ils puissent revenir à l’école « normale ».

Conclusion Si on regarde de Binet jusqu’aux classes relais, c’est un grand changement de paradigme, de réussite sociale. Le premier modèle forgé par Binet est un modèle qui po...


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