Question de cours - Résumé Finance D\'Entreprise PDF

Title Question de cours - Résumé Finance D\'Entreprise
Course Finance D'Entreprise
Institution Université Paris Dauphine
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Question de cours TD 1 Effet ciseau : variation du résultat par évolution divergente des produits et des charges. Une entreprise dont les charges augmentent plus vite que ses produits, verra mécaniquement son résultat baisser.

TD 2

 De quoi dépend la stabilité du résultat net d’une entreprise ? On parle d’un actif stable lorsque celui-ci est renouvelable. Le résultat net d’une entreprise est calculé comme étant la soustraction entre les charges et les produits liés à l’activité de l’entreprise. Ainsi la stabilité du résultat net de l’entreprise dépend donc de la stabilité de ses charges et produits. Elle dépend également du taux d’inflation. Cette stabilité permet aux investisseurs d'anticiper les résultats futurs et donc la rentabilité de leurs investissements.

 Si le ration VA/Production est de 98% pour l’entreprise A et de 16% pour l’entreprise B, quelles conclusions en tirez-vous ? Le taux de valeur ajoutée VA/Production est la contribution de l’entreprise au processus d’élaboration du produit final, c’est-à-dire le degré d’intégration dans la filière. Plus l’entreprise décentralise et extériorise ses activités, plus la valeur ajoutée est faible car ses consommations intermédiaires sont élevées. Si le ratio de l’entreprise A est de 98%, cela signifie qu’elle assure presque la totalité du processus de production. A l’inverse, si le ratio de l’entreprise B est de 16%, cela signifie qu’elle a externalisé et sous-traité sa production. Elle est faiblement intégrée et sa production nécessite le recours à des consommations externes.

 La définition de la valeur ajoutée retenue par la Banque de France est différence de celle du Plan Comptable. Expliquez les différences. La Valeur Ajoutée est l'apport réel de l'entreprise, le surplus de richesse qu’elle créée dans l'exercice de son activité. La différence entre la vision de la Banque de France et celle de PCG réside dans le fait que la dimension économique prime chez la première alors que le PCG met l’accent sur le juridique.  PCG : VA = Production de l’ex + marge commerciale – conso intermédiaires  Banque centrale rajoute quant à elle dans le calcul de la valeur ajoutée les loyers de crédit-bail, les subventions d’exploitation, les charges de personnel extérieur (qui dans le PCG sont passées en charges externes) et déduit les impôts et taxes.

 Que signifie EBITDA ? Quel est son correspondant en français ?

EBITDA signifie Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization (Bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements). Il se rapproche de l’Excèdent Brut d’Exploitation, qui désigne la rentabilité de l’entreprise du seul fait de son activité. C’est un résultat encaissable car il est calculé à partir d’éléments en rapport avec la trésorerie. Il s’obtient sans tenir compte de la stratégie d’amortissement ni de la politique de financement de l’entreprise, ni des charges exceptionnelles. L’EBE peut être attribué au financement de l’entreprise, être investi ou bien réparti entre les actionnaires. EBE = VA brute + subventions d’exploitation – impôts et taxes – charges de personnel EBE = CA – achats matières premières – consommations intermédiaires – charges de personnel - impôts & taxes + subventions. Cet indicateur de la performance pure de l’entreprise est pertinent pour le financier car il permet d’indiquer à la fois la rentabilité de l’entreprise mais également sa capacité à maitriser ses coûts. En effet, il indique si les produits couvrent les charges. EBE < 0 = CA n’a pas été suffisamment élevé pour couvrir les charges d’activité. L’entreprise n’est donc pas rentable.

TD 3

 Quel ratio permet de mesurer la durée de rotation des créances clients ? Le ratio de rotation des créances client est le rapport entre ce que le client doit à l’entreprise (créances client, effets escomptés non échus et effets à recevoir) et les ventes effectuées par l’entreprise. Il mesure le délai moyen de paiement des clients. Ratio de rotation des créances clients (en nombres de jours) = (Créances Clients – avances et acomptes versés) x 360 / CA TTC

 Peut-on dire que l’augmentation du BFR est un investissement ? Justifiez votre réponse. Le BFR est un besoin de financement stable dégagé par l’activité courante de l’entreprise. BFR = Stocks + créances clients courtes (non financières) + charges constatées d’avance – dettes fournisseurs courtes (non financières) – produits constatés d’avance

En temps normal, l’augmentation du BFR n’est pas synonyme d’investissement. En effet le BFR permet d’analyser les conditions d’exploitations de la société. Une hausse de celui-ci

implique plutôt qu’il y a eu détérioration des relations clients/fournisseurs et/ ou détérioration dans la gestion des stocks. Le seul moment où on peut considérer que l’augmentation du BFR est un investissement est lors de la création de l’entreprise, tout projet a besoin de ressources financières pour faire face à ses besoins en attendant de commencer à percevoir ses premières liquidités. Ainsi il lui faudra de l’argent pour acheter les premiers stocks de matières premières, payer les premiers salaires, les premiers services sollicités etc.

 Quels sont les facteurs agissant sur le niveau du besoin en fonds de roulement ? L’activité :  Si BFR > 0 : plus le niveau d’activité augmente, plus le BFR augmente . Je vends plus, donc je produis plus. J’ai donc besoin de me fournir davantage de ressources pour pouvoir produire. Mes dettes fournisseurs augmentent. Si le délai de remboursement dettes fournisseurs < délai de remboursement des créances clients, le fait d’augmenter l’activité, augmente le montant de l’écart entre actifs d’exploitation et passifs d’exploitation, c’est à dire, augmente le montant du BFR.  Si BFR < 0 : plus le niveau d’activité augmente, plus le BFR diminue. C’est un cercle vertueux car lorsque l’activité augmente, l’entreprise dégage une capacité de financement de l’activité courante. Ce cas concerne essentiellement les entreprises de distribution qui reçoivent des délais de paiement de la part des fournisseurs alors qu’elles n’accordent aucun délai de paiement à leur clientèle qui achète. Ainsi, l’entreprise est payée par ses clients avant même de payer ses fournisseurs. Les dettes fournisseurs lui permettent alors de financer son exploitation.

La durée :  Lorsque la durée des délais de paiement des créances clients augmente, le BFR augmente car l’entreprise n’étant pas payée par ses clients, elle doit se financer via le BFR.  Lorsque la durée des délais de paiement des dettes fournisseurs augmente, le BFR diminue car les dettes fournisseurs permettront de financer l’exploitation de l’entreprise. De plus, on peut souligner que la durée de rotation des stocks a également un impact sur le BFR. En effet, si le délai d’écoulement des matières premières (MP), marchandises ou produits finis diminue, le BFR va également diminuer. Le taux de valeur ajoutée (VA/CA) : Une activité à fort taux de VA est aussi génératrice de BFR. Pour cause, une entreprise avec un taux de VA élevé est une entreprise qui est bien intégrée dans sa filière, c’est-à-dire qui assure plus d’activités par elle-même que par sous-traitance.

Or, les délais de transformation de MP en produits finis étant plus longs lorsque l’entreprise ne sous-traite pas le BFR augmente.

FR = Capitaux propres + dettes fi – actif immobilisé

TD 4  Décomposez le ratio de rentabilité financière Une rentabilité est le revenu relatif au poste de bilan auquel on fait référence, sur ce poste. Le ratio de rentabilité financière est égal au rapport entre revenu des capitaux et capitaux propres (k = RC /CP).

RC RC ∗CA ∗CA CA CA ∗AE ∗A+DΦ AE AE RC = = k= C C C Elle se décompose en 3 éléments :  Profitabilité (RC/CA) : part du résultat comptable dans le chiffre d’affaire.  Rendement de l’actif économique (CA/AE) : rotation de l’actif.  Levier d’endettement (AE/CP) ou (1+DΦ/C) : part de l’endettement.

 L’effet de levier financier peut-il jouer de façon défavorable ? Justifier. L’effet de levier financier est égal à la différence entre la rentabilité financière k et la rentabilité économique e effet de levier=k−e=

 

( e−i )∗ D Φ C

Si l’entreprise ne s’est pas endettée, la rentabilité financière est égale à la rentabilité économique (k = e car D Φ = 0). Si l’entreprise est endettée, il faut comparer le coût de la dette et la rentabilité économique : o si la rentabilité économique est supérieure au coût de la dette (e > i) alors la rentabilité financière sera supérieure à la rentabilité économique (k > e)  l’endettement a donc un effet positif sur la rentabilité. o si la rentabilité économique est inférieure au coût de la dette (e < i) alors la rentabilité financière est inférieure à la rentabilité économique (k < e), - l’entreprise doit remplacer ses dettes par des capitaux propres. L’effet de levier joue de façon défavorable.

 Distinguer les emplois et les ressources dans ce qui suit

Emplois (↑ actif, ↓ passif)

Ressources (↓ actif, ↑ passif)

Diminution de la dette fournisseurs

Cession d’immobilisation

Augmentation des stocks

Diminution des disponibilités

Achat de matériel

Diminution des créances sur ventes

Remboursement de la dette

 Dans quel document peut-on trouver le montant des emprunts contractés au courant de l’exercice et celui des remboursements d’emprunts effectués ? Dans l’annexe au bilan (dans les documents comptables de l’exercice concerné). Le bilan et le compte de résultat ne suffisent pas pour l’analyse financière.

 Hormis la CAF, quels sont les éléments qui forment la trésorerie d’une entreprise ? La CAF est le premier élément déterminant la trésorerie. La CAF ne détermine que les flux liés à l’activité. Mais on a aussi les flux liés à l’investissement et les flux liés au financement.

 Comparer le tableau de financement et le tableau de flux de trésorerie Le tableau de financement ou tableau emplois-ressources : Préconisé par le PCG, il explique comment les ressources de l’entreprise ont permis de faire face aux besoins. Il a une colonne pour les flux négatifs (emplois) et une pour les flux positifs (ressources). Le tableau de flux de trésorerie : Préconisé par l’ordre des experts comptables et les normes IFRS, il s’inspire de la logique anglo-saxonne et n’est imposé que pour les entreprises cotées. Il explique l’origine de la variation de la trésorerie durant l’exercice. On classe les flux selon leur nature (liés à l’activité, aux investissements, aux opérations de financement)

TD 5

 Quels sont les axes d’un diagnostic financier ? Le diagnostic financier correspond à l’analyse du passé de l’entreprise, c'est-à-dire à une analyse des comptes. Le diagnostic financier permet de porter un jugement sur les forces et les faiblesses de l’entreprise sur le plan financier à partir de différentes approches utilisées en analyse financière. On peut distinguer différents axes du diagnostic :  Analyse de l’activité : permet d’apprécier la croissance de l’entreprise et de mesurer son aptitude à dégager du profit.  Analyse de la structure financière : ressources et emplois qui ont été mis en œuvre pour que l’entreprise puisse développer son activité. (Tableau de financement)  Analyse de la rentabilité : objectif principal de l’entreprise qui résulte du rapport entre résultats et moyens mis en œuvre. Elle peut être mesurée au sens strict économique ou bien en introduisant l’impact de l’endettement sur la rentabilité des fonds propres.  Analyse des ratios  Analyse par les tableaux de flux : voir comment l’entreprise fait face à ses engagements.

 Quelles sont les précautions méthodologiques à prendre ? Il ne faut pas oublier de procéder aux retraitements. Retraitement : Opération qui, en analyse financière, consiste à redresser les comptes ou les agrégats financiers pour permettre une analyse plus facile et plus pertinente des documents comptables.  

Redressement du poste crédit-bail lorsque celui-ci, dans les comptes sociaux, n'a pas été retraité en actif immobilisé et dettes et qu'il figure encore dans les éléments hors bilan de l'entreprise. Parmi les retraitements, distinguer : o Eliminations (les non-valeurs, actifs fictifs, les primes de remboursement des obligations et les charges à répartir sur plusieurs exercices) o Réintégrations (crédit-bail, effets escomptés non échus et dettes fiscales latentes) o Reclassements (les quasi-fonds propres ou les titres optionnels)

 Rappelez la logique et le principe de retraitement des effets escomptés non échus (EENE) Les EENE sont des effets de commerce que l'entreprise a escompté auprès de sa banque pour obtenir des liquidités, mais pour lesquels la date d'échéance n'est pas encore passée. Pour financer un compte client, l’entreprise a parfois besoin de liquidité, elle va donc vendre un certain nombre de ses créances à une banque ou un organisme particulier. Elle donne les effets à la banque, qui lui donne en contrepartie les liquidités. Cette opération est à retraiter car hors bilan. Il convient donc d'une part de réintégrer le montant des EENE aux créances clients, puis d'augmenter les dettes financières de court

terme du même montant (l'escompte est alors considérée comme une avance de trésorerie). Cela va nous servir à la fois à équilibrer et constater l’existence d’une dette.

TD 6  Valeur du capital en date 0 de n flux annuels égaux sur n années (taux i). Il s’agit d’une actualisation. Il faut chercher la valeur aujourd’hui d’une somme future. Cela permet de comparer aujourd’hui des flux qui ne se produisent pas à la même date dans le temps.

 Valeur du capital en date n de n flux annuels égaux (taux i)....


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