Résumé cours Nature et Fonction de l\'image PDF

Title Résumé cours Nature et Fonction de l\'image
Course Nature et Fonction de l'Image
Institution Université Rennes-II
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Summary

Résumé du cours Nature et fonction de l'image sur la question de l'image et de la ressemblance. L'image mentale et l'image visuelle...


Description

Quitterie David de Drezigue 21501165

Nature et fonction de l’image: dossier résumé de cours

L’idée d’image est présente depuis la préhistoire. les images ont été créée par le biais de dessins sur les murs de caves ou de grottes. Des images pensées et surement discutés à cette période-là. Durant l’Antiquité, cette idée de penser les images à permit le début d’une trace écrite. Dans la religion, cette idée de «! représentation imagée!» est déjà présente dans les textes bibliques. Dans le Coran, on a cette idée que Dieu crée non pas en therme d’image mais plutôt en therme de forme. On trouve un moyen de le rapprocher à l’Ancien Testament. Les images ne sont donc pas juste des représentations mais elles induisent des discours. Ce qui est étonnant c’est cet automatisme de la question sur l’image et la ressemblance. De voir ce rapport entre les deux. L’idée qu’une image est une représentation visuelle est naturelle mais il faut regarder tout le domaine de l’image mentale, celle qui se passe or vision.

Cette image mentale, comme vous pouvez le deviner, ne fait pas appel à la vision. Un questionnement va donc se créer autour de cette image, au 18ème siècle avec le père de l’empirisme J.Locke. son principe est de dire qu’il n’y a rien dans l’intellect puisque c’est une penser qui se fabrique face au réel.

Pour Locke, les images sont un

affaiblissement des sensations visuelles. Cet affaiblissement va se lier avec le «!problème de Molyneux! » que Locke va créer et partant d’un exemple impliquant un aveugle ne pouvant identifier un cube et un globe. Ce personnage va donner naissance à l’image dite mentale. Cette étude sera reprise par Diderot, Pierre Villay ou encore Jean Piaget. L’image mentale est de l’ordre du symbole, entre le concept et l’image. On est dans l’idée d’enrichir cette image en y intégrant des éléments visuels, tactiles, des informations etc. Cette image mentale fait de l’image une imitation intérieure de toutes situations perceptibles. Nous avons donc une redistribution de l’image dans les sens.

mais, selon Yvette Hatwell, cette production d’images mentales est sans doute plus présente chez les non voyants que les voyants. L’effet Piaget nous le démontre bien, on admet l’existence d’images tactiles, auditives et plus seulement visuelles. On pourrait donc se demander s’il existe des représentations visuelles qui ne sont pas des images. La tradition dominante est celle issue des empiristes (Locke en particulier) qui définit l’image comme une perception visuelle à laquelle un peu de réalité est retirée. Une conception de l’image qui est dominante dans notre pensée occidentale car elle est plus proche du sens commun. Il y a tant d’images différentes, de types différents qu’Aristote va être le premier à définir l’image comme une empreinte dans son traité «! de L’Âme! » (livre II chapitre XII). L’idée est que l’objet s’imprime sur les sens en introduisant donc l’imagination. Dans ce traité, Aristote poursuit en attribuant à l’oeil une matière (la pupille) et une forme (la vue). Pour Aristote, voir c’est toucher. La perception visuelle c’est une impression mais contrairement aux objets c’est une impression à distance; C’est avoir accès à la trace laissée par certains objets avec lesquels on n’est pourtant pas entré en contact. Aristote poursuit son propos en nous parlant de la façon dont les images s’impriment. En effet, l’impression visuelle ne se produit qu’à distance et donc l’empreinte visible ne se pose que de loin et sans contact. Dans un second temps, Aristote va chercher à transformer notre empreinte en quelque chose de durable. Une chose durable qui va pouvoir se faire grâce à l’imagination et non la sensation. L’image est donc construite en deux temps: tout d’abord par une impression à distance dans l’espace et d’autre part une impression dans le temps. Deux facultés distinctes: la sensation visuelle et l’imagination. La question de la mémoire va aussi être un point important dans la conservation des images. Dans l’imagination, le support physiologique est celui de la perception reptilienne. L’image est une empreinte reçue par la sensibilité. Voir quelque chose c’est recevoir l’effet de cette chose.

À partir de ce schéma (perception, imagination et mémoire), qu’Aristote créer, les philosophes et autres théoriciens vont pouvoir y réfléchir et créer des débats autour du sujet. Chez Condillac, on note une différence entre «! se souvenir! » d’une perception et «! réveiller! » cette perception. On va donc se rappeler d’un événement passé sans

vraiment s’en faire une image. Une image est la perception avide, affaiblie par le passage du temps et arrivée par un effort d’attention qui permet de se rappeler de ce dont il était question. Mais on peut se rappeler d’un événement du passé sans s’en faire une image. Prenons l’exemple de clés: on peut ne pas se souvenir des clés mais on peut se souvenir du fait qu’on a vu les clés. De plus, à la différence d’Aristote, Condillac nous dit que si nous réveillons la perception, elle n’aura pas la même intensité que la dernière fois puisqu’on a cet élément du temps qui revient et qui affaiblit cette impression. On a ici une sophistication du modèle aristotélicien en expliquant que l’imagination n’est pas la seule faculté à prendre les images en charge. Autre théoricien, Thomas Hobbes qui, lui aussi, va reprendre le schéma initial d’Aristote pour en faire son analyse. Pour lui, les images s’affaiblissent, elles s’obscurcissent et sont de moins en moins des «! impressions!». Pour lui, la question n’est pas de savoir si on peut retrouver la même intensité, si nous réveillons notre perception, mais plutôt de connaître le destin des images qui s’affaiblissent. Une pensée un peu plus radicale que celle de Condillac et qui est une première dans l’histoire de la philosophie. Là où Condillac à recourt à la baisse d’intensité, Hobbes raisonnera en matière de succession des impressions dans la vision: une impression lumineuse chasse l’autre et les pousse dans les ténèbres d’où l’affaiblissement des images qui se succèdent les unes des autres.

Pour finir, après avoir compris le sens d’ «! image empreinte!» d’Aristote, de réanimation de l’image de Condillac et de l’obscurantisme des images, nous allons aborder Maine de Biran. «!Essai sur les fondements de la psychologie!» est une de ses critique, datant de 1812, convaincante sur le modèle de l’image comme empreinte et impression. En effet, il considère que si l’image visuelle sert de modèle exclusif c’est à cause d’une analogie qui n’a jamais été explicité entre la perception visuelle (empreinte à distance dans l’espace) et la mémoire (rétention à travers le temps d’une perception). Il va donc remettre en cause cette affaire-là en insistant sur le fait qu’on a trop longtemps considéré la perception visuelle et le souvenir, imaginaire, comme étant la même chose ce qui a fait qu’on a accordé une sorte de privilège à la perception visuelle.

L’imagination se trouvant prise entre la perception visuelle et la mémoire. L’image dans cette histoire est considérée comme étant un intermédiaire. Il faut insister sur le fait que les souvenirs ne sont pas des images et que les images ne sont pas des souvenirs. La perception n’est pas que passivité mais activité....


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