Résumé et analyse de Petite poucette. PDF

Title Résumé et analyse de Petite poucette.
Author Yann Papin
Course Rapport au savoir et approche pédagogique à l'ère numérique
Institution Université Catholique de l'Ouest
Pages 13
File Size 193.5 KB
File Type PDF
Total Downloads 75
Total Views 134

Summary

Petite Poucette de Michel Serres....


Description

Université Catholique de l’Ouest Institut des Sciences de la Communication et de l’Education

Année universitaire 2015-2016 Semestre 2

Fiche de lecture sur Petite Poucette de Michel Serres Dossier présenté par Yann PAPIN Elvia LAURENDEAU Dans le cadre du cours Rapport au savoir et approches pédagogiques à l’ère numérique De Isabelle Maréchal

En vue de l’obtention de la Licence 1 Sciences de l’Éducation

Dossier à l’attention de Mme Isabelle Maréchal

Charte de non-plagiat Protection de la propriété intellectuelle Tout travail universitaire doit être réalisé dans le respect intégral de la propriété intellectuelle d’autrui. Pour tout travail personnel, ou collectif, pour lequel le candidat est autorisé à utiliser des documents (textes, images, musiques, films etc.), celui-ci devra très précisément signaler le crédit (référence complète du texte cité, de l’image ou de la bande-son utilisés, sources internet incluses) à la fois dans le corps du texte et dans la bibliographie. Il est précisé que l’UCO dispose d’un logiciel anti-plagiat dans dokeos.uco.fr, aussi est-il demandé à tout étudiant de remettre à ses enseignants un double de ses travaux lourds sur support informatique. Cf. « Prévention des fraudes à l’attention des étudiants » Engagement de non-plagiat Je, soussigné Yann PAPIN, Elvia LAURENDEAU étudiant à la Faculté d’Éducation en L1 – Sciences de l’éducation, m’engage à respecter cette charte et certifie que le texte présenté comme dossier (validé officiellement dans le cadre d'un diplôme d'État) est strictement le fruit de mon travail personnel. Toute citation (sources Internet incluses) est formellement notée comme telle, tout crédit (photo, illustration diverse) figure également sur le document remis. J’ai été informé(e) que tout manquement à cette charte entraînera la non prise en compte de mon dossier. Fait à Angers, le 27/04/2016

Page | 2

Petite Poucette est un ouvrage de Michel Serres paru en 2012. Il expose la transformation de la société à travers l’essor des nouvelles technologies et principalement dans le cadre scolaire. De plus, l’auteur attache une grande importance à la comparaison entre les différentes générations. Pour se faire, Michel Serres, invente un personnage fictif nommé « Petite Poucette ». Il est le dénominateur commun qui suit l’évolution du numérique d’hier et d’aujourd’hui. Le livre est composé de trois grands thèmes : Petite Poucette, Ecole et Société qui permettent à l’auteur d’exposer l’ensemble de ses idées. Cet ouvrage expose la période de transition dans laquelle nous évoluons. Cette période correspond au passage de l’écrit à l’ère numérique. Afin de réfléchir à l’apport du savoir par l’intermédiaire du numérique et de l’école, il nous est demandé une lecture critique de l’ouvrage. Par la confrontation de points de vue, nous allons argumenter quant au savoir et à l’ère numérique. Pour se faire, nous allons présenter quatre passages de cet ouvrage qui nous semble pertinents et révélateurs de l’évolution à laquelle nous en sommes les principaux acteurs.

Page | 3

Le premier extrait que nous avons choisi se situe dans le sous chapitre « Petite Poucette », au niveau du chapitre IV, intitulé « Que transmettre ? À qui transmettre ? Comment le transmettre ? » de la page 20 jusqu’à la page 23. Durant ce passage, l’auteur Michel Serres se questionne sur la place du savoir au cours des différentes périodes de l’Histoire. Il s’interroge également sur la manière d’acquérir la connaissance et par qui. Au cours de son extrait, l’auteur cherche à démontrer l’évolution des supports pour la transmission du savoir. Effectivement, autrefois, les Hommes bénéficiaient d’un corps savant pour s’acquérir la connaissance. On observe à travers les époques, une transformation notable en matière d’apport au savoir. Les parchemins, les supports d’écriture, les livres puis la Toile prouvent ainsi une réelle évolution en matière de transmission d’information et de connaissance. Michel Serres nous apprend que ce changement de transmission impacte l’enseignement et les pédagogies utilisées dans le cadre scolaire. En effet, le savoir qui jadis était un luxe devient aujourd’hui une pratique accessible à tous. Les nouvelles technologies sont la cause principale de cette information de masse qui envahit la Toile. Le savoir semble donc être aujourd’hui banalisé et consultable par tous. Cet extrait de Michel Serres, nous apprend l’évolution de la transmission du savoir à travers les époques. Il nous informe la place élogieuse des nouvelles technologies dans ce processus d’information et de connaissance. L’extrait nous emmène également à l’impact des nouvelles technologies sur le savoir à l’école. Souhaitant devenir tous les deux professeurs des écoles, ce passage de Michel Serres nous a, par conséquent, semblé être relativement judicieux et pertinent dans sa manière de présenter l’évolution de l’apport au savoir. Selon nous, l’accessibilité à la connaissance par tous est à développer dans la mesure où chacun a le droit de bénéficier d’information de son choix. Internet et l’ensemble des nouvelles technologies garantissent désormais la connaissance. Dans le cadre scolaire, cette pratique peut devenir intéressante pour les élèves et les professeurs qui sont en perpétuelle quête du savoir. Cependant, l’accessibilité de la connaissance présente des limites et peut se relever dangereuse quand le savoir devient abondant. La connaissance devient une généralité et supprime en quelque sorte la place du savant à savoir l’ensemble des professeurs. À travers cet extrait, nous pouvons souligner que le numérique peut tendre à la transformation du rapport au savoir puisque chacun peut désormais bénéficier d’information sans réel effort. Les supports de la connaissance sont également différents et davantage accessibles. Par conséquent, on peut également prouver que le numérique amène les nouvelles générations d’élèves à apprendre différemment. Effectivement, puisque le savoir devient Page | 4

facilement accessible, les apprenants ne cherchent plus à réfléchir par eux-mêmes mais se contente bien souvent de s’approprier les informations consultables sur la toile. Ces nouvelles générations apprennent ainsi d’une manière bien différente que ne faisait les générations d’autrefois où le savoir était sacré, précieux et rare. L’enseignement doit donc évoluer avec son temps et savoir appréhender d’une façon appropriée la place du numérique à l’école. Par ce moyen, l’école va donc tendre à une accessibilité au savoir importante où chaque élève connaitra avant même son entrée en classe, de nombreuses connaissances. Les enseignants vont devoir trouver des solutions pour intégrer ce processus du numérique dans l’apprentissage des connaissances.

Page | 5

Le second extrait que nous avons choisi est composé des sous chapitres « L’espace de la page » et « Nouvelles technologies » de la page 33 à la page 35 dans le thème « Ecole ». Ces passages renvoient à l’évolution qu’à subit l’écrit au cours des dernières années et comment cette révolution de l’écrit a transformé notre société. D’abord connu sous la forme écrite du langage, aujourd’hui la forme imprimée nous entoure. « La page nous domine et nous conduit », c’est elle qui permet la transmission de savoir par l’acquisition de nouvelles connaissances. L’espace de la page nous suit partout et sans elle, nous ne pourrions pas vivre dans une société telle qu’elle existe aujourd’hui. Elles nous guident, par les plans des villes, elles nous informent, par les journaux, elles nous apprennent davantage de ce que les enseignants puissent nous transmettre. Ce format-page nous domine, bien qu’aujourd’hui, les nouvelles technologies nous transforment le format papier de la page, tel qu’on l’entend, nous entoure. Quand nous achevons un travail de production via l’ordinateur, nous préférons l’imprimer. Aujourd’hui, nous construisons des universités pour les nouvelles technologies identiques à celles que nous avons construites pour le livre. L’auteur conclut en affirmant que les nouvelles technologies nous obligent à sortir du format page et se demande par quels moyens cela va pouvoir se faire au cours des prochaines années, voir des prochains siècles. Il est vrai qu’aujourd’hui les nouvelles technologies ne cessent de se développer pour introduire nos écoles, nos collèges, nos lycées, nos universités… On nous transmet les savoirs nécessaires quant à ce sujet pour nous préparer un maximum aux évolutions que nous allons connaitre. Cependant, selon nous, le développement des nouvelles technologies n’ont pas mis sous terre le format papier qui nous est tant cher. C’est lui qui permet de s’instruire et d’apprendre davantage que le web sur lequel nous naviguons. On ne cesse de nous dire qu’il est indispensable de nous former aux nouvelles technologies tout en mettant en parallèle que le savoir le plus sûr se trouve dans les travaux réalisés par de grands auteurs existants, pour la plupart, en format papier dans les bibliothèques universitaires. Le numérique transforme bel et bien le savoir. Aujourd’hui, nous avons accès à un grand nombre de travaux papiers et numériques. Le format page a gardé son sens dans les outils numériques pour que celui-ci reste commun à chaque individu. Tout ce que nous consultons est imprimable dans le format papier. Le savoir n’est alors que plus grand en comparaison à l’accès de nos ainés à ce savoir. Les nouvelles générations apprennent toujours par le format papier, il est indéniable de l’éducation aujourd’hui. Cependant, le projet de l’école numérique place les élèves comme Page | 6

acteurs principaux dans cette approche au « nouveau savoir ». L’enseignement subit des transformations avec les nouvelles technologies sans précédent avec la mise à disposition des ordinateurs fixes, des ordinateurs portables, des tablettes tactiles, des TBI… dans un très grand nombre d’établissement scolaires. L’école doit évoluer dans ce sens pour que les nouvelles technologies ne soient que des apports supplémentaires aux connaissances déjà existantes. Il est cependant aujourd’hui impensable de se séparer du format papier en classe au profit des nouvelles technologies, de par ses fonctions pédagogiques que ce format présente comme la manipulation ou encore l’écriture.

Page | 7

Le troisième extrait se situe dans le sous chapitre « Ecole » et s’intitule « Voix » de la page 37 à la page 38. Au cours de cet extrait, l’auteur Michel Serres s’interroge sur la présence de plus en plus abondante des bavardages dans les salles de classe et plus particulièrement dans les amphithéâtres en classe supérieure. Effectivement, si autrefois, les classes étaient parfaitement silencieuses, on retrouve aujourd’hui de plus en plus de salles noyées par le brouhaha des étudiants qui n’écoutent plus le professeur. Selon Michel Serres, cette pratique s’explique par l’accessibilité au savoir et à la connaissance pour l’ensemble des étudiants. En effet, lorsqu’ils étudient en cours, les étudiants ont accès au contenu du cours du professeur via l’intégralité de la Toile. Tout ce que le présumé savant, soit le professeur, émet, les étudiants peuvent le consulter sur Internet. Par ce fait, l’écoute n’est pas indispensable et c’est pour cette raison que naissent les bavardages. La seule solution de contrer ce brouhaha est de proposer du savoir plus original et précieux auquel les étudiants n’ont pas accès. Cet extrait quant au bavardage dans les salles de classe nous a semblé particulièrement révélateur de notre expérience à l’université. Effectivement, selon nous, l’accessibilité à la connaissance à n’importe quel moment de la journée et à n’importe quel endroit de l’université, encourage les étudiants à s’autoriser des moments de bavardages. En effet, même si l’individu n’écoute pas le professeur pendant le cours, il sait pertinemment qu’il aura la possibilité de consulter le cours via Internet. C’est pour cette simple raison qu’autrefois les bavardages en cours n’étaient pas aussi importants puisque le professeur était le seul savant et la seule source de connaissance. Le savoir était un réel luxe que personne ne devait laisser passer. Nous sommes parfaitement en accord avec les propos de Michel Serres puisque le savoir d’aujourd’hui n’est pas aussi précieux qu’il ne l’était autrefois. Internet et les nouvelles technologies interviennent dans ce cas comme nocifs et dangereux. L’extrait de Michel Serres prouve encore une fois que le numérique transforme le rapport aux savoirs puisque l’écoute et l’attention durant les cours à l’université ne sont plus présentes. La connaissance étant à n’importe quel endroit, pousse les individus à la déconcentration et au bavardage durant les cours. Ainsi, les nouvelles générations d’élèves apprennent d’une façon différente puisque l’apport au savoir ne se fait pas réellement par un savant mais par Internet et les nouvelles technologies. L’enseignement est par ce fait perturbé puisque la place et le rôle de l’enseignant est parfaitement remis en cause. Son positionnement au sein même d’une salle de classe ou d’un amphithéâtre n’est plus aussi prestigieux et honoré qu’auparavant. L’école va

Page | 8

continuer à évoluer au côté du numérique et de l’information de masse qui semble désormais avoir une place à part entière dans l’apport au savoir.

Page | 9

Le dernier extrait que nous avons choisi est intitulé « Eloge des notes réciproques » de la page 53 à la page 54 dans le thème « Société ». Dans ce passage, l’auteur se questionne sur la notation non du point de vue des étudiants mais sur celle des enseignants. Il se demande si, à terme, les étudiants noteront eux-mêmes les enseignants. Puis, Michel Serres montre par divers argumentations que les étudiants évaluent déjà leurs professeurs. Par exemple, à l’université, en fonction du nombre d’élèves présents lors d’un cours magistral ou encore par l’attention que les élèves portent au savoir qu’il leur est enseigné. La notation fait, aujourd’hui, parti intégrante de notre société, dès que l’on rencontre quelqu’un il en devenu même inconscient que nous l’évaluons. Il présente cette partie de nous tel un « démon à double-face » qui nous pousserait à juger tout et n’importe quoi. Auparavant, il est était commun que tout commence du haut pour terminer en bas, telle une hiérarchie. Aujourd’hui, une circulation symétrique s’est installé, les deux parties forment une réciprocité pour que les notants et les notés soit placés sur un pied d’égalité. Ce passage m’a semblé intéressant du point de vue de l’évolution qu’a connu la notation durant les dernières années. Le développer dans une partie nous permettrait d’en apprendre davantage sur ce que représente la notation aujourd’hui, et comment elle est perçu dans notre société. De notre point de vue, la notation ne fait que se développer au cours des dernières années. Bien qu’elle fût déjà présente au sein de l’éducation, ce n’était pas le seul milieu touché par la notation. En effet, prenons l’exemple de l’armée, les militaires étaient et sont toujours notés en fonction de leurs compétences et de leurs actions pour qu’il puisse accéder à un grade supérieur. Aujourd’hui, notre société n’est que notation, cependant ce qui a changé, c’est que la notation se fait aujourd’hui dans les deux sens. Les notés ont un pouvoir de notation sur les notants. Cela représente une égalité indispensable pour que chacun puisse s’exprimer comme il le souhaite dans une société où l’on prône l’égalité entre les individus. Le numérique est un moyen qui a permis de faire évoluer le processus de notation au sein de notre société. Aujourd’hui, au sein de l’Université Catholique de l’Ouest, à la fin de chaque semestre, il nous est demandé d’évaluer chaque enseignement que nous avons suivi au cours du semestre. Par l’intermédiaire du numérique, nous complétons ce questionnaire de satisfaction pour que les prochains étudiants puissent bénéficier d’un enseignement plus adapté à leur formation. Ici le numérique joue un rôle d’intermédiaire dans le rapport au savoir des futurs étudiants.

Page | 10

La notation évolue au cours des années, les étudiants évolue donc avec la notation. L’évaluation constitue un des critères auquel les élèves portent le plus d’importance après le savoir qu’il leur est transmis. Ils apprennent donc différemment que nos ainés apprenaient. Tout change et par chaque critère d’évaluation qui connait des transformations au cours de ces dernières années, les nouvelles générations changent aussi. L’enseignement s’adapte aux évolutions qu’elle subit depuis de nombreuses années, c’est ce qui lui permet de progresser dans la transmission de savoir apporté aux étudiants. Ainsi, dans le sens de la notation, l’ensemble des établissements scolaires ne doivent cesser d’évoluer pour que l’on puisse continuer à évoluer positivement pour les prochaines générations.

Page | 11

Pour conclure, le numérique détient une place majeure quant à l’apport au savoir. Cependant, les nouvelles technologies ne pourront pas détrôner l’importance des supports écrits et de la place de l’oral au sein des établissements scolaires de notre société. De plus, grâce notre analyse, nous avons remarqué que les élèves d’aujourd’hui ne s’approprient pas le savoir de la même manière qu’auparavant. Une évolution est en cours et prend une place de plus en plus grande dans l’acquisition de connaissances et de savoirs. Ces transformations touchent aussi bien les élèves que les enseignants parce que ces derniers doivent s’adapter dans leur pédagogie. Pour finir, l’école bien que différente à travers les époques reste une institution qui apporte la connaissance, le savoir et l’éducation. Sa place est donc primordiale au sein de la société.

Page | 12

Seconde session 2015-2016

FICHE D’EVALUATION Sciences de l’Education

Intitulé de l’enseignement : Rapport au savoir et approches pédagogiques à l’ère numérique Noms – Prénoms des étudiants : LAURENDEAU Elvia, PAPIN Yann Nom de l’Enseignant : MARECHAL Isabelle

OBSERVATIONS ET COMMENTAIRES Note : …………../ 20 ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………

Fait à Angers, le ……………… Signature de l’Enseignant

Page | 13...


Similar Free PDFs