Sociologie du Genre Résumé PDF

Title Sociologie du Genre Résumé
Author Léa Chappuis
Course Sociologie du genre : Une introduction aux études genre
Institution Université de Fribourg
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Summary

Résumé complet des chapitres vus...


Description

Sociologie du genre – Examen janvier Introduction Il y a quatre catégories sociales de base en sociologie : l’âge, la race, la classe sociale et le genre/sexe. L’âge est intéressant parce que les devoirs et les droits changent en fonction de l’âge. La race n’est pas une donnée biologique. Cette question est devenue importante avec l’esclavage car elle justifie les inégalités. Il y a des manières de penser/d’être qui sont différentes dans les classes sociales. Il y a des enjeux de domination et d’exploitation. Ces catégories sont des constructions historiques et sociales qui conduisent à un traitement différencié des individus et qui sont variables selon les sociétés et les périodes historiques. Il y a une appropriation des catégories du féminin et masculin pour soi (performance de genre) et pour évaluer le comportement des autres. On attribue des causes différentes à un même comportement en fonction du genre. Concept de sexe : Le sexe se réfère aux caractéristiques biologiques et physiques différenciant les femmes et les hommes. Il établit surtout la différence entre les organes reproducteurs mâles et femelles. C’est une construction sociale car des personnes sont intersexuées (Thomas Beatie : est un homme transgenre qui a gardé la capacité d’être enceinte, comme sa femme était stérile c’est lui qui a porté leurs enfants). Les caractéristiques biologiques ne suffisent pas à faire de nous des femmes et des hommes. Concept de genre : Le genre fait référence au masculin et au féminin, c’est-à-dire un ensemble de caractéristiques et de qualités dites féminines ou masculines. Le genre renvoie aux caractéristiques non anatomiques. Ce sont des catégories autonomes qui peuvent être appropriées par les deux sexes. On attribue le genre en fonction d’un certain nombre de caractéristiques. Le genre est une construction sociale, il évolue indépendamment du sexe, selon la culture, l’histoire et les contextes sociaux. Louis XIV, par exemple, est au paroxysme de la virilité masculine de l’époque mais aujourd’hui on lui attribue des caractéristiques féminines. Avec le temps, les activités autorisées, les attributs, les marqueurs et les rôles changent. Première définition de sexe et genre : « Sexe est un mot qui fait référence aux différences biologiques entre mâles et femelles […] Genre est un terme qui renvoie à la culture : il concerne la classification sociale en masculin et féminin. » Oakley Ann (1972) Sex, gender, society, New York, Harper Colophon Books, p.16 Le genre est vu en tant qu’attributs, rôles, rapports de pouvoir, rapports entre les sexes et identité. L’identité de genre : C’est la façon de se sentir, d’appartenir à un genre ou à l’autre. Certaines personnes sont nées avec un sexe mais se reconnaissent dans l’autre. L’identité de genre, comme l’orientation sexuelle, n’est pas nécessairement statique au cours d’une vie. Quelques chiffres et faits : En France, les prisonniers sont à 96% de sexe masculin. Appenzell Rhodes-Intérieures a introduit le droit de vote des femmes en 1991 (1971 au niveau fédéral). Dans plus de 8 ménages sur 10, les tâches ménagères sont assumées essentiellement par les femmes. Plus de 9 hommes sur 10 travaillent à temps plein contre 4 femmes sur 10. Les femmes ne peuvent pas devenir prêtres. Les monuments aux morts n’ont que des noms d’hommes.

Naissance et petite enfance Sexe social. Genre, binarité, socialisation, rôles sexués. Margaret Mead et Simone de Beauvoir. Mise en contexte : Les grands sociologues de la fin du XIXe-début XXe sont Emile Durkheim et Marcel Mauss. Durkheim a une approche positiviste. Il n’a pas directement étudié les rapports hommes/femmes. Il a travaillé sur le suicide, la division sexuelle du travail (approche biologique des sexes). Pour lui, aux origines, il n’y avait pas de différences dans la société entre les sexes. Il y a peu de différences entre les rôles féminin et masculin. Les femmes vont ensuite se focaliser dans les rôles de la famille tandis que les hommes se spécialisent dans la chasse, la guerre, etc. Les femmes ont les fonctions affectives et les hommes les intellectuelles. Nouvelle forme de solidarité apparaît entre les sexes puisqu’ils ont besoin les uns des autres. Les hommes ont alors un cerveau qui augmente et ceux des femmes diminuent. Selon lui, c’est le social qui influence le biologique. Mauss n’a pas étudié les hommes/femmes mais il pense que ce serait intéressant de faire une étude des femmes ou des deux sexes. Il parle de division par sexe, selon lui, il n’y a pas de division fondamentale. Elle a été créée pour séparer la société. La différence entre les deux sexes provient de l’éducation plutôt que de la nature. Avant les années 60, personne ne parlait de ce sujet à part Margaret Mead, elle est une précurseure. Elle est allée en Océanie observer les différentes sociétés. Elle a observé trois types de sociétés et elle a montré que les rôles sexués sont construits culturellement et ne sont pas biologiques. Dans la première société, les hommes et les femmes sont agressifs et répondent à des tempéraments « masculins ». Dans la deuxième, les hommes et les femmes répondent à des tempéraments « féminins ». Dans la troisième, les rôles sont inversés par rapport à la société américaine. Les anthropologues et féministes ont critiqué ses travaux par la suite mais elle a ouvert une porte à la question du genre dans l’anthropologie. Elle ne montre pas la hiérarchie entre les hommes et les femmes. Il faut attendre Mai 68 notamment pour voir l’apparition du féminisme. La jeunesse conteste De Gaulle et les ouvriers les joignent. Il y aura une vague de féminisme à l’intérieur du mouvement. En Suisse la femme n’a pas le droit de vote, elle doit demander à son mari pour travailler et ouvrir un compte en banque. Le viol conjugal n’est pas puni. En 1791, Olympe de Gouges publie la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Ce sont les prémisses de l’égalité dans un contexte de révolution. A la fin du XIXe, la première vague de féminisme apparait. Les suffragettes demandent le droit de vote, à l’éducation et au travail. La deuxième vague a lieu en 1960. Elle se focalise sur la maîtrise du corps, la sexualité et le droit à l’avortement. C’est le Mouvement de Libération de la Femme (MLF). C’est le début des études féministes qui cherchent à comprendre les relations hommes-femmes. La dernière vague correspond à aujourd’hui. C’est le Black feminism, les Femen, Osez le féminisme, Ni putes ni soumises, Chiennes de garde, etc. Pendant longtemps, on n’a pas questionné la position des femmes dans la société et on ne l’a pas considéré comme un champ de recherche. Les études femmes : A partir des années 70, de plus en plus de femmes entrent dans les universités. Elles réalisent qu’on parle peu des femmes comme sujets et productrices de recherche. Elles commencent à voir que l’histoire porte plus sur les hommes que les femmes. Constat : on sait beaucoup de choses sur les hommes mais pas sur les femmes. Elles vont chercher à égaliser cela. « Le village entier partit le lendemain dans une trentaine de pirogues, nous laissant seuls avec les femmes et les enfants dans les maisons abandonnées. » Lévi-Strauss, cela montre que les hommes adultes constituent le village entier. Sous une écriture neutre, on voit qu’il y a un point de vue d’homme. Les banlieues-dortoirs et les études faites dessus montrent que les gens les

quittent pendant la journée mais en vrai seuls les hommes partent. Les femmes et les enfants y restent. La réalité des hommes est présentée comme unique et la seule, comme si tout le monde la partageait. Sous prétexte d’un discours relativement neutre, on prend le point de vue masculin comme généralité. Ce n’est pas qu’on ne parle pas des femmes, c’est qu’on utilise des termes génériques pour décrire des réalités masculines, ce qui nous fait oublier celle des femmes. Michelle Perrot questionne l’histoire sur le manque de représentation des femmes. On n’a pas d’informations sur la réalité des femmes. Dans les recensements fédéraux en 1960, on ne recense que les emplois à temps plein. La plupart des femmes travaillaient à temps partiel, elles ne sont pas recensées. Les archives privées sont souvent écrites par des hommes et donc pas d’informations sur les femmes. Les femmes ne savaient pas écrire donc elles n’ont pas pu écrire des archives sur leur réalité. Une des critiques faites à ces études étaient qu’il n’y avait pas de questionnement sur les relations hommes-femmes et le rôle des femmes dans la société. Les études féministes : Nouvel aspect des études : militantisme. Le but est de comprendre et dénoncer les discriminations. Les femmes sont un corps social : il y a des rapports de pouvoir, des contestations et des revendications et une volonté d’émancipation. Il y a une volonté d’étudier pour changer la société. Les sujets d’études sont différents, elles travaillent sur les violences faites aux femmes, les discriminations, l’équité salariale, etc. Simone de Beauvoir a beaucoup soutenu ce mouvement. Selon elle, la féminité est une construction sociale, il n’y a pas de destin biologique. Les femmes apprennent la passivité, à renoncer à leur autonomie, à leur esprit d’initiative. Le deuxième sexe est la première œuvre féministe fondée sur des sources scientifiques. Elle accuse les hommes de sexisme mais aussi les femmes de se laisser faire. Elle appelle les hommes et les femmes à travailler ensemble pour l’émancipation des femmes et l’équité entre les sexes. Elle théorise mais elle donne des conseils pratiques. Il y a plusieurs féminismes : • Féminisme libéral : équivalence entre hommes et femmes, égalité salariale, congés parentaux, etc. • Féminisme marxiste : les inégalités sont liées à des conditions économiques spécifiques. Il faut favoriser un marché économique permettant aux femmes d’avoir accès aux mêmes conditions que les hommes. Ex : il faut rémunérer le travail ménager • Féminisme différentialiste : hommes et femmes sont différents. Ex : quotas hommesfemmes en politique. • Féminisme radical : il faut penser les racines de la domination. Patriarcat, etc. il faut remettre tout le système en question • Féminisme intersectionnel : ou afro-féminisme en France. Les courants traditionnels présentent la réalité des femmes blanches, il faut donc penser le féminisme comme une question de genre et de race. Il faut croiser les types d’inégalité. Les femmes noires sont doublement discriminées mais elles ont des difficultés à faire reconnaître les discriminations. On ne peut pas penser l’égalité sans voir ces deux aspects. Kimberley Crenshaw, Bell Hooks Les études genre : Apparaît dans les années 80-90. Les études femmes et féministes questionnent surtout la place des femmes dans la société. Les études genre se demandent ce que signifient d’être féminin.e/masculin.e et les rapports entre les genres et les sexes. Idée d’une perspective constructiviste, comment se construisent les genres. On compare le sexe biologique au sexe social.

A partir de 2010, des études sur les hommes et la masculinité commencent à émerger. On va commencer à parler des masculinités opposées à l’homme blanc hétérosexuel. En 1995, Raewyn Connell sort un livre sur les masculinités. En 2013 a lieu le premier colloque international sur les masculinités. En 2019 sera lancé le premier master en études masculines. Robert Stoller est un précurseur. En 1964, il publie un livre sur l’étude du genre. Il parle d’identité de genre et distingue le sexe et le genre. Il dénaturalise la connexion entre sexe et genre. Il avait une clinique où il aidait les gens avec des troubles de l’identité du genre. Première théorisation du genre : Ann Oakley a publié en 1972 une première théorie du genre. Elle distingue le sexe (différences biologiques entre mâles et femelles) du genre (classification sociale entre masculin et féminin). Il y a un apprentissage social et culturel de la différenciation sexuelle et des rôles de sexe. Primat du déterminisme culturel sur le déterminisme biologique. Préparer la naissance : La socialisation sexuée est la préparation des bébés en tant qu’être sexué. Cela commence dès les premiers mois de la grossesse. Il y a une conscience et une prise de distance vis-à-vis des stéréotypes dans les classes moyennes et supérieures mais il y a tout de même une neutralité temporaire et sans transgression de genre et un souci de séparation des sexes. Dès l’annonce de l’enfant, il y a une préparation qui se met en place et qui va aider à sexuer l’enfant. En Inde et en Chine, il y a trop de garçons par rapport aux filles parce qu’il y a des infanticides des bébés filles. L’INED montre qu’on considère comme normal 100 naissances filles pour 105 garçons. En Europe de l’Est, on a un rapport de 100/117. Il y a une sélection prénatale avec la technologie. C’est aussi dû à la baisse des naissances. Ce n’est pas possible de ne pas avoir de sexe. Les intersexes doivent être attribués à l’un des deux. Il y a une décision chirurgicale. Maintenant on attend plus longtemps pour les opérer mais il faut quand même les enregistrer à l’état civil dans un des sexes. Le genre a une dimension institutionnelle. Il faut annoncer le sexe à l’Etat civil, on lui donne un prénom, etc. Les démarches pour changer de sexe sont compliquées, il n’y a pas vraiment de loi. Depuis 2017, les autorités n’ont pas le droit d’exiger des traitements hormonaux, des opérations chirurgicales ou des actes médicaux de réassignation de sexe pour accorder le changement de nom/sexe officiel. Le Conseil Fédéral a un projet en consultation pour que le changement de sexe devienne une simple annonce à l’Etat civil. Genre et biopouvoir : Le biopouvoir est le mode spécifique d’exercice du pouvoir qui s’exerce sur les corps et la vie des populations. Foucault explique que c’est l’Eglise qui imposait d’abord la séparation des sexes et que maintenant ce sont les Etats qui l’imposent. En 1973, une étude est publiée montrant que si on présente la photo d’un bébé à des parents, ils vont réagir différemment s’ils pensent que c’est une fille ou un garçon alors que c’est la même photo. Ils ne le décriront pas de la même manière. Ils lui attribueront des caractéristiques/attitudes différentes selon le sexe. Les filles vont être sevrées plus rapidement. Il y a l’idée que les garçons doivent manger beaucoup pour être robustes. On attend d’une fille qu’elle soit propre plus rapidement qu’un garçon. Elle doit aussi apprendre à se sacrifier plus rapidement. En 1974, on montre que les mêmes comportements sont expliqués différemment chez les filles/garçons. Les garçons sont plus stimulés intellectuellement et physiquement que les filles. Les mères sont plus sévères pour les filles, il y a une moins grande valorisation de l’expression

de soi si c’est de la colère que pour les garçons. Il y a l’hypothèse que les filles sont préparées au rôle de mère et c’est pour cela qu’elles réussissent mieux à l’école. Différenciation et catégorisation dès la naissance : La catégorisation a des fonctions sociales. Il y a une différenciation spontanée dès la naissance. Lorsqu’une petite fille pleure, on l’attribue à une tristesse tandis qu’un petit garçon qui pleure va être attribué à la colère. Les exigences, attentes et comportements différents entre les deux sexes vont forger la vision qu’ils auront des deux sexes. La catégorisation permet plusieurs choses : • Expliquer la réalité sociale : on a besoin de schémas et d’interprétations pour comprendre et décrypter le monde dans lequel on vit. « Les femmes s’occupent des enfants parce qu’elles sont plus douces. » • Réduire la complexité du monde : on a besoin de représentations plus simples pour pouvoir traiter le monde et toutes les informations. • Réguler les relations sociales : nos représentations des filles et des garçons nous permettent de comprendre les liens de domination et les légitimer. Cela permet aussi de créer des liens entre les individus. Par ex, les blagues sur les blondes permettent de créer des liens sur des stéréotypes. La catégorisation nous permet de savoir comment agir, comment se comporter et choisir le meilleur comportement. • Socle identitaire : notre identité se construit en s’assimilant à ce qui nous est semblable et en s’opposant à ce qui nous est différent. On se construit femme par notre opposition aux hommes notamment. Ici on utilise la catégorie de genre mais il y en a plein d’autres. Catégorie implique généralement le stéréotype. La socialisation est « l'ensemble des processus par lesquels l'individu est construit […] par la société globale et locale dans laquelle il vit, processus au cours desquels l'individu acquiert […] des façons de faire, de penser et d'être qui sont situées socialement. » Les parents, l’entourage et la littérature sont des acteurs de la socialisation. L’éducation, le jeu et la littérature en sont des processus. Apprentissage du féminin/masculin par les jouets : Les jouets amènent un discours sur les représentations. Jusqu’au début du XXème, le jouet n’était pas très genré. Au Moyen-Age, il n’y avait pas de jouet pour les filles et d’autres pour les garçons. Ils jouaient ensemble. C’est l’apparition de l’industrialisation et l’utilisation du fer qui va amener des genres aux jouets. Les filles vont jouer avec des poupées et les jeux d’intérieur, la dinette, etc. Les garçons jouent avec des choses liées à l’extérieur, les trains, les voitures, etc. Les études montrent que les parents dépensent plus d’argent pour les jouets des garçons que ceux des filles (notamment à cause des jeux vidéo). D’autres études ont montré qu’il y a plus de place attribuée aux jeux des garçons dans les magasins. Au travers des jeux, il y a une transmission de rôles qui sont admis et attribués à un des sexes. Maintenant il y a plus de jouets neutres (c.à.d. pour l’éveil). Souvent les jouets des filles portent sur des thèmes de maternage, de beauté, domestique. Les garçons ont des jouets liés au transport, guerre, bricolage et mécanique. Il y a donc clairement deux sphères. Dans les déguisements, les garçons sont dans des poses actives tandis que les filles posent, mise en avant de l’apparence. Les filles sont souvent représentées comme plus souriantes. Le fait de sourire est perçu comme non menaçant, des études montrent que plus on a un haut statut dans la société, moins on sourit. Le rôle des parents : les parents des milieux aisés vont avoir un regard plus attentif sur les jeux des garçons au niveau de la violence. Ils vont favoriser des jeux relationnels. Les adultes proches des enfants vont faire un effort pour transmettre un message égal mais les adultes non

proches (école, oncles/tantes, etc.) vont faire appel aux stéréotypes pour ne pas se tromper et donc transmettre le message contraire. Lego : En 1970, il donnait une notice aux parents pour appeler à l’égalité entre les enfants, rappelant que la créativité est présente chez tous les enfants. En 2015, on voit que le discours a changé puisqu’il y a des Lego différents pour les filles et les garçons. Les Lego pour les filles sont plus simples à monter, ont moins de pièces. Il y a une sur-sexuation des jouets pour pousser à la consommation (on ne peut plus donner les jouets de l’aînée au petit frère et vice versa). C’est plus facile pour une fille de jouer avec des jouets de garçons. Les jouets de garçons sont plus valorisés que ceux des filles. Elle va peut-être se faire appeler garçon manqué mais c’est tout. Pour les garçons par contre, c’est plus dur. Il va être plus désinsisté. Certains parlent d’une homophobie intériorisée. Les garçons qui jouent à la poupée vont être plus stigmatisés qu’une fille qui joue aux voitures. Les jouets des garçons servent à prouver leur virilité tandis que ceux des filles les poussent à « faire comme maman ». Vidéo : au début du XXème, le bleu était associé aux filles. Depuis les années 1990, le marketing a très genré les jouets. Les figures qui sont pour les garçons, c’est dans une perspective de combat, d’être le meilleur. Pour les filles c’est un univers de coopération. Conséquences : Progressivement, par les jouets il y a un ensemble de goûts qui sont construits et de compétences. Les garçons ont des jouets liés à la construction, à la profession. Les filles ont des jouets plus maternels. Les garçons ont des jeux qui ont un début et une fin. Ils ont un sentiment d’avoir réussi. Cela favorise l’indépendance et l’...


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